Fiction: Deux hommes, deux nindô [Abandonnée] (terminée)

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Sakura et Hinata s’exécutèrent alors que Naruto semblait troublé sans toutefois se retourner vers l’homme, manifestement, qui se tenait derrière lui.
Une fois retournées, les deux femmes purent voir un grand homme brun d’un mètre quatre vingt, avec des yeux marron et une balafre sur le visage. Il avait des vêtements sombres et un tee-shirt jaune avec un tourbillon rouge au niveau de la poitrine, emblème des Uzumaki. Naruto se retourna alors avec une expression d’abord menaçante puis avec une expression de joie intense. Ensuite, il alla se jeter dans les bras de l’homme en disant.

-Oncle Aoki, mais comment est ce possible ? Je n’ai rien retrouvé de toi après le combat.
-Quand il…Quand le Uchiwa l’a tué, fit l’homme avec tristesse, il a désactivé son sharingan en croyant m’avoir quand même. Après il s’est jeté sur moi mais j’ai lancé un genjutsu qu’il n’a pas pu déceler. Et il a cru naïvement que j’étais mort.
-C’est pour ça que je n’ai rien retrouvé de toi, dit Naruto pensivement.
-Non, j’étais parti depuis longtemps, dit Aoki.
-Pourquoi ne pas me l’avoir dit ? questionna Naruto.
-D’une parce que j’étais surveillé et suivi et puis parce que tu devais partir pour Konoha aider tes anciens amis. Si j’étais resté ou revenu, tu serais resté avec moi, dit Aoki. C’était la seule solution.

Naruto baissa les yeux, ce qui prouva que son oncle avait raison sur toute la ligne.
Aoki le regarda à nouveau et ajouta :

-Je savais que tu mettrais beaucoup de temps avant de pouvoir revenir, Naruto.
-J’ai seulement pu en reparler il y a deux semaines, répondit Naruto.
-Je comprends, moi aussi, j’ai toujours mal, dit Aoki. Tu l’as beaucoup pleuré ?
-Non, dit simplement Naruto.
-Je vois que tu as enfin appris à contrôler tes sentiments, ton plus gros défaut, reprit Aoki. Tu dois être très fort.

Naruto ne répondit pas car il ne réalisait pas encore que son oncle n’était pas mort.

-Je suis si content de te voir, oncle Aoki, dit Naruto en se jetant sur son oncle qui avait environ 45 ans.

Hinata n’avait pas vu son mari aussi heureux depuis leur mariage et cette joie détint sur elle et sur Sakura qui sourirent en voyant Naruto si heureux.

-Viens avec moi à Konoha, dit Naruto.
-Tu es sûr que je ne gênerai pas ? fit Aoki.
-Non, non ne t’inquiètes pas, la maison de mon père est bien assez grande pour que tu viennes en plus, dit Naruto toujours souriant.
-Tu es dans la belle maison de Minato ? s’étonna Aoki.
-Eh oui, répondit son neveu.
-Tu dois avoir beaucoup de choses à me raconter, Naruto, dit Aoki.

Aoki se retourna vers les deux femmes soudainement, comme si il ne les avait pas encore remarqué. Son œil brilla tandis qu’il se tourna à nouveau vers Naruto.

-Tu ne me présentes pas ces charmantes demoiselles ? dit-il.
- Ah oui, j’oubliais, dit Naruto. Voici Sakura, ma meilleure amie, et Hinata ma … mais il fut alors coupé par cette dernière.
-Sa femme, finit Hinata.
-Oh ! Tu as fait le grand saut ? S’étonna Aoki. Je n’aurais jamais cru ça de toi.
-Je dirais que c’est Hinata qui a fait le grand saut, dit Naruto en rigolant. C’est elle qui me supporte et elle est merveilleuse.

Son oncle éclata de rire, un rire qui ressemblait beaucoup à celui de Naruto. En route, Naruto lui raconta tous les évènements depuis son retour à Konoha. Son retour, sa réhabilitation, ses élèves, l’Hokage. Mais ce qui étonna le plus son oncle, ce fut sans nul doute la partie concernant sa fusion avec Kyubi et son nouveau pouvoir héréditaire, Katon/Fuuton.

-Je n’avais jamais entendu une telle chose, dit Aoki.

Puis Naruto lui raconta en détail l’attaque d’Oto, son combat titanesque avec Sasuke, la mort d’Orochimaru puis le retour d’Akatsuki et de Uchiwa Madara.

-Madara ? fit Aoki. Je croyais qu’on l’avait tué.
-J’ai bien peur que non, rétorqua Naruto.
-Et bien, ma vie a été moins mouvementée que la tienne depuis ce temps là, dit Aoki. Je me suis caché pendant vingt mois. Par contre, toi Naruto, tu suis les pas de ton père.
-Mais je ne suis pas mon père, dit Naruto.
-Oui, tu as raison. Tiens, on arrive, fit Aoki. Ça fait tellement longtemps que je ne suis pas revenu à Konoha. En fait, depuis la mort de Minato.

Naruto baissa la tête pendant qu’Hinata les guida directement chez eux. Son oncle s’installa chez eux temporairement et fut surpris de constater que la disposition était sensiblement la même que du vivant de Minato Namikaze. Naruto n’avait d’ailleurs pas fait attention à cela, c’était instinctif.

La journée, ils allèrent faire le rapport complet à l’Hokage et Naruto présenta son oncle à Kakashi. Ce dernier accepta immédiatement de l’héberger à Konoha, sous la responsabilité de Naruto tout de même. Naruto les emmena tous au restaurant sans Saï, parti en mission spéciale Anbu.
Ils parlèrent de tout et de rien pendant un moment, mais bientôt, Hinata et Sakura tombèrent dans une longue conversation d’ordre strictement féminin que je n’expliquerai pas, pour ne pas avoir à être ridicule face à des problèmes féminins graves que l’on appelle ragots…

Aoki en profita pour parler de sujets autrement plus sérieux avec Naruto.

-Naruto, je voudrais te parler de quelque chose de très importants pour toi et rien que pour toi, dit Aoki en regardant son neveu.
-Ça…Ça concerne maman ? demanda Naruto.
-Oui, dit Aoki en soupirant. Je lui ai parlé après que tu sois tombé sous l’emprise de Kyubi. J’ai essayé de la soigner pendant une demi-heure, en vain. Néanmoins, elle a pu me donner ses dernières volontés.
-Ses dernières volontés ? fit Naruto.
-Oui, dit Aoki. Elle m’a dit de te dire qu’elle était fière de toi et que jamais elle ne t’oubliera et tu dois en faire autant avec elle et avec ton père. Elle voulait aussi te dire qu’elle comptait sur toi pour accomplir la prophétie.
-Encore la prophétie ? Quelle prophétie ? fit Naruto.
-Tu n’es toujours pas au courant ? S’étonna Aoki.
-Non, Kyubi n’a pas voulu me dire quoi que ce soit, dit Naruto.
-Ca veut dire qu’il n’était pas encore temps de te la révéler, mais bientôt, tu devras assumer ton destin, dit Aoki. Elle te lègue cette bague de la famille Uzumaki qui a appartenu à ton grand-père et à ta mère. C’est un cristal de chakra qui réagit au sang des Uzumaki de la famille dominante, c’est-à-dire toi.
-Ca m’en fera deux avec celui du premier Hokage, dit Naruto.
-Tu as le collier du premier ? fit Aoki surpris.
-Oui, dit Naruto en enfilant la bague, héritage de sa petite-fille, le Godaime Hokage.
-Tu as deux trésors sur toi alors, dit Aoki. Elle voulait aussi te donner ceci.

Il sortit un gros classeur de son sac. Il était rouge orange avec un tourbillon en jaune sur le dessus et des contours jaune.

-Voici un album photo que tes parents ont entretenu de leur vivant. Des photos d’eux deux, de Jiraiya avec ton père, même de Kakashi. Il y a des photos de toi bébé mais aussi des photos de ta mère et de toi que Kushina a fait pendant les quatre ans que nous avons vécu ensemble, dit Aoki. Il y a aussi des photos de moi. Je te le donne.
-Merci, fut le seul mot que Naruto put sortir tant son émotion était grande.

Après un moment durant lequel Naruto se reprit de son émotion, même si il n’avait rien laissé paraître à son oncle.

-Le cristal de chakra n’aura aucun effet sur moi vu que mon chakra est mélangé fortement à celui de Kyubi, mais c’est un cadeau inestimable si ma mère l’a porté, dit Naruto.
-Je veux aussi te dire que ton nom te vient de…commença Aoki.
-De Jiraiya-sama, c’est un personnage de son livre, il me l’a révélé avant de mourir, dit Naruto en lançant un faux sourire camouflant un malaise grandissant.

Avec ces nouveaux objets, Naruto était chargé de souvenirs en tout genre. En plus de son bandeau frontal, il portait celui de sa mère, les deux cristaux de chakra du premier Hokage et de sa mère, sa bague de mariage, le rouleau des invocations des batraciens et l’album photo. Naruto était à la fois heureux d’avoir des souvenirs de ses parents et de Jiraiya mais il se disait qu’il aurait eu une vie autrement plus heureuse si le démon renard à neuf queues n’avait pas attaqué Konoha, plus de vingt trois ans plus tôt.
Son oncle, qui le connaissait par cœur, lu dans ses pensées. Il s’avança vers lui.

-Si Kyubi n’était pas venu à Konoha, jamais tu n’aurais été assez fort pour accomplir la prophétie et le monde serait depuis longtemps condamné au chaos éternel, dit Aoki.
-Peut-être as-tu raison, oncle Aoki, répondit Naruto.
-Tu n’es pas le maître de ton destin, Naruto, continua son oncle. Il y a tant de choses qu’on ne peut pas maîtriser et cela nous force à l’humilité et au respect, même si la plupart des gens s’en écartent. Mais tu n’es pas de ce genre, Naruto. C’est ce qui fait de toi et Madara, malgré ses idéaux incompatibles avec la paix, des ninjas d’exceptions, tant pour vos qualités de ninja que pour votre sens de l’honneur. L’arrogance est le pire des fléaux pour un clan alors que la souffrance et la solitude forge un caractère. Madara n’est pas foncièrement mauvais, il suit juste ses idéaux, différents des tiens, Naruto, dit Aoki.
-Je sais et je respecte son choix même si je ne peux pas le laisser faire, rétorqua Naruto. Je ne le laisserai pas me priver à nouveau d’êtres chers à mon cœur. Mais Madara sait que je suis son ennemi, non par choix, mais par nécessité.
-C’est ça la différence avec Sasuke. Son arrogance, sa recherche de la puissance et du pouvoir l’ont rongé. Il ne se bat pas pour ses idéaux mais pour le pouvoir et le plaisir de la soumission, il est haïssable, dit Aoki.

Les deux filles écoutaient désormais très attentivement la conversation des deux hommes, à la fois passionnante, mais aussi très révélatrice du niveau des ninjas engagés qui dépassait le leur. Comment se rendre compte que comme Yondaime, le Naruto qu’elles avaient connu étant petites ou Madara, étaient passés dans la catégorie des ninjas légendaires, capable de se débarrasser d’une armée d’un claquement de doigt. Il s’était naturellement hissé au niveau des meilleurs, comme si son destin l’imposait. Mais en contre partie, Naruto avait perdu presque tout autour de lui…

Naruto avait le visage vide de toute expression, bloqué sur la bague des Uzumaki.

-La vie est tellement étrange, dit Naruto. Tant de personnes sont mortes pour moi que je me demande si justement cette mort ne serait pas la bonne solution.
-Une mort comme tu l’évoques, est une mort qui correspond à celle d’un lâche, ce qui est contraire à ton nindô Naruto, dit Aoki. En plus, si cela arrive, la mort de tous ceux qui se sont sacrifiés à commencer par tes parents et par Jiraiya n’aura servi à rien.
-Je sais, répondit Naruto.

Ils finirent alors de manger en silence. Sakura et Aoki s’en allèrent alors chacun de leur côté. Naruto était pensif, Hinata inquiète et plutôt pâle. Ceci inquiéta Naruto à son tour qui la scruta de fond en comble.

-Tout va bien, Hinata ? demanda-t-il.
-Oui, mais je ne veux pas que tu partes, dit-elle.
-Je t’ai dit que je ne renoncerai jamais à ma vengeance envers cet enfoiré d’Uchiwa, dit Naruto avec un regard ferme et décidé.
-Mais, reviendras-tu, chéri ? continua Hinata avec un air toujours aussi inquiet.
-A vrai dire, je n’en sais rien, rétorqua avec franchise Naruto.

Un silence assez pesant et lourd de conséquences s’installa dans le jeune et beau couple Uzumaki. Naruto enlaça sa femme et sentit qu’elle frissonnait légèrement au contact de sa peau. Puis, il s’aperçut que Hinata était vraiment troublée.

-Tu es sûre que tout va bien ? demanda-t-il.
-Outre le fait que tu es l’homme le plus en danger de Konoha, je ne pense pas que quelque chose de grave se prépare, dit Hinata en réprimant un sourire.

Naruto en revanche, lui renvoya un sourire, celui qu’elle ne pouvait pas et qu’elle n’essayait plus de repousser. Elle se jeta sur lui et l’embrassa tendrement et longuement. Puis, Naruto la prit dans ses bras sous le dos et par les jambes et il la ramena chez eux en la couvrant de louanges avant de la mettre au lit et de se coucher à côté d’elle. Il ne put toutefois pas dormir cette nuit là.
Il contempla Hinata pendant un moment, dévisageant la belle femme comme jamais de ses yeux azurs. Elle était à la fois si forte et si chétive, si intelligente, si belle.

A travers les volets, les rayons de la lune brillaient sur les beaux cheveux sombres de sa femme. « Hum, la reine de la nuit » pensa Naruto.
Aussi soudainement qu’elle s’était endormie, elle se réveilla et descendit les escaliers. Naruto l’entendit se servir un verre d’eau avant de remonter et de se recoucher à côté de son bien aimé et elle se blottit contre lui. Elle se rendormit mais ne se réveilla pas avant l’aube.

Quand elle se réveilla, elle croyait être à nouveau seule car Naruto partait souvent avec l’aube. Mais cette fois, elle le trouva à côté d’elle, éveillé. Il la regarda et lui sourit. Hinata était surprise de le voir encore là.

-Pourquoi es-tu encore là ? s’étonna-t-elle.
-Parce que tu n’as pas l’air d’avoir vraiment la forme ces temps-ci, chérie, répondit Naruto en la regardant droit dans les yeux, sans sourciller.
-Tu as raison, je ne suis pas très bien en ce moment, reprit Hinata.

Naruto se leva doucement et s’habilla en silence. Puis, il regarda à nouveau sa femme et sourit.

-Hinata, qui a-t-il ? dit le blond.
-Rien, répondit-elle innocemment avec un regard sulfureux.
-Tu crois pouvoir m’amadouer avec ton pouvoir terrible de séduction, ma puce, dit Naruto en riant bruyamment comme rarement il le faisait désormais.
-Non, mais…
-Mais ???? fit Naruto.
-Je…je crois que je suis enceinte, dit-elle finalement.
-En-cein-te ? Ce n’est pas vrai, fit Naruto étonné et aussi soulagé.
-Je pensais bien que ça ne te ferait pas plaisir, dit Hinata tristement.
-Hein ? Tu veux rire. Je vais être papa, c’est… dit Naruto avant de s’arrêter.

Il regarda Hinata puis, ses pupilles rouges apparurent sur son visage et ses capacités sensorielles lui révélèrent qu’il y avait une troisième présence dans la pièce, frêle et faible, mais elle existait. Hinata vit son mari encore plus heureux qu’après le retour de son oncle Aoki. Il était joyeux, frêle, mature, humain. Il cria alors un mot, un seul comme si la Terre allait s’écrouler.

-Merveilleux !!!!

Naruto souleva sa femme et la fit tourner dans ses bras avant de la déposer par terre et de lui donner un long baiser amoureux et passionné.

-Le tout maintenant, c’est de ne pas faire de bêtises pour ne pas qu’il ou elle me ressemble plus tard, dit notre héros blond, toujours fou de joie. Mais avant tout, je t’invite au restaurant.
-Mais, commença Hinata qui avait du travail.
-Pas de mais, l’interrompit Naruto. C’est le plus beau jour de ma vie et si tu n’es pas là au restaurant, ça va tout gâcher et puis, on n’apprend pas qu’on va avoir un bébé tous les jours.
-Oh ! Je t’aime tant chéri, dit–elle tendrement. On le dit aux autres ?
-Ca, c’est à toi de voir, après tout, c’est toi qui va supporter ce petit monstre toute seule pendant les huit prochains mois, dit Naruto en rigolant.
-Toute seule ? Tu veux rire, dit-elle. Je vais t’en faire baver, chéri.

Ils éclatèrent de rire et comme prévu, Naruto la souleva et l’emmena au restaurant où ils fêtèrent, sans alcool pour Hinata bien sûr, la future naissance de leur enfant. Ils discutèrent de l’endroit où dormirait l’enfant mais aussi de ce que ferait Hinata pendant la grossesse. Puis, bientôt la conversation s’approfondit encore sur le sujet.

-Qui sera le parrain ? demanda Naruto.
- On pourrait demander à l’Hokage, fit Hinata sachant l’attachement qu’avait Naruto pour son premier senseï.
-Kakashi, pourquoi pas ? répondit-il gaiement, apparemment enjoué par cette proposition plus qu’acceptable et pertinente.
-Comme tu l’as dit, il faut que l’on choisisse si on leur dit, ajouta Hinata.
-A toi l’honneur, répondit Naruto avec un sourire.
-Va chercher Tsunade-sama, ton oncle, Kakashi-sama, Saï, Sakura et Shino ainsi que mon père et ma sœur, dit-elle.
-Haï, Hinata-sama, dit Naruto en s’inclinant.
-Arrête de faire des bêtises, Naruto, cria t-elle pendant qu’il s’en allait.

Naruto sortit du restaurant, fit cinq mètres en avant et s’arrêta au milieu de la rue.

-Kage Bushin no jutsu.

Six Naruto apparurent et filèrent dans tous les sens sans un mot de Naruto, qui retourna dans le restaurant. Il s’assit à côté d’Hinata en souriant, comme toujours depuis la nouvelle de la future naissance de leur enfant.

-Voilà, je suis de retour, dit l’ombre jaune en riant.
-Déjà ? S’étonna Hinata. Ah oui, tes satanés clones.
-N’empêche, mes satanés clones comme tu dis font tous le ménage et la vaisselle à la maison, continua Naruto.
-Tu peux pas être sérieux cinq minutes ? s’écria Hinata.

Naruto se calma et fixa amoureusement sa femme pendant une dizaine de minutes ; Celle-ci en fit autant jusqu’à ce que Tsunade surgisse dans le restaurant, plutôt inquiète.

-Que ses passe-t-il, Naruto ? Ton clone m’a dit que c’était urgent, dit la Godaime Hokage.
-Assieds toi, et attends les autres, ils seront bientôt là, répliqua Naruto amusé intérieurement.

En effet, ils arrivèrent tous un à un, tous aussi dans l’expectative et en dernier, arriva bien sûr Kakashi.

-Et bien, fit-il en rentrant dans le bar et en voyant toute l’assistance. Ça doit être grave pour amener tout ce beau monde ici. Qu’est ce qu’il y a d’urgent.

Hinata prit un air grave, ce qui bien sûr, fit hurler de rire Naruto, intérieurement évidemment. Tous pensaient en une nouvelle mauvaise nouvelle.

-Nous avons une nouvelle importante à vous annoncer, dit Hinata.
-Mais quoi à la fin ? fit Sakura à bout de nerfs.
-Bientôt, nous serons un de plus dans la famille Uzumaki, dit elle avec le plus grand air de gravité qu’elle put prendre.
-Quoi ? fit Aoki.
-Tu as retrouvé un autre oncle, Naruto ? fit Saï, qui, comme on peut s’en douter, subit bien sûr les excès de sa tendre et chère épouse Sakura.
-Mais non, imbécile. Hinata est enceinte. Qu’est ce que tu peux être débile quand tu sors du monde des ninjas, fit-elle excédée.
-Eh oui ! dit Naruto qui était jusque là resté silencieux au fond du restaurant.
-Oh !!! Félicitations, crièrent chaleureusement les amis du jeune couple.
-Kakashi-senseï, nous aimerions que vous soyez le parrain de notre fils ou de notre fille, dit Naruto en le regardant avec un sourire.
-Je…Je suis honoré par cette demande, répondit Kakashi. Tu vas enfin être obligé de me tutoyer, mon cher Naruto, et toi aussi Hinata.
-On verra, dit simplement le blond.

Ils burent beaucoup en l’honneur du futur ou de la future héritière du clan Uzumaki, alors qu’Hinata s’entretenait sérieusement avec son père.

-Et bien, Hinata. Je crois que désormais, ta voie est toute tracée, fit Hiashi Hyûga.
-Oui, père. Neji va être le nouveau chef du clan Hyûga. Les membres du conseil n’accepteront pas d’une femme enceinte d’un non-Hyûga à la tête du clan, dit-elle. Je ferais, comme convenu, acte de destitution dans la semaine et en échange de cela, je nommerai Neji à la tête du clan et il abolira définitivement le système de la Soke et de la Bunke. Tu pourras aussi lui enlever son sceau, dit Hinata.
-Si tel est ton choix, Hinata, dit Hiashi en souriant.
-Merci pour tout père, dit Hinata. Si il y a dix ans on m’avait dit que ma vie serait auprès de Naruto et que vous seriez un père modèle, je ne l’aurais jamais cru.
-J’ai mis longtemps à comprendre ce à quoi m’engageais mon rôle de père, mais maintenant, j’essaye de ne plus faire de bêtises et de réparer les erreurs du passé, répondit Hiashi.

En début de soirée, l’alcool se faisait de plus en plus sentir surtout chez la gente masculine, sans toutefois en venir à de l’abus quand soudainement, l’infirmière nommée Maka arriva affolée dans le bar.

-Et bien ! Qui y a-t-il, Maka ? s’exclama Tsunade, qui s’était retenue face à une bouteille de Saké.
-Hokage-sama, c’est votre femme, dit l’infirmière.
-Shizune ? S’interrogea Kakashi.
-Oui, elle est entrée en phase de travail, dit l’infirmière paniquée.
-Allons-y, cria Tsunade. Sakura, avec moi, Naruto avec Kakashi. Vous autres, commencez à fêter la naissance de l’enfant du Rokudaime Hokage.

Choji, Ino, Shikamaru et Temari, qui passaient par là, entrèrent alors dans le restaurant et se joignirent avec joie à la soirée. Les autres s’en allèrent vers l’hôpital.

Arrivés à l’hôpital, Tsunade et Sakura prièrent Naruto et Kakashi d’attendre dans une chambre où les médecins amèneraient Shizune à la fin de l’accouchement. Et en effet, quelques heures plus tard, Kakashi et Naruto attendaient toujours la fin de l’accouchement de Shizune.

-Depuis des années, ma vie n’a été que ponctuée de morts et de gâchis, fit Naruto. J’en suis presque dégoûté. Et pourtant, aujourd’hui, j’apprends que je vais devenir père et que mon senseï aussi, mais avec de l’avance. C’est vraiment une sensation bizarre.
-La mort et la vie sont des choses étranges qui font peur, dit Kakashi.
-Je sais, l’homme est tellement stupide qu’il a peur de toutes les choses qu’il ne maîtrise pas et qu’il ne peut régir à sa guise, répondit Naruto.
-Moi, je suis devenu père et futur parrain dans la même journée, dit kakashi. Et il en sera de même pour toi, on met les mêmes chiens dans la même galère. Shizune ne voulait personne d’autre que toi. Veux-tu devenir le parrain de mon enfant, Naruto ?
-Je…commença Naruto. Enfin, comment refuser ?

Kakashi enlaça Naruto au moment où Tsunade entrait dans la pièce avec un lit où gisait Shizune qui semblait avoir soufferte, mais qui était heureuse comme tout. Sakura arriva derrière avec un bébé dans un linge blanc. Elle tendit l’enfant à Shizune auprès de laquelle, Kakashi s’était précipité.

-C’est une superbe petite fille, dit Tsunade.
-Approche, Naruto, dit Kakashi.

Naruto s’exécuta, même si il se sentait de trop dans ce moment émouvant pour un père et une mère.




Bien voilà, Naruto papa et parrain dans la même journée, chapeau bas mister Uzumaki.

La prochaine fois, il va y avoir de la casse dans le quartier Uchiwa, mais aussi un tas de révélations pour Naruto, mais pas pour ceux qui ont les scans correctement.

Merci pour vos commentaires et je rappelle à tout le monde que en raison de mes concours qui approchent, la fréquence d'apparition des chapitres va grandement chuter jusqu'à la mi-mai.

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