Bon voilà c'est une fic écrite à la première personne ce que je fais pas trop souvent donc... Ca parle d'une fille qui tombe dans NARUTO et qui croise en premier Orochimaru-le-serpent.J'ai mis romance parce qu'elle vas sortir avec quelqu'un de NARUTO. Mystère sur ce personnage ^^
nejia555 (Féminin), le 13/06/2008 voilà le 7!! ^^ ça fait un peu longtemps que j'ai pas posté (comme c'est les vacances, je fainiantise à souhait!) mais je suis assez fière de celui-là. ^_^
Chapitre 7: Reflexion intense et délivrance.
Deidara me prend le bras et m’emmène dans une autre alcôve. Il y a dedans un petit lit, une minuscule table de chevet, un miroir et le tout éclairé par une simple ampoule... Génial. J’ai deux jours pour réfléchir dans ce taudis.
La pièce étant minuscule, même avec le minimum de mobilier présent, j’eus beaucoup de mal à caser mon sac à un endroit où je ne me prendrais pas les pieds. Je m’allonge sur le lit et je réfléchi. Si je donne des infos sur Konoha et ses shinobis, c’est sûr, il y aura des dégâts et beaucoup de morts – et sûrement parmi mes ninjas préférés. Et ça, il n’en était pas question ! Mais que faire alors ? Si je dis rien, on me torturera ! Et même si je retarde l’échéance en parlant sur Orochimaru, on me torturera quand même !
Qu’est-ce que je dois faire ?? Soit souffrir et mourir, soit la destruction du monde des shinobis ! Car si on détruit Konoha, on mettra sûrement la main sur Naruto, avec Kyûbi et quelques autres Bijûs qu’ils ont eu, ce sera le chaos assuré !
Avant, j’aurais choisi de tout dire, si c’était pour sauver ma peau... Mais c’est plus pareil maintenant ! Car ce n’est plus un manga, c’est la réalité et voir mourir des innocents, pour moi c’est insupportable.
Je sens qu’on déverrouille la porte. C’est Kisame.
<<-Quoi ?! m’exclamais-je.
-Eh c’est bon m’agresse pas ! Je t’apporte juste à manger.
-Je suis prisonnière dans un repaire de psychopathes avec la menace de torture sur les épaules et d’après toi je devrais te parler sur un ton posé et poli ??! Et puis d’abord j’ai pas faim.
-Ca j’m’en fiche, répond-t-il en posant le plateau sur la table de chevet. >>
Il s’en alla. La table de chevet est tellement petite que le plateau qui n’est pourtant pas grand vacille dangereusement. Je le rattrape in extremis. J’examine d’un œil critique le contenu du plateau : un verre d’eau, des haricots verts, un peu de viande hachée et une pomme. C’est pas la joie, ici... Et puis il n’y a même pas de yaourts.
De toute façon, je n’ai pas faim. Soudain, l’odeur de viande hachée monte à mes narines et me donne la nausée. Pas que ça sent mauvais, mais je ne sais pas pourquoi, ça me donne envie de vomir. Je pose le plateau par terre et je m’allonge pour chasser le malaise. Au bout de quelques minutes, je prends la pomme et je la mange. Faut pas non plus que je meure de faim après. Ensuite je bois le verre d’eau. Je reste allongée quelques heures, puis finalement je m’endors.
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Quand je me réveille, je regarde ma montre. Il est presque midi ; j’ai dormi longtemps... Je me redresse lentement, et m’assied sur le lit. Le plateau de la veille est toujours au sol. J’aurais bien aimé regarder l’extérieur par une fenêtre, mais il n’y en a pas dans ma prison et je doute qu’une grotte soit équipée de fenêtres.
Soudain, je remarque un truc. Sur la table de chevet est posé un mot qui dit ceci :
La porte de ta chambre est ouverte. Sors et enfuis-toi dans la forêt. Ne t’inquiètes pas : il n’y a normalement personne et je vois tout de là où je suis. Si tu entends un sifflement aigu, c’est que quelqu’un arrive, alors cache-toi. Tu seras la seule à l’entendre. Tu as 45 min avant qu’ils rentrent.
« Je vois tout de là où je suis ». On est dans une grotte fermée, alors... c’est un Hyûga ! Je suis tellement contente que dans la précipitation, je fais tomber la table de chevet. Oups. Ne pas oublier. Je dois être très prudente.
J’enfile mes chaussures, fourre le mot dans mon sac et entrouvre un tout petit peu la porte : personne en vue. Je traverse silencieusement la moitié du gigantesque salon quand j’entends un sifflement tellement aigu que je crois perdre un tympan. Le signal. Vite, je me glisse entre la bibliothèque et le mur. Juste après, Hidan et Kakuzu entrent dans le salon.
<<-Dépêches-toi un peu, râle Kakuzu. Le chef va encore nous engueuler parce qu’on sera en retard !
-Ca va, j’ai juste oublié ma faux !
-Tu l’oublies toujours celle-là... Allez viens. >>
Il fait demi-tour, mais Hidan reste sur place, l’air soucieux. Qu’il se dépêche ! Je vais mourir étouffée !
<<-Quoi encore, demande Kakuzu.
-Je ressens une sorte de présence, ici, répond Hidan en tournant brusquement la tête en ma direction.
-Tu délires ! Personne ne peut se glisser entre la biblio et le mur. Allez, maintenant, tu rappliques !!
-C’est bon, j’arrive... >>
J’ai bien failli me faire repérer ! J’attends encore cinq minutes, histoire de bien m’assurer qu’ils sont partis, puis je risque à sortir ma tête, puis mon corps et enfin mon sac. Je traverse l’autre moitié du salon en courant presque. Je débouche dans le couloir. Quand j’arrive à l’endroit le plus sombre, je ralentis l’allure et je fais attention à ne buter contre aucun caillou. Puis je me retrouve devant la forêt. Folle de joie, je ravale un cri de bonheur et je cours vers la forêt. Arrivée dedans, je me rends compte que je ne sais même pas où se trouve la personne qui m’a envoyé ce message. Si ça se trouve, c’est un piège... Soudain, je ressens une présence derrière moi. Affolée, je me retourne brusquement. Il y a bien quelqu’un derrière moi, mais étant à contre-jour, je ne distingue pas ses traits. Je vois seulement que c’est une femme.
<<-Tu as réussi, c’est bien, dit-elle d’une vois étonnamment claire et douce. >>
Elle s’avance jusqu’à être à moins d’un mètre de moi et je la reconnais enfin : c’est Hinata !! Hinata Hyûga !!
Je dois avoir l’air très étonnée, car elle commence à rire. Puis, elle dit qu’il faut se mettre en route maintenant, car les akatsukiens rentreraient dans moins de 30 minutes. Elle me porte sur son dos (trop la honte j’ai l’impression d’avoir à nouveau 4 ans).
Nous progressons comme ça pendant un moment puis elle s’arrête brusquement, les sens aux aguets. Elle me fais descendre et active son Byakûgan (qui est, en vrai, beaucoup plus impressionnant). Elle pousse un juron, désactive son Byakûgan et me dit :
<<-Un type d’Akatsuki arrive. Il est bleu, a une énorme épée et ressemble beaucoup à un requin.
-Kisame.
-Comment tu connais son nom, me demande-t-elle, interloquée.
-Euh... Je les aie entendus s’appeler par leurs noms...
-... Ok, répond-t-elle. >>
Puis elle me cache derrière un gros arbre et se met devant, collée au tronc. Devinant qu’elle fait un genjutsu, je m’assois contre l’arbre et je ne bouge plus. Quelques secondes plus tard, Kisame passe devant nous. Il s’arrête, fronce les sourcils et contourne l’arbre. Il est à moins d’un mètre de moi. J’arrête de respirer, tellement j’ai peur qu’il me découvre. Finalement, il repart en haussant les épaules.
Dès qu’il est hors de vue, Hinata désactive le jutsu en soupirant. Je me relève précipitamment, et accourt vers Hinata. Nous sommes soulagées. Nous nous mettons aussitôt en route, de peur qu’il ne revienne. Au bout de 45 min, nous apercevons les portes de Konoha. En nous apercevant, les gardes que je devine être Izumo et Kotetsu semblent ravis.
<<-Ah ! Je vois que vous avez réussi, Hinata-sama, commence Kotetsu.
-Et maître Hokage aimerait te voir, continue Izumo. Euh... tu t’appelles comment déjà ?
-Yoko, dis-je.
-Eh bien, Yoko, je vais t’accompagner chez Tsunade-sama, reprend la Hyûga, qui depuis s’était faite oublier.
-D’accord. >>
Nous nous mettons en route. 10 min plus tard, nous arrivons devant l’imposant bâtiment.