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Fiction: Destin cruel (terminée)

Naruto fait un point sur les derniers évènements de sa vie Deathfic!!!!!!
Classé: -12D | Spoil | Tragédie | Mots: 1035 | Comments: 5 | Favs: 15
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usratonkatche (Masculin), le 19/10/2007
C'est mon 1er OS les amis^^

Dites moi ce que vous en pensez^^




Chapitre 1: Destin cruel



Voila 2ans, 2ans que je suis revenu à Konoha, 2 ans que l'on m'a tiré des griffes de l'Akatsuki.

2 ans que je survis parmi les "miens" comme ils aiment se considérer.

Appuyé contre la rembarde de la corniche sur les hauteurs du village, je joue avec mon destin, un poignard à la lame d'argent, mon bourreau, celui de Kyubi aussi.

"Au cas ou..." Je me rappelle encore de ces mots sortants de la bouche de Jiraya qui me mettait l'arme dans les mains, un sourire d'excuse.

Cette arme était mon unique échappatoire en cas de capture aux mains de l'ennemi.. ou si je faisais preuve de lucidité comme en ce moment.

Je me coupais le bout d'un doigt pour voir... du sang... la plaie ne cicatrisait pas, entre nous c'était fait pour....

Jiraya... Ce lache... Impuissant face à 2 membres de l'Akatsuki. Il m'a regardé me faire enlever, la peur se lisant dans son regard.

Durant une année j'ai eu le droit à toutes les expériences sur mon corps mutilé par des heures et des heures de tortures qu'ils m'ont infligé après avoir découvert que Kyubi ne pouvait être extrait de moi.

J'ai passé 1 an, 4 mois et 27 jours dans un cachot au fin fond du pays de l'herbe, aux bons soins de Zetsu qui ne se privait pas pour m'humilier à sa guise.

Tsunade? Rien. J'entendais parler les nukenins parfois. Konoha ne me cherchait pas, trop occupé à fêter ma disparition je pense.

Qu'est-ce qui les a poussés à me chercher? La guerre. Le pays du de l'eau a déclarer la guerre au pays du feu. Gaara avait peu avant brisé l'alliance Suna-Konoha en voyant que j'avais été abandonné par ceux qui clamaient vouloir m'aider et me protéger.

C'était donc dans un moment désespéré que le conseil et Tsunade se sont rappelés de mon existence, enfin de l'existence du potentiel scellé en moi plutôt....

Comme par miracle ils avaient réussis à me délivrer en 2 semaines...

A mon retour les têtes pensantes du village de la feuille ont été déçues.
A quoi s'attendaient-ils?
Le corps mutilé, au bord de la rupture, l'hokage m'avait fait interner à l'hôpital sans daigner m'examiner, ne représentant qu'un poids mort sur ses bras.

Ni Tsunade, ni Shizune ou encore Sakura vinrent pour me soigner ou rien que pour me voir. J'étais laissé aux étudiants en médecine qui se faisaient la main sur moi.

Yondaïme, Sandaïme... Leur fameux secret avait vite volé en éclat. Toute la population fut mise au courant par communiqué officiel placardé sur les murs des bâtiments administratifs.

Comment ai-je pu croire en ces paroles? Sandaïme n'a fait que se jouer de moi, me préparant à être utiliser en cas de besoin.

Iruka? Du mépris... Non. De la pitié plutôt, je ne sais pas si cette pitié était pour moi ou pour lui-même... Il n'a même pas daigné me regarder dans les yeux à ma sortie d'hôpital.

Je suis donc rentré "chez moi" tout seul, évitant tant bien que mal les projectiles des passants.

Arrivé devant la porte je soupirais de lassitude. Il n'y avait plus rien. Tout avait été saccagé par des vandales. Me dégotant un vieux carton, je le fixai tant bien que mal à la place de la porte avant de m'allonger dans ce qui fut autrefois un canapé et qui était en lambeaux maintenant.

J'avais passé 6 mois à l'hôpital, seul, et maintenant cette solitude se poursuivait à l'extérieur.

J'ai mis 6 autres mois avant de me remettre.

Remis en service actif, je fus à nouveau affecté à la team Kakashi qui semblait irritée de me revoir.
Au fil du temps je commençais à renouer les pseudos liens avec mes partenaires et collègues, le terme camarade n'étant plus vraiment approprié vu le nombre impressionnant de tentatives d'assassinats que j'ai essuyé.

Dans un moment de déchéance, Sakura s'offrit à moi, le besoin d'oublier l'absence de Sasuke sûrement.
Nous sommes restés 4 mois ensemble, aucun sentiment venant de l'un ou de l'autre, juste cette relation purement sexuelle qui nous permettait de tenir.

Elle me quitta sans ménagement et alla dans les bras de Saï.

Après quelques mois de solitude à tenter d'oublier ma tristesse dans les bordels de Konoha, je trouvais à nouveau un équilibre avec Hinata.

La brune me rendit le sourire durant 6 mois. Je commençais alors à apercevoir le bout du tunnel quand elle aussi me quittait à son tour.

Plus tard j'appris qu'elle n'étais sortit avec moi que pour se venger de Kiba qui l'avait quittée pour Ino. Aux premiers appels du brun, la Hyuga était retournée dans ses bras, me plongeant à nouveau dans la solitude.

Mais tout cela était derrière moi à présent.

Regardant le village se faire ravager par une attaque surprise de Kumo, le regard vide, aucun remord d'être ici, loin des combats, à entendre les cris des femmes et enfants se faisant violer, éventrer, torturer, éliminer sans ménagement par l'ennemi qui avançait inlassablement au cœur de Konoha, la faible résistance des ninjas de la feuille se faisant balayer facilement par la 1ère ligne adverse.

Délaissant ce spectacle pathétique je me retournais pour voir les visiteurs.

Devant moi se tenaient Sakura et Hinata, le visage noir, les habits déchirés montrant des plaies venant de récents combats.

-"Naruto." fit la rose en faisant mine de s'intéresser à moi. "C'est la folie en bas. Tsunade senseï a besoin de toi. Enfin tu vois ce que je veux dire!"fit-elle en désignant mon nombril.

Regardant fixement la lame dans ma main, je dirige la pointe en direction de mon cœur, les yeux maintenant rivés sur les 2 kunoichis, les images de nos ébats défilant dans ma tête, seuls souvenirs qu'il me reste d'un bonheur lointain et sûrement bien vite oublié par ces jeunes femmes.

Toujours les regardant droit dans les yeux j'enfonçais d'un coup sec la lame dans mon cœur, gravant ces doux visages une dernière fois dans mon esprit qui commençait à quitter ce corps, les dernières complaintes du démon en moi résonnant dans mes oreilles avant de m'éteindre, les larmes coulant sur mon visage pour aller se mêler à mon sang qui coulait à flot, la mort m'entraînant avec elle dans les profondeurs de la terre.



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