Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 16/02/2008
Voici une de mes nouvelles fictions que j'avais envie d'écrire, avec tout le buzz fait sur Fred Vargas en ce moment! Il est evident que cette histoire policière ne sera pas de la même qualité mais j'espere que vous passerez quand même un bon moment en la lisant ^^
Je n'abandonne pas mes autres fics mais j'ai juste pas l'inspiration pour l'instant. (ne vous inquietez pas!)
Je vous laisse avec le début de l'histoire, centrée essentiellement sur Sakura et Shikamaru, du moins pour le début. Bonne lecture!




Chapitre 1: **--**



--Aux Carmes, dans un appartement à louer --


Sakura Haruno, 25ans, cadre dans une grande multinationale, célibataire, sans enfant. L’agence immobilière n’avait pas rechigné devant le Cv de la jeune femme pour lui louer l’un de ses plus beaux appartements en centre ville. Près de 100m² avec 2 chambres, vue sur la place des carmes, à 2 rues du métro. Sakura visitait son nouvel appartement depuis presque 15 minutes en le dévorant des yeux.

- Alors, vous le prennez ? lui demande le représentant de l’agence
- Oui, je le prend.

Sakura Haruno venait juste d’emménager à Toulouse. Après 7ans passées au Japon, elle avait reçue une mutation dans un pays francophone. C’est elle qui avait choisi le sud de la France. Une aubaine pour ce qu’elle cherchait.
Elle déambulait toujours dans les différentes pièces, se demandait où elle allait mettre son lit, la télé, le canapé, de quelle couleur refaire la tapisserie…l’agent l’interpella alors qu’elle admirait le parquais :

- Excusez moi, vous allez bien ?
- Euh, oui, je pensais à la couleur des rideaux…
- Signez ici, ici, et ici. Le propriétaire vous contactera plus tard pour la durée du bail. Vous n’avez toujours pas d’idée ?
- J’ai été mutéé pour une durée indéterminée, je connais le proprio on fera un arrangement. Merci beaucoup monsieur.
- En espérant que vous vous sentirez bien ici. Une dernière chose…
- Oui ?
- Si jamais vous entendez des bruits étranges la nuit qui viennent du toit, ne vous affolez pas : il y a un homme qui y vit. Il est inoffensif vous verrez, mais comme vous habitez juste sous le toit…
- Ce n’est pas grave, je ne dors pas beaucoup ces temps ci.

L’agent la regarda de manière étrange. Qui aurait cru que cette femme d’apparence fragile et lunatique soit en fait un redoutable cadre avec un si haut salaire ! Son style très classique lui donnait un petit coté sévère et l’agent eu le sentiment de ne pas devoir en savoir plus. Alors qu’ils allaient quitter l’appartement, la jeune femme aux cheveux roses lui posa une question plus ou moins incongrue :

- Dites moi, comment puis-je me rendre à la Police nationale ?
- A la Police ? vous avez un commissariat près de-
- Non, je veux dire la section criminelle.
- …prenez le métro juste en bas de chez vous. Suivez la ligne B direction Borderouge. Descendez ensuite à la station Canal de Midi. C’est juste en face. Où logez-vous en ce moment ?
- Je suis dans un hôtel, mais je connais quelques personnes en ville.
- Si vous avez internet, allez sur le site du métro, les plans et les tarifs y sont inscrits. Bonne chance en tout cas. Si vous avez besoin d’aide…
- Merci. Au revoir.

Sakura partit devant lui, en faisant résonner ses talons dans les escaliers. Dommage, se dit-il, il l’aurait bien invité à dîner un de ses jours. Il se dépêcha de fermer la porte et pris l’ascenseur pour la rattraper mais arrivé dans le hall de l’immeuble, elle avait disparue.



***



CHU de Rangueil service de la Morgue


Le corps du jeune homme était blanc, ses lèvres bleus, et ses orbites vides. Des traces de strangulation sur son cou mais aucun signe de lutte. Nara Shikamaru et son associé de toujours Akimichi Choji interrogeaient le médecin légiste :

- Nom : Uzumaki Naruto. Age : 27ans. Cause du décès : paralysie du à un empoisonnement au curare. La strangulation à été faite avant sa mort mais les traces ne sont pas assez marquées pour laisser supposer que ce soit la cause de l’étouffement.
- Intéressant, fit Shikamaru. En observant le corps du défunt on peut comprendre facilement qu’il eut été difficile de l’étrangler sans risquer sa vie. Je connais peu d’homme capable de le battre à main nu. Et pour les yeux ?
- C’est un travail de pro, lui répondu Shizune. Section du nerf optique avec un scalpel peut être, les artères n’ont pas trop été touché, certaines ont même été ligaturé. C’est probablement un médecin, ou quelqu’un qui a des connaissances en suture et en anatomie.
- Ou le boucher du coin, ajouta Choji. Un œil c’est facile à enlever.
- Avec les muscles ? presque impossible sans s’être entrainé…
- Sur un œil de bœuf !
- Bon ça va arretez de vous engueuler tous les deux c’est toujours pareil, râla Shikamaru. T’y connais rien de toute façon en anatomie Choji. Et pour les fleurs ?
- Je crois que cela sort de mon domaine de compétence. Les yeux ont été arrachés apres la mort, donc les fleurs ajoutées ensuite. Anko les a testé, aucune trace de curare dans les tournesols que vous avez trouvés. Comme pour les deux autres.
- Merci Shizune. En espérant ne pas de revoir de ci tôt.
- Moi de même.

C’était le troisième cas que Shikamaru et son équipe avait en quelques mois. Surement l’œuvre de tueur en série. Les trois victimes avaient toutes étaient tuées de la même façon : curare, ou toxine botulique, puis la strangulation, puis les orbites vides, occupées par des fleurs. Il y a 47 jours, Shino Aburame, 26 ans, avait été trouvé mort dans un jardin public avec des pissenlis à la place des yeux, il y a 2 semaines, Kiba Inuzuka , 24 ans, avec des chrysanthèmes, et aujourd’hui un autre corps. Trois victimes de trop.

Pendant que Shikamaru réfléchissait à un lien possible entre les 3 hommes, Choji mangeait bruyamment ses chips tout en reparlant de sa théorie du boucher :

- Mais je déconne pas ! Quand je suis allé au marché de la Naspes, tu sais là où ma tante habite, dans la périphérie là, je me souviens plus de la ville…
- Colomiers.
- Oui voila, à Colomiers ! bah le boucher est vachement balèze ! On parle toujours un peu tu sais, continua-t-il entre deux bouchées de chips, sur la famille, la politique, la météo, sur les cons en général, et defois il me parle de son métier. Tu sais que niveau organe, un bœuf et un humain c’est pas si loin !
- Moui. Possible.
- Moi je dis, il faudrait aller lui demander à ce boucher. Lui demander si c’est possible enfin, si on peut avoir les compétences pour faire ce genre de…truc.
- Moui. Et tu lui demanderais où il se procure le curare tant que t’y es.
- Bah tout le monde peu en trouver sur-
- Tout le monde peut acheter un bouquin d’anatomie aussi. D’après Shizune, on dirait presque qu’il s’est fait opéré à l’hopital. Comme les trois autres…
- Hey, te prend pas trop la tête avec cette histoire. Passe un soirée avec Ino plutôt ce soir au lieu d’y reflechir. Elle va bien ?
- Pour tout te dire je n’en sais rien du tout. Je suis plutôt en train de merder sur ce point là.
- Tu te concentres sur l’affaire c’est pour ça…
- Mais là je suis en train de merder les deux.

Il n’était même plus capable de se souvenir du prochain voyage qu’elle allait faire. Madrid ? Casablanca ? Mexico ? Non Mexico elle y est allé le mois dernier. Ça faisait plus de 3 ans qu’il ne s’était pas séparé, lui et Ino, sa petite blonde, l’amour de sa vie qu’il connaissait depuis la maternelle. Toujours ensemble, au collège Lycée, pas dans la même fac certes mais toujours ensemble quand même, avec des hauts des bas, des très bas, mais des très haut aussi. Mais depuis qu’elle avait eu ce poste de journaliste culturel spécialisé dans l’art sculptural, le courant ne passait plus aussi bien qu’avant. Elle toujours dans un avion, lui toujours dans ses pensées…depuis combien de temps ne lui avait-il pas parlé ?

La sonnerie de son téléphone le fit sursauter. C’était Hinata, la standardiste du poste.

- Allo ?
- Mr Nara, il y a quelqu’un pour vous.
- Ibiki ne peut pas s’en charger.
- C’est que…c’est la sœur de Naruto Uzumaki. Elle vient ici pour témoigner…
- Ne la laissé pas partir. On arrive.


Shikamaru raccrocha sans lui dire au revoir ni la remercier. Tant pis pour son diner de ce soir, il avait merdé avec Ino. Mais s’il pouvait ne pas merder dans son boulot en plus du reste…



***


--Dans le Métro—


Prochaine station, Jean-Jaures, correspondance ligne A.
Sakura se tenait à une barre en fer, dans un wagon rpesque vide. Rien à voir avec le train à Tokyo. Juste des jeunes qui écoutaient de la musique à fond. Elle les aurait étranglé volontiers mais elle avait la tête ailleurs. Elle rouvrit la lettre que Naruto lui avait envoyé, il y à deux semaines. 2 semaines avant qu’il se fasse tuer :


‘ Sakura, j’ai besoin de ton aide. Je suis actuellement en danger. Shino s’est fait descendre et je n’ai plus de nouvelle de Kiba depuis une semaine. Je crois que je suis le prochain sur la liste. Viens vite, j’ai des documents à te faire passer : il ne faut pas que le meurtrier les trouve. Il ne faut pas qu’il retrouve Gabrielle…protège la ! Tu es la seule en qui je fasse vraiment confiance. Je t’ai trouvé un appartement en centre ville, c’est Gaara le proprio, tu sais mon ami de la fac ? Il t’aidera. Je te rejoindrai à l’hotel sur la place du Capitole, tu t’en souviens ? Là où on est allé il y a 2 ans.

Un conseil, vient armée. Je t’aime Sakura.

Naruto’


Elle avait aussi la photo de leur dernière tournée au bar. Il était souriant, avec son ami Gaara et deux chopes de bière. Elle essuya une larme avant de sortir à Canal du Midi.

En entrant dans le poste de police, elle prit à parti la standardiste, d’une voie faible et tremblante. Elle semblant timide et maladroite, ce qui en un sens la rassura. Elle s’installa dans un bureau vide, un peu stressé, en sortant une enveloppe de papier kraft et en serrant les genoux. L’homme grand et balafré de l’autre côté de la vitre lui faisait peur. Elle crue suffoquer quand l’inspecteur ouvrit la porte. Il était en train de fumer et avait une seule boucle d’oreille. Plutôt éloigné de la vision qu’elle s’en faisait. Son collègue jeta un paquet de chips vide dans la poubelle. Mieux valait ça que l’autre brute d’en face.

- Alors, votre nom ? lui dit l’inspecteur à la boucle d’oreille, alors que le mangeur de chips s’asseyait devant la machine à écrire.
- Vous avez encore ses vieilleries ? demanda Sakura à Choji.
- …votre nom ?
- Haruno Sakura. Et vous ?
- Haruno ? bizarre pour quelqu’un qui se dit la sœur de Uzumaki-
- Nous avons changé de nom quand nous nous sommes installés au Japon. C’était plu facile pour se faire embaucher. Un de nos parents était japonais.
- Bon je demande à la police japonaise de nous faxer voter dossier. Madame Haruno-
- Mademoiselle.
- Mademoiselle Haruno, nous sommes désolé de ce qui est arrivé à votre frère, mais si vous avez quoique se soit qui puisses nous aider…
- …il y a quelques temps, mon frère à commencé à m’appeler. D’abord c’était à la maison, une fois par jour, puis 3 fois par jour, puis sur mon lieu de travail…il était paniqué. Quelque chose lui faisait peur.
- Quelque chose ?
- Il y a 2 semaines il m’a envoyé cette lettre, dit-elle en sortant la lettre de l’enveloppe, où il me demande de venir. Je suis arrivée 3 jours avant qu’il ne se fasse tuer.

Shikamaru lu la lettre avant de la passer à Choji pour qu’il la recopie. Elle lui montra aussi les différentes photos et un papier froissé. La deuxième photo montrait une femme blonde, les cheveux long, avec un long manteau noir et des lunettes de soleil. Choji prit le bout de papier froissé et le lu à haute voix :

- « Ne t’inquiète pas Gabrielle, bientôt j’aurais ta peau »…
- C’est ce que mon frère à reçu il y a deux semaines, c’est la raison pour laquelle il m’a demandé de venir ici.
- Et Gabrielle, c’est la fille sur cette photo ?
- Oui.
- …Huh !

Shikamaru regarda la photo de plus près : il l’avait déjà vu. Dans la chambre de la première victime.

- Mademoiselle Haruno, connaissiez vous deux hommes appelés Shino et Kiba ?
- Je ne les connaissais pas personnellement, mais mon frère les connaissait.
- Bingo un tien peut être un lien logique dans tout ça !
- Et ils connaissaient tous cette femme. Ils sont morts pour la protéger. S’il vous plait laissez-moi-vous aider.
- Un instant mademoiselle n’allez pas plus vite que la musique, je vais réunir toute l’équipe. Vous n’avez rien de prévu dans sa soirée ?
- Vous pouvez m’appeler Sakura.
- Très bien Sakura, je vous présente Choji mon associé et moi même, inspecteur Shikamaru.

Sakura lui tendit la main pour matérialiser l’accord. Elle tenait enfin sa vengeance. Elle vengerait son frère et tous les autres, pour ne pas qu’il soit mort en vain. Elle serra la main de l’inspecteur si fort sans s’en rendre compte qu’il fut obligé de la lâcher brusquement. Quand il la regarda de nouveau, elle pleurait. Et elle souriait en même temps.

Sa vie allait enfin pouvoir recommencer.



voila, une petite mise en place de l'histoire et des personnages (très rapide)
la suite euh...pas encore! Comme vous l'avez remarqué ce n'est pas tellement du suspence mais plutot un policier mais j'ai pas trouvé la rubrique xD
j'attend vos impressions! (als je n'ai jamais postuler pour un appartement et je ne suis jamais allé dans un commissariat als dsl si c'est pas trop crédible!)




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