Fiction: Princesse de sang

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Chapitre 1 : Introduction
Alors c'était un jour comme les autres. Comme les autres? Non pas pour Elle, elle allait faire la chose la plus importante de sa vie. Une chose qu'elle n'aurait jamais imaginé faire dans sa vie. Elle était heureuse mais un truc manquait. Le sentiment qu'on a quand on peut marcher dans la rue sans crainte d'être enlevé ou faire n'importe quoi, n'importe où et n'importe quand! Vous voyez? Non? Bon bah c'est le sentiment de liberté...Oui ce sentiment qui vous rend plus fort chaque jour. Elle, elle ne le connaissait pas, elle connaissait seulement "ne sors pas d'ici c'est dangereux" ou "prend 20 personnes avec toi on sait jamais "...Eh oui, elle ne pouvait pas bouger le petit doigt sans être protégée. Mais au fond c'était pour son bien au moins ça prouvait qu'il tenait a elle et qu'il l'aimait; mais là franchement c'est l'amour poule à poussin. Donc trop d'amour elle réfléchissait et elle fut coupée dans ses pensée par :

« Princesse, habillez-vous voyons! Vous avez un rendez-vous important. » dit une femme joliment vêtue mais qui semblait être une servante.

« C'est pour me marier pour pouvoir former une alliance, c'est pas du tout important, et si il veut m'épouser et ben il attendra...En plus j'ai seulement quinze ans, normalement c'est à seize un mariage. »

« Oui mais votre père en a décidé ainsi. »

« Et bien moi, j'en décide autrement! » dit d'un ton bien décidé la princesse.

« On verra tout ça quand vous serez habillée, princesse, là vous êtes encore en pyjama... » commença a s'impatienter la servante.

Elle était en pyjama noir à dix heures; elle était brune au cheveux longs avec un bracelet d'or qu'on transmettait de mère en fille, elle ne savait pas pourquoi. Elle avait cherché mais n'avait jamais trouvé, elle avait essayé d'en parler à son père mais il ne voulut pas répondre a ses questions...A la fin elle pensa qu'il y avait peut être une malédiction ou un truc du genre. Une malédiction ça lui disait vaguement quelque chose même si c'était absurde...

« Oui, oui! Et, s'il vous plaît, ne m'appelez plus princesse... »

En effet elle détestait quand on ne l'appelait pas par son prénom. C'est vrai ça, elle en avait un et c'était pour qu'on l'utilise...Les privilèges, elle n'en voulait pas. Il fallait y mettre un terme. "Princesse"par ci, "princesse" par là, c'en était trop pour elle! Elle devait s'en aller de toutes façons. Elle ne voulait pas devenir reine et encore moins se marier à un inconnu tout ça pour les "s'il te plaît" de son père...Il n'avait cas se marier lui, mais pas elle!

« Pourriez-vous me laisser seule, s'il vous plaît? »

« S'il plaît à la princesse... » dit poliment la servante. « Mais la princesse est attendue, ne l'oubliez pas surtout. »

"Princesse" encore!! Elle s'habilla avec tout ce qu'elle trouva, ouvrit la fenêtre et sortit. Elle courait droit devant elle traversant son village, se cachant le visage car tout le monde la connaissait et risquait de la remmener chez elle.
Au bout de presque une journée, elle arriva au prochain village.

Les portes s'ouvrirent et elle entra dans "Konoha". Il n'y avait pas un chat; normal il faisait nuit noire, il n'y avait que les lampadaires pour éclairer les rues. La première pensée qu'elle eut fut: "Je suis libre enfin..." Seulement, où allait-elle dormir? Manger? Il est vrai qu'elle avait prit tout son argent de poche mais où passer la nuit? Finalement elle s'arrêta devant un motel où elle passa la nuit, enfin le peu de temps qui restait avant le lever du soleil. Mais elle pensait à son père... S' inquiétait-il pour elle ? Bien sûr, enfin elle n'espérait pas parce qu'elle ne reviendrait jamais. Il fallait se faire une raison. C 'est sur cette pensée qu'elle s'endormit.
Le lendemain la princesse se leva et sortit du motel. Elle se promenait à la recherche de l'Hokage du village ou directement d'une école; même si elle avait fugué elle devait continuer ses études. Et justement elle trouva une école...de quoi? Bizarrement le signe sur la porte, elle le connaissait. Cette école son père lui en avait déjà parlé, c'était une école de...Oh et puis elle s'en fichait, elle entra.

Elle vit tout les jeunes de l'établissement la regarder! Pas étonnant vu sa tenue, elle ne s'était pas changée et avait mit les vêtement qu'elle avait pour une soirée. Perdue dans ses pensées elle entra en collision avec quelqu'un. Il était brun, d'un regard profond et intense, habillé tout en noir avec un mini éventail sur son t-shirt. Elle le trouvait beau mais elle se rendit vite compte qu'elle était toujours collée a lui. Et qu' elle se faisait tuer du regard par un groupe de filles.

« Euh...ex...excusez-moi! Je vous avais pas vu venir! » dit-elle en se décollant du torse du jeune homme.

« C'est pas grave mais fais attention sinon tu n'auras pas d'amies. » dit-il en jetant un regard à un groupe de fille derrière.

Peu de temps après il disparut. Marchant pour chercher le directeur elle se retrouva devant une dame blonde, avec une tenue vieillotte, mais on aurait dit qu'elle avait à peine vingt-cinq ans.

« Ah! Bonjour, vous êtes nouvelle ? » lui demanda la femme blonde.

« Bonjour, oui j'en suis une. » répondit Sandra.

« Je me présente, Tsunade. Je suis l'Hokage de ce village. »

Elle était sous le choc: l'Hokage était une femme...! Après tout, c'était possible. Mais jusque là c'était des hommes...Tout le monde a le droit de changer.

« Euh...Enchantée, je suis Sandra, Sandra Kana.

- Une question: vous n'avez pas un prénom français? »

« Oui, en effet.

- Bon, eh bien bienvenue à l'académie. Pour que tu ne sois pas perdue, je te donne ton emploi du temps. En bas à droite, il y a marqué ta classe. » dit Tsunade.

« Merci bien » dit Sandra.

Et elle partit. Maintenant, il ne restait plus qu'à trouver la classe mais ce n'était pas chose facile. Elle cherchait, montant à chaque étage et examinant chaque porte. Enfin elle trouva, elle frappa et entra.

*Flash back *
« Voici une nouvelle élève pas comme les autres, aussi je vous prierais de bien vous comporter avec elle! Entre, voyons! » dit une prof.

Elle entra et un des élèves prit directement la parole:

« Haowwww, on dirait une princesse! » dit-il.

« Mais c'est la princesse idiot! Tu ne la reconnais pas ? » répondit une fille.

« Ah, maintenant que tu le dis...Et ne me traite pas d'idiot!

- Mais si puisque tu l'es! Tu l'avais même pas reconnue! Idiot!

- NON je le suis pas! » dit le garçon.

« Siiiiiiii! » continua la fille.

« Ça suffit les enfants! » intervint le professeur.

La princesse était intimidée et ne disait rien pas un mot, mais à l'heure de la récré on venait l'aborder...pour devenir son ami? Non, pour se moquer d'elle parce qu'elle était toute seule, mais la jalousie jouait aussi.

« T'es toute seule? C'est nul d'être une princesse hein? » dit un groupe de filles.

Et les filles partirent en rigolant de la pauvre princesse solitaire.
Les élèves la délaissaient. Ce qui n'arrangeait pas les choses, c'est que les profs, eux, l'adoraient, lui disant qu'elle était brillante et pleine d'avenir. Mais elle avait vu clair dans leur jeu; ils ne voulaient pas risquer de se faire renvoyer de l'école. Elle passait la plupart de son temps avec son chat mais sinon toute seule.

Son père lui avait toujours dit qu'elle serait repoussée par des gens jaloux et voulant être dans la famille royale mais elle ne voulut jamais le croire. Elle avait bien tort; le soir elle demanda pardon à son père pour son manque de confiance, et lui ne dit rien et accepta les excuses de sa fille.

*Fin du flash back*
Pourquoi est-ce qu'elle se rappelait de tout ça...? Peut-être qu'au fond d'elle, elle avait peur que cela ne se reproduise. Elle était devant une porte bizarre, elle pensa qu'elle était déjà entrée. Avait-elle rêvé...? Sûrement, pourtant ça avait l'air si réel...Elle frappa, n'eut aucune réponse. Elle hésita. " Qu'est-ce qui m'attend si je rentre? Encore des rejets des élèves? Ou encore des admirations des profs? La jalousie?".

Mais qu'est-ce qu'elle racontait? Personne dans Konoha savait que c'était une princesse recherchée. Donc, bien sûr, personne n'allait la rejeter ou l'adorer. Ici c'était une élève banale, comme une autre. NORMALE...Cela était bizarre de se dire celà! On lui avait toujours dit qu'elle était spéciale! Bon, bien décidée, elle entra...
Elle s'arrêta nette, surprise et choquée du contenu de la classe.



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