Fiction: Le parcours.

Le parcours d'un jeune Shinobi du vilage de Mahou, ou comment un ninja peut devenir un grand homme.
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pape (Masculin), le 31/01/2008
Deuxième chapitres posté. Surtout, laissez un petit commentaires, même si vous n'aimez pas!^^



Chapitre 2: Genins.



- De quoi parlez-vous ?demanda Sora. Quelle épreuve ?
- Et bien, voyez-vous, les examens de fin d’année n’étaient destinés qu’à vous préparer à la dernière épreuve. C’est un test hyper-sélectif dont le taux d’échecs est supérieur à 66% !
- Quoi ? ! s’exclama Daisuke. On n’a passé les autres tests pour rien ? !
- Non, pas tout à fait, répondit le maître mystérieux. Ces tests avaient pour but de distinguer les éventuels shinobis.
- Mais alors… après tous ces efforts… on… ne va peut-être pas devenir Genins ? Balbutia Kimo.
- Tu as tout compris !dit le senseï avec un grand sourire.

Les enfants, eux, n’avaient pas du tout envie de sourire. Même la nausée de Daisuke n’était rien comparée à ce qu’il ressentait à ce moment là. Kimo, lui, venait de comprendre pourquoi il pourrait continuer de sécher les cours. Ils risquaient tous de retourner à l’académie. Etre ninja n’avait jamais été aussi peu réjouissant à leurs yeux. Leur senseï décida de rompre le silence.

- Bon. Demain, nous ferons cette épreuve dans une partie du parc réservée aux shinobis de notre village. Rendez-vous y en apportant votre équipement ninja. Vous devrez vous y rendre prêts et entraînés… car ce sera moi que vous devrez affronter. Vous avez intérêt à vous démener, si vous voulez ne pas retourner à l’académie un an de plus, conclut-il.

Il les laissa plantés là un bon moment, avant qu’ils ne se décident à bouger. Ils n’osèrent échanger de mots, et se dirigèrent machinalement vers la boutique d’armement, acheter leurs équipements.
N’en tenant plus, Sora dit :
- On a été vraiment idiots de croire que ce serait aussi facile, lâcha-t-elle.
- Jamais je n’ai jamais été aussi dégoûté d’être ninja, marmonna Kimo.

Seul Daisuke restait silencieux. Il était face au mur de la boutique, de façon à ce que personne ne puisse deviner l’expression de son visage et ses émotions. Il se retourna lentement vers eux, afficha un grand sourire, et dit :
- Je n’abandonnerai pas l’idée de devenir shinobi. Je ne voudrai jamais-je ne pourrai jamais- penser une seule seconde ne pas devenir un grand ninja. Tel, est mon nindô !acheva-t-il.
- Tu as raison, dit Kimo, qui reprenait confiance en lui. Comment mon courage infaillible a-t-il pu fléchir face à de simples mots ? Mais maintenant que mon brave compagnon a remonté ma jauge de courage, nous allons faire face.
- Ah, les garçons, soupira Sora, non sans un sourire. Toujours à faire de grands discours. Mais j’avoue que ce sont de belles paroles que tu as prononcé là, Daisuke.

Celui-ci rougit violemment.

Leur humeur redevint habituelle. Chacun acheta exactement 20 Shurikens et 5 Kunaï. Ils payèrent également une cotte de maille qu’ils passèrent sous leurs vêtements. Une fois leurs achats terminés, ils allèrent s’entraîner dans le parc, à 17H00. Ils commencèrent par le lancer de Shurikens et les maniements des Kunaï. Sur ce point, Kimo se montra plus fort que les deux autres. Ensuite, le corps à corps. Dans cette discipline aussi, Kimo fut le gagnant. Mais au Ninjutsu, Sora et Daisuke surpassèrent ce dernier.

Ensuite, le moment d’établir une stratégie s’imposa. Ils retournèrent chez eux laver leurs armes et le reste. Sur la porte de chacun, un Kunaï avec un message fixé dessus était planté :
« Venez à jeun demain. Ne mangez rien. »

C’est en se posant de plus en plus de question que les jeunes se couchèrent. Le lendemain, à 8H00, ils se présentèrent au parc. Le senseï les attendait, assis sur un banc.

- Bon, dit-il en se levant. L’objectif de cette épreuve est de vous emparer de ces deux clochettes d’argent. J’ai malencontreusement égaré la dernière, donc, je ne prendrai que deux d’entre vous avec moi.
- Et voilà de nouvelles mauvaises nouvelles, marmonna Kimo rageusement.
- Vous savez tout. Je vous laisse jusqu'à 13H00. Utilisez tous les stratagèmes possibles, même si vous devez me blesser mortellement. EN AVANT !

Les trois adolescents se cachèrent en un éclair. Ils se trouvaient dans un buisson, assez éloignés du maître pour qu’il ne les entende pas et ne les sente pas.
- Bon. Nous allons faire pareil qu’à l’entraînement de hier. Surtout, suivez le plan à la lettre. Ne vous laissez pas impressionner par cette histoire de clochettes. Nous devrons certainement le neutraliser pour prendre ces clochettes. Que personne ne s’emporte et que tout le monde garde bien le plan en tête, murmura Daisuke.
- O.K !dirent les deux autres.
- Allons-y.

Ils apparurent de nouveau devant le sensei. Celui-ci ne parut pas du tout surpris. Il avait l’air de les attendre. C’est maintenant que le combat commença. Kimo arma son poing d’un Kunai, et fonça à la rencontre du maître. Celui-ci fit de même, et frappa avec son arme la tête de Kimo. Celui-ci disparut dans un nuage de fumée, laissant apparaître Daisuke. Le vrai Kimo, lui, avait sauté et était en train d’atterrir sur le sensei, avec son arme. Le sensei fit un pas de coté, et Kimo s’écrasa par terre. Deux de moins. Sora lança une volée de 10 shurikens, que le maître para TOUS en les renvoyant sur Sora, qui fut légèrement blessée.

-Alors c’est ça ? Je vous avez dit de venir préparés, et c’est tous ce que je reçois ? ! On m’avait dit que vous étiez l’une des plus fortes équipes, mais vous m’avez largement détrompé.
- Sensei. Vous nous sous-estimez. Dit Kimo.
- Quoi ?
Daisuke disparut dans un nuage de fumée. Il avait fait subir une métamorphose à son clone inconsistant. Le sensei se retourna, mais trop tard. Daisuke exécutait déjà les signes incantatoires.
- Katon : Poussière brûlante !
Un nuage de poussière aveuglante éblouit leur sensei, qui avait réussit à fermer les yeux à temps. Quelques secondes plus tard, il ouvrit les yeux pour voir Sora et Kimo lui asséner un violent coup de pied. Il dérapa de quelques pas, essuya un filet de sang, et annonça :
- Félicitation. Vous avez réussi à me toucher, ce qui est déjà un exploit. Mais je ne me ferai plus prendre deux fois.
- Ils disent tous ça quand ils sont gênés !dit Kimo avec un sourire, se rétablissant svelte ment sur le sol.
- C’est vrai, ajouta Sora en faisant de même. Mais j’espère qu’il va quand même tenir le coup ?
- Tu parles de Daisuke ?demanda le maître, vaguement intéressé.
- Non. De vous !s’exclama Sora, en s’élançant sur le sensei.

Celui-ci, qui avait compris qu’on se fichait de lui, se ragaillardit et se prépara. Il para le coup de poing de Sora, chargea son poing de chakra et lui asséna un coup violent. Elle n’eût pas le temps d’esquiver, et se retrouva 10 mètres plus loin. La stratégie n’avait pas à être revue, car elle n’était pas terminée. Daisuke sortit un kunaï, et fit un mouvement bref vers la gauche. Un fil installé hier dans l’entraînement se détacha, et lâcha une salve de Shurikens sur Sora. Pendant ce court laps de temps, Kimo tenait vaillamment tête en échangeant des coups avec le sans-nom. Il avait réussit à l’amener entre l’arbre principal du parc et une grosse pierre..

Revenons maintenant à Sora. Elle s’était écartée de l’endroit où elle se tenait, et les Shurikens percèrent une partie de terre fraîchement retournée. La terre tomba et déclencha un parchemin explosif installé par Kimo, son père lui ayant donné pour son passage au rang de Genin. Cela creusa une sorte de galerie qui passa sous Sora et s’en alla vers le senseï à la façon d’une taupe enragée. Ce dernier étant trop occupé à ralentir Kimo, ne remarqua rien. La galerie finit de s’effondrer sous ses pieds. Il fut donc immobilisé. Daisuke qui était le moins fatigué s’empara des deux clochettes en levant le poing ruisselant de sueur vers les cieux. Les deux autres eurent un air réjoui. Craignant que le senseï ne veuille récupérer les clochettes, ils se cachèrent dans un arbre, à 100 mètres de lui. Et ils discutèrent de qui aurait les clochettes :

- Il est évident qu’il n’y en aura deux qui partirons, et un qui retournera à l’académie.
- Oui. Et je pense que ça devrait être toi, Daisuke, dit Sora.
- Quoi ? Mais je n’ai, rien fait.
- Oh si, répliqua Kimo. Tu as utilisé ton jutsu pour aveugler le senseï, et a actionné le piège.
- Oui, mais c’est vous qui avez assené les coups au senseï, Kimo qui l’a retenu, et Sora qui a marqué l’emplacement des pièges.
- Peut-être, avoua Kimo, mais c’est Sora qui a prit le plus de coups.
- Mais je le répéte, c’est toi qui a retenu le senseï grâce à tes notions au corps à corps, marmonna Sora.
- Ca ne va jamais finir !s’écria alors Daisuke. Je préfère que vous passiez Genin. L’académie, ce n’est pas si mal après tout, dit-il plus pour lui que pour les autres.
- Mon honneur ne me permettra jamais de vous abandonner. Même si nous ne sommes amis depuis pas très longtemps, j’ai déjà l’impression que nous nous connaissions de puis des années, dit solennellement Kimo.
- Pareil pour moi. Et puis, avec un peu de chance, je pourrais passer plus de temps avec Lili.
- Il est d’autant plus évident que aucun d’entre-nous n’a envie d’être séparé. J’ai une idée.

10 minutes plus tard, la gorge serrée, ils allèrent droit vers leur senseï. Celui-ci s’était libéré depuis longtemps, est était en train de méditer. Il entrouvrit un œil, et les aperçut. Ils s’agenouillèrent devant eux, et Daisuke prit la parole :
- Aucun de nous ne vous aura pour senseï, car aucun de nous n’a envie d’être séparé. Tenez, voici les clochettes, dit-il en tendant le bras.
- Bravo.
Le senseï sourit, et dit :
- Le test passé avait pour but de tester votre esprit d’équipe. Celui qui se serait sacrifié pour les deux autres aurait réussi l’épreuve. Et vous avez tous réussi ! Félicitation, car vous… venez de passer GENIN !
- Wouahou !s’écrièrent-ils.
Daisuke nageait littéralement dans le bonheur. Kimo, lui, savait qu’il avait pu réussir. Sora avait déjà hâte de tout raconter à Lili.
- Je vais dès demain vous apprendre l’emploi du temps que nous suivrons, nous, notre équipe, dit le senseï. Et comme récompense, je vais vous donner mon surnom : Minato.
- Ah bon ? firent les élèves, étonnés.
- Oui. Mais il est maintenant temps de panser vos blessures, et, honte à moi, les miennes. Sora, tu passeras en première, ensuite, se sera à ton tour Kimo, et pour finir, ce sera toi, Daisuke.
Sora se fit éponger le filet de sang qui coulait de sa mâchoire et les plaies dues au shurikens. Kimo, lui, dût simplement soigné son poignet. Daisuke n’avait rien, et donc il passa inaperçu. Ils avaient tous rendez-vous à 8H00, et partirent donc pour des rêves merveilleux, avec la satisfaction d’être enfin passé Genin.






Voîlà, j'ai essayé de faire un chapitre le plus long possible. N'oubliez surtout pas de laisser un com, ça me ferait plaisir.



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