Fiction: Il n'y a pas quarante douze Mille solutions !

Deux anciens membres du groupe d'Orochimaru fuient avec Sasuke de oto, après avoir tué ce dernier ils espèrent vivrent en paix, loins des regards conservateurs. Yaoi
Classé: -16D | Action/Aventure / Fantasie / Humour | Mots: 2075 | Comments: 13 | Favs: 3
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piul (Masculin), le 23/01/2008




Chapitre 2: Hara de Konoha



Chapitre 2 : Hara de Konoha


Hara de Konoha, vit le jour trente-deux ans plus tôt, dans le village de la feuille, dans la famille Inkjtis*. Très jeune, on lui apprit que, dans la vie, si l’on n’a pas une certaine estime de soi, on ne peut réussir.
Sa mère notamment lui expliquera à cinq ans que « Tu es le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, ton combat est de le faire savoir. Va dehors, et crie-le aux enfants du quartier, montres que la famille Inkjtis est la plus grande famille de Konoha, montres que tu en es digne, va, je t’attends, reviens la tête haute, en grand vainqueur. Je t’aime mon fils tu es le meilleur », si bien que très vite, le jeune Hara n’a plus d’amis**.
Pourtant Hara s’est laissé persuader de sa supériorité. Et au fond, ne l’est-il pas un peu ? Rousseau se savait supérieur. Il l’était. Hara aussi, donc il l’était. Ce syllogisme peut paraître simplet, pourtant, Hara avait raison, il était supérieur, il avait en quelque sorte acquis ce qui lui permettait d’avoir un regard véritablement intéressant sur le monde : la méfiance envers les autres. Celle-ci éloignait Hara de tous les phénomènes de groupe ; arrivé à l’âge de dix ans, il ne supportait plus les meneurs, qu’il considérait comme de la vermine à exterminer, combien de fois rêva-t-il de les massacrer ? Les meneurs se sentaient supérieur à lui, pourtant, Hara était meilleur qu’eux, une profonde révulsion qui se matérialisa vite en un rejet, de l’autre. Mais Hara changea radicalement son point de vue, vers treize ans, « si je veux lutter contre les meneurs, je dois en devenir un », Hara devint alors ce qu’on appelle l’homme corrompu et corrupteur, l’homo Politicus, « deviens mon ami, étranger, je t’emmènerai là ou tu n’as jamais oser espérer aller », vite Hara se constitua une bande d’amis, des amis faible, mais qui par le nombre devenaient de puissant alliés. Vers quinze ans, Hara devenait extra supérieur de Konoha, rôle que personne n’osa lui contester, car quoi qu’il en soit, Hara avait raison, il était bien l’homme le plus fort. Mais il manquait, une chose à Hara, la puissance, c’était chose faite, presque innée, mais il lui manquait le Bonheur. A quoi bon être puissant sans le Bonheur ?

« Je ne peux vivre tranquillement tant que je ne suis pas parti de ce pays ».

Ce qui devait arriver, arriva, Hara Inkjtis quittait Konoha âgé de dix-huit ans, le jour même de son anniversaire, « Au revoir, il n’y a rien que vous puissiez dire qui me fera changer d’avis »***, Hara laissait derrière lui, mère, père, frères, sœurs, femme, cette dernière qu’il n’avait jamais aimé, il s’aimait trop pour aimer le sexe opposé.

Hara, vécut d’abord comme un mercenaire, inspirant confiance par sa grande taille, dans les pays où les hommes n’étaient pas assez puissants pour se défendre seuls, on lui comptera alors vingt-cinq victoires de batailles, et neuf probables, sans jamais n’avoir été défait, Hara de Konoha, devint alors Paotr Lé Viktoriou, suite à une victoire dans un pays éloigné de Konoha, qui en langue locale**** signifiait « Le gars Victorieux »
Mais cette gloire ne suffisait toujours pas à Hara, était il condamné comme Candide à chercher le bonheur sans jamais ne pouvoir le trouver.
Non, ce n’était pas possible, il était trop intelligent, Candide était stupide. Le pauvre Hara commençait alors à douter de ses réelles capacités. Il avait 25 ans ce jour-là, un homme s’approcha de lui, et lui demanda de rejoindre les rangs d’Orochimaru, qui saurait comment lui apporter du Bonheur, Hara accepta.




Il était tôt, il faisait froid, la marche continuait, Sasuke ne cessait pas de se plaindre,
« J’ai mal aux pieds »
« J’ai faim »
« Je veux mon thé »
« J’en ai marre Hara est encore plus Emo que moi »
« Faut dire qu’Hara il triche, il est Emosexuel, je suis trop drôle »
« Toi aussi d’ailleurs Fumi vous formez une sacrée bande de baltringues »
« On s’arrête un peu j’ai mal aux jambes »
« J’en ai marre, je veux dormir »
« Soyez cool les gars, vous marchez trop vite »
« C’est nul ici, y’a même pas le Figaro à lire »


Si bien que très vite, Fumi et Hara durent se rendre à l’évidence, il était temps de se débarrasser de Sasuke. Le géant de Konoha pris alors la parole :

« - Tu as raison Sasuke, faisons une pause, que la nuit nous porte conseil »

Tout de suite, le jeune Uchiwa se jeta à terre pour s’endormir, au grand bonheur de ses deux compagnons, qui allaient pouvoir mettre leur plan en marche. Sasuke Uchiwa vivait ses dernières heures sur cette terre.
Il avait survécu à son frère, à Zabuza, à Orochimaru, Garaa, mais face au duo Fumi/Hara, Sasuke ne faisait pas le poids. « Comme ça tu t’es dit que tu aimerais aller au spectacle Sasuke, tu ne vas pas être dessus, peut être n’était-ce pas ce à quoi tu t’attendais, si tu veux comprendre ce qui se cache derrière les regards morts des autres, tu devras dévoiler leur face»


Ainsi s’achève le chapitre 2 : Hara de Konoha, le prochain, s’intitulera : La Mort de Sasuke.




* Flemme de trouver un nom Japonais, je lui en colle un Letton (d’ailleurs c’est con d’avoir traduit le mot Lettonie, en Letton ça se dit Latvia, c’est bien plus beau, enfin, bon c’est pas moi qui décide)
** Mais non, ce n’est (presque) pas une vengeance personnelle contre ma mère, qu’allez vous imaginer. (J’exagère un peu quand même je vous rassure)
*** Celui qui trouve la référence a gagné
**** Les plus avertis auront reconnu qu’il s’agit de vieux breton nordique, que l’on peut reconnaître par une structure de phrase très chaotique.

Bonus de la fic : Certains traits de Hara sont directement inspirés de ma personnalité, et afin qu’on ne me traite pas trop, je vais vous dévoiler, en exclusivité lesquels :
- Sa prétention
- Son Homosexualité
- Son asociabilité étant jeune
N’ont rien à voir avec moi :
- Sa taille décrite comme géante
- Sa soif de sang (et heureusement d’ailleurs)
- La difficulté pour lui de trouver le bonheur (Inspirée directement par Zadig et Candide, l’un le trouve, pas l’autre)



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