Fiction: Jour de pluie... (terminée)

Un jour de pluie comme un autre, enfin pas vraiment parce qu'on est dimanche et que le dimanche c'est SON jour à LUI! Quand le fils de Naruto part en guerre contre le travail de son père... Un one shot écrit pendant un jour pluvieux où mes pensées se dirigeaient vers une personne qui me manque particulièrement quand la pluie tombe. Un peu moins joyeux que d'habitude mais toujours avec la même pointe d'humour! ^^
Général | Mots: 1530 | Comments: 13 | Favs: 9
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temapower (Féminin), le 05/01/2008
alors voilà un petit one shot sur une relation père-fils, je trouve cela adorable et j'adore écrire ce genre de texte. Mais vous l'aurez sans doute remarqué si vous êtes des habitués des mes fics! XP je suis en perte d'inspiration pour ces commentaires de débuts de fics alors au lieu de vous raconter des conneries je vais m'arrêter là! ENJOY^^



Chapitre 1: jour de pluie/one shot



La nuit est si belle, j’aime la nuit elle a la même couleur que les cheveux de ma mère. Et puis la nuit je peux enfin le dire, tu me manques. Je sais que je ne le dis jamais, je ne veux pas qu’on me prenne pour un pleurnichard, ça fait déjà 20 ans et pourtant c’est comme si c’était hier, tu te souviens ?...

C’était un dimanche et comme depuis le début de la semaine il pleuvait, il n’y avait pas de raison pour que le dimanche échappe à la règle. Je regardais par la fenêtre avec le moral dans les chaussettes, tout était là, il ne manquait qu’une chose : toi. Tu m’avais pourtant promis… Maman m’avait dit que tu avais beaucoup de travail et que tu n’avais pas le choix, je l’avais compris moi aussi mais ça ne m’empêchait pas d’être triste. Je n’aimais pas ton travail, il me volait mon papa. Même le dimanche alors qu’il savait très bien que c’était mon jour à moi le dimanche ! Et cette maudite pluie qui tombait encore, j’avais l’impression que la terre était assoiffée et que les trombes d’eaux qui lui tombaient dans la gorge ne lui suffiraient jamais. Ça sentait bon dans la cuisine, maman faisait des biscuits et j’en avais l’eau à la bouche et ça m’énervait ! Je ne devais pas me sentir bien alors que je devais être furieux et énervé ! Non mais vraiment maman quelle idée de faire des choses qui sentent si bon quand on essaye péniblement de broyer ses idées noires ! Il était déjà 3 heures et toujours pas de traces de papa, il le faisait exprès ce maudit travail, il allait le garder jusqu’à ce que la nuit tombe j’en étais certain. Je poussais un soupir bruyant et regardais la tâche de buée qui se formait sur la vitre. D’un doigt je dessinais un petit bonhomme qui souriait et l’effaçais rageusement. Non mais j’avais oublié ou quoi ?! J’étais fâché ! Je ne devais pas rester plus longtemps dans cette maison chaude qui sentait bon et avec une gentille maman si je voulais que mon humeur reste aussi noire que les nuages au dessus du village. Doucement je me suis dirigé vers le couloir de l’entrée, j’ai mis mes bottes de pluies rouges et mon ciré jaune et je suis sortit avant que maman ne remarque que je n’étais plus à la fenêtre. La pluie battait si fort que je n’arrivais pas à voir devant moi ça me faisait mal au visage ces grosses gouttes fâchées qui tombaient du ciel. Mais je m’en fichais, j’avais une mission et je devais l’accomplir. C’était la guerre et il était hors de question que je laisse ce maudit travail gagner ! Moi aussi j’étais fort après tout, comme mon papa ! Ou presque… Les gens me regardaient avec étonnement, comme s’ils n’avaient jamais vu un petit garçon marcher sous la pluie d’un air décidé près à faire mordre la poussière au travail de son père. On m’interpella plusieurs fois mais je décidais de les ignorer, j’étais énervé ils ne le voyaient pas ?! Enfin j’arrivais au pied de ce grand bâtiment, ce maudit bâtiment ! On me laissait pas toujours rentrer, ils savaient que j’allais faire une bêtise, c’était pas ma faute je n’arrivais pas à m’en empêcher… Mais cette fois personne n’était à la porte pour me refouler, la pluie avait du les chasser. J’ai traversé le hall en vitesse, mes petites bottes couinaient et je répandais de l’eau partout mais je m’en fichais. J’ai prit les escaliers, je n’avais pas le droit de prendre l’ascenseur et de toute façon j’étais trop petit pour appuyer ses les boutons. Quand je suis arrivé devant son bureau j’ai prit une grande inspiration, faut dire que j’étais un peu fatigué d’avoir monté toutes les marches à pieds, et j’ai ouvert grand la porte. Là, assis en face du bureau de mon père il y avait deux ninjas que je ne connaissais pas, ils me jetèrent un regard étonné quand ils me virent continuer et donner un grand coup de pieds dans le bureau de mon père. Je m’étais fais un peu mal mais je me consolais en me disant qu’il avait du avoir plus mal que moi ce maudit travail. Je lui en avais donné une bonne j’espérais qu’il allait pleurer dans les bras de sa maman ! Bien fait ! Mon père s’était relevé sur sa chaise et me regardais avec une expression d’incompréhension totale. Ah non ! Hors de question qu’il me joue le « j’avais oublié je suis désolé ». Pas cette fois ! J’ai croisés les bras devant lui et ensuite je me suis mit à bouder, je ne savais pas très bien ce que je pouvais faire d’autre maintenant. C’est à ce moment que le téléphone sonna. Mon père paru sortir de sa torpeur et répondit promptement au téléphone…

- Allo ? Hina ? Oui il est là… Non ne t’inquiètes pas… Pas de problèmes… D’accord…. Si j’y pense… Pas avant 8 heures… D’accord….Moi aussi… Au revoir !

Il raccrocha le téléphone et se tourna vers les deux ninjas en face de son bureau qui ne savaient pas s’ils devaient rire ou jeter ce petit insolent dehors du bureau de leur Hokage. Ils n’eurent pas de choix à faire…

- Bien vous pouvez disposer.
- Oui Hokage-Sama !
- Quant à toi…

Il se tourna vers moi avec une expression de reproche sur le visage. Il n’allait quand même pas me gronder ?! Moi qui l’avait attendu pendant tout ce temps ! Qui avait fait mon possible pour rester énervé alors que maman avait fait des biscuits à la cannelle, qui avait affronté la pluie battante et qui avait donné une bonne leçon à son maudit travail ! Je n’allais quand même pas être grondé pour un acte aussi héroïque ?! Et bien si…

- Non mais qu’est-ce qu’il t’est passé par la tête ?! Tu quittes la maison comme cela sans rien dire à personne alors qu’il y a de l’orage dehors ! Ta mère se faisait un sang d’encre ! Et tout ça pour venir me déranger en plein travail ?!
- C’est pas moi qu’ai commencé c’est lui !!!
- Qui lui ?!
- Ton travail ! C’est lui qui nous dérange pendant NOTRE dimanche ! C’est pas le sien c’est le mien ! Il t’a rien que pour lui tout les autres jours de la semaine et maintenant il me vole encore le dimanche !!! Je le déteste ! Je le déteste ! Je le déteste !

J’avais envoyé trois nouveaux coups de pieds dans le bureau de mon père tout en laissant mes larmes couler le long de mes joues. Quand je l’avais regardé il avait une expression choquée sur le visage, je savais que j’allais me faire gronder pour avoir crié dans son bureau, pour avoir tapé sur son bureau et pour avoir crié après lui… Mais je me trompais. Il s’était alors agenouillé face à moi et m’avait pris dans ses bras en me disant qu’il était désolé. Oui il était vraiment désolé et moi je n’arrivais plus à être énervé, du haut de mes 5 ans je n’étais pas capable de m’énerver contre mon père aussi longtemps… Il s’est relevé, a attrapé un parapluie et on a quitté son bureau en courant. On a passé le plus beau des après-midi. Il pleuvait mais on s’en fichait, on jouait dans les flaques et on s’éclaboussait le plus possible. On a même fait une bataille de boue même si on savait que maman nous gronderait quand on rentrerait, mais on s’en fichait. Parce que la pluie tombait à grosses gouttes et qu’on jouait à l’avaler la bouche ouverte dirigée vers le ciel. Je l’ai entendu rire…

Ton rire, je crois que c’est ce qui me manques le plus de toi. Tu m’avais pris tout contre toi et m’avais serré comme si tu avais peur que je ne disparaisse. Puis tu m’avais dit quelque chose que je n’avais pas compris. Maintenant je comprends enfin le vrai sens de tes paroles, et malgré toute ma force et ma détermination je n’arrive pas à empêcher mes larmes d’inonder mes joues. J’écoute le doux bruit des gouttes qui tombent sur la rambarde de mon balcon, est-ce que toi aussi tu passais des heures à regarder le village et à savourer la beauté de la nuit illuminée par les milliers de petites lucioles qui volent dans l’air frais ? Est-ce que toi aussi tu pleurais des fois en pensant que tu devrais un jour quitter tout cela ? Est-ce que tu as pleuré quand ce jour est arrivé ? Je ne le saurais jamais mais ce que dont je suis sure c’est que demain je n’irais pas travailler. Peu importe ce qu’on me dira, peu importe ce qu’on pensera, demain rien ne m’empêchera d’aller au parc avec mon fils, ils ont prévu de la pluie, tant mieux. Les dimanches pluvieux sont les plus beaux…

« Tu es ma plus belle réussite Kaniro, un jour tu comprendras ce que cela veut dire et tu seras alors l’homme le plus heureux de la terre mon fils… »




Voilà! J'espère que ça vous a plus! ceci est un one shot totalement indépendant de mes autres histoires, notament "my last gift". J'aime simplement reprendre les même personnages, peut être par flemme, parce que je les connais bien et ils me plaisent comme ils sont. Imaginer un autre fils à Naruto ça me fait bizarre, j'aurais l'impression de trahir mes personnages!!! Bon maintenant que vous avez l'assurance que je suis complètement folle laissez des commentaires! Merci!^^



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