Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Sir Kamikaze (Masculin), le 25/10/2007 Voici ma seconde fiction de mon projet Et si ( Auto-défi à la Gaï-sensei), ma première toujours en cours Bad Naruto (retrace l'histoire si Naruto était manipulé par l'aka, ici, a la naissance Naruto est une fille d'où le Naruko, mais même si je lui ait donné le nom de sa Sexy-méta, ne l'imaginé pas ainsi. Bonne lecture.
Chapitre 1: La fille du Yondaime
A la lueur de la cité en flammes, les cris l’atteignaient, chaque nouvelle plainte, chaque nouveau gémissement lui saignait le cœur, jusqu’à ce que son successeur ne le rejoigne.
- Tu es enfin arrivé.
- J’ai fait au plus vite…
- C’est l’enfant ?
- Oui, la fille de Kushina…
- La tienne donc.
- Egoïstement, je voulais que ce soit Mikoto qui accouche en premier.
- Et Kushina ? Comment elle se porte ?
- Quand elle a su ce que je prévoyais de faire, elle ne l’a pas supporté.
- Je suis vraiment désolé.
- Elle s’appelle Naruko, pourras tu bien t’occuper d’elle ?
- Ne t’en fait pas Minato ... je peux la prendre un instant ?
Le Yondaime hésita un instant mais confia l’enfant au Sandaime, celui-ci retira la couverture pour mieux observer le bébé endormi.
- Elle est vraiment belle, remarqua le Sandaime.
- Tout comme sa mère.
- Ce serait dommage de la priver de sa seule famille restante.
Le blond sursauta de stupeur mais d’une vive manchette au cou, le troisième Hokage de Konoha l’assomma.
- En ces temps troubles, Konoha à besoin d’un leader jeune et performant comme toi, argumenta Sarutobi au corps inanimé, pas d’un vieux comme moi, même si je n’ai que cinquante six ans, ricana le vieil homme.
Le Sandaime disparut soudain en posant l’enfant auprès de son père, c’est lors de cette nuit, rougie par les flammes et crevée par la pleine lune que Kyubi disparut du village sans que personne ne comprenne ce qu’il s’était passé, laissant sur le sol le corps inerte du Troisième Hokage.
12 ans plus tard.
Une jeune fille, cheveux blond tressés jusqu’aux fesses et soutenus par un kunai, yeux bleu, bottes noires, jupe orange fendue devant et derrière, un survêtement noir avec une large bande verticale orange à manches courtes, des coudières oranges et des mitaines noires, faisait face à son père, l’homme lui comme sa fille était aussi blond aux yeux bleu, ceux-ci était pétillant de malice et dans sa cape blanche bordée de flammes rouges, il affichait un fin sourire moqueur.
La jeune fille courut vers son père et lui envoya des shurikens, l’homme les dévia avec un large sourire, arrivé à son niveau, la fille sauta et donna un coup de pied au visage qui circula dans le vide, en retombant au sol, elle fut poussée en avant et maîtrisée au sol par une clef de bras.
- Père, tu pourrais pas rester sur place pour une fois ? Histoire que je t’en colle une ?
- Si tu veux tellement pouvoir me frapper, tu n’as qu’à être plus rapide que moi, se moqua t-il en la lâchant.
- Plus rapide que toi ? Tu es le ninja le plus rapide de Konoha, comment veux tu que je te dépasse un jour ?
- Ah bon ? Avec une mentalité pareille, tu ne m’auras jamais.
- T’es pas drôle, soupira la jeune fille, tu pourrais au moins m’aider à maîtriser ton Shushin no jutsu.
- Naruko, ma chérie, je t’ai déjà montré comment faire, si tu veux la maîtriser, entraînes toi.
- La dernière fois que j’ai essayé j’ai manqué la balise de quelques mètres et je me suis mangée un arbre.
- Tu avais si faim que ça ?
- Arrête de te moquer, t’es chiant.
- Oui mais c’est le plaisir de tout père de pouvoir se moquer de sa fille chérie, rigola le blond.
Le Yondaime se leva et plaqua un baiser sur le front de sa fille.
- J’ai du boulot, continu de t’entraîner et fait toi belle pour ce soir, y’a tonton Jiraya qui vient manger à la maison.
En retour Naruko lui tira la langue.
Après un dur entraînement, Naruko s’adossa à l’ombre d’un arbre pour souffler, elle songea un peu à la technique qui avait rendu son père célèbre sous le surnom d’éclair jaune de Konoha, mais sa rêverie lui empêcha de sentir un ami qui arrivait.
- Ton père n’est pas là ? demanda l’ombre au creux des arbres.
- Sasuke-kun ?
- Qui d’autre, alors ?
- Non, il avait du travail alors il est parti.
Sasuke s’allongea dans l’herbe à un mètre de la fille de manière à profiter du soleil, Naruko était la seule qu’il approchait, pas parce que les filles le révulsait, ni parce que le Yondaime était devenu son parrain depuis l’assassina de sa famille, mais parce qu’elle était la seule qui ne braillait pas des « Sasuke-kun » par-ci par-là, même s’il préférait la solitude, il lui arrivait de lui tenir un peu compagnie sans savoir pourquoi.
Jugeant la pause finie, elle se leva et lança un kunai au bout duquel était attaché un parchemin, au milieu de l’aire d’entraînement, elle se concentra dessus et disparue, laissant une traînée lumineuse jaune et noire puis elle réapparut quasiment aussitôt trois mètres après le kunai dans un roulé-boulé et finit sa course le nez par terre.
Sasuke qui regardait la scène éclata de rire.
- Tu crois pouvoir faire mieux ? S’empourpra Naruko de colère.
- Non, la calma Sasuke les main en signe de paix, mais j’ai trouvé ça très drôle.
- Et gnagnagna.
- Au lieu de t’entraîner pour des techniques dont tu n’as pas le niveau tu ferais mieux de revoir tes bases, l’examen pour passer genin est prévu pour la semaine prochaine.
- Aucune inquiétude à avoir, ils vont nous faire faire un bunshin.
- Comment tu sais ça ?
- Disons que ça aide d’avoir un père Hokage.
- Et lui t’as dit ça comme ça ?
- Hum ... pas vraiment, disons que j’ai profité d’un moment où il dormait pour fouiller son bureau.
- Pfff
- Quoi ?
- Comme s’il ne s’en était pas aperçut ...
- On verra.
- Comme tu le dis ... bon j’y vais.
- Où ?
- Je rentre chez moi.
Sans un au revoir, le glaçon prit la route de chez lui.
Vingt minutes plus tard, Naruko prit le chemin de la maison en passant par la rue commercial, « fais toi belle pour ce soir, y’a tonton Jiraya qui vient manger à la maison », depuis quand son père lui demandait de se faire belle pour recevoir le grand dadais, en plus la dernière fois qu’il était venu, il l’avait mise mal à l’aise à force de la fixer comme il l’avait fait.
Naruko s’arrêta devant la vitrine d’une boutique de vêtements et regarda une robe chinoise bleu nuit rebrodée de fils d’argent en forme de dragon.
- Ca coûte cher mais ça t’apprendra à te moquer de moi, murmura la blonde pour elle-même.
- Tu comptes encore envoyer la facture à ton père ? demanda quelqu’un derrière Naruko.
- Hum ? Salut Ino, Sakura.
- Tu as de la chance d’avoir un père aussi cool, soupira Ino, le miens passe sa vie à boire avec ses anciens camarades ou partir en mission, il ne prend pas mon entraînement au sérieux.
- De quoi tu te plains, mes parent ne sont même pas ninja, répliqua Sakura.
- Ouai mais mon père est ignoble à l’entraînement, il n’hésite pas à me piétiner, souffla la fille de l’Hokage.
- Pauvre petite ... mais dit moi Sasuke-kun t’as rejoint à l’entraînement ? Insinua Ino.
- Hmmm, répondit évasivement Naruko.
- JE LE SAVAIS, beugla Ino.
- Calme toi Ino, Naruko ne ressent rien pour Sasuke-kun n’est-ce pas, on a toutes nos chance, enfin moi car ça m’étonnerai qu’il s’intéresse à une truie comme toi.
- Répète ça gros front?
Pendant qu’elles se chamaillaient, Naruko s’éclipsa en laissant son envie de dépense dans la vitrine, quelques rues plus loin, ses pas lui firent percuter une connaissance de son père, un homme au cheveux argentés ébouriffés en tenue de juunin.
- Excusez moi, je ne faisais pas attention où j’allais ... on s’est déjà vue ?
- Oui, Kakashi, j’étais ...
- Ah oui, vous étiez l’élève de mon père.
- C’est ça, en parlant de ça, qu’est-ce que tu lui offres ce soir ?
- Ce soir ?
- Etant sa fille, tu n’as pas oublié que ce soir, on fête ses trente huit ans.
Le visage de la jeune fille devint blême, plus ses pupilles se rétractaient plus le sourire de l’épouvantail s’élargissait sous son masque.
- Putain ...
- Héhéhé, je doute que ton père apprécie ce mot de ta bouche jeune fille.
- Non, en fait je cherche moi aussi un truc pour ton père et ...
- Parfait, le coupa la blonde.
La jeune fille entraîna Kakashi à sa suite vers une rue commerçante assez chic en se frayant un chemin dans la foule.
Le soir à la maison du quatrième, Yondaime parlait avec Jiraya, Kakashi et Iruka, Sasuke restait dans un coin pendant que Naruko s’habillait.
- Bon, ta fille est bientôt prête ? S’impatienta Jiraya, j’ai un peu soif et demain j’ai une enquête à mener.
- Enquête qui va aboutir au Onsen comme d’hab' et comme tu le dis, c’est une fille il lui faut du temps, Iruka? Comment elle se débrouille en cour ?
- Bien, elle est deuxième sur une trentaine donc ça veut tout dire.
- Laisse moi deviner qui est le premier.
Yondaime s’approcha de Sasuke et joua du coude avec sa mine de conspirateur.
- Dit moi, Sa-su-ke-kun, t’as une fille en vue ?
- En tout cas, il a la cote à l’académie, rigola Iruka.
- Peuh, toutes les filles de l’académie ne sont que des pimbêches qui n’arrêtent pas de glousser ou brailler.
Cette remarque fit rire tout le monde ou presque, Sasuke se prit un coussin en pleine poire, Naruko se tenait à côté d’un canapé, le poing serré.
- Je ne sais pas si tu as remarqué Sasuke, mais je suis une fille de l’académie et ta description ne me convient pas.
- C’est pas comme si tu en faisast partit… enfin si t’es une fille mais…
- Tu t’enfonces, nota la blonde.
- Il m’est d’avis que tu ne devrais plus ouvrir la bouche devant elle, chuchota le quatrième au brun.
Sasuke baissa la tête et couina une brève excuse.
- Mais c’est qu’elle est belle notre petite princesse, s’écria Jiraya pour changer de conversation.
Maintenant que c’était dit, les hommes s’étaient mis à détailler la jeune fille, sa longue tresse avait été défaite et les cheveux battaient librement sur son dos, elle portait la robe qu’elle avait vue l’après midi en ville à la différence qu’elle l’avait payé de ses économies.
- Arrêtez de me regarder comme ça, c’est gênant, rougit Naruko.
- C’est pourtant vrai ce que dit Jiraya, tu es vraiment mimi, rajouta Yondaime.
Naruko prit un paquet au sol et l’envoya vers la tête de son père espérant le toucher.
- Joyeux anniversaire, père.
Yondaime rattrapa habilement le paquet et envoya à sa fille un sourire de vainqueur.
- Merci, « princesse », c’est drôle mais ce matin j’ai cru que tu avais oublié.
- Comment pourrais-je oublier l’anniversaire de mon père, répondit Naruko en échangeant un regard entendu avec Kakashi : Merci - de rien.
Yondaime retira une longue étoffe du paquet, presque identique à l’ancienne cape, le presque désigne la forme, pour le reste, elle était d’une couleur rubis avec des entrelacs de fils dorés représentant une fleur de lotus au niveau des manches et sur le col.
- Elle est magnifique, merci ma chérie.
- J’ai pensé qu’il fallait renouveler ton apparence, dit-elle en souriant à Kakashi pendant que l’Hokage enfilait son cadeau.
Sasuke qui avait observé leur manège comprit tout de suite : « Elle avait bien oublié l’anniversaire à son père et ce gars là lui à sauvé la mise, pitoyable. »
- Bien, s’exclama Minato avec son air de m’as-tu vu, et si on passait à table, Naruko nous a préparé de délicieux plats.
- C’est elle qui à fait la cuisine ? Sursauta Jiraya en se remémorant un certain repas, il y a quatre ans de cela.
- Heureusement, se vanta Naruko, sinon on serait bon pour manger des ramens.
- Mais ...
- Silence, vieux débris, s’emporta la blonde, je cuisine mieux qu’il y a des années alors attend de goûter avant de râler.
- « vieux débris, je ne fais pas si vieux ... » Quel caractère, je croirais entendre ta mère.
A la surprise de tout le monde Naruko ne répliqua pas, ses yeux étaient comme vide, elle fit volte-face et entra dans la cuisine, les spectateurs se tournèrent vers le père pour avoir une réponse quant à la réaction de la jeune fille.
- ... Elle ne m’en parle pas mais je sais qu’elle regrette de ne pas avoir connu sa mère, elle m’a moi mais même le meilleur des pères ne peut remplacer une mère.
Sasuke ne pouvait qu’être d’accord, lui qui avait grandi auprès d’une famille complète et heureuse jusqu’à se que son frère lui arrache cette joie.
Il y eut un long moment de silence puis Sasuke passa dans la salle à manger suivit du reste de la troupe, Naruko les rejoignis dix minutes plus tard avec les plats, Jiraya du reconnaître que la gamine avait beaucoup progressé en cuisine, si bien qu’il se prit un poing de Naruko dans la figure pour lui avoir dit que plus tard, elle pourrait se réorienter en tant que femme au foyer, la fin de la soirée fut festive, les rires attisés par un duo comique Yondaime/Jiraya, Kakashi lisait un livre de genre plus que douteux, Sasuke d’une habitude froide souriait avec Iruka entre l’amusement et la consternation des pitreries de l’Hokage et de son maître, alors que Naruko dormait affalée sur un canapé.
Une semaine plus tard : Examen Genin.
- Namikaze Naruko.
- Oui !
Naruko entra dans la salle de classe, de première vue, il y avait le professeur Iruka derrière son bureau ainsi qu’une paire de jambes posées dessus, en avançant au centre de la pièce, elle fut étonnée de découvrir à qui appartenait ces jambes.
- Père, qu’est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu t’encourager évidemment.
- Et te payer une longue file de participants ?
- Bah ... y’a de drôle de phénomène et on rigole bien.
- On commence ? Proposa Iruka.
- Oui.
- Alors fait nous un clonage.
- Un seul ?
- Fait nous en un maximum.
Naruko se mit en position et créa cinq clones consistants.
- Eh bien, je n’en demandait pas autant, applaudit Iruka pendant que Naruko annulait sa technique.
- Recalée, annonça le Yondaime avec une expression sérieuse au visage.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Je sais que tu as fouillé dans mon bureau pour connaître le sujet du test et tu as eut tout le temps de t’y entraîner par rapport à tes camarades.
Sans mot, Naruko sortit de la salle les larmes au yeux bousculant au passage les derniers participants qui se demandaient se qu’il venait de ce passé.
- Vous êtes un peu dur avec elle, la défendit Iruka, elle a quand même réussi un clonage de l’ombre.
- Je sais et j’en suis fièr, non, elle est reçue, j’ai juste joué la comédie pour lui donner une bonne leçon, ricana Yondaime.
Naruko était sortie du village par un chemin connu d’elle seule puis elle déboucha dans une petite clairière entourée d'arbres où elle allait quand elle avait besoin de solitude, la blonde s’approcha d’un tronc usé par les traces de coups.
Elle effleura ce tronc et se laissa pleurer, certes c’est vrai qu’elle avait exagéré en fouillant dans le bureau de son père mais ça n’aurait rien changé, elle frappa l’arbre une fois, une seconde puis une troisième fois puis s'acharna dessus dans le but de calmer son chagrin.
Dix minutes plus tard, elle s’allongea dos à l’arbre, les poings tremblants et ensanglantés, ce petit défoulement lui avait fait plus de mal que de bien, fatiguée, elle s’endormit.
Quand elle rouvrit les yeux, un jeune homme était pratiquement sur elle et lui prenait les mains dans les siennes.
La blonde se dégagea et le repoussa, l’homme retomba en arrière puis éclata de rire.
- C’est une drôle de façon de me remercier de vous avoir soigné.
La fille du quatrième regarda ses mains, sa peau abîmée par les coups avait recouvré son aspect normal, elle regarda l’homme, il avait été sympa de la soigner mais elle ne lui avait rien demandé donc elle ne lui devait rien.
- Désolé mais je me réveille et je trouve un inconnu qui me chevauche à moitié, y’a quand même de quoi se poser des questions.
- C’est vrai, j’aurais dû d’abord vous réveiller, Naruko-hime, dit l’homme en réajustant ses lunettes.
- Vous savez qui je suis ? S’étonna la blonde.
- Tout le monde sait que vous êtes la fille du Yondaime Hokage.
- La belle affaire ... soupira la jeune fille, j’aurais aimé être la fille d’un ninja anonyme, au moins je n’aurais pas à supporter les courbettes ou d’être appelée princesse à longueur de journée.
- Et ça aurait empêché certaine personne de s’intéresser de trop près à vous.
- Pardon ?
L’homme brisa la faible distance qui les séparaient et plaça une main chargée de chakra au niveau du sternum, le souffle coupé Naruko s’évanouie dans les bras de son agresseur.
- En effet, vous êtes un bon moyen de pression sur votre père, Yazu, Taoh.
Deux ninjas en tenu grise apparurent prêt à obéir.
- Oui Kabuto-sama ?
- Emmenez cette gamine au maître et en un seul morceau, moi je dois continuer mon infiltration.
L’un des deux prit Naruko sur une épaule et partit suivit de son compagnon vers le nord.
L’homme aux cheveux gris secoua la tête et se dirigea vers Konoha.
Fin du premier chapitre, j'espère qu'il vous à plût, laissez votre avis, et à bientôt sur un nouveau chapitre ^^