24 Décembre, jour de noel Konoha, c'est la fête. Mais dans toute cette joie, une femme abatue par la mort de celui qu'elle aimait ne ce sent pas de faire la fête. Et dans son appartement où elle vit avec sa fille, elle repense aux projets qu'elle avait eu avec "lui" . Il aurait du etre là avec elle.
Et dire qu'un an auparavant, il l'avait demandé en mariage.
Dire qu'un an auparavant, elle lui avait annoncé être enceinte.
( Asu/Kure et sous-entendsu Kiba/Hina )
Temashika (Féminin), le 24/12/2007 Voilà, voilou ^^ je l'avais commencé il y a un bout de temps et au fur et à mesur que je l'écrivais, je me décourageais ^^' Et quand je l'ai enfin finie et ben... Et ben j'ai appris que ca devait pas dépaser 4000 mots pour le concour xD alors ce que vous allez lire est la version "courte" ( j'ai tout de même du enlever environ 500 mots xD ) .
Chapitre 1: Noel sans toi
Le ciel s’était teint de blanc pour la première fois depuis le début de l’hiver. Une nuée de flocons blancs tombaient du ciel, et il était impossible de percevoir la moindre étoile dans l’obscurité blanche.
Le sapin qu’elle n’avait même pas pris la peine de décorer semblait le seul intrus dans cet appartement où tout respirait la tristesse et le deuil.
Seule devant sa fenêtre, elle regardait dans le vide, l’esprit ailleurs, transporté dans un monde de souvenirs… Monde qui n’était pas le vrai, elle était obligée de se l’avouer.
Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher : son regard la hantait, son sourire, et cette odeur de nicotine qui pour finir lui manquait.
Des pleurs se firent entendre. Elle soupira. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir encore ? Elle l’avait nourrit, changé et couché, elle ne pouvait pas avoir fait encore pipi non ?
Elle se dirigea vers la chambre de sa fille. En voyant son bébé en larmes, se tortillant dans son berceau, elle sentit son cœur se serrer. La voir souffrir ainsi lui faisait tant de peine.
- Ne pleure pas Kaiko* … Je t’en supplie, ne pleure pas. Maman est là.
La jeune femme prit son enfant dans ses bras et le sentit.
- Encore ! Ce n’est pas possible ! Je ne vais pas passer ma vie à changer tes couches non plus !
Le bébé se tut et observa sa mère, comme s’il avait compris ce qu’elle avait dit. Attendrie, la femme sourit à sa fille, avant de la poser sur la table à langer et de s’affairer. En la changeant, elle l’observa, reconnaissant encore une fois « ses » yeux, « sa » bouche, et quelque chose d’autre qui lui rappelait étrangement le défunt.
Elle n’aurait certainement pas pensé vivre un Noël comme ça il y avait un an. Seule dans un appartement qu’elle aurait du partager avec lui, appartement qu’ils avaient acheté ensemble après avoir rassemblé toutes leurs économies. Seule… Non, pas seul. Avec sa fille oui, mais elles n’auraient pas du être que les deux. « Il » aurait du être avec elles. En père attentionné, il n’aurait pas fumé devant sa fille, et lui aurait acheté toutes sortes de vêtement et de peluches. Et à elle, il lui aurait offert un de ces bijoux dont elle n’avait pas vraiment besoin tant qu’elle savait qu’il l’aimait et que jamais il ne la laisserait.
Mais il l’avait laissé. Et ces rêves pour le futur n’étaient… que des rêves, justement.
Et dire que l’année dernière, il l’avait demandée en mariage le même jour….
Un an auparavant :
Dans un restaurant bon marché de Konoha, trois adultes se faisaient remarquer par tous les clients, et la femme qui les accompagnait semblait blasée de tout ce remue-ménage. En effet, un homme vêtu d’un étrange costume vert et coiffé d’une coupe au bol hideuse venait de défier un autre homme aux cheveux gris de manger plus vite que lui. Vu qu’il avait perdu, il était en ce moment même en train de faire une centaine de pompes par terre, sous le regard sidérés des clients, écoeuré de la femme, et amusé des deux autres hommes. Ceux-ci qui avaient apparemment un peu trop bu comptaient les pompes d’une voix bien trop forte au gout de la clientèle et de la femme en omettant par fois un nombre ou en répétant plusieurs fois le même. Dehors, un vent violent soufflait, décourageant quiconque de s’enfuir du restaurant.
- Gai, Asuma, Kakashi… murmura la femme. Vous êtes en train de vous ridiculiser …
- Mais non Kurenai ! s’exclama un homme qui fumait. On a le droit de s’amuser un peu, c’est Noël!
- Justement, on ne devrait pas être ici, mais à la soirée des junins …
- Elle est trop nulle leur soirée !
- Peut-être, mais on est obligés d’y aller Asuma !
- 98, 96, 94… comptait l’homme aux cheveux gris.
- Après 98, il y a 99 Kakashi. corrigea Kurenai.
- 99, 96,98…
- et après 99, i l y a 100.
- 100 !
- Enfin fini ! s’exclama l’homme vêtu de vert. Allez ! Parions Kakashi !
- Encore ? s’étonna l’homme.
- Oui ! Je parie que tu n’oses pas sortir avec ce froid !
- Si tu veux… Et si je gagne ?
- Je t’autorise à embrasser Kurenai !
- Hé ! intervint Asuma, brusquement sobre. Pas question !
- Toi, t’es plus bourré quand tu veux hein ? ironisa Kurenai que les trois hommes commençaient à sérieusement énerver.
Kakashi jeta un regard dehors et sourit. Il se leva et sortit.
- Il est malade ! s’exclama Kurenai. Oh !
Elle vit alors que le vent s’était calmé. Kakashi dansait dehors, narguant Gai. Ce dernier accorda à Kurenai un regard désolé. Mais si Kakashi l’approchait, ivre comme il était, il ne risquerait même pas de se rappeler du coup de pied qu’elle allait lui infliger. Et entre les jambes si possible, le coup de pied.
Mais elle n’eut pas le temps de se préparer, qu’Asuma s’était mis devant elle.
- Pas…pas touche à ma…ma femme.
- Ta femme ? s’étonna Kurenai. On n’est pas marié à ce que je sache !
Asuma ne répondit pas, laissant Kurenai étonnée. Dehors, Kakashi leur faisait signe de venir, toujours aussi bourré. Les trois ninjas sortirent donc, au plus grand soulagement de la clientèle et du propriétaire du restaurant. Evidemment, ils oublièrent de payer, et vu qu’Asuma refusait de laisser Kakashi embrasser Kurenai, celui-ci décida que c’était Gai qui allait payer, vu qu’il avait perdu son pari. Le ninja vêtu de vert du donc débourser tout son argent pour payer les verres qu’avaient bu ses amis et lui.
- Bon, on peut aller à cette soirée maintenant ? supplia Kurenai.
- Non !
- Et pourquoi ça Gai ? demanda Asuma. Si Kurenai veut qu’on y aille, alors on y va !
Kurenai dévisagea le ninja. Depuis quand il lui obéissait ? Depuis qu’ils étaient ensemble, il ne faisait que faire son petit macho. Il avait d’ailleurs détint sur Shikamaru (qui n’avait même pas besoin d’un exemple vu qu’il était déjà sexiste).
- Alors on pari ! s’exclama Gai.
- Je ne participe pas à vos trucs. Refusa Asuma.
- Alors parie avec moi Kurenai !
- Très bien ! Alors je parie que tu n’es pas capable de tenir plus d’une heure dans cette soirée sans te ridiculiser !
Gai sembla réfléchir un moment, cherchant un éventuel piège. Mais quand on est bourré, on a du mal à se rendre compte des pièges que nous tendent nos « amis » et la manipulatrice Kurenai obtint ce qu’elle voulait.
Vingt minutes plus tard, ils étaient dans la salle où se déroulait la soirée. Tsunade avait ordonné que l’on décore la salle et qu’il y ait un nombre maximum de sapins. Le résultat était plutôt joli et le repas semblait plutôt bon, mais Kurenai, complètement repu, et surtout ne voulant plus jamais manger en compagnie d’ivrognes comme Kakashi et Gai, préféra sortir prendre l’air. Une fois dehors, elle posa la main sur son ventre, un léger sourire sur les lèvres. Elle savait déjà quel serait le cadeau d’Asuma.
A Kakashi, elle avait offert la collection complète de la nouvelle série de Jiraiya, intitulée « l’enfer de la séduction ». Pour Gai, elle s’était creusé la tête un moment, et elle avait finalement opté pour le dentifrice « Signal dentaire extra blancheur + brillance diamant » qui était introuvable à Konoha et qu’elle avait fait venir de Suna. Gai avait été tout simplement ravi.
Asuma lui, attendait visiblement qu’elle lui offre quelque chose.
- « Qu’il soit patient, je lui réserve le plus beau des cadeaux. »
Ses élèves étaient les seuls au courant, et Kiba, Hinata et Shino s’étaient cotisés pour lui offrir un énorme ours en peluche qu’Hinata avait pris deux heures pour emballer dans du papier bleu décoré de petits sapins verts (dixit Kiba). En retour, Kurenai leur avait annoncé une nouvelle qui avait fait rougir de joie Hinata, et laissé Shino et Kiba impassible, même si au fond d’eux, ils avaient été très flattés.
- Tu vas attraper froid Kurenai à force de rester dehors ! fit une voix dans son dos.
La jeune femme sursauta et se retourna. Asuma se tenait devant elle, un sourire sur les lèvres.
- J’avais besoin de respirer, on étouffe dans cette salle.
Asuma ne répondit rien et tendit sa veste à Kurenai. Elle voulut refuser mais il la posa sur ses épaules. Kurenai soupira.
- T’es têtu hein !
- Je sais…
- T’es encore bourré ?
- Sûrement, mais je me sens déjà mieux maintenant.
- Kakashi et Gai font quoi là ?
- Gai est assis sur une chaise, il ne bouge pas. Et Kakashi essaie de le provoquer. Je crois que tu vas perdre ton pari Kurenai
- Ça, c’est ce que tu crois ! Il ne va pas tenir !
Asuma sourit. Les deux regardèrent le ciel constellé d’étoiles.
- Kurenai …
- Mh ?
- Je ne t’ai pas encore offert ton cadeau…
Kurenai se tourna vers Asuma. Elle n’avait même pas pensé qu’il était censé lui en donner un.
- Ah…
Asuma sortit une petite boite de sa poche et s’agenouilla. Kurenai écarquilla les yeux. Il n’allait tout de même pas…
- Kurenai Yuri. Acceptes-tu de m’épouser ?
Asuma ouvrit la petite boite, dévoilant ainsi une bague en argent, simple, mais qui avait du lui coûter tout son argent. Kurenai sentit sa voix s’éteindre.
- Je…
Elle rit nerveusement.
- Je ne sais pas quoi dire…
- Bah dis vite quelque chose, parce qu’il fait froid par terre, et j’ai pas envie qu’on me voit comme ça, je suis ridicule là.
Kurenai rit en retrouvant celui qu’elle aimait. Elle l’obligea à se relever et s’approcha de lui.
- Oui, j’accepte… et je t’avoue que je ne m’attendais pas à ça de la part d’un macho comme toi ! C’est l’alcool qui t’a donné cette idée ?
- Qui sait.
Asuma prit le visage de son aimée dans ses mains et l’approcha du sien. Kurenai l’arrêta.
- Attends ! Je ne t’ai pas offert ton cadeau moi non plus !
Asuma recula, intrigué.
- C’est quoi ?
Kurenai inspira profondément et posa son regard sur son ventre, un sourire sur les lèvres. Asuma écarquilla les yeux lorsqu’il comprit. Il ouvrit si grand la bouche que sa cigarette tomba par terre. Il ne prit même pas la peine de la ramasser tant il était étonné.
- Non !
- Et si ! fit Kurenai.
Un immense sourire éclaira le visage d’Asuma. Kurenai fut étonnée de voir tant de joie se refléter dans son regard. Elle sourit encore plus.
- C’est…c’est merveilleux ! s’exclama le ninja en prenant sa femme dans ses bras. De …de combien de mois ? fit-il plus calmement en desserrant son étreinte.
- Quatre, c’est pour Mai normalement…
- C’est merveilleux ! répéta Asuma en étouffant presque sa future femme.
- Asuma…Si tu veux que nous nous mariions, essaie de ne pas me tuer avant.
- Oh !
Asuma recula.
- Désolé Kurenai
Il admira la femme, fier et heureux. Il lui sourit avec amour.
- Tu sais déjà ce que ce sera ?
- Une fille.
Asuma sourit encore plus. Kurenai commençait à se demander jusqu’où son sourire pouvait aller. Peut-être qu’il allait battre le record du monde du plus grand sourire …
- Une fille ! s’extasia Asuma qui de toutes manières aurait été heureux même si ça avait été un garçon. Elle sera ton portrait craché ! Elle aura tes yeux, tes cheveux, tes formes…
- Hep, hep, tu t’égares là…
- Désolé ^^’
- Peut-être qu’elle me ressemblera, mais elle aura ta force et ton caractère.
- J’espère qu’elle ne fumera pas comme moi !
- Ah ça !! Il n’y a pas insert ! D’ailleurs, tu vas tout de suite arrêter de fumer !
- Hein ?
- Pas de « hein » !
Asuma soupira. Il n’avait pas vraiment le choix, et mieux valait donner l’exemple à sa fille.
- J’essaierais.
- Très bien ! fit Kurenai en souriant. Au fait, Kiba, Shino et Hinata seront les parrains.
- Tu leur as dit sans m’en parler avant ?
- Ils ont offert une énorme peluche pour notre fille, je n’ai pas pu me retenir !
- Mais et Ino, Shikamau et Choji ? se plaint Asuma.
- Six parrains, ça ne fait pas un peu beaucoup ?
- Et trois alors ?
- Hm… Si tu veux, Ino, Shikamaru et Choji seront les parrains de notre deuxième enfant !
- Notre deuxième…enfant ???
Kurenai se dirigea vers la porte. Elle fit un clin d’œil à Asuma.
- Bah oui ! Il y en aura sûrement un autre !
Asuma sourit. Il prit sa future femme par la taille et la rapprocha de lui.
- Sûrement. Approuva Asuma.
Et il l’embrassa. En ce moment même, rien ne semblait pouvoir tacher ce magnifique tableau, mais ils ne savaient pas encore qu’il n’y aurait jamais de deuxième enfant.
Car quelques mois plus tard, Asuma mourut au combat, laissant Kurenai seule avec son bébé. La jeune femme ne voulut même pas accoucher, et ce fut seulement avec l’aide morale de Kakashi et Shikamaru qu’elle y parvint. Shikamaru ressortit d’ailleurs de cette expérience complètement changée. Quant à Kiba, Shino et Hinata, ils prirent très au sérieux leur rôle de parrains, rendant le plus possible visite à leur sensei pendant son « congé maternité » et couvrant l’enfant de cadeaux. Lorsque Kurenai reprit ses fonctions, elle confia son fils à Shizune et Tsunade, qui prirent une grande peine à bien garder l’enfant. Mais pour les fêtes, Kurenai avait voulu garder sa fille avec elle. Mais une fois Noël arrivé, elle n’avait plus eut le courage de se rendre à cette maudite fête des junins avec sa fille. Et elle ressassait à présent le passé, seule dans sa maison non décorée.
- Voilà, tu es changée. Dit doucement Kurenai en posant sa fille sur la table à langer. Et évite de refaire maintenant, j’aurais bientôt plus de couches.
Kurenai regarda sa fille avec amour et tristesse. Elle aurait tant aimé lui offrir une vie heureuse, dans une famille, avec un père…
Mais le père était mort et enterré, et ce premier Noël serait sans doute sinistre. Quelle mère indigne elle faisait.
Trois coups se firent entendre. Kurenai soupira. Qui pouvait bien venir la déranger un soir de réveillon ? Peu importe, elle ne voulait voir personne. Malheureusement pour elle, les visiteurs ne l’entendaient pas de cette oreille, trois coups bien plus puissants se fient entendre. Et encore trois coups. Kurenai leva les yeux au ciel. Etait-elle maudite ?
Elle se dirigea vers la porte d’entrée et l’ouvrit doucement. Lorsqu’à son plus grand étonnement, la porte s’ouvrit sur Kakashi, Gai, Shikamaru, Shino, Kiba et Hinata, elle ne sut plus quoi dire.
- JOYEUX NOEL !!! firent Kiba, Gai, Kakashi et Hinata en cœur.
Akamaru portait un chapeau de père Noël** et Shikamaru disparaissait derrière une tonne de paquets cadeaux. Et chose étonnante, il ne fumait pas.
- Que... que faites-vous ici ? s’étonna Kurenai. Vous êtes tous junins non ?
- Cette fête était trop pourav’ ! s’exclama Kiba en entrant sans demander l’avis de Kurenai. Et pis on a vu que vous étiez pas là …
- On s’est inquiété alors on est venu… dit Gai.
- Kiba ! N’entre pas sans la permission de Kurenai Sensei ! murmura Hinata.
Kiba se retourna et lui fit un clin d’œil. Hinata rougit. Face aux deux adolescents, Kurenai sourit. Dire qu’ils n’étaient toujours pas ensemble ces deux là ! Elle se retourna vers Kakashi. Lorsqu’elle vit qu’il la dévisageait, elle rougit légèrement.
- Hum… Et bien entrez puisque vous êtes là…
Les ninjas s’exécutèrent. Shino qui n’avait toujours pas parlé, demanda où était Kaiko. Il s’y était étrangement attaché, et Kiba lui avait dit l’avoir surprise en train de sourire à l’enfant. Chose très étonnante venant du ninja maître d’insectes.
- Dans la chambre. Répondit Kurenai.
- Je peux la voir ? demanda Hinata
Kurenai acquisa. Hinata, Shino et Kiba se rendirent à la chambre. Shikamaru qui semblait hésiter à aller voir la petite posa les paquets cadeaux que Kakashi et Gai lui avaient donné en bas du sapin. Lorsqu’il vit qu’il n’était pas décoré, il fronça les sourcils.
- Kaiko mériterait peut-être un Noël plus joyeux non ? fit-il à Kurenai.
La jeune femme rougit.
- Je n’ai pas eu le temps de décorer…
- Ahah. Fit le Nara, perplexe. Et bien dans ce cas…
Gai fit un clin d’œil à Kurenai. Il partir chercher Kiba, Shino et Hinata. La Hyuuga prit Kaiko dans ses bras et l’amena à sa mère. Celle-ci voulu refuser, mais son élève insista. En sentant l’enfant dans ses bras, elle frissonna.
- On est-ce que tu as mis les guirlandes et les boules Kurenai ?
- Je… Dans un carton… dans ma chambre, mais…
- Parfait !!!
Gai, Kiba, Shikamaru et Kakashi se rendirent dans la chambre de Kaiko Quelques minutes plus tard, ils étaient dans le salon, en train d’accrocher les guirlandes et les boules. Kiba et Shikamaru s’occupaient de mettre les boules en bas, tan disque Gai s’occupait de celle en haut. Lorsqu’elles furent toutes mises, une nué de mouche porta une des guirlandes dorées et l’enroula autour du sapin. En bas, Akamaru s’était emmêlé les pattes dans les guirlandes lumineuses et il se tortillait dans tous les sens, espérant pouvoir s’enfuir. Kiba rit et le délivra.
Kurenai, elle, observait la scène, émue. Elle n’avait pas dit u seul mot depuis qu’ils avaient commencé, ni fait un seul geste. Elle avait juste remit Kaiko Hinata qui la regardait avec amour à présent.
- Kurenai-sensei ? fit Shino qui était debout à coté de son maître.
- Ou...Oui Shino ?
- Je crois que c’est à vous de mettre l’étoile en haut.
Kurenai jeta un regard aux autres ninjas. Ils la regardaient, un sourire sur les lèvres. Elle soupira.
- J’ai passé l’âge de…
- Peut-être, l’interrompit Kakashi, mais Kaiko n’y arriverait pas. Alors autant que ce soit la mère.
Kurenai sourit légèrement. Elle s’avança vers le sapin et prit l’étoile que Shikamaru lui tendait. Elle se hissa sur la pointe des pieds et accrocha l’étoile au sommet du sapin.
- Papa. Fit Kaiko au même moment.
Kurenai écarquilla les yeux. Elle se retourna vers sa fille qui sourirait, comme fière d’elle.
- Papa !
Le sourire des ninjas disparut. Hinata regardait l’enfant avec effroi.
- Papa ?
Kurenai ravala ses larmes. Kakashi fit un pas vers elle, mais elle le repoussa. Elle s’avança lentement vers sa fille qu’Hinata tenait toujours.
- Papa ??
- Non Kaiko
- Papa ?
- Papa n’est pas là Kaiko.
- Papa…
- Papa ne sera jamais là.
La petite leva des yeux infiniment tristes vers sa mère. Avait-elle comprit ? Elle n’en avait aucune idée. - J’ai besoin de prendre l’air… fit Kurenai. Je vais sur le balcon.
Les ninjas échangèrent un regard peiné. Leur tentative de rendre le bonheur à Kurenai avait échoué on dirait…
- Je vais la voir. déclara Kakashi.
Il neigeait moins à présent, mais il faisait tout de même très froid. Elle aurait mieux fait de prendre une veste avant de sortir. Mais elle n’avait pas la force de retourner à l’intérieur et d’affronter la pitié de ses amis .
- Tu vas attraper froid Kurenai.
La jeune fille sursauta. Elle se retourna et, en voyant Kakashi, laissa paraître sa déception. Pendant un moment, elle avait cru…Elle avait cru que c’était « lui ».
Kakashi s’avança et regarda le ciel avec elle un moment.
- Tu sais, Asuma n’aurait pas voulu que tu te fasses du mal comme ça.
- Il n’avait qu’à pas mourir.
Le silence s’installa. Une larme atterrit sur la main de Kurenai. Kakashi soupira.
- Il faut tourner la page Kurenai. Je ne te dis pas de l’oublier, mais juste de continuer ta vie.
- Je ne peux pas vivre sans lui.
- C’est en tenant un discours comme ça que tu n’arriveras pas à avancer.
- … Je n’y arriverais pas Kakashi…
- De quoi ?
- Je n’arriverais jamais à vivre sans lui. Et qui plus est, avec l’enfant que nous avons fait ensemble ! Chaque regard que je pose sur Kaiko me rappelle Asuma !
Kurenai se figea. Ça devait faire des mois qu’elle n’avait pas prononcé son nom.
- Kurenai… Kaiko est une partie de toi, mais aussi une partie de lui. Il est mort en laissant un bout de son âme dans cet enfant, elle porte en elle une part d’Asuma, alors pourquoi ne pas l’aimer tout simplement ?
- je ne veux pas l’aimer parce qu’elle porte en elle « un bout de l’âme » d’Asuma !
- Je ne te dis pas de l’aimer pour ça, mais tout simplement parce que c’est ta fille, mais aussi la sienne ! Il aurait voulu être à tes cotés pour l’élever, je le sais, mais le destin en a décidé autrement. Au lieu de te faire souffrir chaque fois que tu la regardes parce qu’elle te rappelle Asuma, soit en heureuse ! Ce bébé, c’est un peu le mélange d’Asuma et toi, réuni en un seul être. Et cet être dépend de toi. L’élèveras- tu sans oser même la regarder de peur de repenser à lui, ou en remerciant chaque jour le ciel de te l’avoir donnée ?
Kurenai sentit ses yeux se rempli à nouveaux de larmes. Tout ce que disait Kakashi était vrai. Et elle, elle ne faisait que regretter le passé, espérant intimement que tout ça n’était qu’un cauchemar, et qu’elle allait bientôt se réveiller aux cotés d’Asuma. Mais ces mois de souffrances, cette douleur qui lui lacerait le cœur… Tout ça ne pouvait être un rêve. Et le jour ou Asuma avait été enterré ne pouvait naître qu’une simple illusion. C’était bien la réalité, mais ce n’était pas pour ça qu’il fallait qu’elle fasse une fixation sur le passé. Asuma était mort, mais sa fille elle, vivait. Et il aurait voulu qu’elle soit heureuse, quoiqu’il arrive, et que sa fille ait une vie joyeuse, et non hantée par le passé.
- Kakashi ?
- Hm ?
Kurenai essuya les larmes qui coulaient sur ses joues et se retourna vers son ami.
- Merci. Fit-elle avec un sourire.
Kakashi sembla légèrement troublé. Mais même si son masque cachait son visage, Kurenai était sûr qu’il souriait lui aussi.
- Allez, viens, les autres attendent pour t’offrir leurs cadeaux.
Deux heures plus tard, tout le monde était parti. Ils avaient laissé un bon désordre, mais bizarrement, ça ne la gênait même pas. Elle s’assit sur le canapé et regarda son sapin fraîchement décoré.
- Tu vois Kaiko, ça, ce sont de vrais amis…
- Agui.
Kurenai sourit. Malgré tout, elle avait passé un bon Noel. tout ca grace à "eux" .
- Alors, comment as-tu trouvé ton premier Noel Kaiko ?
- Papa ?
Le sourire de Kureni disparut aussitôt. Elle serra l'enfant dans ses bras.
- Non Kaiko. Pas papa.
- Agui ?
Kurenai se recula et observa sa fille. Que cherchait-elle à dire ?
- Agui !
- Ami ? Tu veux dire amis ?
- A...Agui !
Kurenai sourit.
- Oui...C'est ca Kaiko. Amis. C'était nos amis.
25 Décembre, 1 heure du matin. Il neigeait encore dehors. Et dans le salon que ses amis avaient décorés, Kurenai et sa fille dormaient ensemble, couchées sur le canapé, éclairés par la guirlandes lumineuses du sapin.
Et dans le ciel, une étoile apparut, plus brillante que les autres, pareille à une pierre précieuse.
D'où était Asuma, il veillait sur elles. Elle en était sure.
* Kaiko veut dire « souvenir, évocation » en japonais.
** OHHHH il doit être trop kawai *__*
Ahlala, j'ai vraiment hésiter sur les parties à enlever xD Ca a été vraiment difficile TT__TT enfin bon...
JOYEUX NOEL A TOUS !!!
p.s: j'ai failli ajouter un pere noel qui passe dans le ciel à la fin xD J'ai du me retenir xD