Fiction: Le tour du monde de Naruto

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-SHIZUNEEE !!

-Oui, Tsunade-sama ? Répondit immédiatement l'intéressée d'une voix craintive.
-Tu ne crois pas que nos chers shinobis auraient besoin de vacances ?
-Se… sans doute, Tsunade-sama... Que comptez-vous faire ?
- Appelle Jiraiya, j'aurais besoin de lui.
-Bien, Tsunade-sama.


L'assistante alla vers la porte de sortie du bureau de Godaime et partit.

-Ahh, quelle fatigue ! C’est moi qui aurais besoin de vacances !

Elle se dirigea vers le bar fétiche de l'ermite pervers, tout en continuant de gémir contre sa "patronne" et arriva bientôt à l'entrée. Une pancarte était collée sur la porte : "Strip-tease de 14h30 à 15h30 ! Venez nombreux ! "

- Plus de doute, soupira-t-elle, ce vieux pervers est ici.

Elle hésita quelques temps et rentra dans "le trou à pervers». Immédiatement elle repéra Jiraiya : il était au premier rang, sur une table, en train de baver en compagnie de ... (devinez !) et oui Kakashi !

-Le génie au masque et le sannin aux crapauds sont tombés bien bas, pensa-elle.
-Jiraiya-sama !
-Hein ? Qui me parle ? répondit d'une voix d'alcoolique l'ermite, c'est toi Ka...hips...Kakashi ?
-Pff, Kakashi aussi est en piteux état, songea Shizune. Jiraiya-sama ! Recommença-t-elle, Tsunade-sama veut vous voir !
-Tsunade ? s'exclama Jiraiya (d'un seul coup beaucoup plus calme !) Elle a réfléchi à ma proposition ?
-En fait...non.
-Beuh... fit Jiraiya d'un air piteux.

Il se leva et suivit Shizune avec une tête d'enfant pris la main dans le sac.

Ils arrivèrent bientôt au bureau de Godaime et Jiraiya tapa à la porte.

-Ah ! Te voilà enfin Jiraiya ! J'ai à te parler. J'aimerais envoyer nos ninjas préférés dans un endroit inconnu afin qu'ils puissent se reposer.
- Une mission d'exploration ? fit Jiraiya (qui a cuvé bien vite je trouve)
-Baka ! Du repos je te dis ! L'endroit inconnu c'est juste pour le fun, la découverte !
- Je vois... réfléchit Ero-sennin, je pense pouvoir t'aider. J’ai un jutsu d'exploration qui permet de voyager très rapidement.
- Parfait! s'exclama ravie Tsunade ! Bien, pense tu pouvoir le faire bientôt ?
- Dès maintenant si tu le désires...
-Vas-y ! S'exclama Godaime de plus en plus ravie.
-D'accord... fit Jiraiya.

Ce qu'il ne lui avait pas dit, c'est que ce jutsu possédait un défaut : tous ceux que l'ermite avait envoyé « en vacances» n'étaient jamais revenus...




Jiraiya composa plusieurs signes et énonça clairement : « Ten no jutsu ! » (Technique du ciel).
Des étoiles dorées et de la fumée s’échappèrent de la paume de sa main et allèrent se coller sur le visage de certains shinobis. Mais il y eu un imprévu : même Tsunade, Shizune et Jiraiya eurent une étoile collante sur le front.
D’autres s’échappèrent vers Suna et Oto. Tsunade tenta de l’arracher mais c’était peine perdue. Elle foudroya Jiraiya du regard mais n’eut pas le temps de lui décocher un de ses fameux coups de poings : d’un seul coup l’étoile explosa et de la suie bleue recouvrit tous les ninjas qui possédaient ce « cadeau ». Puis, les shinobis furent transformés en petit point et ils filèrent dans le ciel, à la vitesse de la lumière.

Ainsi, Naruto qui dégustait un ramen, Sakura qui soignait un patient à l’hôpital de Konoha, Kakashi qui dormait affalé sur une table au bar des pervers ou encore Sasuke qui ruminait sa vengeance, tous nos ninjas préférés furent expédiés dans le ciel puis disparurent .
Une personne normale n’aurait pas su ce qu’étaient ces points bleus dans le ciel, mais eux, les points, ils savaient.
Naruto le point vociféra et commença à essayer de se retransformer en lui-même mais le sort était trop puissant. Ils devaient continuer leur route, qu’ils le veulent ou non.

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Les premiers arrivés furent Kiba et Akamaru. Tous deux s’entraînaient quand il leur arriva cette mésaventure. Ils croyaient être les seuls, mais…
Kiba chuta lourdement sur le sol au pied d’un panneau. Il leva la tête et déchiffra : ROME.

-Rome… répéta-t-il hébété, c’est un nouveau pays ? Akamaru, qu’en dis-tu ?
-Ouaf ! Ouaf ! Grr… (J’essaye de retranscrire les bruits d’Akamaru )
- Quoi ? Tu dis que l’on n’est plus dans notre monde ? Mais qu’est-ce que tu racontes, franchem…

Il fut interrompu par un « miaou » sonore qui le fit sursauter. L’occasion était trop belle pour le chien ninja et il se mit à la poursuite du félin, à travers les poubelles et les voitures.
Kiba, pour sa part, était trop subjugué par les voitures pour dire un mot. Il appela Akamaru et se dirigea vers un établissement portant le nom de « centre des impôts »…

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Chouji retomba quant à lui sur ses pieds. Il était plutôt nerveux à l’idée d’avoir laissé chez lui ses 18 paquets de chips, ses 6 de chips pimentées, et surtout le bon repas qu’il était en train de déguster. Il se releva en ronchonnant et lut : « Willkommen in Deutschland ! » (Bienvenue en Allemagne). C’était un panneau touristique. Chouji baissa les yeux et il vit une photo de charcuteries ! Sa langue pendit et il se pourlécha les lèvres. Voilà qui pourrait devenir intéressant…

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Ino atterrit sur du sable, au bord d’une mer turquoise. Aussitôt, des femmes l’encerclèrent et lui passèrent un collier de fleurs autour du cou.

« Bienvenue à Tahiti, fit la plus grande, j’espère que votre séjour sera agréable ».

Ino voulut répondre, mais quelqu’un le fit à sa place :

« Merci, mais pouvez-vous m’indiquer exactement où nous sommes ? »

La blonde tourna la tête intriguée : « Sasuke-kun ? » mais vit...

-Ino ! Tu es là ! Peut-être peux-tu me dire où nous sommes ? s’exclama une kunoichi aux cheveux roses.
-Gros front ! Songea avec colère Ino, Cependant qu’allais-tu imaginer ma pauvre ? Que ce soit Sasuke-kun ?
-Sakura ! Mais que fais-tu là ? s’écria-t-elle vraiment excédée.
-Et bien je te le demande aussi ! répondit la fleur de cerisier en lui jetant un regard assassin.
Finalement le séjour au bord de l’eau ne serait pas si paisible que ça…
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Neji arriva sur une grande étendue glacée. Une arrivée au pôle nord, ce n’était pas si étonnant pour un glaçon de son genre ! Mais il n’était pas seul : Shino se tenait à ses côtés.

- Aburame Shino, hein, fit le Hyûga de sa voix monotone, nous voilà bien seul, on dirait.
- En effet, fit Shino de sa voix… hmm bah monotone aussi, je compte sur toi
- Byakugan ! S’exclama Neji. Bien, je vois qu’il y a de l’eau, beaucoup d’eau en dessous de nous. Evite de tomber, s’il te plaît.

Neji ne le vit pas, mais Shino boudait après ce manque de considération. Un gai voyage, en tout cas…
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Kisame ne comprenait pas. Lui qui était en pleine réunion de l’Akatsuki, avait disparu, ainsi que Itachi Uchiwa. Et pour se retrouver accroché à une horloge, sur une tour. Il concentra son chakra dans ses pieds et redescendit de cet endroit. Il s’approcha d’une pancarte : « Big Ben » était indiqué au dessus d’une photo de cette tour.
-Big ben, murmura Kisame, mais où puis-je bien être ?
Il marcha quelques temps dans les rues avant de trouver un restaurant. Son ventre gargouillait et il avait faim. Il se dirigea donc vers l’enseigne.
Kisame s’installa sur une table et déposa son épée par terre. Il commanda et attendit impatiemment son plat. Une serveuse lui apporta et il regarda dans son assiette. Il y avait des frites, de la sauce et quelque chose panée. Il engloutit la « chose panée » et demanda à la serveuse ce qu’était ce drôle de plat.

-Ah, répondit-t-elle, vous voulez sûrement parler du poisson pané ? Eh bien c’est du merlan avec …
Les mots « merlan » et « poisson » firent tilt dans la tête de Kisame.
-Du… poisson ?
-Oui, c’est cela, monsieur. Vous êtes étranger, peut-être ?
Kisame le poisson ne répondit rien. Ce soir là, un restaurant a été barré de la carte de Londres...
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Kakashi chuta lourdement sur les fesses. Il venait d'arriver dans une ville, traversée par un fleuve, et voyait non loin de lui une grande tour en ferraille. Au pied, il y avait des centaines de personnes amassées dans un rang pour monter en ascenseur dans la tour. Le ninja copieur retourna vers le fleuve et vit une jolie femme brune qui n'était pas sans rappeler Anko. Il l'accosta et lui demanda :

- Pardon, où sommes nous ?
La jeune femme le regarda. Il avait l'air fou, et en plus il avait un accoutrement bizarre. Elle lui répondit malgré tout :
-Où sommes nous ? Mais à Paris, bien sûr !
Puis elle s'éloigna rapidement, en essayant d'augmenter la distance entre le shinobi et elle.
-Paris ? Ca ne m'avance pas beaucoup ! Enfin, je vais aller me promener un peu.

Et il partit en direction des vendeurs de livres du bord de la Seine, tout en continuant de se poser diverses questions.

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