Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Sombre période pour Konoha. Une jeune femme tente de retrouver son identité et de percer le mystère de ses origines... Car qui est vraiment TenTen ? Quelle est la situation au Village ? Léger fond de romance et d'amitié. Venez découvrir nos fameux ninjas en senseïs dévoués et prêts à tout pour protéger leurs chers élèves...
shikamaru64 (Féminin), le 20/01/2009 Je vous présente mon petit bijou. Ca fait pas mal de temps que je l'ai commencé mais j'ai plus de mal à trouver la bonne orientation que pour mes précédentes fictions.
Bref j'espère que cela vous plaira et laissez-moi vos impressions, vos idées pour la suite et vos appréciations (ou pas...).
Chapitre 5: Première approche
Un bruit de pas un peu plus en avant dans le couloir fit sursauter Shibaraï. Depuis une heure, il tournicotait dans le labyrinthe sans but précis. La lumière était revenue alors qu’il se trouvait dans une haute salle remplie de cascades et d’énormes plantes.
Le jeune garçon se dissimula derrière un de ces monstres végétaux, histoire de pouvoir juger son adversaire avant que celui-ci ne le découvre.
Une fine silhouette menue finit par se montrer. Mais contrairement à ce qu’espérait Shibaraï, elle perçut immédiatement sa présence et c’est d’une voix tendue qu’elle le somma de sortir de sa cachette.
-« Du calme. Je suis là, je n’ai pas d’intentions belliqueuses pour l’instant. Je cherche mon adversaire et mes coéquipiers.
-Ouais, moi aussi.
-OK. Si on en reste là, on ne va pas avancer beaucoup. Je propose qu’on échange nos numéros pour voir et si nous ne sommes pas adversaires, on pourrait continuer ensemble, nous serons toujours plus forts…
-Je suis d’accord. Je suis le numéro 123 et je cherche le numéro 45… Alors ?
-C’est pas moi, je suis le 376 et je cherche le 7. »
La tension entre les deux jeunes genins se relâcha d’un seul coup. Ils se détendirent et se serrèrent la main.
C’est une fille. Pas de doute possible par rapport à sa voix et à la taille de sa main. Par contre je ne crois pas que je la connais. Elle n’est peut-être pas de Konoha. Il faudrait que je sache….
A ce moment, un autre groupe composé de 4 de genins entra dans la salle. Une voix forte sortit de dessous le masque de celui qui semblait être le leader.
-« Nous cherchons les 74, 56, 322, 289. Si vous en faîtes partie…
-Non.
-Non plus…
-D’accord, alors si vous voulez, vous pouvez rejoindre notre groupe.
-Mmmh… Alors ? » Reprit Shibaraï en se tournant vers la jeune fille à ses côtés.
-« Heu…Attends, je crois que je connais cette voix. Si je dis « on a toujours droit aux…
-…plus merdiques des missions ». Je sais qui tu es, c’est la ‘devise’ de notre équipe. Bon, voilà, une bonne chose de faite. On y va ? Au fait, vous avez faim, vous ? » Fut la réponse du grand genin qui semblait être le chef.
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Narako se pelotonna nerveusement dans son lit de fortune. D’après ses calculs, cela ne faisait que 7 heures qu’ils étaient rentrés dans le labyrinthe, c’est-à-dire qu’il devait être à peu près 9h du soir à l’extérieur.
Si la jeune genin ne possédait pas toutes les qualités, il fallait bien reconnaître qu’elle n’avait pas son pareil dans les techniques de dissimulation.
Ainsi depuis l’entrée dans les couloirs, elle n’avait eu d’autre préoccupations que celle de ne pas se faire voir, cela lui avait permi d’assister à de nombreuses rencontres et échanges de numéros sans courir de risque et de ne pas s’embarrasser d’un groupe qui l’aurait obligé à le suivre sans le choix des directions.
Enfin, elle cherchait à identifier chacun des genins masqués qui passaient devant elle à la recherche évidemment d’une personne connue ou d’un membre de son équipe avec qui elle aurait pu aller.
Puis elle s’était sentie un peu fatiguée et avait commencé à réfléchir à une solution pour pouvoir se reposer en toute sécurité. Parce que dormir en pleine ‘jungle’ dans un labyrinthe à la merci de tous, il ne fallait même pas y songer.
Alors elle s’était construit une sorte de niche camouflée avec de grandes feuilles vertes complètement invisible du dehors car au milieu d’un enchevêtrement végétal composé en grande partie d’épineux.
Elle-même avait eu du mal à s’y glisser. Avec un peu de chance, personne n’irait fouiner de son côté tant qu’elle ne serait pas réveillée.
La jeune fille s’endormit avec l’image rassurante de son senseï dans son esprit et se remémora rapidement le nombre qui la préoccupait tellement.
********
TenTen quitta enfin des yeux le bâtiment où devait se dérouler l’épreuve qui opposait ses élèves en ce moment-même. Elle soupira. Aujourd’hui, plus que jamais elle avait des doutes. Qu’allait-t-il leur arriver ?
Elle se remémora avec douleur son propre premier examen chunin. Ce funeste jour où le troisième Hokage était mort, assassiné. Assassiné par son propre ancien élève.
A ce souvenir, la jeune femme retint un léger sanglot, Sandaime avait été si bon pour elle. C’était grâce à lui qu’elle était entrée à l’école des ninjas de Konoha, elle qui n’avait pas de famille, pas d’identité…
Mais c’était aussi celui qui emportait dans le secret de la mort les quelques informations qu’il avait peut-être eu un jour sur sa naissance et ses parents.
TenTen serra les poings. Il était mort par la faute d’Orochimaru, cet assassin, ce sans-honneur qui devait tout à Konoha et qui avait trahi l’enseignement qui lui avait été dispensé.
A cet instant, la jeune maîtresse sentit monter en elle une vague de colère et de dégoût. Et cet imbécile d’Uchiwa qui était parti le rejoindre ! Quelle honte ! Il n’avait rien compris ! Mais cette colère qu’elle ressentait la rendait plus forte ! Un jour elle vengerait l’Hokage, retrouverait son identité, et gagnerait enfin une véritable place dans la société !
La jeune femme s’essuya les yeux d’un geste rageur et repartit dans les couloirs à grands pas, perdue dans ses pensées. C’est ainsi qu’au détour d’un chemin elle percuta violemment une grande et athlétique silhouette vêtue de bleue et s’effondra sous le choc comme un sac à patates.
-« Ouille !
- Aïe !
-Je suis désolée, je ne vous avais pas vu ! Je sui… » S’exclama précipitamment la jeune kunoichi, rassemblant ses esprits.
-« C’est pas grave, TenTen. En fait, c’est toi que je cherchais. » Répondit une voix grave d’un ton un peu bizarre.
-« Neji-kun ! »
TenTen se releva rapidement et baissa la tête comme pour cacher sa rougeur soudaine. Elle tenta de s’esquiver pour éviter toute confrontation directe mais son ancien coéquipier semblait avoir prévu la chose et l’ouverture qu’il lui avait laissée était trop étroite pour pouvoir s’y faufiler.
La jeune femme fut donc obligée de relever le menton et de croiser le regard de nacre du jeune héritier des Hyûga.
C’est alors qu’elle fut surprise d’y déceler de l’inquiétude, ainsi qu’une sorte de compassion et autre chose d’absolument indéfinissable qui acheva de la gêner. Elle se rappela soudain ses paroles : « c’est toi que je cherchais ». Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir ? Elle reprit contenance et ouvrit la bouche.
-« Ah heu…Oui, et qu’est-ce qu’il y a ? »
Le jeune homme parut sortir de quelques pensées et revenir brutalement à la réalité.
-« Eh bien, comme nous venons d’enfermer nos pauvres élèves pour au moins une semaine, et que tous nos coéquipiers sont en mission, je me disais que nous pourrions aller prendre un verre. Ca fait longtemps que nous n’avons pas échangé quelques nouvelles…
-Heu…Bien sûr. Et Lee ? Il…Tu l’as vu récemment ?
-Ben non. Il a plus de travail qu’avant chez les Ambus pour former les nouveaux capitaines qui ont pris nos anciens postes.
-Ha. Bon, ben, on y va ?
-OK. »
Le jeune maître s’écarta largement et entraîna sa collègue d’un pas vif vers la sortie.
Ouais ! Mon vieux, t’as trop vachement bien improvisé sur le coup là ! [Et encore un petit moment d’autosatisfaction] Mais tu t’es encore foutu dans la merde ! Du calme. Du calme. On va juste boire un petit verre ensemble comme des coéquipiers normaux, discuter un peu et voilà. Il n’y aura pas de problème. Du calme. J’ai rêvé ou tout à l’heure elle m’a appelé Neji-kun ?
******
-« Tsunade-sama ? Les candidats sont entrés dans le labyrinthe.
-Parfait. Je veux que tout se passe parfaitement bien. Surveillez-les comme s’il s’agissait de la prunelle de vos yeux.
-« Bi..Bien, Hokage-dono.
- Et appelez-moi Sakura, s’il vous plaît.
- Tout de suite ! »
Le shinobi qui se tenait derrière Tsunade détala à toute vitesse. Le charisme qui émanait de l’Hokage quand elle était parfaitement sérieuse en effrayait plus d’un. Cependant, dès qu’il fut parti, la princesse soupira et tira un léger mouchoir de sa poche.
Prise d’une grave quinte de toux, elle l’appliqua sur sa bouche et ferma les yeux en découvrant du sang sur le fin tissu brodé.
La jeune med-nin aux cheveux roses entrée sans bruit dans la pièce s’empressa de poser ses mains dans le dos de l’Hokage et de lui dégager les bronches par subtil transfert de chakra. La silhouette de Tsunade, courbée par la douleur, se redressa petit à petit et elle put se retourner vers son élève.
-« Tsunade-senseï, vous devriez m’écouter et aller vous reposer un long moment. »
L’Hokage reprit son souffle et ricana.
-« Tu voudrais que je m’enterres toute seule ? Je ne veux pas m’exclure dans un coin. Je suis encore vaillante et en état de diriger ce village.
- Vous savez parfaitement que ce ne sera plus pour longtemps. Les jutsus que vous avez expérimentés sur votre corps pour l’avancement de la médecine vous ont peu à peu rendue de plus en plus fragile. Votre force légendaire l’est toujours mais vous devez vous ménager.
- Assez ! Sakura… Je sais ce qui m’arrive mais mets toi à ma place et réfléchis…
- Senseï… Vous savez parfaitement ce que je pense quand même.
- Sakura, ma petite… Mais pour combien de temps en ai-je encore ?
- Oh senseï…Mère ! Ne posez pas cette question. » S’exclama douloureusement la jeune med-nin.
Tsunade lui rendit son regard, soupira et tendit les bras. Son élève vint s’y jeter en retenant à grand peine ses larmes. Les liens qui attachaient la senseï et sa disciple étaient devenus si forts qu’elles en étaient venues à se considérer comme membres d’une famille à part, liées par des sentiments qui dépassaient la seule amitié, le respect et la complicité.
Ainsi Sakura avait-elle finit par donner à son senseï le nom affectueux de « mère » tout comme Tsunade l’appelait parfois « ma fille » comblant alors le regret de ne pas avoir eu d’enfant.
-« Sakura, calme-toi. Toi seule es au courant de ma situation. Toi seule connais le temps qu’il me reste à vivre. Tout ne devra pas s’arrêter pour toi quand je serai partie.
- Je ne veux pas y penser !
- Au contraire ! Comment voudrais-tu respecter mes volontés si tu n’en discutes pas avec moi ? Hmm ?
- Mais…
- Ecoute ! Tu sais déjà qui doit me succéder si je n’ai pas le temps de le désigner. Je veux aussi que tu ne perdes pas espoir, ma fille.
- L’espoir ? Mère, tu vas bientôt mourir et je ne peux rien faire. Et concernant…
- Stop ! Tu as bien compris ce que je t’ai dit. Ensuite, tu vas me promettre que tu n’utiliseras pas de techniques pour essayer de me faire revivre ou je ne sais quoi. Je ne veux pas revenir une fois partie. Nous sommes des médecins et nous devons essayer de sauver des vies mais il y a des cas où nous n’y pouvons rien. Laisse faire la Nature et respecte son œuvre. Je suis assez âgée maintenant, tu le sais.
- Mais pas tant que ça !
- Tu te tais un peu, oui ? Je voudrais pouvoir finir mon discours mélodramatique tranquillement ! Alors ferme ta grande bouche de carpe et ouvre tes oreilles ! Tu disposeras du statut de med-nin en chef. Etant ma disciple, tu es la plus capable et la plus avancée dans les connaissances. Ne rougis pas, c’est vrai. Mais tu sais ce que cela implique. Le moment venu, tu devras prendre toi aussi un ou une disciple et transmettre ton savoir. Bien. Je crois que c’est tout et j’aimerais que tu arrêtes de mouiller mon corsage avec tes larmes. Ma petite, c’est normal ce qui arrive. Alors tu l’acceptes, tu grandis et tu prends tes responsabilités.
- Mère ?
- Quoi ?
- Tu es parfaitement insupportable ! »
Les deux femmes sourirent, se serrèrent encore une fois dans les bras et Sakura termina le traitement de dernier recours qu’elle effectuait sur Tsunade depuis près de 1 an déjà.
*******
-…Et la petite fait partie du clan Imaru.
- Ah oui je connais. Elle doit être plutôt douée non ?
- Elle ne maîtrise pas encore assez bien ses techniques héréditaires mais ça devrait finir par rentrer. Et toi, sinon tes élèves ?
- Hmm…
- Ils sont si horribles que ça ?
- Non, non. Tout va bien, je… Je ne pensais pas qu’enseigner serait aussi intéressant, je m’amuse bien avec eux.
- Mais tu es quand même sorti des rangs des Ambus, Neji, pour enseigner. Tu n’y avais pas réfléchi un peu avant ?
- Ben… » Se troubla le jeune senseï.
TenTen et lui se trouvaient dans un petit restaurant, une boisson chaude entre les mains. D’abord un peu surprise et inquiète, TenTen s’était peu à peu détendue et la conversation s’était rapidement orientée sur leurs élèves respectifs.
-« Tu… Tu nous l’avais annoncé, enfin… que tu devenais senseï. Et puis ça m’a un peu surpris et du coup je…Je me suis posé la question et finalement j’ai trouvé que cela pouvait être intéressant de devenir maître moi-aussi. »
C’est ça Neji, c’est ça, et tu crois qu’elle va gober un mensonge pareil ? Alors tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’à la cheville…
- Ah bon ? C’est cool que tu te sois décidé aussi… Enfin je veux dire qu’on soit deux parce que je ne sais pas si tu le sais mais de notre promotion ou de celle de Naruto par exemple, et bien il n’y a que nous à être devenus senseï. Ca fait bizarre non ?
Ouf, c’est passé. Bah je ne savais pas mais… C’est un peu normal que l’on ne soit que deux. Y a que nous à être aussi tarés que ça pour prendre des élèves. Imagine un peu Shino en prof… Ya quoi ficher la trouille aux gamins !
- Bon alors dans ce labyrinthe y a quoi au bout ?
- Oh ça alors je n’en sais rien. Il faudrait soutirer des informations à Sakura-san mais autant avoir des pulsions suicidaires. Moi, il faut que je m’occupe encore de mes élèves, enfin du reste de ce qui va ressortir de ce bâtiment !
- Neji ! »
Le jeune homme sourit légèrement sous le ton outré employé par sa collègue. Une vague de bien-être et de joie l’envahit.
Elle est en face de moi, elle sourit, il fait beau. Nous sommes seuls tous les deux et on discute. Et bien je suis moins asocial qu’avant…
-« Tu sais quoi ?
-…
- Je crois que c’est la première fois depuis des mois que je parle aussi longtemps avec quelqu’un à part mes élèves.
- Ah ouais ?
-Mm…
- T’en fais trop. T’as besoin de vacances.
- Et au fait, qu’est-ce qui est arrivé l’autre jour avec Sakura-chan ?
Raah…Ma fille qu’est-ce qu’il t’a pris de demander ça ? Ca n’a strictement aucun rapport ! Mais n’importe quoi ? Qu’est-ce qu’il va penser maintenant ? Que je l’espionne ? Merde, il va m’envoyer bouler, je le sens bien.
- Avec… Elle était venue me demander les formulaires d’inscription des petits mais elle s’est trouvée mal à cause du surmenage et j’ai dû l’emmener à l’hôpital. »
Le ton neutre du jeune héritier des Hyûga contrastait fortement avec l’éclat brillant de son regard surveillant la moindre réaction de la jeune femme assise en face de lui. Mais avant qu’il ait pu entendre quoi que ce soit, un rossignol vint se poser sur son épaule.
Sachant ce que cela signifiait, les deux anciens ambus se levèrent machinalement, réglèrent leurs consommations et sortirent au pas de course dans la rue.
Ils arrivèrent rapidement au palais du Hokage rattrapant au passage Naruto qui arrivait aussi enveloppé dans une grande cape qui voltigeait autour de ces jambes à chaque pas.
-« Ohayo TenTen-chan, Neji-kun. La vieille vous a fait appeler aussi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
- Bah on va le savoir bientôt. »
Ils se dirigeaient vers le bureau de l’Hokage lorsqu’une porte s’ouvrit sur la droite du couloir. Une tête rose en sortit et un doigt sur la bouche les invita à rentrer dans une petite pièce attenante.
-« Sakura ? Mais…
-Naruto, tais-toi ! Tsunade-senseï a l’oreille fine.
- Heu…On ne devait pas la voir elle ?
- C’est moi qui vous ai envoyé le message.
- Ah ? Et pourquoi ?
- Asseyez-vous… Voilà. Bon je vous ai appelé pour vous mettre au courant d’une chose. Vous savez que je suis médecin, et il se trouve que depuis un an déjà je soigne aussi Tsunade-senseï.
- Mais elle ne peut pas se débrouiller toute seule ?
- Elle ne peut plus, TenTen. Et c’est ça le problème. Il se peut que dans un certain temps, notre Hokage quitte ce monde.
- Hein ?
- Mais… Mais…
- Elle a de si graves problèmes de santé ?
- Oui. Je voulais que vous soyez au courant. Il se peut que cela arrive demain comme dans un mois ou dans deux ans, je n’arrive pas à déterminer une date. Ce jour-là, nous aurons des problèmes. Vous n’êtes pas sans savoir que la Racine est toujours présente. Cette branche de ninjas des sections secrètes n’est pas fiable du tout. Les partisans de Tsunade sont nombreux mais faire face une guerre civile n’est pas la meilleure solution. C’est pourquoi je voudrais que nous réfléchissions à des décisions à prendre immédiatement ce jour-là pour éviter d’être pris de cours.
- Mais pourquoi avoir attendu si longtemps avant de nous en parler ?
- Son état s’est aggravé ce matin. Je crains vraiment pour elle.
- Merde… Sakura-chan, elle le sait que tu nous as dit ça ?
- Eh bien…Heu…
- OK. Bon. Déjà, il faut convenir d’un signal.
- Un signal ?
- Ouais. Ce jour-là, il faut que chacun d’entre nous soient mis au courant immédiatement pour prendre le contrôle des choses tout de suite et éviter les agitations intempestives.
- J’enverrais un oiseau messager avec un ruban rose, vous saurez que c’est ça et à ce moment-là où que vous soyez il faudra ramener votre cul (rooh dis donc quelle grossièreté !) le plus vite possible ici.
- Mais…Mais… » Commença Naruto d’un air un peu troublé.
- « D’accord. » acquiesça gravement TenTen.
Ils restèrent un moment silencieux puis chacun sortit discrètement laissant Sakura seule. Celle-ci finit par quitter la pièce un petit moment après et alla s’accouder à un balcon du palais de l’Hokage pour contempler le village en dessous. Elle soupira.
- « C’est fait. Les premières dispositions sont prises… »
Son regard fut attiré par un mouvement loin sur sa gauche. A la cape, elle reconnut facilement son coéquipier. Naruto était monté d’un saut dans les branches d’un des arbres de leur ancien terrain d’entraînement et regardait au loin tout comme elle-même.
La jeune femme savait qu’en ce moment même, leurs pensées étaient tournées vers les mêmes souvenirs : ceux de leurs coéquipiers morts en mission, ceux de Kakashi, mort de chagrin, ceux du Sandaime mort pour le village et tout à la fin à Sasuke. Devraient-ils bientôt y ajouter les souvenirs du 5ème Hokage, Tsunade-hime, que tous deux considéraient comme un membre de leur famille ?
Prise de chagrin, elle se détourna et rentra dans son bureau puis s’absorba dans la lecture d’une quantité invraisemblable de paperasses jusqu’au coucher du soleil.
Le 1er jour de l’examen chunin était passé.
vraiment désolée du retard, je n'ai vraiment plus beaucoup de temps pour écrire... j'espère que ceci vous plaira quand même et avec un peu de chance je me mets à la suite !