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Fiction: Courage!!! (terminée)

Hinata se désespère de ne pas pouvoir avouer son amour à Naruto et commence à sombrer dans la déprime... Mais tout n'est pas perdu! Quelqu'un lui fais reprendre courage et elle essaye de se se lancer.
Spoil | Romance | Mots: 1615 | Comments: 6 | Favs: 17
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nejia555 (Féminin), le 10/01/2008




Chapitre 1: Courage!!!



Je n’y arriverais jamais.

Je n’y arriverais jamais.

Je n’y arriverais jamais.

JE N’Y ARRIVERAIS JAMAIS !!!

Ca y’est, les larmes me montent aux yeux. Moi, Hyûga Hinata, héritière de la Sôke, je n’arriverais jamais à avouer mon amour à Uzumaki Naruto ! Comme c’est pitoyable… J’en rirais presque. Dire que je suis là, affalée sur mon lit, les yeux rougit par la fatigue (cinq missions de rang B d’affilée), le stress (une conférence sur la Bunke et la Sôke demain et je n’ai pas préparé de discours), et surtout, surtout, la tristesse alors que j’aurais pu être en train de faire la conversation à Naruto. Fichue timidité… Je n’y arriverais jamais. Autant abandonner !!! Ca ne sert plus à rien. Je n’ai plus qu’à finir ma vie maussade et sans intérêt avec le mari pourri que m’aura dégoté mon idiot de père pendant que Naruto épousera une des konohaniennes les plus belles, les plus fortes et les plus excentriques (pas trop quand même). Soudain, on toque à ma porte. Je lance un « Entrez » à peine inaudible. Et c’est Neji qui se pointe.

<<-Je voudrais te parler, Hinata-sama.
-Oui, si tu veux… >>

Je me lève pour saluer mon cousin. Je ne devais pas avoir l’air très accueillante, avec mes yeux rouges et cernés, mes longs cheveux ébouriffés partant dans tous les sens et mon vieux kimono blanc maintenant tout froissé.

<<-Je viens te parler de Naruto.
-Tss…
-J’ai remarqué ton comportement ces derniers temps et je trouve que tu te laisses aller. Où est la Hinata que j’ai affronté pendant l’examen chûnin ?
-En quoi ça te regarde ? Laisse-moi tranquille…
-Je sais que tu crois que c’est désespéré mais…
-C’EST désespéré !!! Tu crois pouvoir me faire la morale tout ça parce que tu a réussi à dire à Tenten que tu l’aimais ???!!! On voit bien que tu n’es pas timide !!! TU M’ENERVE !!! Sors d’ici avant que je ne devienne grossière !!!
-Je n’ai qu’une chose à dire : si tu n’essayes pas, tu ne saura jamais la vérité. Peut-être que Naruto ne t’aime pas. Mais s’il t’aime et s’il voit que tu fais tout pour l’éviter, il croira que tu le détestes, abandonnera et tu auras raté la chance de ta vie. >>

Sur ces mots, il sort de la pièce. Je suis étonnée. Etonnée. Je n’y avais pas pensé !!! Je n’avais pas pris en compte les sentiments du garçon que j’aime ! Neji m’a redonné du courage. Et il avait raison : je passe peut-être à côté d’un avenir complètement différent du vieux mari pourri choisi par mon père... Et aussi, je n’ai pas bafouillé quand j’ai parlé à Neji ! Alléluia !!!
Changement de programme : demain, je passe à l’action !!! Ah non, quelle nouille !!! Il y a la conférence demain matin ! Ce n’es pas grave, ça me servira d’entraînement : je chercherais Naruto l’après-midi. Et pas de risque de mission, on est le 2 janvier et le nouvel an n’est donc vraiment pas loin. Super !

****************************

Dès mon réveil, je cours au miroir de ma chambre : je n’ai plus de cernes ! Aujourd’hui c’est le grand jour. Je prends un long bain moussant et mets toutes sortes de produits de beauté sur mon corps. Sans oublier le shampoing ! Je sors de la baignoire, me sèche et mets un peignoir. Je me coiffe et me fais deux longues nattes (mes cheveux m’arrivent à la taille). Fichu règlement ! Toujours les cheveux attachés sauf si on les a courts. Je regarde la pendule. Déjà 7h30 !!! La conférence est à 8h ! J’ai juste le temps de m’habiller et de me maquiller. Je me dirige vers mon armoire spéciale kimono et j’en sors un violet clair avec de petites roses rouges de-ci de-là et un ruban rouge. J’ai juste le temps de l’enfiler et de le lisser sur mon corps que l’on frappe à ma porte.

<<-Entrez !>>

C’est ma maquilleuse attitrée qui entre.

<<Vous êtes prête, Hinata-san, je peux vous maquiller ?
-Oui, bien sûr, Kaori. >>

25 minutes plus tard, je suis prête. Ma maquilleuse sort et presque aussitôt, mon père rentre.

<<-C’est l’heure, Hinata ; tu es prête, j’espère ?
-Oui, père.
-Où est la feuille qui contient ton discours ?
-Je l’ai en tête. Ne vous inquiétez pas.
-Tu as intérêt à le connaître par cœur. Je n’ai pas envie que tu fasses comme la dernière fois.
-Ne vous faites pas de souci. >>

Je grince des dents intérieurement. La dernière fois, je me suis ridiculisée devant la Sôke et la Bunke réunies. J’avais perdu mon discours et tout ce que j’ai pu bafouiller c’est :
« Heu… Bonjour… ». Suite à cela, rouge de honte je me suis tue. Mon père prétexta alors une fièvre violente et me ramena à ma chambre. Et ce fût ma fête…
Mais cela n’arrivera pas cette fois-ci.
Un garde nous ouvre les portes géantes de la salle de conférence. Je monte sur l’estrade tandis que mon père s’assoit à sa place, au premier rang. Je commence :

<<-Eh oui, comme vous le voyez, je n’ai pas de feuille de discours en main. Eh non, je ne vais pas me ridiculiser comme la dernière fois. Et voici mon avis sur le sujet d’aujourd’hui :
Je trouve complètement insensé de diviser cette famille en deux. A cause de cela, de violentes querelles éclatent et des rancoeurs naissent. Si une personne de la Bunke est en danger, les personnes de la Sôke ne feront rien et vice-versa. Si nous étions tous unis, il y aurait beaucoup moins de blessés et de morts. Je suis donc pour l’abolition de la Sôke et de la Bunke et par la même occasion, l’utilisation du sceau maudit. Mais néanmoins, il faut qu’il y ait toujours des personnes- pas forcément des Hyûga –pour protéger le Byakûgan sans avoir le sceau. Que ceux qui approuvent mon idée applaudissent !>>

Et, contre toute attente, les trois-quarts des personnes applaudissent ! Même les patriarches !!! Seuls les grincheux vieux jeu ne sont pas contents. Heureusement, ils n’ont aucun pouvoir. Je suis trop contente et je fais un sourire. Le patriarche le plus important monte sur l’estrade à côté de moi. Je le salue en m’inclinant profondément et il me répond par un petit signe de tête. Il prend la parole :

<<-Hinata-san a raison sur toute la ligne. Moi et les autres chefs avons très rapidement décidé d’abolir la Bunke et la Sôke. Demain, nous le ferons officiellement et grâce à un jutsu mis au point il y a quelques années, nous effacerons le sceau maudit du front des personnes le portant. Ne vous inquiétez pas, son efficacité sera réduite à néant au moment de l’effacement. Le 6 janvier, nous organiserons une grande fête sur la place principale où tout le village sera convié. Merci de votre attention. >>

Nouveaux applaudissements. Je sors de la salle aux anges. Pour la première fois, de mon existence, j’avais été approuvée ! Mon père s’approche de moi et me dit :

<<-Je suis fier de toi, Hinata. >>

Puis il sourit et s’éloigne. Mon père m’avait félicitée !!! Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressens. Je rentre dans ma chambre et regarde l’heure : il est 11h30. Naruto doit être en train de se diriger chez Ichiraku pour déjeuner. Je me déshabille et défait mes nattes puis me relave … Que voulez-vous, on n’est jamais assez propre ! Ensuite je m’habille. Je mets un jean couleur… jean, un débardeur et des baskets noirs. Je peigne mes cheveux et décide de les laisser au vent. Je ne me maquille pas, je préfère rester naturelle à 100%. Je sors, il est déjà midi passé. Je marche dans les rues de Konoha et j’aperçois le stand d’Ichiraku. Plus j’approche plus mon cœur bat. Je commence à douter. A non !!! Ce n’est pas le moment ! Mais, quand j’arrive, je ne le vois nulle part. Je demande donc à Ayame, la serveuse, où il est allé. Elle me répond qu’il se dirigeait vers le parc. Je suis donc la route indiquée. Je l’aperçois enfin. Il est assis sur un banc et regarde le ciel. Comme il n’y a pas de mission, il porte un tee-shirt orange et un pantalon noir. Je commence à avoir peur et ralenti le pas. Parler à plein de gens c’est une chose et parler au garçon qu’on aime, c’en est une autre ! Il me voit et crie.

<<-Hey, Hinata !!! Ca va ?>>

Trop tard pour reculer. Je m’avance sans trop me presser, mais il court vers moi. Je baisse les yeux et décide de commencer à parler.

<<-Sa…Salut Naruto… Tu vas bien ?
-Ouais c’est la grande forme ! Et toi ?
-Ca…Ca va bien aussi…
-Tu as fait quoi aujourd’hui ? J’ai entendu dire par Neji que tu allais parler à une conférence.
-Oui, c’est vrai. J’ai… J’ai voté pour l’abolition de la Bunke et… et de la Sôke en donnant les… Les exemples de changements bénéfiques.
-Ils t’ont approuvé ?
-Oui, dis-je en souriant.
-C’EST SUPER GENIAL !!! Je suis fier de toi !!!
-Merci… Et...Et…Je voulais te dire…que…que…tu sais…je…je… >>

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Naruto m’embrasse. L’information met un peu de temps à rejoindre mes neurones. Quand je comprends enfin, j’ouvre des yeux de hiboux. Il sourit et dit :

<<-Je t’aime. Est-ce ça que tu voulais aussi me dire ?>>

Je souris et je l’embrasse. Nous rions, nous nous asseyons sur le banc le plus proche et levons les yeux vers le ciel.



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