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Fiction: Ilane Yakana

Comment auriez vous réagit si vous aviez assisté au massacre des Uchiwa ? Qu’auriez vous ressentit pendant un face à face avec Itachi ? C’est à partir de ce moment, que la vie d’Ilane Yanaka changea. Alors qu’elle passa près du clan, elle vint au secoure de Sasuke… et vit l’extinction du clan, qui transforma une jeune fille de 14 ans, en une kunoichi déterminée…
Spoil | Général | Mots: 5043 | Comments: 10 | Favs: 5
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Ilane (Féminin), le 15/05/2008
j'espère que mon écriture ne sera pas trop lourde, et que ma fic vous plaira ^_-



Chapitre 3: En route pour Suna (1)



Je venais alors de quitter le clan Yanaka, passant par l'allée principale, et sans me retourner, j'avançais, le sac sur le dos, en direction du centre ville. En effet, nous étions toujours obligés de nous rendre au centre ville pour atteindre les portes de Konoha, Gakure no Sato. Bien qu'il fût presque l'heure ordonnée par Ykari-sensei, je décidai de prendre un autre chemin pour me rendre au point de rendez-vous. En effet, je ne souhaitais pas me rendre au domaine Uchiwa... Je n'étais déjà pas plus motivée que ça à l'idée de participer à l'examen chuunin, si en plus je devais me remplir le cœur de tristesse, c'était ma team que je condamnais à être recalée.

Une fois au centre ville, j'étais passé au restaurant Sôma, afin d'aller chercher Tsukasa. Je pensais que ça lui ferait plaisir d'aller au point de rendez-vous avec moi... Le bâtiment était peu grand, mais traditionnel. Les portes étaient coulissantes et les murs étaient tous en bois. J'aimais venir ici... Non seulement la cuisine de sa mère était excellente, mais elle était toute aussi gentille et agréable à regarder. Elle se donnait beaucoup de mal pour faire marcher ce restaurant. Elle avait avec elle un cuisinier et deux serveuses.

Je décidai d'entrer, pour chercher Tsukasa. Comme d'habitude, l'odeur des nouilles et du riz au curry se mélangeaient dans mes narines et ne voulaient plus repartir. Alors plongée dans mes pensées, m'imaginant manger toute cette bonne nourriture, j'entendis quelqu'un prononcer mon prénom... Oui, une voix chaleureuse et douce m'appelait. Je tournai la tête, comme un réflexe, et je vis alors Kaname Sôma, la mère de Tsukasa. Elle était chaque jour plus belle, elle portait son kimono à fleur avec son nœud en fleur, ses grands cheveux bruns remontaient en chignon, où l'on pouvait voir des pinces dorés sortir de sa coiffure. Son sourire était éclatant et son regard accueillant.

Je me suis toujours demandée pourquoi elle ne s'était jamais remariée. Une question à laquelle je m'étais trouvée une réponse toute seule... Certainement qu'elle aimait encore trop son mari pour pouvoir lui faire un tel affront. En effet, en haut du magasin, logeait la petite famille Sôma. Et la seule fois où j'y étais montée, j'avais pu constater que les affaires de Renji Sôma étaient toujours visibles, comme si son retour était bien et bel programmé pour bientôt. Des cadres portant son portrait étaient disposés un peu partout dans l'appartement, comme s'ils vouaient un véritable culte à sa mémoire. On avait plus l'impression d'entrer dans un temple que dans un lieu de résidence. Néanmoins, lorsqu'on y entrait, on sentait l'amour porté à son égard. Tsukasa me racontait, que son père était non seulement un redoutable shinobi, mais aussi un mari d'exception et un père aimant. Malgré le fait que ce soit un anbu, aux dires de la petite famille Sôma, il semblait être le portrait affectif opposé de mon père, ou des hommes de mon clan en général.

Je souris donc à Kaname, et m'avançai vers elle, le sourire au lèvres.

- Ohayô... Je viens chercher Tsukasa ! Nous partons pour Sunagakure, mous participons à l'examen chuunin...

Étonnamment, je dis ça sur un ton fier et motivé, certainement le contraire de ce que je ressentais réellement. Sa mère répondit par un simple signe de la tête, toute en l'inclinant de haut en bas juste une fois, tout en prononçant un - Hmm.
Puis elle garda le silence quelques secondes, qui furent vraiment pas longues, c'est alors qu'elle ajouta...

- Je suis au courant... Je suis désolée, Ilane, mais Tsukasa est déjà parti pour le point de rendez-vous... Et tu devrais te dépêcher, tu vas finir par être en retard.

C'est alors que je suivis son regard, qui se porta sur l'horloge de la salle ; en effet, à cinq minutes près, j'allais encore subir les moqueries des garçons et les disputes de Yukari-sensei. Alors, mes pensées arrivèrent jusqu'à ma parole, et tout en me tapant le front...

- AAAAH... Non, je vais encore être de corvée...

Je me tournai alors vers la mère de Tsukasa, qui me regardait encore avec son joli sourire, et tout en m'excusant, je sortis du restaurant, courant à toute vitesse en direction des portes.

Pourquoi je ne connais pas le shoushin... Ça m'aurait rendu service...

Alors que je courais dans les rues du centre ville comme une folle, je ne manquai pas de faire tomber mon sac, qui n'était accroché qu'à mon épaule de droite, avant de le mettre correctement sur mon dos, l'accrochant cette fois sur mes deux épaules. L'idée de sauter de toit en toit ne me vint pas à l'esprit. C'est alors que j'arrivai, à bout de souffle, devant les grandes portes du village caché de la feuille. Et à ma grande surprise, je ne vis que Tsukasa et Seijuro, la chance était avec moi... Yukari-sensei n'allait pas se rendre compte de mon retard.

Tout en essayant de reprendre mon souffle, je m'approchai des garçons. Seijuro, le dos contre l'une des portes, les bras croisés, me regardait toujours avec son sourire, à croire qu'il avait parfois les lèvres figées. Même si j'avais cette mauvaise pensée dans la tête, son regard, qui accompagnait la forme de ses lèvres, donnait une impression chaleureuse à celui ou celle qui l'observait. Et le soleil, qui transperçait le village avec la chaleur de ses rayons, lui donnait un air angélique, qui ne pouvait que faire sourire eux-même ses observateurs.

Et à ses pieds, je voyais Tsukasa, assis dans l'ombre de la porte. Une jambe était tendue à terre et l'autre tirée vers lui. Ses mains étaient accrochées l'une à l'autre, placées derrière sa tête. Son sourire et son regard en disaient long sur ce qu'il s'apprêtait à dire... Alors je me préparai psychologiquement à recevoir encore et toujours une réflexion de la part de monsieur muscle. Mais il ne prit pas la parole, ce qui m'agaça encore plus... Encore essoufflée, un peu sur les nerfs, je décidais de lui demander ce que ce regard voulait dire...

- Quoi ! Pourquoi tu me regardes comme ça ?! Vas-y, abrège... Je sais ce que tu vas me dire !

Ma phrase le fit encore plus rire, et je le regardais d'un air encore plus irrité, et il riait de plus en plus fort, ce qui commençait à m'agacer. Alors je haussai les épaules, serrant les poings, je sentis mon visage devenir chaud et rouge. Alors que je m'apprêtais à lui sauter dessus, je vis Seijuro qui s'avançait vers moi, et se plaça entre moi et Tsukasa. Il prit alors la parole :

- Dis, Ilane... Tu as de l'eau ?! S'il te plaît.

Je le regardai, et sans me poser de question, et sur sa demande, je décrochai mon sac et cherchant à l'intérieur une bouteille d'eau. Dès que j'en trouvai une, je la lui tendis, il la prit, l'ouvrit et but seulement une petite gorgée. À quoi bon me demander de l'eau, si c'était pour boire si peu d'eau. Puis je compris qu'il voulait juste couper court aux moqueries de Tsukasa. En effet, de nous trois, Seijuro était certainement le plus calme et le plus mûr. Il détestait le bruit et les agitations qui n'étaient nullement nécessaires. Je soupirai, repris le bouteille qu'il me tendait et la rangeai dans le sac, que je remis lui même sur mes deux épaules. C'est alors que Yukari arriva... Elle s'excusa de son retard, et passa la première, ouvrant ainsi notre longue marche en direction de Sunagakure no Sato.

Alors que nous avions passé les portes du village, je me retournai et fis quelques pas en arrière afin de suivre le groupe, tout en observant les grandes portes en bois du village. Elles s’éloignaient petit à petit, c’est alors que je pris conscience qu’il était possible que lorsque je reviendrai à Konoha, que je sois non plus genin, mais chuunin de Hi no kuni. Ilane Yanaka, chuunin. Ces mots résonnaient dans ma tête, à un tel point que j’en souriais. Ma réticence à la participation à l’examen se transforma alors en excitation.

Je me rappelais le premier, celui où on m’a donné le titre de genin. Le clan Yanaka avait fait une fête en mon honneur, pour la première fois, j’étais le centre des activités. Et je devais avouer que ce statut me plaisait bien. Puis vint les vacances, où, tous les jours, je vouais un culte à mon bandeau, que je ne lâchais pas. Il m’accompagnait dans chacun de mes déplacements, et je le portais fièrement.

Mes pensées se tournèrent alors vers le jour de la rentrée, cette journée très spéciale, puisque c’était celle où on nous avait assigné nos équipes. Si un jour on m’avait dit que je serais dans la même team que le beau et riche Seijuro, du célèbre clan Sôma. Celui que toutes les filles de l’académie adulaient. Je me souvenais, moi aussi, avoir eu un petit faible pour lui, mais rien de comparable à Itachi. Même s’il paraissait quelque peu arrogant, et souhaitait placer son nom avant son prénom, dès le début, il avait toujours été quelqu’un d’agréable envers moi. Jamais une seule fois, il n’avait montré une quelconque hostilité à mon égard. Et pour ma part, je l’ai toujours préféré à Tsukasa. Lui qui n’avait rien d’extraordinaire, si ce n’était la mort de son père. Qui n’était pas une chose peu commune dans le village. Six enfants sur dix avaient perdu un membre de sa famille proche dans un combat entre shinobis.

Au cours de ces dernières années passées avec eux, je me sentis de plus en plus à l’aise, et je considérai mon équipe comme ma deuxième famille, dont l’absence trop longue de chacun d’eux apportait un vide dans mon cœur.

Je revins à moi, sortis de mes pensées, je m’arrêtai deux secondes, pris une grande respiration, et tout en me retournant, mais cette fois en direction de la forêt, je rattrapai en plusieurs foulées le groupe, qui m’avait alors un peu distancée.



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