Fiction: Ma vie ou comment trahir son pays par amour....

Sabishii Chimeishou et une jeune ninja comme les autres: elle étudie sérieusement même si elle a quelques difficultés, mange, bois et dors. Elle n'avait qu'une seule envie: servir son pays .... mais quand elle tombe nez à nez avec ce jeune homme au regard irrésistible, ses convictions changeront rapidement...
Classé: -12D | Action/Aventure / Romance / Tragédie | Mots: 1518 | Comments: 6 | Favs: 3
Version imprimable
Aller au
Ange-noire452 (Féminin), le 06/11/2007
Ceci est ma première fanfiction sur Naruto même si j'ai déjà écrit d'autres choses...
J'attends vos avis, vos commentaires...Merci!




Chapitre 1: Pour bien débuter



Sabishii Chimeishou, un nom pas commun hein? Ben oui mais c'est le mien. Enfin ne vous inquiétez pas personne ne se rappelait jamais mon nom de famille et très rarement de mon prénom. Alors comment on m'appelait me demanderez vous? Juste Sabi, un raccourci de mon prénom, surnom banal que je n’ai jamais vraiment aimé. Mais ça faisait moins d’efforts à fournir pour les gens lorsqu’ils m’appelaient. Mais quelle importance de toute façon? Mon histoire ne tiendra jamais qu'en quelques lignes sur les registres de Konoha, à la page traitres. Oui j'ai trahi mon pays, mes semblants d’amis et ma famille. Mais n'essayez pas de me juger, vous ne savez pas pourquoi je l'ai fait. Je suis tombée amoureuse. J'en entends déjà rigoler au fond là bas. C'est que vous ne savez pas ce que c'est. Moi j'ai su que l'amour ça faisait battre votre cœur à mille à l'heure, que les minutes sans le voir vous paraissent longues, aussi longues que des dizaines d'années, que même votre propre mort ne semblerait pas assez significative pour lui prouver votre amour. Croyez moi, l'amour est peut-être le plus beau cadeau que Dieu ne nous ai jamais fait, mais Lucifer a sans doute lui aussi participé au présent. Enfin je vous expliquerai tout le moment venu. Lorsque vous aurez vraiment compris toute l’histoire. Vous aurez le droit de juger de mes actes après l’avoir entendue entièrement. Je ne chercherai pas à déformer la vérité, ni à faire en sorte que vous ayez pitié de moi, ce sentiment que je déteste plus que tout. Nan, j’aimerai juste que vous puissiez voir les choses de mon point de vue. Pourtant au départ je ne suis pas une fille mauvaise loin de là. Je n'ai jamais été la meilleure et j'ai reçu un enseignement assez tardif mais je me maintenais. Mes professeurs m'avaient toujours décris comme une fille réservée mais douée lorsqu’il lui en prenait l’envie. Certains vont alors me demander qui a pu réussir à faire de moi une traitre? Qui a pu me faire perdre la tête au point de renier toutes mes valeurs ? Réfléchissez un peu, je suis sûre que vous le connaissez. Non? Vraiment personne? Bien il s'agit de ...
Non attendez, mieux vaudrait commencer du début non?

Commençons d’abord par mes parents. Ce sont eux qui vont me manquer le plus. Oui vous l’aurez sans doute deviné je ne fait plus partie de ce monde. Comment ? Vous le saurez bien assez tôt non ? Bien. Mes parents se sont rencontrés d’une façon qu’ils avaient eux même qualifiée de « romantique ». Mon père était anbu et ma mère faisait partie de l’unité de médecine. Mon père s’est sérieusement blessé lors d’une mission et est resté inconscient durant plusieurs jours et c’est ma mère qu’il a vu en premier lorsqu’il s’est réveillé. Magnifique n’est ce pas ? Oui, oui follement romantique ce sont leurs propres mots. Enfin bref, ils sont sortis ensemble et se sont mariés avec l’approbation de tous. Deux ans plus tard je pointais le bout de mon nez. Une p’tite fille brune aux yeux noirs. Mes cheveux se sont un peu éclaircis mais j’ai gardé mon regard noir. C’est la seule chose dont j’étais réellement fière : mes yeux, comme un gouffre sans fond, couleur éternité aurait dit un de mes admirateurs. Oui d’après les garçons j’étais plus jolie, d’une taille moyenne, mince mais musclée avec des cheveux longs. Eux ne m’ont jamais intéressées, peut être que j’aurais dut faire plus attention à eux, cela m’aurait peu être évité de tomber dans le piège infernal du premier amour. Vous allez me répondre que c’est pas toujours comme ça, je vous répondrai que vous avez raison, je n’avais qu’a contempler mes parents, au début au moins.
Ils étaient bien à ce moment là, mes parents, amoureux, mariés avec une petite fille. Mais le destin s’en mêle toujours, il n’aime pas voir les gens heureux, ce serait trop facile. Un jour, en mai d’après ma mère, en juin d’après mon père, une dizaine d’anbu sont partis en mission « top secrète » comme disait mon père. La mission à très mal tourné et mon père fut l’un des seuls survivants. Il fut gravement blessé et se déplace toujours avec des béquilles aujourd’hui. Il a ainsi arrêté sa carrière de ninja et a donc ainsi passé la plupart de son temps libre à m’entrainer au combat. Ses exhortations à m’entrainer au-delà de mes limites avaient pour conséquences de me laisser vide, sans énergie. En contre partie je suis aujourd’hui imbattable au combat avec une arme tel que le katana ou une simple canne. Autant dire qu’il m’a très vite dégoutée de l’apprentissage et même si j’étais devenue assez forte en combat en corps à corps je détestais toujours autant ses leçons.
C’est à peu près à partir des ce moment là que mes parents ont commencés à se disputer, chacun voulant que j’excelle dans son domaine. Ma mère tentant vainement de m’inculquer quelques notions de médecines et mon père s’acharnant à faire de moi une future anbu. Moi je préférais de loin flâner dans les rues. C’est à cause de tout cela que je n’ai commencé mon enseignement que très tard. Le diplôme de l’académie fut vite passé mais les coéquipiers que l’on m’attribua alors m’empêchèrent de grimper les échelons. Même de niveau plutôt moyen, j’aurais du avoir mon diplôme plus tôt que ça grâce à mes capacités en combat rapproché. Oui, la seule matière où j’étais vraiment douée c’étais le combat. Mince et pas très grande je me faufilais un peu partout. M’enfin, mes atouts n’en étaient plus vraiment à cause de mon équipe. Que voulez-vous faire avec un intello passionnée de bouquin et une gamine préoccupée par son apparence. Equilibre des niveaux, tu parles. Kenmei, le meilleur de notre promotion à l’académie dans la partie théorie, en pratique c’était pas franchement ça. Shoujin, elle était le parfait modèle de la fille superficielle. Je n’ai jamais su pourquoi elle avait choisi cette voix mais à mon avis elle aurait mieux fait d’aller voir ailleurs. Enfin bref deux boulets à trainer en mission. Kenmei cherchait toujours des réponses dans ses livres, nous parlant de telle ou telle autre plante rare et si intéressante. Shoujin se cachait dès qu’il y avait un semblant de danger, la seule chose pour laquelle elle était un tant soit peu douée était le genjustsu : pour se dissimuler elle était très rapide. Je me souviens d’une fois ou elle nous carrément laissés tomber pour nous attendre au village. Ben oui que voulez-vous, deux gros chiens étaient effrayants pour elle. Enfin voilà la belle équipe dont j’avais hérité. Je participais aux missions lorsque je ne les accomplissais pas entièrement, mes professeurs n’ont jamais rien eu à me reprocher sur ce point là. Je n’ai jamais dit à Shoujin ce que je pensais d’elle ce qu’aujourd’hui j’ai plutôt tendance à regretter. Quand à Kenmei j’aurais voulu pouvoir lui dire de rester dans ses livres et de garder cette belle innocence qui le caractérisait.
J’étais en fin de compte la fille modèle que tout le monde rêvait d’avoir : je ne sortais pas puisque je ne voyais pas l’intérêt de me mélanger à des gens dénués d’intérêt, les corvées que l’on m’attribuait je les faisais sans rechigner et je n’ai jamais manqué de respect a qui que ce soit bien que l’envie ne me manquait pas. Non j’étais une fille bien jusqu'à cette rencontre. Un rencontre qui à bouleversé ma vie et sans aucun doute celle de mes parents. Je regrette qu’ils aient eu à subir le déshonneur de voir leur fille trahir le village. Ils ne méritaient pas ça. Pas avec tout ce qu’ils avaient déjà dut endurer J’espère au moins qu’ils vivront mieux aujourd’hui que je ne suis plus là et qu’ils peuvent se contenter d’une simple photo, d’un souvenir du temps où je n’avais pas perdu la tête. Je peux sembler cruelle mais je souhaite vraiment qu’ils oublient tout le mal que j’ai pu leur faire. Avec le recul j’aurai pu y penser avant de m’embarquer dans une de ces histoires tragiques à la Roméo et Juliette, l’amour intense en moins. Une histoire qui à l’époque me semblait formidable mais qui n’a apporté que peu de moments de bonheur comparé à la souffrance. Je pense qu’ont à tous fait des choix qu’on a regretté par la suite, le mien a eu des circonstances tragiques. Je songe au fait qu’il n’ait rien fait pour me protéger lorsque ce ninja a attaqué. Blessée, il aurait dut savoir que je n’aurais pas le temps d’esquiver. Bien sur ce ninja est mort assez vite mais pas par sa main. Moi je suis morte dans ses bras, il n’avait pas vraiment l’air très peiné. Au moins mon dernier souvenir restera celui de ses yeux. Je m’égare je vous avais dit que je commencerai par le début.
A ce stade, je crois que vous savez à peu près tout ce que vous devriez savoir avant que ne me lance dans la vraie histoire, celle que vous devez attendre….




Un début déjà ... je ne pense faire quelque chose de très long mais j'ai pour habitude de beaucoup détailler....
Qu'en pensez-vous?

Le couleur éternité provient d'un poème écrit par Logan pour max dans Dark angel
"Forever eyes. Dark
Somebody's angel"
Ce qu'ils avaient traduit en français par:
Des yeux noirs, couleur éternité
L'ange de quelqu'un....




Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: