Fiction: Ilane Yakana

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Eh si j’avais pu arriver un peu plus tôt ? Et si j’avais tenté quelque chose, que se serait il passé ? Pourquoi ? Toujours les mêmes questions qui se répètent et qui me torturent depuis ce jour… mais il y en a une qui fait plus mal que les autres… Pourquoi n’ai-je rien vu… ? Pourquoi n’ai-je pas vu qu’Itachi Uchiwa était devenu fou ? Cette nuit là, je n’ai pas voulu le croire… Pourtant la journée commençait comme toutes les autres… Je croisais Itachi au bout de la rue.

Ce jour là, il était encore plus beau que d’habitude et toujours aussi taciturne, heureusement que ce n’était pas son sourire qui m’attirait chez lui, mais plutôt son côté mystérieux et son regard qui fixait le mien au bout de la rue…. Même si cet instant durait 20 seconde à chaque fois, il était bien là chaque jour… Mais ce jour là, son regard était vide, et il ne prit pas la peine de me faire son habituel signe de la tête, non ce jour là, il passa à côté de moi, comme si c’était la première fois qu’il me voyait. Je me demande si c’était de la colère ou de la tristesse que je ressentais. Je le connaissais depuis que nous avions intégré la même année l’académie de konoha, et mais lui ne me voyait pas, j’étais invisible. Je pensais d’abord que c’était parce qu’il avait peur, et puis avec le temps, je me suis résolue à l’idée que je ne l’intéressais pas, tout simplement.


Vous devez certainement ce que je faisais au clan Uchiwa… ? Non je vous rassure, je ne suis pas l’un d’entre eux. Je m’appel Ilane Yanaka. J’appartiens au clan Yanaka. J’ai actuellement 14 ans et je suis une kunoichi de Konoha. Et j’avais remarqué qu’Itachi passait tous les jours par cette rue, peu importe ce qu’il faisait, ni où il allait, il passait par là, et moi je devais prendre cette rue en sens inverse pour rejoindre Yukari-sensei et ma team… Et oui, je n’avais que 13 ans, et j’étais encore genin, alors qu’Itachi lui, était devenu membre des anbu… C’était vraiment quelqu’un d’intelligent, je l’admirais beaucoup. Je crois que le fait de le voir chaque matin, renforcé mon caractère et mon nindô…

J’avais envie de croire en moi, comme il croyait en lui ! Mais ce n’est pas cette impression que j’ai eut lorsque je l’ai rencontré ce jour là, c’était d’ailleurs le dernier jour où je croisai Itachi Uchiwa dans la ruelle nord du clan Uchiwa. Il avait le regard vide, et passa à côté de moi tout en m’ignorant. Je me suis arrêtée afin qu’il me regarde, mais non toujours rien… Et je voulais lui dire, tout en secouant les bras en l’air tel une groupie et en criant « eh Itachi regarde moi ! Je suis là ! Youyou… », Mais non, rien… et je le voyais qui disparaissait, j’étais comme figée, eh pourquoi aujourd’hui je n’avais pas eut le droit à mon éternel signe de la tête du matin…

Voilà de quoi vous mettre de mauvaise humeur… Je continuais alors mon chemin, jusqu’à arriver au bout de la rue, et là, son petit frère qui court, qui court, et qui passe à côté de moi sans même me voir… A croire qu’aujourd’hui la famille Uchiwa a décidé de ne pas me dire bonjour… ou était-je vraiment invisible ? Ceci dit, même s’ils étaient tous les deux mignons, rien ne les dispensait d’être poli, même lorsqu’on s’appel Uchiwa… Quoi était-je en colère parce qu’il ne m’avait pas dit bonjour, ou passais je ma colère sur le petit frère, parce que le grand ne m’avait pas fait signe ? Peu importe… j’avais décidé de lui pardonner… de toute façon ce n’est pas comme si nous étions de proches amis, à mon grand regret…

La journée passa, et Yukari-sensei était encore plus folle que d’habitude, à croire que de nous torturer était un plaisir chez elle… Nous je vous rassure, j’avais vraiment envie d’être kunoichi, j’étais comme un chat qui voulait nager… Non, en fait je n’avais pas le choix, je n’arrivais pas à aller contre la volonté de mon père et du chef du clan. J’avais un trop grand respect pour eux, pour les contredire. Ils voyaient en moi, un moyen de se faire connaître… Ils avaient confiance en moi, ils ne juraient que par moi, j’étais prisonnière de leur espoir que je ne pouvais briser. Certes j’avais un don pour être kunoichi, mais je n’avais pas le déclic pour apprécier au maximum ce que je faisais. J’étais plus ninja par devoir que par conviction. Les missions étaient ce que je détestait le plus, alors je me dépêchais de les faire afin de rentrer le plus vite possible au village, afin de croiser Itachi…


Mais cette fois ci la mission dura une journée entière, il faisait déjà nuit lorsque nous sommes rentrés au village. Je pris le chemin habituel pour rentrer à la maison. La lune était bien ronde et claire, pourtant la rue semblait plus sombre que d’habitude. Ce sont les lumières qui ornaient les mur du clan qui éclairaient le passage, or là, elles étaient toutes éteintes, puis j’entendis un cris sourd, un cri d’enfant, je n’arrivais pas à distinguer ce qu’il disait, mais je me précipitai sans réfléchir dans l’enceinte du clan, certains mur étaient tachetés de sang, des kunai et des shuriken étaient éparpillés un peu partout entre les maisons, je continuais à entendre le cri, un enfant pleurait, je sortis un kunai, que je serrais fort dans ma main, ma gorge était sèche, mon cœur battait la chamade, et je sentais le sang couler dans mes veines… j’étais exténuée, mais je voulais venir en aide à cet enfant…

Alors je courrais, aussi vite que je le pouvais et là, au beau milieu du clan, dans la ruelle principale, je le vis, l’enfant qui venait de s’effondrer et devant lui, face à moi, un homme dont l’obscurité caché le visage, jusqu’à ce que la lune se dégagea des nuages laissant sa lumière éclaircir le shinobi… Je ne pouvais pas y croire, mes yeux s’écarquillèrent, afin de ne pas me tromper, je restai là quelques secondes pétrifiée… C’était Itachi… je ne pouvais plus bouger, je ne voulais plus bouger, je ne savais pas comment réagir, des larmes coulaient seules sur mon visage, et j’avais mal ! Oui, mal au cœur, mal de voir qu’il avait pu faire une chose aussi terrible… je réussis à dire quelques mot :

« Pou…pourquoi ? Pourquoi toi ? »

Il me regarda, d’un air antipathique et supérieur, comme si je n’étais qu’un insecte qu’il pouvait à tout moment écraser et rayer de la surface de la terre. Il me tourna le dos, et partit tranquillement en marchant. Je ne savais pas quoi faire, je ne pouvais rien contre lui, mais je n’allais pas en rester là… Alors je lui lançai le kunai dans le dos, qu’il esquiva sans problème en se décalant… puis en un rien de temps, il se retrouva derrière moi avec un kunai sous ma gorge. J
e pouvais sentir son souffle dans mon cou. Oui j’avais peur, mais je ne voulais pas vivre sachant que je ne pouvais l’aider… Il était devenu fou… Alors je renouvelai ma question :

« Pourquoi Itachi ? »

Il ne daigna même pas me répondre, les seuls mots qu'il me prononça me touchèrent personnellement et me vexèrent profondément :

« Tsss… tu ne vaux pas mieux que mon frère. Rien ne sert de te tuer »,

Et il sauta sur un toit pour disparaître dans la nuit… Mon cœur battait encore vite et je me précipitai sur le corps de Sasuke que je croyais mort… Je sentis son pou, non il était assommé. Je vis tout près du petit un pendentif avec le symbole des Uchiwa, je le ramasse et le met dans ma poche… Je pris Sasuke dans mes bras et l’emmena hors du clan. Tout au long du chemin, je rencontrai les victimes d’Itachi, toutes mortes… Croyez moi, quand je dis que cette nuit fut la plus terrible pour moi. Je n’avais que 14 ans, et je venais de voir le plus grand carange de toute ma vie.


Je déposai Sasuke à l’hôpital et prévenant Sandaime de ce qui venait de se passer. Bien sur que je ne lui avais pas raconté, que je ne m'etais pas défendu au maximum… vous auriez tué votre amoureux ? Enfin, si il y avait eut un combat, ça aurait plutôt moi qui aurait été tuée… Depuis ce jour, je ne suis plus jamais passé devant le clan Uchiwa. Et je ne m’approchai plus de Sasuke, j’avais honte… J’étais rongée par le remord, oui le remord de ne pas avoir su arrêter Itachi… Parce que je n’étais pas assez forte. Pourtant j’avais le potentiel, je le sais au fond de moi, je sais ce que je peux valoir. Mais je n’avais rien pu faire, c’est à ce jour que j’ai pris conscience qu’il fallait que chaque jour je me surpasse, pour ne plus jamais à ressentir ce sentiment d’infériorité. J’avais demandé à ce que personne ne soit au courant que je sois venue sur le territoire des Uchiwa, ainsi Sasuke ne su jamais qui l’avait emmené à l’hôpital juste après sa rencontre avec son ainé. Et moi je passai plusieurs nuits à contempler ce médaillon et à me dire sans cesse : Et si j’avais tenté… ?




Ce n'est qu'un début, bien entendu j'ai déjà écrit les autres chapitre, mais ça ne sert à rien de les publier si celui n'est pas aimé ...

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