Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Rose des Sables

C'est une fanfic avec comme persos principaux Gaara et Aylin (une jeune fille que j'ai imaginé et qui fait partie du clan Hyuga !!!). Deux êtres, deux vies, deux aspirations... Une découverte.
Spoil | Romance | Mots: 2381 | Comments: 9 | Favs: 11
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Akatsukaylin (Féminin), le 15/12/2007
Voili voilou, c'est ma première fic alors j'espère que vous aimerez !!! Aylin, c'est moi telle que je voudrais être dans le monde de Naruto et j'étais bien obligée de la mettre avec mon chéri ^^ !!! Sinon, ben...bonne lecture et ENJOY !!!!



Chapitre 1: Rencontre



Un léger vent frais se leva et fit onduler les dunes de sables qui s’étendaient à perte de vue. La jeune fille qui se tenait assise là se releva et jeta un dernier regard sur l’immensité orange. Le ciel s’éclaircissait déjà. Elle se détourna et marcha en direction de la ville qu’on apercevait au loin. Suna.

Quand elle y arriva enfin, le soleil se levait et inondait le désert d’une lueur rouge. Au même instant, le jeune Kazekage ouvrit la porte de son bureau. Un fouillis indescriptible de papiers était empilé un peu partout dans la pièce. Il s’assit lourdement sur sa chaise et soupira :
-Je sens qu’il va me falloir beaucoup de temps pour ranger tous ces dossiers…
Il jeta un regard distrait par la fenêtre et interrompit le mouvement qu’il était en train de faire. Il l’avait vue. La jeune fille se tenait en bas, dans la rue. Soudain, elle releva la tête, se sentant observée. Gaara ne put s’empêcher d’apprécier la beauté de la jeune fille. Il remarqua alors un élément de son physique qui lui était familier. La mystérieuse jeune fille avait les yeux blancs. « Qu’est ce qu’une Hyuga vient faire ici ? » se demanda-t-il. Mais, alors qu’il se posait cette question, la jeune fille esquissa un pas et se fondit dans la foule qui commençait à affluer. Sa curiosité piquée au vif, il descendit dans la rue, la cherchant du regard. Les passants s’écartaient respectueusement sur son passage en le saluant parfois. Au bout de quelques minutes de recherches, il dut s’avouer vaincu et rebroussa chemin. Il arriva là où la jeune inconnue se tenait peu auparavant. Regardant par terre, il aperçut une légère tâche carmin dans la poussière. Elle était blessée. S’avançant lentement dans une ruelle qu’il n’avait pas encore explorée, il fouilla du regard l’espace assombri. Juste avant de sentir un métal froid contre son cou.

-Je ne pensais pas que le Kazekage se laisserait avoir aussi facilement, fit une voix féminine derrière lui.
Il sentit la lame du kunai s’écarter de sa jugulaire.
-Qui es-tu ?
-Si vous tenez vraiment à le savoir retournez-vous.
La jeune fille se tenait là, des cheveux noirs soyeux descendant jusque dans le bas de son dos, sa peau pale contrastant avec le sombre de sa chevelure mais s’accordant à merveille avec ses yeux d’un blanc légèrement irisé.
-Et qu’est ce qu’une Hyuga vient faire si loin de sa ville d’origine ?
-J’ai mes raisons…

Le regard de la jeune fille se fit vague et une expression de douleur et de tristesse passa comme une ombre sur son visage. Elle tressaillit soudain et porta une main à sa cuisse. Gaara porta son regard sur la jambe de la Hyuga et vu que le tissu qui la recouvrait était ensanglanté.
-Qu’est ce qui t’est arrivé ?
La jeune fille ne put s’expliquer. Elle tomba sur le sol, inanimée.
« Merde, je fais quoi ?? » se demanda le jeune homme totalement désemparé. En désespoir de cause, il la prit dans ses bras et courut jusqu’à l’hôpital.
-Maître Kazekage, qu’est-ce… commença l’infirmier de service.
Puis, il aperçut la jeune fille et l’état de sa jambe.
-Il faut la transporter immédiatement au bloc. Elle a perdu beaucoup de sang. Je me demande comment elle a fait pour tenir tout ce temps-là. Votre amie doit être très résistante.
-Je… ce n’est pas vraiment mon amie, c’est… balbutia vainement Gaara.
L’infirmier lui jeta un regard intrigué puis finalement décida de ne rien dire. Tout le monde savait qu’être Kazekage était un travail éreintant et Gaara devait divaguer, sous la fatigue et l’émotion. L’infirmier demanda un médecin et une civière emporta la jeune Hyuga loin du Kazekage qui resta là, un peu désorienté. Il décida alors de rentrer chez lui, histoire de se remettre de ses émotions. Il s’apprêtait à sortir lorsqu’il fut interpelé.
-Maître Kazekage !
Il se retourna et vit un jeune infirmier qui lui courrait derrière.
-Le médecin a jugé utile de vous informer que vous pourriez voir votre amie dans quelques heures.
-Ah… Bien, merci…

Puis, il partit en direction de sa demeure. Arrivé à bon port, il prit sa tête dans ses mains.
-Pff… C’est vraiment pas ma journée… A peine le matin que j’ai déjà des emmerdes…
-Gaara ? demanda une voix féminine.
Le jeune homme releva la tête et regarda sa sœur Temari qui se tenait devant lui.
-Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne devrais pas être en train de traiter des affaires ? Et… qu’est ce que c’est que ça ? demanda-t-elle en désignant une trainée de sang sur son habit.
-Ah… ça… répondit Gaara l’air ailleurs. C’est une fille de Konoha qui saignait. Je l’ai amenée à l’hôpital…
-Et ?
-Quoi et ?
-C’est tout ce que tu trouves à me dire ?
-Ben…
-Elle va bien au moins ?
-Elle avait perdu beaucoup de sang et ils l’ont transfusée, d’après ce que j’ai compris. Les médecins ont dit que je pouvais lui rendre visite dans la journée.
-C’est mieux ! s’exclama la jeune kunoichi, satisfaite.
-Temari… C’est moi où tu veux me caser à tout prix ?
-Tu sais quoi ? Tu te fais des idées… Mais, si toi tu veux te caser avec cette nana…
-T’es malade ? Je la connais même pas !
-C’est pas une raison ! Elle pourrait être très mignonne et gentille et d’un bon parti…
-C’est une Hyuga… lâcha-t-il.
-Ouah ! Tu fais dans les grandes classes-là !! Et… sur les deux autres points ?
-Pas trop mal… mais un caractère difficile…
-C'est-à-dire ?
-Si tu veux, quand les gens m’accueillent en me mettant un kunai sur le cou, je me méfie un peu…
-Ouah ! Elle sait se faire respecter !! Je l’aime bien cette petite ! Et c’est quoi son nom ?
-Chais pas…
-Bon, je vois qu’il est inutile de vouloir te sortir les vers du nez alors je vais te laisser, monsieur le Kazekage ronchon…
-C’est ça, c’est ça…
Elle sortit en claquant la porte, selon une habitude qui faisait soupirer Gaara. Ce dernier se releva et partit en direction de son bureau. Il n’en ressortit que trois heures plus tard, épuisé et affamé.

Il mangea rapidement puis, n’ayant pas la force de se remettre au travail, il décida de rendre visite à l’inconnue de ce matin. A peine arrivé à l’hôpital, on le dirigea vers une chambre.
-Elle se repose. Soyez discret.
« Mais non, bien sur… Je vais entrer en claquant des cymbales… » se dit le jeune homme. Plus gêné qu’il ne voulait l’admettre, il entra tout doucement. En effet, elle était là, endormie. Il s’assit sur la chaise à côté du lit. Il la regarda attentivement. Il lui donnait un an de moins que lui. Puis, repensant aux questions que lui avait posées Temari, il se surprit à rougir. Oui, elle était vraiment hyper mignonne… Il secoua la tête et esquissa un geste pour se lever quand une main lui attrapa le poignet. La jeune fille s’était réveillée et le regardait.
-Heu… commença Gaara.
-Je m’appelle Aylin Hyuga, si c’est ce que tu veux savoir.
-Ah… ok…
« Merde… Elle doit vraiment me prendre pour un gros naze… »
Aylin regarda Gaara plus attentivement. Des cheveux roux en bataille, des yeux d’un vert perçant soulignés de noir, le kanji surmontait son œil gauche, il était tel qu’on le lui avait décrit.
Gêné par le regard de la jeune kunoichi Gaara baissa le regard. Après un instant d’hésitation ; il lui demanda :
-Qu’est ce que tu viens faire à Suna ?
-Je te l’ai dit non ? J’ai mes raisons…
-Oui, et si tu ne me les dis pas vite, je suis capable de te faire jeter de cet hôpital en moins de deux.
-Mais tu ne le feras pas.
-Et comment tu peux en être aussi sûre ?
-T’es Kazekage non ? Et si tu veux pas te fâcher avec Konoha il vaudrait mieux pas me mettre à la porte.
-Mouais… Et, pourquoi tu étais blessée ?
-Je suis tombée.
-Je ne te crois pas.
-Et pourquoi ?
-Parce que même si tu étais tombée, tu n’aurais pas pu te faire aussi mal. Et je ne pense pas que tu sois tombée. T’as l’air trop agile pour ça.
Intriguée, Aylin l’observa en fronçant les sourcils.
-Tu m’as observée endormie pendant combien de temps ?
-Même pas cinq minutes si ça peut te rassurer…
-Tu peux m’aider ?
-Pardon ?
-Tu peux m’aider, s’il te plait ?
-Heu… Pourquoi faire ?
-A ton avis… Je vais mieux, je m’en vais. Je laisse ma place.
-Les médecins ont dit que tu étais fragile.
-T’es médecins sont des incapables. Une Hyuga n’est pas fragile.
-Si tu veux. Mais si les Hyuga ne sont pas fragiles, je ne vois pas la raison pour laquelle je t’aiderais…

Prise à son propre piège la jeune fille soupira.
-Bon, on va dire que je suis peut-être en moins bon état que d’habitude mais je vais quand même laisser la place à d’autres qui en ont plus besoin que moi… Donc, tu peux m’aider ?
-T’as prévu de te reposer où ?
-Je sais pas, je trouverais.
-Si tu ne sais pas où tu dors, je ne t’aide pas.
-Et bien, puisque tu es si malin, tu peux me trouver un endroit où dormir !
-Il n’y a pas marqué « office du tourisme » ici ! répliqua-t-il en se montrant le front.
-Non, il y a écrit « Kazekage » et pour moi c’est la même chose !
-Si tu le prends sur ce ton là… fit-il en esquissant le geste de partir.
-Bon, écoute, il y a bien un hôtel dans Suna où je pourrais me reposer ?
-Je… j’imagine… Mais, il faut réserver à l’avance pour la plupart car sinon, tu dors dans des hôtels peu luxueux…
-Ca m’ira. Je ne suis pas difficile…
-Toi non, mais ta blessure a besoin d’endroits sains.
-Qu’est ce que je vais faire alors ?
A ce moment là, elle apparut telle qu’elle était vraiment : une jeune fille qui avait mal, qui était fatiguée, et à bout de nerfs. Gaara ne put retenir la phrase qui lui brûlait les lèvres et se mordit intérieurement les doigts la seconde d’après.
-Tu peux venir chez moi provisoirement, si tu veux.
Aylin fit une tête étrange. Et ce fut à elle d’hésiter.
-Je… Non, je… Enfin…
-Ca ne me dérange pas. Je t’aurais rien proposé sinon, dit Gaara en esquissant l’ombre d’un sourire.

Ce fut ce sourire qui décida la jeune Hyuga. Elle sortit du lit avec l’aide du Kazekage. Un gros bandage entourait sa cuisse gauche. Il ouvrit la porte tout en soutenant la jeune fille. Il croisa le médecin qui tenta de comprendre ce qui se passait. Puis il renonça. Le Kazekage était trop étrange.
-T’es pas obligé de me coller contre toi… marmonna Aylin.
-C’est ça ou je te laisse tomber, répliqua Gaara entre ses dents.
Ils arrivèrent tant bien que mal dans la demeure du jeune homme. Il l’assit sur un canapé.
-Tu veux boire quelque chose ? proposa-t-il, un peu désorienté.
-Oui, un bon médicament antidouleur !
-Heu… d’accord, je t’apporte ça tout de suite…
Il se dirigea vers la pharmacie et farfouilla dedans quelques instants. Enfin, il en ressortit un tube remplit de cachets blancs. Il en mit deux dans un verre d’eau qu’il donna à Aylin. Celle-ci fit la grimace en buvant. C’était véritablement infect.
-Bon, maintenant, tu vas me dire ce que tu fais là, reprit Gaara.
Aylin lui jeta un regard où l’énervement se mêlait à l’exaspération mais elle finit par abdiquer :
-Je poursuis un homme, depuis environ huit mois. Je suivais sa trace, mais il arrivait à m’échapper à chaque fois. Il y a cinq jours, j’ai enfin réussi à le coincer mais il était plus fort que je ne le pensais et il m’a blessée. J’ai réussi à lui échapper et à arriver jusqu’à Suna. Tu connais la suite.
-Ok… Bon, j’imagine que tu n’as pas d’affaire, pas d’argent, pas de vêtements ?
-Je n’ai plus de vêtements, mais je garde toujours mon argent sur moi. Ca change quoi ? Est-ce qu’il faut être…
Elle fut coupée par l’arrivée de Temari :
-Gaara, qu’est ce que tu fais encore ici ? C’est la deuxième fois aujourd’hui ! Je me demande pourquoi on t’a élu Kazekage ! Tu parles…
Elle s’interrompit en remarquant Aylin.
-Ah !! Je comprends… C’est toi la fameuse fille de Konoha ?
La Hyuga répondit d’un hochement de tête. Temari lui fit un grand sourire :
-J’ai beaucoup aimé la façon dont tu as accueilli mon cher petit frère ! Il n’a pas l’habitude qu’on lui résiste !
Aylin sourit à demi. Et ne répliqua pas.
-Quand vous aurez fini de faire le constat sur ma nullité en tant que mec et Kazekage, je pourrais retourner dans mon bureau ? A propos, Temari, Aylin n’a pas de vêtements, si tu pouvais lui en prêter… Bon, je vous laisse vous serez plus libres pour parler chiffons…
Et c’est sur ces paroles qu’il se retira.
-Et bé… Pas commode le frangin aujourd’hui !
-Humph. J’ai vu pire…
Temari se tourna vers la nouvelle arrivante et la détailla de la tête au pied.
-Je comprends pas vraiment mon frère des fois !
-Qu’est ce que tu entends par là ? demanda la jeune blessée, curieuse.
-Il m’avait dit qu’il te trouvait « pas mal »… J’imagine que tu dois être la fille la plus jolie de ton village… Ou alors j’ai de très mauvais souvenirs de Konoha et toutes les filles sont devenues des tops-model…
Aylin rigola. C’était la première fois depuis bien longtemps et elle en fut la première surprise.
-Bon… On va voir ce qu’on peut te trouver chez moi… Tu peux te lever ?
-Je pense oui, le médicament commence à faire effet…
Aylin se leva, vacilla un peu puis réussi à se stabiliser. Elle boitilla jusqu’à Temari qui la regarda d’un air inquiet.
-Heu… T’es certaine que ça va aller ?
-Oui, t’en fais pas ! J’ai déjà eu bien pire… Bon, tu me montres ce que t’as dans ta garde-robe ?
Et, sur ce, elles montèrent, l’une soutenant l’autre.




Merci de me lire et de mettre de coms !!! Ca encourage beaucoup et ça dure pas longtemps !!! Merci d'avance ! Et ne vous inquiétez pas, je continue d'écrire !!



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