Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Et si ... Naruko

Et si Naruto avait été une fille à la naissance? et si son père était toujours en vie? réécriture du manga par Elerosse auteur de Et si ... bad Naruto
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 45369 | Comments: 218 | Favs: 233
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Sir Kamikaze (Masculin), le 15/12/2007
Seconde fiction de mon auto-défis personnel, le premier Bad Naruto ( défis: Naruto méchant), ici Naruko ... ( en gros mon défis est de réécrire Naruto, si Naruto avait été une fille) certaine personne dise que ça colle pas, et bien moi je dit, lisez et voyez avec du recul, ça gère.



Chapitre 9: Révélation



Naruko et Sasuke marchaient côte à côte dans les rues de Konoha, soulagés tous les deux du dénouement de cette histoire mais ils avaient quand même décidés de se taire sur leur relation, sur l’avenue principale, Naruko vit Itomi attablée à la table d’un café glacier, quand elle vit l’air triste qu’elle affichait, Naruko prévint Sasuke qu’ils se retrouveraient plus tard puis elle alla rejoindre sa copine.



- Quelque chose ne va pas Itomi ? demanda la blonde en prenant place.

- Si… tout va pour le mieux.

- T’es sûr ? On dirait pas.

- * soupir * Je me suis disputée avec maman.

- Oh… désolé, si je ne t’avais rien dit, ça ne serait pas arrivé.

- T’en fait pas, au contraire, je te remercie de me l’avoir dit car jamais l’un de mes deux parents ne me l’aurait avoué.

- Et comment ça en est arrivé là ?



Flash-back :



Itomi s’était retenue presque un mois avant d’en parler, à force d’accumuler cette « peine », elle avait l’impression qu’elle allait exploser, à chaque fois qu’elle parlait avec sa mère, elle se retenait de ne pas éclater, alors elle décida de mettre les choses au clair.



La fille aux cheveux de neige marchait dans le couloir qui menait au bureau du directeur de l’hôpital, ou plutôt la directrice.

Elle rentra sans frapper, Tsunade était seule dans la pièce, endormie sur son bureau, sa fille ferma la porte en la claquant brutalement, à part un petit soubresaut la sannin ne se réveilla pas pour autant, Itomi monta jusqu’au bureau puis plaqua sèchement ses mains sur la table de travail, Tsunade se releva sur le champ.



- Itomi… qu’est ce que tu fais là ?

- M’man, il faut qu’on parle, dit sombrement la jeune fille.

- Eh bien … parlons.

-Pourquoi, pourquoi depuis toute petite, tu m’as dit que mon père était mort ?



Cette phrase eut fini de réveiller la blonde qui regarda sa fille d’une manière surprise.



- Et pourquoi, il a fallut que j’apprenne la « vérité » de la bouche de quelqu’un d’autre ?

- Calme toi Itomi, tu ne peux pas comprendre…

- A NON ? Qu’est-ce que je ne peux pas comprendre ? Que tu t’es faite engrosser par un pervers de première et que tu aies honte de « ça », cria t-elle en se montrant du doigt.



Tsunade se leva de sa chaise et gifla violemment sa fille par dessus son bureau, la porte de la pièce s’ouvrit et Shizune entra chargée de paperasse.



- Désolé, je dérange ?



Itomi fit demi-tour et sortie en trombe du bureau, manquant au passage, de faire tomber tout le chargement de la brune.



- Qu’est-ce qu’elle a ? demanda Shizune.

- Elle sait…

- Aie … et qui lui a apprit ?

- Ça n’a pas d’importance, elle l’aurait sut un jour ou l’autre mais j’aurais préféré prendre les devants et le lui dire moi-même.

- Vous allez prévenir Jiraya-sama ?

- Oui, il faudrait qu’il lui parle…



Fin du Flash-back.



- Ah ouai… mais t’aurais quand même dût mieux choisir tes mots.

- Pour ce que ça change…

- Vous voulez quelque chose, demanda un serveur à Naruko.

- Ouai, une glace trois boules : Vanille, menthe, chocolat, avec supplément de chantilly plus pépite de chocolat et n’oubliez pas de la liqueur de menthe, sauce chocolat et coulis de fruit rouge, ni les gaufrettes.



Le serveur regarda la jeune fille avec des yeux ronds puis s’en alla chercher la commande.



- Tu vas grossir, signala tristement Itomi.

- Mais non, avec le sport, je vais vite éliminer, sinon tu devrais allez faire tes excuses à ta mère pour lui avoir parlé de la sorte.

- T’es mal placé pour donner des conseils, toi qui fuit Sasuke comme la peste … à pardon, j’ai vu que ça c’est arrangé vu le baisé donner à la commissure de ses lèvres avant que tu ne vienne t’installer ici.

- Tu as mal vue, c’était sur la joue et tu étais trop occupée à broyer du noir avec tes yeux embués par les larmes pour voir quoique ce soit, et puis je le laisse à Sakura, réfuta t-elle sans conviction.



Les deux filles se défièrent du regard et éclatèrent de rire.



- On est ridicule, remarqua Itomi, une idiote à la langue trop bien pendue et une amoureuse qui ne s’assume pas.

- Parle pour toi.

- Hum.

- Et ton … euh enfin …

- Ouai, il est venu me voir.

- Et ?

- Ce s’est un peu mieux passer.





Flash-back :



Itomi s’était réfugiée dans sa chambre et évacuait sa tristesse quant on frappa à sa porte.



- Qui est-ce ?

- C’est… Jiraya.

- Vous vous êtes trompé, les bains publics sont plus loin.



Jiraya rentra dans la chambre, depuis qu’elle était arrivée au village, il avait remarquer en elle, une grande force de caractère serti d’un esprit réfléchi mais une touche d’humour de temps en temps ne lui faisait pas de mal.



- Qu’est-ce que vous venez faire ici ? S’impatienta Itomi.

- Parler un peu…

- …

- Tsunade m’a dit que tu savais maintenant.

- Hmm, pas grâce à vous.

- Que voulais tu qu’on fasse ?

- Dire la vérité aurait été une première…

- Ouai, effectivement.

- Vous êtes des sannins, bon ninja, bon pour la guerre mais les relations humaines vous passe au-dessus de tête.

- Dit pas ça, on est humain avant tout, mais il arrive qu’un individu, quel qu’il soit ne puisse faire face à certaines situations.

- … il est un peu tard pour exercer votre autorité parentale, exactement 13 ans de retard, géniteur.

- On a certes fait des erreurs par le passé, mais … pourquoi ne pas tout reprendre à zéro ?

- Et qu’est-ce que vous y connaissez en relation parent enfant ? Vous qui passez votre temps dans des maisons de charmes.

- Pas grand chose en effet, mais j’ai quand même passé la jeunesse de Naruko à ses côtés et quand je te vois, j’ai envie d’essayer.

- Essayons alors, mais ne comptez pas sur moi pour vous appelez « papa ».

- Pourquoi ne pas être amis pour commencer, c’est déjà un bon début, non? Proposa l’ermite en lui tendant la main.

- Oui pourquoi pas, conclu t-elle en la lui serrant.



Fin du Flash-back.



- C’est plutôt une bonne nouvelle, dit Naruko en enfournant une cueillere de glace dans sa bouche.

- Tu trouves ? Je trouve ça un peu maigre, moi.

- C’est mieux que rien et puis Jiraya n’as pas un mauvais fond, il est juste un peu bizarre.

- C’est justement ça qui m’inquiète.

- T’as pas à t’en faire, je suis vivante moi, alors tu y survivras, gloussa la blonde.

- T’as sûrement raison.

- Bien sûr que j’ai raison, j’ai toujours raison.

- Si tu le dis.



Itomi se sentit soulagée, parler lui avait fait le plus grand bien, elle allait commencer sur de nouvelles bases, commencer par pardonner à sa mère et mieux connaître son « père ».



Gaara sortit de l’hôtel où il résidait avec Témari et Kankuro, la discussion qu’ils avaient eu avec Baki leurs était restée en travers de la gorge, Temari ne comprenait pas les raisons du « plan », Kankuro s’en fichait et Gaara … Gaara ne savait pas quoi faire, Temari et Kankuro discutaient en avant puis ils virent que leur petit frère s’était arrêté et fixait le sol à ses pieds.



- Quelque chose ne va pas Gaara ?

- Témari… je…

- Tu es malade Gaara ?

- Ta gueule Kankuro, laisse-le parler, vas-y, raconte.

- J’ai pris une décision.



Kankuro et Temari tressaillirent en entendant cela, ils savaient exactement ce à quoi Gaara voulait parler.



- Gaara, moi aussi, je ne veux pas faire ça mais on n’a pas le choix, ça reviendrait à une trahisons envers notre village…



Temari se tut.



- Allons ailleurs pour en parler.



Les genins du désert se téléportèrent dans un petit parc où de petits enfants jouaient.



- Tu es sûr de toi ? demanda Kankuro à son jeune frère.



Gaara acquiesça silencieusement en regardant alternativement Temari et Kankuro.



- Je ne veux pas le faire mais c’est un ordre Gaara, toi autant que nous devrais le comprendre, nous sommes des ninjas, des armes et nous obéissons à nos supérieurs, ne laisse pas tes sentiments obscurcir ton jugement, insista Temari.

- Et c’est toi qui dis ça ? Sourit Gaara, tu t’es faite beaucoup d’amis parmi les kunoichi de ce village et aussi d’une certaine personne que tu es sensée affronter d’ici deux jours.

- Tu m’espionnes ?

- Non, pas besoin de t’espionner alors que je peux lire en toi à livre ouvert.



Temari ne trouva rien à redire, elle avait peur, avant de Gaara car elle avait vécu dans sa haine, depuis un mois, quand l’examen a commencé, son plus jeune frère avait changé et elle l’appréciait d’autant plus et voulait le suivre dans sa voie, mais ce dont elle avait peur maintenant, c’était de son père le quatrième Kazekage.

Un homme borné avide de pouvoir, un père autoritaire et sans cœur quant il n’était pas absent, qui n’hésiterait pas à les assassiner au moindre signe de révolte.



- Je vous en protègerais, promis Gaara en devinant le fond des pensées de ses aînés.

- Mais…

- Il n’a jamais été un père pour nous, encore moins pour moi qu’il a tenté de me faire assassiner depuis que j’ai 6 ans.

- Et qu’est-ce qui t’as poussé à prendre cette décision ? demanda Kankuro.

- Et qui t’as fait sortir de tes ténèbres, ajouta Temari.

- Un ange.



Kankuro et Temari sourirent ainsi que Gaara, cette décision était dure à prendre mais c’était pour « leur » bien.





Le jour tant attendu était enfin arrivé, l’épreuve finale de l’examen allait bientôt commencer et l’arène se remplissait lentement mais sûrement, Naruko alla prendre place avec ses amis disqualifiés.



- Prête à voir tes coéquipiers se faire battre, dit-elle cyniquement à Ino.

- C’est vrai que j’ai des doutes pour Shikamaru contre la fille du désert mais Choji ne perdra pas face à Sakura, assura la Yamanaka.

- Pourquoi cette certitude ?

- Sakura est de mon niveau et moi, moi j’aurais peur de me retrouver face à Choji.

- Elle s’est peut-être entraînée durement ce mois-ci, dit Zekk en arrivant.

- Non, on a passé carrément tout le mois ensemble et elle ne s’est PAS entraînée.

- Tout le mois ?

- Oui, enfin pas la première semaine … elle était à l’hôpital pour je ne sais qu’elle raison.

- C’est vrai, qu’après votre combat, elle agissait bizarrement, se rappela Zekk, Itomi l’a emmené à l’infirmerie.

- Comment ça s’est déroulé votre combat ? S’intéressa Naruko, moi je n’était pas là.

- Difficile à expliquer même pour moi, avoua Ino, je la tenais et puis plus rien, je ne me souviens plus de rien.

- Bizarre…

-Dit moi Naruko, pourquoi tu es venue armé au stade ? Nota Ino en désignant la pochette de shuriken accrochée au poignet gauche de la jeune fille et le poignard qui pendait à sa ceinture.

- Euh … pour rien, c’était automatique.

- Hmm.



Flash-back :



Il était tard et son père n’était toujours pas sortit de son bureau, Naruko monta de l’étage résidentiel du palais des Hokage jusqu’au lieu de travail de Minato.

Elle allait ouvrir la porte quand elle entendit des voix, celle de son père évidemment puis celles de Gaara, Temari et Kankuro.



- Donc vous m’assurez que votre village s’est allié à Oto pour attaquer Konoha ? nota Minato

- C’est exact, soutenu Temari, le plan est d’attendre que Gaara soit dans l’arène puis l’un des ninjas du son envoie un signal et nous, le village du sable sommes sensés attaquer le village de l’intérieur pendant qu’Oto s’attaque aux murailles.

- C’est plutôt inquiétant, pourquoi Oto s’attaquerait-il à Konoha ?

- Orochimaru en est le dirigeant, dit calmement Gaara.

- … effectivement, c’est compréhensible.

- On vient de nous prévenir, nous nous sommes concerté et avons décidés de vous prévenir avant qu’il ne soit trop tard, signala Kankuro.

- C’est gentil de votre part mais vous trahissez par la même occasion votre village.

- On sait.

- Que demandez-vous en échange de cette info ?

- Rien…

- Rien ?

- Seulement…

- J’écoute ?

- Que lorsque ce sera terminé, si Suna demanda notre extradition …

- Que je vous accorde l’asile politique ?

- Voilà…

- Eh bien, je suppose que ça va être possible vu ce que vous venez de faire pour nous, conclu l’Hokage, Naruko, si t’as fini de nous espionner, tu pourrais rentrer.



La porte s’ouvrit et la blonde apparut toute penaude.



- Alors on écoute aux portes ? Se moqua Temari.

- On peut dire ça, à l’origine je venais juste chercher mon père.

- Bien, fit celui-ci, Naruko, la dernière épreuve commence après demain et je te demanderai de ne pas prévenir tes camarades pour leur sécurité.

- D’accords …

- Bon assez parlé de ça, je préparerai la défense de Konoha demain, en attendant, Naruko, nous avons trois invités de plus à manger pour ce soir, donc couverts et cuisine en plus.

- NANNNNNN



Fin du Flash-back.





Dans le stade, le père de Naruko venait de terminer son discours d’introduction aux participants de l’épreuve, seul Sasuke et Gaara manquaient à l’appel, comme l’attaque allait avoir lieu lors de leur affrontement, il avait été convenu lors du repas, que l’Uchiha et le rouquin viendraient exprès en retard pour donner plus de temps à la défense de se former.

Itomi arriva accompagnée de Jiraya.



- On a rien loupé ?

- Non, le premier combat va pas tarder à commencer… toi aussi tu viens armée ? dit Zekk en regardant la sacoche attachée à la ceinture d’Itomi.

- Euh … ouai ouai, t’occupe.



Sakura et Choji restèrent sur le terrain alors que le reste des participants le quittèrent.




Juste quelques révélations pour avancer l'histoire, les chose sérieuses commencerons lors du prochain chapitre.
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