Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Quand un rêve vire au cauchemar...

Ce qui arrive lorsqu'une grande fan de Naruto tombe dans un nouveau monde... Un monde de ninjas bien connu ! Cela pourrait s'avérer très intéressant non ?? Mais est-ce que cela reste intéressant, lorsque ce monde est déchiré par un début de guerre, et qu'en plus on ne vous comprend pas ??? GARE AU SPOIL !!!!!! (EDIT: Je mets moins de 12 parce que c'est la guerre quand même...........)
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour | Mots: 41708 | Comments: 40 | Favs: 26
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Pucca-chan (Féminin), le 07/07/2008
ENFIN! Fini ces exams pourris... J'en voyait plus la fin.... Bon j'ai rien a dire vu que j'avais que le Français à bosser... Mais il est vrai que cela fait du bien de pouvoir enfin se graller devant la télé sans les vociférations monstrueuses des parents qui vous hurlent dessus.... Pénard.....

C'est donc avec une joie et une émotion immense que je vous offre sur un plateau garni de fleufleures et de petits canapés gustatifs ce chapitre numéro 8!!!!

ENJOUIIIIIIIIIIIIIILLE!!!!!!!!




Chapitre 8: ENFIN ! Une petite « pause »…..



Je tombe…… Il fait de plus en plus sombre au fur et à mesure que ma chute se poursuit… J’ai du mal à bouger et je n’arrive pas à me rapprocher de la paroi… De toute manière, la roche est trop mouillée pour en faire une prise sûre.
L’air me fouette violemment le visage, mes vêtements claquent au vent, je tombe comme une pierre vers le fond de ce
gouffre… J’entends au loin des éclats de voix…Je n’arrive pas à mettre des noms sur ces voix… Je suis déjà trop loin, je n’entends plus rien venant du haut de ma future tombe… Pourquoi a-t-il fallut que cela arrive?? Pourquoi suis-je aussi

maladroite? Mon corps commence à devenir glacé…J’entends au loin un bruit semblable à un grondement continu… Je dois être dans une gorge creusée par une rivière, et qui se termine par une cascade gigantesque…

L’humidité de l’air va finir par me changer en glaçon avant même que je m’écrase au sol. S’il y en a un bien sûr… Ma chute parait interminable… Depuis combien de temps je tombe ?? Je ne saurais le dire… Et d’ailleurs... Est-ce que je tombe toujours ?
Il fait dorénavant tout noir, je meurs de froid, mais je n’ai plus vraiment cette impression d’attirance gravitationnelle vers
le sol…
D’ailleurs c’est quoi ça "attirance gravitationnelle" ? ! J’ai un peu moins froid tout d’un coup… Et puis mon ventre ne semble plus aussi compressé que tout à l’heure… Je ne sens rien d’autre que cette douce chaleur qui m’envahie peu à peu…J’ai l’impression que je suis un peu moins crispée…
Comment peut-on être aussi calme dans un moment pareil ?! Est-ce que c’est ce qui arrive aux morts ?? Est-ce que je suis
morte ? C’est trop cruel… J’ai un peu envie de pleurer du coup… Pourquoi il a fallut que je meure comme ça ?? C’est vraiment idiot de ma part… Qu’est-ce qu’ils diront mes parents lorsqu’ils apprendront la nouvelle ?? J’imagine bien le tableau : « Madame, Monsieur, il va falloir être fort… Votre fille.. Elle est.. Elle est.. tombée… et s’est écrasée lamentablement au sol… Comme une merde… »
« ……… Pardon ??? C’est quoi c’te mort débile ? ! «.. Et bla et bla et bla… Ma mère pleurera peut-être un petit peu... Mon père aura des remords... Il pensera qu’il aurait dû enseigner à sa fille l’étude de « Comment tomber convenablement sans faire un plat et sans être écrabouillé au sol », document rédigé par le Docteur Kawashima (Après « Entraînement cérébral » et
« Gym des yeux », voici le tout nouveau « Comment faire une chute de plusieurs mètres de haut sans se faire mal ?? ») …

Mon frère éclatera de rire en demandant pourquoi sa sœur n’est pas avec le monsieur en bleu et pourquoi il a fait cette farce débile…… Nan là ça deviens trop mélodrame mon truc…Ils seront tristes et c’est tout…Et puis si ça se trouve, ils ne seront pas triste du tout… Ils ne seront même pas au courant en plus… Ils penseront sûrement que j’aurai fugué…Surtout que j’ai aucune raison de vouloir m’enfuir mais bon, c’est ça les parents

Soudain, une forme un peu moins noire me tira de mes sombres pensées (sombres comme le trou dans lequel je suis

d’ailleurs…) et se rapprocha petit à petit de moi… Elle était de taille moyenne, mais grossissait de plus en plus… Au bout de quelques secondes, elle avait doublé de volume, et fonçait droit sur moi… Un flash de lumière apparut alors devant moi, et je vis avec horreur un énorme poisson, squelettique, avec une ampoule accrochée à un mince fil, relié à son crâne écaillé (comme celui qu’a faillit bouffer le père de Nemo en fait…).

Un poisson gargantuesque, qui faisait la taille d’un immeuble, se dirigeait vers moi, gueule grande ouverte, bave au coin des lèvres, dents aiguisées comme des rasoirs… Il poussa un gigantesque hurlement et le compte à rebours annonçant ma mort commença dans ma tête… Il gagnait en vitesse, et je ne pouvais que le regarder, effrayée.
Je voulais hurler mais aucun son ne sortait de ma bouche… Le cri restait bloqué dans ma gorge… Je n’étais qu’à quelques mètres de lui... Je pouvais sentir son souffle rauque sur ma figure, son haleine pestilentielle… Je pénétrais alors dans sa gueule, qui se referma sur moi. Je sentis ses crocs acérés me transpercer la chaire, déchiqueter mon corps et le réduire en charpie. Je me mise alors à hurler de douleur, chaques mastications m’arrachaient un bras, une jambe… J’entendais mes os se briser, mon [i]sang couler tel une fontaine pourpre, et je me sentais mourir lentement… Comme si la Mort elle-même se délectait de ma lente agonie……Puis soudain…

-"HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!"
*CLASHHH !! Glouglouglou…*

Je me réveillais, en poussant un formidable hurlement….. Complètement essoufflée, dégoulinante de sueur, les yeux écarquillés, l’impression que mon cœur voulait s’arracher à ma poitrine.
Je me relevais d’un bond, en recherchant en vain l’immense sushi-lumineux-sur-nageoires. Voyant que je ne risquais plus rien, je repris peu à peu un rythme de respiration normal….
J’étais belle et bien vivante, en un seul morceau… Tout en pestant contre mon crétin d’inconscient qui m’avait fait une magnifique frayeur et qui avait fait tout son possible pour s’éterniser sur ma « mort », je commençais à regarder autour de moi.

Je me trouvais dans un lit blanc, ce qui était déjà beaucoup mieux que le précédant endroit où je me trouvais. Ma « chambre » était blanche comme mon lit, et exceptée une table de nuit blanche et une fenêtre pourvue de rideaux (vous l’aurez deviné, blancs aussi) elle était vide.

Rectification : il y a quelque chose par terre…. Un vase de fleurs était renversé sur la table de chevet et le glouglou régulier qui s’en échappait prouvait qu’il avait été rempli peu de temps auparavant. Les plantes jaunes étaient toutes fraîches, et semblaient avoir été placées la veille, ou peut être quelques jours avant car, après être tombées au sol elles avaient plutôt l’apparence de tiges et de pétales misent en salade…

Il y avait aussi autre chose en plus et qui ne se trouvait pas dans mon rêve…. Une odeur assez spéciale, qui me rappelait vaguement quelque chose… Mais impossible de mettre un nom là-dessus ! Même en me creusant la cervelle pas moyen de trouver la définition de cette odeur si particulière. Cependant un brusque mal de tête me tira brusquement de mes pensées.

-" Ah non ! Ce serait vraiment complètement débile de tomber dans les vapes à cause d’un stupide parfum qui pue !" , Me disais-je en secouant furieusement la tête, aggravant mon mal de crâne. En regardant autour de moi mon attention se reporta sur la table de chevet. (« Peut-être que je trouverais des explications en jetant un coup d’œil dedans? »).
J’ouvris alors lentement l’unique tiroir du petit meuble et je découvris alors… Une seringue ! (« Super, me voilà dans la chambre d’un drogué !! J’ai plutôt intérêt de m’arracher de là si je veux pas avoir d’ennuis ! On sait jamais ce qu’il pourrait me faire… Surtout qu’avec ces fleurs, j’ai quand même le droit de me poser des questions….»).

Je sautais hors de mes couvertures et m’écroulai instantanément par terre avec une grimace de douleur. En inspectant pour la première fois mon corps depuis mon réveil en fanfare, je vis avec étonnement une multitude de bandages et de pansements parsemés un peu partout sur mon ventre, mes épaules et ma poitrine. (« Waouh l’a pété un câble ce dopé ou quoi ?? V’là maintenant qu’il nous fait un remake de la momie ! Ca me fout de plus en plus les j’tons !!!)
J’entrepris alors d’avancer tant bien que mal vers l’armoire murale (que je n’avais pas vu au départ) en enjambant la flaque d’eau répandue sur le sol par mes propres… soins…

Peut être y avait-il d’autres fringues à me mettre sur le dos plutôt que ce truc tout moche qui ressemble vaguement à un pyjama… Y a pas à dire, le proprio de cette maison avait des goûts de chiottes… Une chambre blanche comme s’il voulait que ça ressemble au paradis (à croire qu’il veut enterrer son colocataire avant l’heure…), un parfum ignoble, et une penderie vide… Ah si y a des vêtements par terre ! Ils ont dû glisser des cintres…. Evidemment, ils sont aussi beaux que la chambre… Un pantalon, un tee-shirt, tous les deux blancs comme neige… On jurerait des vêtements d’infirmiers….

Après m’être habillée avec beaucoup de précaution de peur de me faire mal, je m’avançai alors vers la porte qui se trouvait près de l’armoire. En approchant ma main de la poignée, j’entendis soudain de grands bruits. Ne sachant que faire, et imaginant tout de suite mon drogué de service voulant me passer une petite visite de courtoisie, je ne trouvai rien de mieux que de me réfugier dans la penderie et de la refermer sur moi. Le cœur battant à la chamade, j’écoutai avec frayeur les pas et les cris qui retentissaient dans tout le bâtiment…

*Bam bam bam*
-"Attendez !" Cria une voix féminine, "s’il vous plait M"*clac blam blam*"elles !! Attendez, je vous dis ! NON PAS CETTE PORTE !"
*BADABOUM !*
-"Oups… "Fit une deuxième voix
-"Nan là tu vois c’est un placard à balais !" Renchérit une troisième personne.
-"Oh ben c’est pas grave je me fais la suivante !"
-"Non ! Puisque je vous dis que les visites sont interdites après 11 heures ! Repassez dans l’après midi !" Sermonna la première voix
-"Elle a fini de crier celle-là ? ! Est-ce qu’elle sait au moins qu’on comprend rien à ce qu’elle nous chante ? !" Grommelait la deuxième voix, une jeune fille semble t-il….
-"Bennn faut croire que non…. "Lui répondit la troisième, une fille aussi…
-"Arrêtez je vous dis !"
*bam bam bam…. CLAC ! *
- "Wouahaaaaaaaaa !" Hurla un homme qui apparemment ne s’attendait pas à être dérangé par une furie pareil…
-"Woups…. Désolée m’sieur jme suis trompée de chambre !" S’excusa la voix qui faisait apparemment un nombre incalculable de bourdes… "Bon ben suivante !" S’écria t-elle en abaissant le loquet de la porte de ma chambre.
-"….. Mince y a personne…. " Grogna la troisième voix
-"Ben ? Il devait y avoir quelqu’un ici normalement ! Balbutia alors la première femme. "Mademoiselle ?? Mademoiselle ??!! Pourtant elle n’aurait pas pu aller bien loin avec toutes les blessures qu’elle avait…"
-"Ouais on a retrouvé sa chammmmbre !!" Hurla une hystérique, sûrement la fille qui avait déniché ma chambre… "Regarde ce sont nos fleurs qui sont là !! Bon, elles sont par terre mais au moins elles sont là….. J’te l’avais dit qu’elle avait le sommeil agité !!! Et puis la prochaine fois qu’on vient faudra noter le numéro de sa chambre… et puis l’étage où qu’elle est aussi !! "
-(" Numéro de chambre ?? Etage ??!! Mais où est-ce que je suis ?! Dans un laboratoire professionnalisé dans les expériences douteuses ??!! Si je finis comme la déjantée de service qui ouvre des portes à l’aveuglette j’préfère encore me tailler les veines !!") Pensais-je en tremblant.
-"Le problème c’est qu’il n’y a personne…. "Ignora la deuxième jeune fille. "La fenêtre est fermée, le lit est vide, et il y a une penderie. Rien d’autre….. Et je la vois mal sauter par la fenêtre du sixième étage, elle était quand même pas mal amochée... Et si elle était… " Continua t-elle en faisant coulisser doucement la porte de ma cachette….

Horrifiée, je fis coulisser brusquement en sens inverse la porte en tentant vainement de la bloquer avec un malheureux chausson, trouvé abandonné au fond du placard. Ce doit être une servante à la charge du maître-toxico qui allait m’emmener pour me faire subir une petite piqûre !! J’aime pas les piqûres !!! Ou alors c’est une scientifique au service d’un savant fou qui utilise des gens comme cobayes pour des expériences douteuses !! (« Olala dans quel pétrin jme suis encore fourrée mwaaaaaaa ???!!! ») Alors que je me faisais des idées sans queues ni têtes, la fille qui se trouvait de l’autre côté de la paroi forçait la porte et donnait de grands coups dedans, tout en grognant des mots incompréhensibles qui étaient couverts par les coups de pieds et de poings. Prise au piège, sans aucune arme à disposition, je m’armais d’un simple cintre et me préparais à défendre chèrement ma vie ! Soudain, le chausson bloquant l’accès à ma « forteresse » sauta, et la porte s’ouvrit à la volée. La personne qui avait vaincu ma « défense » eut tout juste le temps de pousser un « ENFIN ! » victorieux que je lui sautais dessus en tentant de la frapper avec mon « arme ». Nous roulâmes sur le sol en nous distribuant pains, marrons et châtaignes lorsque deux bras s’emparèrent de moi et me firent lâcher prise. Je me débattais comme une forcenée, aveugle de bêtise, lorsque je me pris une baffe monumentale, me faisant reprendre mes esprits, et me permettant de découvrir la « baffeuse » : Camille !

-"…..Heua ???" M’écriais-je, la mâchoire se décrochant de surprise
-"Oui « heua » ! Qu’est-ce qui t’as pris de me sauter dessus espèce de sauvage ??!!!" Me répondit avec colère notre « scientifique »
-"Ben…… Tu me pardonne si j’te dis que je t’aie prise pour la domestique d’un toxicomane pervers ? !"
-"….. DE QUOI ???!!"

Après un concert de coups de poings sur la tête et quelques plaintes de ma part, les deux personnes qui me maintenaient tant bien que mal en place décidèrent de me relâcher. Prête à me venger de ces deux « gens » qui ne connaissaient rien au terme « assistance à personne en danger », je me retournai d’un coup et balança mon poing sur le premier venu… Le coup atteignit la victime en pleine figure et l’envoya valser sur le mur du couloir, emportant au passage la malchanceuse porte qui se trouvait sur la route. En me retournant vers la deuxième personne, je découvris alors une Charlène très surprise. Elle me hurla « Non mais t’es complètement malaaaaaade !!!!! » En me frappant sur le crâne de toutes ses forces. Je me relevai peu après, tout en me massant le front (qui avait subit un contact très rapproché avec le carrelage), en multipliant courbettes et mots d’excuses. Décidément il ne valait mieux pas effrayer/mettre en colère Charlène… Puis nous décidâmes toutes les trois de sortir de cette chambre, parce que c’était pas le meilleur endroit pour bavarder (la présence de la seringue qui trônait fièrement dans son tiroir y était pour quelque chose…). En sortant dans le couloir, je regardais la personne que j’avais « accidentellement » fait voler. C’était une infirmière, qui gisait piteusement contre le mur, avec la porte en guise de « collier ». Sa tête avait carrément traversé le plastique, et avait été encore plus amochée après son contact « délicat » avec le mur…. Je me trouvais donc dans un hôpital !! L’odeur pas très agréable qui m’avait chatouillé les narines était l’odeur si caractéristique du produit antiseptique/aseptique d’une clinique… Et les horribles vêtements étaient bien des uniformes d’infirmiers !! Toute gênée de l’acte de barbarie qu’avait subit (par mes propres mains) la jeune infirmière, je me dépêchais de rejoindre les filles, qui se dirigeaient vers la lingerie. Elles réussirent à retrouver mes vêtements qui avaient miraculeusement retrouvé leur état d’origine. Plus aucune trace de sang, ni de trous, même pas de boue, bref plus rien. Elles avaient fait fort pour ce qui est de la rénovation de mon linge les femmes de ménages!! Pendant que je me changeais et que j’ôtais cet effroyable costume d’hôpital, mes deux amies répondaient à mes questions :

-"Elle est où Mayonnaise ??" Demandais-je en cherchant Marion des yeux tout en enfilant mon Tee-shirt derrière une porte de vestiaire.
-"On a été obligé de la laisser dehors… "Me répondit Camille. "La dernière fois qu’on était allé te voir, elle s’était mise à pleurer comme une fontaine à la vue de tes blessures… Elle chialait tellement que ton lit a été inondé par ce déluge de larmes. L’infirmière avait même cru que tu t’étais fait dessus…."
-"Ah…. "Fis-je alors toute gênée. "... Comment ça " la dernière fois" ? ! Ca fait combien de temps que je suis ici ? !"
-"Heu….. Cinq jours je crois…… "
-"Quoi ? ! Mais pourtant j’ai pas eu grand-chose à part me faire égratigner le bide !"
-"Attends "égratigner" ? !" S’écria alors l’experte des félins. "Non mais tu plaisantes là ? Tu t’es pratiquement fait transpercer !"
-"Ah tant que ça ? Ben pourtant ça doit pas être ben difficile à refermer tout ça ! Un peu de chakra et hop! Tout est réparé !"
-"Ouaip… Sauf qu’il t’a fallu trois jours pour récupérer toute l’hémoglobine que t’avais perdue, et puis les deux autres jours, t’as fait que pioncer. D’ailleurs aujourd’hui, on était venues pour te secouer les puces…." Rétorqua Camille en faisant craquer ses jointures.
-"Ah ok ! (" Eh ben heureusement que j’ai fais ce cauchemar…. Merci mon inconscient !")
-"Au fait, comment je me suis retrouvée ici ?? Je croyais que j’allais mourir écrasée… Ou noyée à la rigueur…"
-"Ah ouiiiiiiii c’est vrai qu’on ne t’a pas raconté la suite !" Ricana Charlène avec une lueur inquiétante dans les yeux.
-"….. Gnein ? ? Comment ça « la suite » ? !"
-"Vas-y Camille à toi l’honneur !"
-"…Dis-moi Charlène c’est par politesse que tu me laisse commencer ou c’est pour éviter de te prendre des coups de la part de Pauline ?" Demanda hargneusement Camille
-"Heu… Les deux !"
-"Bon allez-y accouchez !" Grommelais-je tout en finissant de mettre mon pantalon et en les rejoignant.
-"…… Bon d’accord je m’y colle… " Répliqua alors Camille en lançant un regard assassin à Charlène.


D’après ce qu’elles avaient pu voir, car Camille était juste derrière moi et Charlène se trouvait deux place après Camille (Gaara étant entre elles deux), lorsque nous nous dirigions vers Konoha, je me déplaçais bizarrement.
En effet, je zigzaguais à moitié, comme si j’étais bourrée, et à chaque fois que j’atterrissais sur une branche, je manquais de me casser la figure (ce qui s’est passé plusieurs fois d’ailleurs).

Je l’interrompis aussitôt que je n’avais aucun sens de l’équilibre, mais Camille me répondit que ça n’avait aucun rapport…

DONC je sautais bizarrement, et à un moment je suis tombée pour la quinzième fois de ma branche. Mais cette fois-ci, au lieu de m’écraser lamentablement sur le plancher des vaches, je piquais droit sur un gouffre sans fin.
Aussitôt, Kankuro avait eu le réflexe d’essayer de m’attraper mais il était trop haut et il ne réussit pas à prendre ma main.
Alors que je disparaissais dans l’ombre de la falaise, il plongea à ma suite dans le noir. Charlène, Marion, Camille et Temari allèrent donc au bord de la falaise pour voir ce qui arrivait, pendant que Gaara allait chercher Shikamaru et Neji qui étaient partis devant et n’avaient rien entendu.

En s’approchant du gouffre, les quatre jeunes filles virent que le marionnettiste se tenait accroché à la paroi et qu’il tenait quelque chose d’invisible dans les mains, et dont le poids l’attirait vers le fond.
De plus, l’humidité et le froid glacial régnant dans ce lieu sinistre laissaient penser que ce gouffre était en faite une gorge creusée par une rivière, le son lointain d’une cascade confirmant l’hypothèse. Le jeune homme tentait désespérément de remonter le "quelque chose" d’invisible lorsque sa main glissa de la surface rugueuse et qu’il disparu dans l’obscurité et la brume formée par l’air ambiant. Les spectatrices crièrent et se penchèrent dangereusement le plus possible du bord du gouffre, pour tenter de voir quelque chose, quelqu’un, un signe, n’importe quoi… Temari ne savait que faire et était déstabilisée. Elle se faisait un sang d’encre pour son frère, et décidait de monter sur son éventail pour aller le secourir. Alors qu’elle le déployait, une main arrêtait son geste, celle de Shikamaru….

/FLASH BACK NO JUTSU/


-"Qu’est-ce que tu fabrique ?! Laisse-moi, il faut que je l’aide !"
-"Et comment compte-tu faire ça ?!
[i]-"En volant pardi ! T’as d’autres questions dans ce genre, tête de pique ?["/i]
-"Et comment veux-tu voler avec de l’air froid hein ?!! Si tu veux arriver à rester en suspension dans l’air, il te faut un minimum d’air chaud !! Mais ici, l’humidité te sera fatale, et tu tomberas comme une pierre !"
-"Mais il FAUT faire quelque chose !!
-"La seule chose à faire est de t’en remettre à ton frère et de lui faire confiance… "

Balbutiant insultes et autres mots incompréhensibles, cette dernière finie par fondre en larme, en traitant tout le monde d’idiots, d’ingrats, et autres bêtises de ce genre avant de se réfugier dans les bras de Shikamaru et pleurer de tout son saoul.
Ce dernier s’était raidi et ne trouva rien de mieux que de lui tapoter la tête tellement il était gêné. De leur côté, Camille, Charlène et Marion ne comprenaient rien à la conversation précédente et se demandaient si l’un des quatre ninjas allaient sortir un de leurs jutsus « miracles » pour tirer leur amie de là.

Mais en y réfléchissant bien, Camille en vint à la conclusion qu’ils ne pouvaient rien faire…. ("Apparemment Temari ne peut rien faire donc non… Neji ne peut que frapper les ennemis avec son juken, et son byakugan n’est pas d’une très grande utilité…. A part pour voir si Pauline et Kankuro se sont tous les deux noyés mais bon… Shikamaru et ses ombres…. Passons… Et Gaara et son sable, ça pourrait être utile, encore faudrait-il qu’il les trouve dans le noir… Peut-être qu'en combinant ses pouvoirs et ceux de Neji..... Non ça mettrait trop de temps à diriger le kazekage....»), pensait-elle en faisant les cents pas le long de la corniche.

On pouvait tourner et retourner toutes les solutions possibles et imaginables, aucunes n’étaient valables… Il y avait bien des limites à tout. Alors que tout le monde perdait espoir, et que Neji se préparait à recevoir une correction monumentale de la part de Tsunade en apprenant la nouvelle de la bouche du Kazekage, Marion se mit à pousser un cri de joie : Kankuro était réapparu ! Tout le monde se précipita pour voir le ninja de Suna remonter péniblement la paroi à l’aide de son chakra.
De plus, il ne remontait pas seul, puisqu’il portait Pauline sur son dos ! D’un mouvement rapide, Gaara envoya du sable sur eux et les remonta en moins de trente secondes. Les trois amies se précipitèrent alors vivement vers les deux rescapés et vérifièrent si leur amie était toujours vivante.
Elles furent soulagées en la voyant respirer, même si c’était faiblement, au moins elle respirait ! Charlène se mit alors à pousser des hurlements et à essayer de baffer la victime tout en la traitant d’idiote, Camille tentait à grand peine de maintenir la boxeuse en graine, à distance respectable de l’évanouie, tandis que Marion remerciait pour la millième fois (vitesse de débitage de mots : 50 mots la seconde ! Record battu !) Le pauvre « Sunnien » encore tout essoufflé….

Maintenir quelqu’un avec un seul fil de chakra et rester accrocher sur une paroi trempée, jonchée de mousse (et pourrie par-dessus le marché), c’était bien fatigant !! Enfin, lorsque tout le monde se fut remis de leurs émotions, que Temari eut terminé d’engueuler son frère pour l’acte suicidaire dont il avait fait preuve, que Neji se fut rassurer pour sa précédente frayeur d’une Tsunade enragée, et que Shikamaru eut fini de bouder ("Alors moi, je ne suis juste qu'un objet qui sert de consolation… C’est ça ? "), le groupe se remit en marche, avec pour seule modification le fait que Kankuro tenait maintenant une Pauline endormie sur son dos, et que Charlène, Camille et Marion ne cessaient de se lancer des regards entendus qui en disaient long sur leur idée commune : « C’est décidé, ces deux là on les case dans les prochaines semaines qui suivent !!! » ... en rajoutant peu après à leurs regards « Dès qu’elle sera remise sur pieds bien sûr !!! »

/ FIN DU FLASH BACK NO JUTSU /


Lorsque Camille eut terminée son récit, je ne savais plus où me mettre. ("Alors comme ça il a carrément sauter pour aller me chercher ? ! Ben mon vieux… ") Pensais-je, en rougissant légèrement. Cette modification de la pigmentation cutanée n’échappa point à Charlène qui se mise aussitôt à me sortir des sarcasmes et des sous-entendus comme on n’aimerait pas en entendre dans ces moments là……

Quelques DVNI (Dents Volantes Non Identifiées) plus tard, nous décidâmes de sortir de l’hôpital pour aller rejoindre Marion qui était restée à l’extérieur comme un pauvre chien que l’on laisse attaché, tout seul, à l’entrée d’une épicerie… (Super la comparaison, non ?) Cette dernière n’était d’ailleurs pas si malheureuse que ça… Elle jouait tranquillement avec le chat de Charlène qui était lui aussi resté dehors, et elle riait toute seule comme une dingue.
Puis, lorsqu’elle nous vit sortir du bâtiment, elle courut à notre rencontre et ne trouva rien de mieux que de me sauter dans les bras en hurlant « PUUUCCCC PUUUUCCCCCCCCC !!!!!! » (A prononcer pouk pouk…. Cherchez pas j’vous dit… Trop long à expliquer.).

Moi, qui venait juste de me rétablir de cinq jours de coma et qui marchais encore difficilement, je ne pus éviter cette furie et nous nous retrouvâmes toutes les deux par terre, les quatre fers en l’air, sans savoir le pourquoi du comment…
Ca m’avait manqué les crises d’hystéries de Marion tiens ! Après avoir taper la causette pendant quelques minutes devant l’hôpital, nous décidâmes de faire un peu de tourisme.
Nous nous baladâmes alors dans la grande rue commerçante de Konoha, en faisant tous les magasins possibles, mais sans rien acheter bien évidement, vu que nous n’avions pas d’argent sur nous.
Nous réussîmes à empêcher Marion d’entrer dans le magasin de doudous, et après de nombreux coups, les filles parvinrent à me tirer loin de la vitrine du magasin de pâtes. Plusieurs heures durant, nous bavardâmes de tout et de rien, gaiement dans les rues de Konoha, attirant quelque fois l’attention des passants lorsque nous riions trop fort ou que nous parlions trop bruyamment (vu qu’ils ne comprennent rien à ce que nous disions…. Et puis en même temps on est légèrement des filles qui s’incrustent en plein milieu d’une guerre alors…).
Nos pas nous amenèrent alors hors des commerces et nous nous retrouvâmes sur un pont au-dessus de la rivière qui traverse le village.
Nous nous y arrêtâmes pour souffler un peu de notre lonnnnng shopping (qui n’en était pas vraiment un) et regardâmes l’eau s’écouler paisiblement sous nos pieds. Pas de doutes, ce village était vraiment calme et le bonheur y régnait en maître. Cependant il manquait quelque chose à notre bonheur, et particulièrement à moi et à Camille…. Nous n’avions vu AUCUN de nos ninjas préférés aujourd’hui. C’était vraiment pas drôle, pour une fois qu’il ne se passait rien… Même voir Ebisu nous aurait fait plaisir !!

Nous étions perdues dans notre blablatage lorsque je vis quelqu’un se dissimuler derrière un arbre au moment où je me retournais vers Camille. Discrètement, je m’approchai de celui-ci, puis, sans prévenir, je sautai sur l’intrus. Après une longue lutte, je réussi à faire sortir la personne qui se trouvait derrière l’arbre…. Lorsque je la reconnu, je ne pus m’empêcher de laisser échapper un cri de joie : j’avais devant moi la vrai Hinata, en chaire et en os !! Elle avait la même apparence que dans les épisodes shippuden en plus ! Même si je préférais quand elle avait ses cheveux courts…

-"Hey regarder qui j’ai à côté de moi !" M’écriais-je en la tirant vers mes amies
-"Qui c’est ça ? !" Demanda Charlène en la regardant de la tête aux pieds
- "Wouaouh c’est Hinata ! Ca s’arrose fait péter le champomy !" S’exclama Marion en sautant partout
-"ENFIN un ninja ! Je commençais à perdre patience !" S’exclama Camille avant d’expliquer rapidement l’affaire à l’inculte de base…

Alors que nous commencions à fêter notre découverte, la jeune Hyuga essayait tant bien que mal de se dégager de l’étreinte que je lui faisais subir à son bras. Perdant patience, elle m’agrippa le bras et me fit basculer par-dessus sa tête, puis m’immobilisa en me bloquant le bras derrière mon dos.

-"Aïe aïe aïe !! Hinata-chan tu me fais maaaaaal !!"
-"Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom ? !" S’exclama t-elle en resserrant son étreinte, me déboîtant pratiquement le membre.
-"Pauline ! On fait quoi ? !" Me cria Camille en s’éloignant rapidement lorsque Hinata releva la tête vers elle.
-"…….. *glups*" Faisaient Charlène et Marion en reculant de plusieurs pas.
-"Hey les filles !! Me laissez pas toute seuuuuule !!!! BANDES D’INGRATES M’ABANDONNEZ PAS !!!" Hurlais-je en me débattant comme je le pouvais.
-"T’es marrante toi !! Quand une Hyuga te fixe avec son byakugan t’as rarement envie d’aller lui taper la causette !!!" Répliquai Camille
-"Aaaaah !!! C’est ça un byakugan ?? ….C’est moche…" Marmonna Charlène en reculant encore d’un pas
-"Répondez à ma question et arrêtez de parler comme ça, ça ne marche pas avec moi !"
-"Aïïïïïeuuuuuu !!! Mais non de d’là ça fait maaaal !!! Aïïe !! Arrête Hinata-chan s’il te plaîîît !!!"
-(« … elle a dit quoi là ? On dirait du russe… ») Réfléchissait Charlène
-"Répondez-moi et peut-être que je vous laisserai !"
-"Aïe aïe aïe !!!! J’ai maaaaaaaal !!!"
-"Pffffff ça m’saoûle vos convers’ en russe moi j’me barre !!" Grogna alors Charlène en commençant à s’éloigner. "Je reviendrai quand vous aurez fini…."

Avant que je ne puisse répliquer que c’était pas du russe mais du japonais, Hinata m’avait lâché et se précipitait sur Charlène. Cette dernière se retourna d’un coup et vit la jeune fille s’élancer vers elle. Avant qu’elle ne puisse faire un seul mouvement, une ombre se mit juste devant elle et bloqua le coup d’Hinata. En regardant plus attentivement la personne qui l’avait sauvée, elle découvrit avec stupeur que c’était Kiba…..

-"Hinata ! Calme-toi ce ne sont pas nos ennemies !!"
-"Kiba-kun ??" S’écria Hinata, tout aussi surprise que Charlène. "Mais enfin comment explique-tu qu’elles connaissent mon nom ? A part le fait qu’elles soient des espionnes je ne vois pas d’autres solutions…"
-"Non elles ne sont pas espionnes. Ce sont des étrangères qui sont tombées par hasard en plein milieu d’une guerre. Elles connaissent aussi énormément de choses sur l’ennemi d’après Tsunade et d’ailleurs elle m’avait demandé de les amener à elle."
-"Tsunade t’a demandé ça ??! Mais je croyais qu’elle avait enclenché le plan rouge et qu’elle avait ordonné d’envoyer tous les étrangers au bureau des interrogatoires…"
-"J'te l’ai dis, ces filles sont… spéciales. Et puis elle les a convoquées surtout pour les engueuler… Tu comprends, des filles maladroites comme elles en vadrouille dans Konoha ça fait pas bon ménage…" (« En fait c’est surtout parce que Shikamaru les a encore perdues mais bon… »)
-"……"

-"Charlène, il dit quoi ton Kiba-chou ??" Demandais-je alors que je me relevais en testant si mon bras n’était pas brisé (« La vache… elle y va fort Hinata… »)
-"Il explique la situation à sa copine et il dit qu’il va nous emmener voir Tsudane…. Dasunate…. Heu… truc, pour qu’elle puisse nous engueuler…." Me répondit-elle tout en m’envoyant un coup de poing dans la figure. "ET C’EST PAS MON KIBA-CHOU !!!"
-"…..A…Aïe…… "Fis-je, la main appuyée sur mon nez sanguinolent.
-"Je l’avais dis qu’il fallait pas fausser compagnie à Shikamaru…" Sermonna Camille à l’adresse de Charlène
-"Oui mais il avait l’air si heureux de contempler ses nuages que moi ça me faisait de la peine de lui demander de se lever." Dit Marion tout doucement à Camille
-"C’est surtout qu’on en aurait eu encore pour des heures avant qu’il se bouge les fesses de son banc pourri… J’avais bien trop envie d’embêter Pauline pour attendre la journée !" Rétorqua Charlène me tapant sur l’épaule.
-"Bon les filles, allons voir Tsunade avant qu’elle ne vienne vous chercher d’elle-même !" Annonça alors Kiba, coupant court à notre discussion.
-"Heuu…. Les filles dépèchons-nouuuus !!!" Hurla Charlène avant de se précipiter vers la rue menant au bâtiment de l’Hokage.
-"Hein ? Bon bah s’il le faut… "Dis-je avant de suivre en courant l’experte en conneries
-"Ouais !! GO GO GOOO !!!" Hurla Marion en empoignant Kyo et Camille et en me suivant à vive allure.
-"…… Hey attendez-moi !!! Jte laisse Hina’ ! A plus !!! " Grogna Kiba en se lançant à notre poursuite, suivi de très près par Akamaru.

Et c’est ainsi qu’Hinata finit toute seule… Elle regardait Kiba partir (avec son fidèle compagnon à quatre pattes) encore sur le choc, et se posait une multitude de questions. Ces filles étaient-elles blanches comme neige comme le prétendait si bien son coéquipier ??? Car Konoha avait déjà eut des espions d’infiltrés dans le village….Elle serra les poings de colère à cette pensée... Ca, jamais elle ne l’oubliera, surtout cette soirée là….

/ REFLASH BACK NO JUTSU /


C’était un début de soirée, Hinata, fatiguée par sa longue journée d’entraînement, rentrait chez elle, afin de prendre un repos bien mérité. Alors qu’elle approchait de son domicile, deux mains l’empoignèrent par derrière. Elle se débattit comme elle le put, mais l’ennemi était beaucoup plus fort qu’elle, et il la tenait fermement. Devant elle, plusieurs silhouettes apparurent. Elles étaient menaçantes, et méconnaissables. Puis l’une d’entre elle pris la parole, et s’adressa à une autre ombre, à sa gauche.

"-C’est elle ?? "
-"……………Oui, c’est bien elle." Confirma l’ombre, en s’approchant d’Hinata, après l’avoir observé rapidement, dévoilant ainsi son visage.
-"…Très bien. Tu peux t’en aller."

Ce fut tout ce qu’ils se dirent. Pendant ce rapide échange, Hinata pu apercevoir la personne qui l’avait trahie : c’était la vieille dame au chat, celle avec qui la jeune fille aimait beaucoup bavarder… Elle était si gentille pourtant, cette femme, Hinata l’appelait grand-mère, et la vieille lui donnait parfois des petits gâteaux faits maison. Parfois, le soir, elles regardaient ensemble les étoiles dans le ciel. Hinata se mise à pleurer. Elle ne pouvait pas croire qu’elle, sa « grand-mère » chérie, pouvait la trahir ainsi. Cette dernière lui murmura un simple « Pardonne-moi », avant de lui tourner le dos, et s’enfuir dans la nuit. Alors que tout espoir semblait perdu, un sauveur apparu à Hinata, alors qu’elle et ses assaillants s’approchaient silencieusement d’une brèche faite dans la muraille protégeant le village. Comme elle était évanouie, suite à un violent choc à la tête causé par un des hommes, elle ne connu ces détails que de son père. Il ne voulut pas lui dire qui l’avait arrachée des griffes de ces bandits, et malgré tous les efforts de la jeune fille, Hiashi ne révèlera rien, hormis le fait que ce sauveur ne correspondait pas à ces attentes, et qu’elle ne le reverra pas. Hinata ne sut donc rien de cette personne qui lui avait permis de survivre et d’échapper de nouveau à une tentative d’enlèvement…. Elle fut très attristée par ce secret. Un drame s’ajouta à ce chagrin : la mort de sa « grand-mère ». Elle avait été retrouvée, au pied de la montagne des Hokage. Elle s’était jetée dans le vide, de désespoir. Il semblerait qu’elle ne voulait pas subir de traques, d’interrogatoires, et de torture, à moins qu’elle ne se soit suicidée de désespoir, après avoir trahi la seule personne qui l’aimait encore… Personne ne le sut, et on ne le saura sans doute jamais.

/FIN DU REFLASH BACK NO JUTSU /


Une larme perla sur sa joue, et elle fut secouée de tremblements. Mais elle se reprit immédiatement, refusant de se laisser abattre, sachant que se n’était pas digne d’elle. Elle avait désormais un proche de mort, et elle ne voulait absolument pas ternir l’image de cette brave vieille dame.
Hinata était sûre qu’on l’avait obligée à le faire, contre sa volonté. Elle repartit chez elle, déterminée, se fixant déjà un entraînement assidu pour la journée. Derrière elle, une ombre sorti des broussailles…. Elle regarda longuement dans sa direction, avant de repartir discrètement, suivant à distance la jeune Hyuga….


**********



Nous étions toutes en train de courir comme des malades au hasard dans les rues étroites du village de Konoha, en suivant Charlène qui était partie comme une flèche pour une raison inexplicable….. J’arrivais progressivement à sa hauteur pour pouvoir lui demander le pourquoi du comment, en essayant de garder un rythme de respiration quelque peu normal.
Tout en continuant à tracer comme si elle avait le diable à ses trousses, elle m’expliqua bruyamment qu’elle n’avait pas du tout envie de se faire casser la figure par une « Tsudena » enragée, et qu’elle avait eut assez de la dernière fois.
Son récit surprenant me poussa à lui demander pourquoi. Elle répliqua qu’hier elle s’était barrée avec Marion et Camille pour « faire promener » Kyo. Etant donné que c’était censé être Shikamaru leur « nounou » et qu’il n’était pas vraiment compétent pour faire ce job, elles n’eurent aucun mal à se perdre tranquillement dans les rues males famées du village de la feuille.

Le problème c’est qu’il commençait à se faire tard et que les filles publiques commençaient à aller sur leur « lieu de travail »… Autrement dit un trottoir bien placé avec, si possible, un lampadaire ou un bar à côté ou même un hôtel, voir les trois en même temps. Nos trois compères étaient donc dans un magnifique quartier déconseillé aux moins de 18 ans, avec aucun sou en poche, l’absence de traducteur et de garde du corps et un chat qui miaulait son lolo….
Camille et Charlène commençaient à flipper bien comme il faut, quand soudain un homme aborda Marion, qui était en train d’essayer de déchiffrer un panneau. Sur ce panneau était écrit une publicité pour l’hôtel d’en face qui n’était pas ce que l’on pourrait dire des plus raffinés. Il parlait aussi d’abonnement et de certaines hôtesses très « chaleureuses »….. Mais bien sûr, Marion ne le savait pas et s’amusait à associer les différents caractères japonais à des animaux ou encore à des objets très divers.
L’homme aborda donc notre chère calligraphe en herbe en lui passant une main généreuse autour des épaules. Il n’avait pas l’air très « frais » (il empestait l’alcool et sortait juste d’un bar) et semblait avoir besoin de prendre une bonne douche. Ses cheveux étaient la réplique exacte de ceux de Severus Rogue, sa figure était rouge et il semblait avoir du mal à marcher normalement ou même à tenir debout car il s’appuyait de tout son poids sur notre pauvre Marion.

Il marmonnait des paroles incompréhensibles à l’oreille de sa victime et lui tapotait son épaule sans aucune affection. Notre pauvre amie lançait des coups d’œil effrayés a ses camardes en leur suppliant de les aider tout en essayant de repousser du mieux qu’elle pouvait l’ivrogne. Ce dernier commença à s’énerver et à gesticuler dans tous les sens lorsque Camille et Charlène lui prirent chacune un bras pour le tirer en arrière. D’un seul mouvement, il envoya paître ses assaillantes pour revenir à la charge et emmener Marion dans l’hôtel qu’indiquait la pancarte. A ce moment là, un ninja qui avait été attiré par les cris, libéra Marion de cette situation extrêmement délicate et renvoya le saoulard dans son bar d’un simple regard. Puis leur sauveur raccompagna alors gentiment les trois jeunes filles au bureau de Tsunade et s’en alla sans demander son reste.
Mais l’épisode du mauvais quartier n’était rien comparé à la correction que se prirent les filles quand elles se trouvèrent face à Tsunade. Rien qu’à la voix que prit Charlène à ces derniers mots me fit frissonner…. Lorsque je lui demandai qui était cette personne, elle eut un instant d’hésitation. Elle avait oublié !

Perdues dans notre conversation, nous ne vîmes pas le passant qui… passait… devant nous. Nous nous le prîmes de plein fouet et tombâmes les fesses par terre sur le sol poussiéreux. Lorsque nous relevâmes la tête, nous vîmes une ombre menaçante se dresser devant nous…. Nous nous mîmes à hurler de terreur et essayâmes de nous enfuir à reculons, mais nous percutâmes alors un obstacle et nous fûmes alors contraintes de regarder au-dessus de nous pour voir ce que c’était…..

Camille nous regardait, l’air effaré, se demandant ce que nous fabriquions à quatre pattes par terre, et ne sachant quelle attitude prendre face à notre position enfantine. Marion était à côté d’elle, les joues rouges, suites à sa précédente course, et Kiba les rejoignit peu après, en saluant d’un signe de tête la personne se trouvant derrière nous. Charlène et moi nous retournâmes enfin vers l’inconnu, pour reconnaître Neji.

"Ah ! C’est lui notre sauveur ! " S’écria alors Charlène en désignant le jeune Hyuga.

Le concerné la regarda avec étonnement, avant de regarder Kiba et l’interrogea du regard. L’Inuzuka lui expliqua rapidement la situation, tandis qu’Akamaru se rapprochait de Charlène et moi. Nous commençâmes à reculer le plus rapidement que nous le permettaient nos jambes et bras (faire le pont c’est déjà pas bien facile… alors en marchant à reculons c’est pas de la tarte !!!), car, il fallait l’avouer, il était intimidant le gros toutou !
Très incommodées par notre position, nous nous retournâmes alors rapidement et nous nous relevâmes d’un coup. Mais le chien fut plus rapide, et dans le long ralentit digne du plus beau générique Royal Crétin (la pâtée qui rend votre chien fou, fou, fou ! Ragoût toutou !), il s’élança vers nous et nous plaqua toutes les deux au sol.
Alors que nous nous débattions comme nous le pouvions, le chien entreprit de nous faire la toilette à grrrrrands coups de langues dans la nuque. Après une bonne dizaine de coups de langues et un concert d’hurlements à 500 décibels, le chien ninja accepta enfin de se retirer.
Nous nous relevâmes donc toutes les deux, dégoûtées à vie des chiens, et, sous les rires des autres, essayâmes tant bien que mal de nous essuyer le cou. Comble de malheur, deux autres personnes avaient rejoint le groupe… Evidemment, c’était Gaara et Kankuro qui s’étaient encore incrustés… Ils étaient en grande discussion avec Kiba mais, j’en étais sûre et certaine, ils avaient dû bien se marrer en nous voyant toutes les deux sous Akamaru… A croire que le bon Dieu était contre moi, ou qu’il avait désespérément besoin de prendre de bonnes vacances bien méritées….
Pendant que Charlène tentait de trouver une grosse pierre à balancer sur ce sale clébard, moi j’essayais de trouver le meilleur moyen de disparaître sous terre : je venais de me taper la honte bien comme il faut devant tout Konoha ! Car, il fallait se rendre à l’évidence, nos cris n’avaient pas dû passer inaperçus….. Un cri perçant me sorti de ma gêne et interrompit les diverses discussions de la bande. Je me retournais et découvrit Charlène en train de crier et de courir en faisant de grands moulinets avec un de ses bras qu’elle tenait de sa main valide.

-"Aaaaaah !! Au secours au secours au secours enlevez-le-moi, enlevez-le-moi, enlevez-le moiiiiii !!!"
-"Bah enlever quoi ??" Demandais-je, en la regardant courir dans tous les sens
-"Au secours Pauline enlève-le moi jt’en supplie !!! " Continua t’elle d’hurler en brandissant avec terreur sa main devant mon nez.

Les autres commençaient à s’approcher de nous, les uns avec un air curieux, les autres avec lassitude…. Moi, ce n’était même plus la peine de me parler… Sur la main de Charlène, à quelques centimètres de mon visage, trônait un abominable, horrible, terrifiant, dégoûtant, répugnant, minuscule petit INSECTE !!! Une punaise plus exactement….
Sachant que Charlène et moi avions en horreur tout ce qui est petit, poilu, grouillant, avec des petites pattes et des grandes antennes, il ne faisait jamais bon ménage de nous mettre dans la même pièce qu’eux…
Charlène me présentait donc ce merveilleux spécimen d’horrorus minus malus, autrement dit INSECTE, et mes magnifiques réflexes se mirent en route pour me faire sauter sur le côté et par la même occasion m’éloigner le plus possible de ce truc immonde.

Malheureusement, ma maladresse et mon manque d’équilibre légendaire décidèrent de se manifester à ce moment là et je me pris les pieds dans… rien… Je commençais à tomber mais heureusement un poteau qui passait par-là me permit de me rattraper de justesse. Ce « poteau » qui n’en-était-pas-un-réellement sursauta et poussa un petit cri de surprise.
Mon poteau ne devait pas s’attendre à ce que je m’accroche à lui ! Mais depuis quand les poteaux poussent des cris ?! Le temps que mon cerveau se remette en marche et qu’il se rende compte que je ne m’étais pas accrochée à un truc en ferraille mais à un humain bien vivant, il s’était déjà écoulé plusieurs secondes.

Et en relevant la tête, surprise ! Mais qui voilà ? C’est notre cher marionnettiste ! D’ailleurs, il était tout aussi surpris que moi et ne savait quelle attitude prendre, et restait raide comme un piquet. Et après, on se demande pourquoi on le prend pour un lampadaire….
Gênée tout à coup par la situation, je me reprends aussitôt et m’écarte brutalement de lui, avant de me rappeler qu’à côté de moi il y a une fille avec un insecte sur son doigt... Mon cerveau me crie « Demi-tour droiiiiiiiite !! » mais ma logique me hurle « Nonnnnnnn droit devant !!! Y a quelqu’un à ta droite et en plus tu t’en est déjà servis de poteau !!!». Décidant d’écouter cette dernière et sage proposition, je m’élançais en avant. Soudain je fus contrainte de faire un dérapage non contrôlé et manquais de m’écraser littéralement au sol en voyant une deuxième abomination tirée directement d’un film d’horreur, j’ai nommé Shino !! Alors que mon cerveau et ma logique me beuglaient dans les tympans "EN ARRIERE !!!", le bug-man (Homme-insecte) remettait ses lunettes en place tout en grognant : " Ca y est j’ai retrouvé Maurice n°3510451, ça fait deux heures que je le cherche… ".
Manque de bol, à la suite de mes récentes frayeurs, mon seul organe assez intelligent pour commander toutes mes autres parties du corps commençait à marquer certains signes de faiblesses….
On pouvait entendre les cris des pauvres ouvriers travaillant dans « l’usine cervelet » hurler des "Alerte ! Surchauffe !! Ca va exploser !!"….
Je n’étais donc plus maîtresse de mes mouvements, et au moment ou j’essayais de rebrousser chemin, je me pris encore les pieds dans « rien » et tombais en avant…

Heureusement, un lampadaire noir avec une capuche « oreilles de chat » était là et m’empêcha de me casser la figure sur le sol rugueux…. Cependant, ce lampadaire avait eu quelques chocs un peu avant et ne pu prévoir mon brusque changement de direction et perdit l’équilibre. Il tomba en arrière sur Camille, qui n’avait rien demandé, qui percuta Gaara qui… se cassa la figure par terre. Marion, qui se trouvait juste derrière lui, avait prédit (on ne sait comment) la chute collective et eut juste le temps de sauter en arrière pour éviter de se prendre le Kazekage en pleine poire.

Elle se mit à hurler de rire tout en scandant :
-"Ahahaha ! Vous m’avez pas eu !! Vous m’avez pas eu !!! Je ferais pas le domino express ! Tralalalala !!" . Malheureusement pour elle, un boulet surnommé Iceberg se trouvait dans le passage au mauvais moment. N’ayant pas le même esprit de prédilection que Marion, il n’eut pas le temps de s’écarter et ils tombèrent alors tous les deux par terre.

Devant ce gros capharnaüm, l’auteur à décider de vous faire une fleur, et de tout récapituler…

Nous avons donc :

- 6 personnes à terre, dont une hors service après s’être rendue compte qu’elle s’était pour la deuxième fois consécutive accrochée à un faux poteau ambulant, deux autres qui ont une surchauffe de la pigmentation en plus d’une deuxième version de Tchernobyl à l’intérieur de leur boîte crânienne (vous aurez tous reconnus là-dedans Camille et Kankuro…), un antisocial écrabouillé par trois PROBLEMES AMBULANTS, et enfin une Marion toute confuse sur un Neji TRES fatigué….

-Nous avons aussi une Charlène qui ne sait pas trop quoi faire devant ce carambolage assez inattendu….

-Nous avons enfin un…. Insecte-humain-très-louche-en-imperméable qui aimerait bien qu’on lui rende son Maurice n°3510451……

Reprenons maintenant le cours de notre aventure avec Ayame….


Car oui, elle était là ! Elle était tranquillement en train de s’occuper du resto de ramen de son père durant son absence et regardait, effarée, la scène qui se produisait sous ses yeux. Ce n’était pas tous les jours qu’on voyait domino-day à Konoha !

Tout le monde se relevait donc, tant bien que mal, sous ses regards interrogatifs. Neji se retenait de ne pas assassiner Marion dans la seconde qui suivait, tandis qu’elle l’inondait déjà d’excuses et de pardons…
Camille était rouge pivoine et s’était relevée aussi vite qu’elle le put lorsqu’elle s’était rendue compte qu’elle était carrément affalée sur le schizophrène de Suna… « Le plus vite possible », ce qui veut dire lorsque Kankuro et moi nous sommes relevés…. Ce qui mit à peu près 2-3 minutes le temps des reconnexions de neuronales, et donc 2-3 minutes de torture pour le pauvre Gaara qui étouffait sous trois boulets…

Pendant que l’on faisait l’inventaire des dégâts, Charlène ne savait plus trop quoi faire… Elle savait qu’il y avait quelque chose de très important qui avait causé ce crash apocalyptique mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus…. C’est au moment où Kiba lui fit remarquer qu’elle avait un truc noir sur la main qu’elle réagit. Elle se remit à hurler et à courir de partout, provoquant une lassitude générale, et une envie de meurtre venant de certaines personnes…

Heureusement, un héros, dont le nom commençait par Ki- et finissait par –ba, arriva pour sauver la demoiselle en détresse… Ce même sauveur rendit à Shino son insecte chéri, qui le récupéra avec autant d’enthousiasme que d’habitude…. Après ce sauvetage au combien spectaculaire, le groupe (constitué dorénavant de 4 filles qui s’incrustent dans un monde qui ne leur appartient même pas, deux frangins, un spécialiste canin, un animal de la race des canidés, et enfin un « iceberg » ambulant) se remit donc en route rapidement dans la direction du palais de l’Hokage….

On marcha longuement en bavardant, suivant la grande route principale, précisément au carrefour où nous avions fait tourner en bourrique Kankuro…. Soudain, une pensée traversa l’esprit à Marion. Le problème, c’est que personne ne l’écoutait. Elle avait beau s’égosiller, on ne lui prêtait pas attention. Elle eut alors une idée : elle fouilla dans le ventre de son doudou lapin, et en sorti un petit objet cylindrique. Elle le brandit au-dessus de sa tête, et appuya sur un bouton situé sur le haut de l’objet…..


*POUUEEEET !!!!!!!!*

Tout le monde sursauta de surprise, et se retourna d’un coup vers Marion, les mains sur les oreilles…. Elle tenait une corne de brume, et la regardait comme si elle voyait l’engin pour la première fois. Elle ne pensait pas que ça faisait autant de bruit, car dans les matchs de rugby à la télé, ce n’était pas aussi bruyant de faire marcher ce truc dans les gradins!!!

-"Heuuuu….." Fit-elle, "désolée mais vous m’écoutiez pas….. "
-"Marion ! Ca va pas de te trimballer avec ce truc ??!! Normalement c’est fait pour faire du bruit dans les stades ça !! Pas dans une ville PLEINE DE GENS !" Hurla Charlène, qui tentait désespérément de calmer son chat qui cherchait absolument à s’enfuir.

-"Bon allez, raconte, qu’est-ce qu’il ne va pas ?" Demanda Camille, encore un peu secouée.
-"Benn…… Qu’est-ce qu’ils font tous là ? On a vraiment besoin de tout ce monde pour nous accompagner au palais ?"

En effet, nous n’y avions pas pensées. Pourquoi Kiba, Neji, Kankuro et Gaara étaient-ils tous venus ici ? Neji, étant le seul des garçons à avoir compris le baragouinage de Marion, décida de répondre tout de suite :

-"Et bien en fait nous étions censés aller à une réunion avec l’Hokage. Mais vu que l’une d’entre vous manquait, on a décidé de vous envoyer toutes les trois aller chercher votre amie. Le temps a passé et Tsunade commençait à s’impatienter. Elle envoya alors Shikamaru (qui venait juste pour faire son rapport) vous chercher. Et comme il ne revenait pas, et que ça faisait deux bonnes heures qu’on attendait, elle nous a tous les trois envoyés vous chercher en nous menaçant avec son fauteuil de faire le plus vite possible……"
-"Et moi je vous suis juste parce que je préfère mieux ne pas vous laisser seules vues les bourdes que vous avez faites en si peu de temps…" Termina Kiba d’un air amusé.
-"Aaaaaaaaaah oui c’est vrai ! La réunion !!" Se rappela Marion en se frappant le front.
-"C’est pas vrai !! On n’a pas fait tant de bourdes que ça !!" Grogna Charlène
-"……… Donc c’est à cause de la réunion chez Tsunade que vous êtes là….. "Remarqua Camille en tentant, tant bien que mal, de comprendre de quoi voulaient parler Charlène et Marion.
-"Et c’est censé être depuis quand qu’elle attend ?" Demandais-je, inquiète.
-"Et bien…… Là ça va faire cinq bonnes heures qu’on aurait dû commencer….. "Me répondit Camille en regardant sa montre.
-"Oups…. DEPECHONS NOUS !!!"

Nous nous mîmes toutes les quatre à courir comme des dingues vers le bureau de Tsunade, suivies de près par les gars ninjas qui ne comprenaient que la moitié de la conversation, voir rien du tout.....

**********


Chez mémé Tsunade…..

-"…et vous ne pouvez pas savoir a quel point c’est l’horreur en ce moment ! Ici c’est la panique, on est en période de pré-guerre, et vous, tout ce que vous faites, c’est déambuler dans les rues de Konoha ! Vous savez très bien qu’on a pas que ça à faire de vous courir après, et en plus… "

Ca faisait pile une demi-heure qu’on était arrivé devant Tsunade. En ouvrant la porte, on a d’ailleurs faillit faire une crise cardiaque tellement elle était furieuse : il y avait de la paperasse jusqu’au plafond, des bouteilles de sake vides gisaient par terre, et un chemin qui commençait à se faire profond était apparut au centre de la pièce… Ca faisait JUSTE cinq heures qu’elle faisait les cents pas, et elle était hors d’elle…. D’ailleurs, nous en faisions les frais déjà depuis 40 minutes…

-"… vous êtes vraiment irresponsable ! On vous accueil chaleureusement dans notre village alors qu’on est en période de crise, on accepte votre histoire, on vous procure même des alliés de taille puisque même le Kazekage en personne est concerné, bien qu’il ait même encore plus de problème que nous !! Même que… "

Pendant que nous jouions le rôle des peutits-nenfants-tout-méchants-qui-ont-fait-une-grooooosse-b des ninjas assistaient, impuissants, au massacre… Derrière la porte.

-"Aïe aïe aïe aïe ! Qu’est-ce qu’elles prennent !!
-"Dis-moi Kiba, elle est comme ça tout le temps ?? Demanda Kankuro
-"Non… seulement lorsqu’on loupe une mission, que Naruto est dans les parages, que sa réserve personnelle de sake est vide, ou encore quand on la réveille lors de sa sieste…" Nomma Kiba, tout en comptant sur ses doigts.
-"…… ah… "
-"C’est pour ça que je ne fais jamais les rapports de missions et que c’est Shino qui s’y colle !!" Acheva t-il en rigolant
-"…" Faisaient Neji et Gaara, qui étaient retombés dans leur muette-attitude habituelle....
-"Je me demande combien de temps elles tiendront…Elles vont peut-être battre le record…" Continuait innocemment Kiba
-"C’est quoi le record ?" Interrogea Kankuro, la mine inquiète
-"…Et bien je crois que la personne qui a tenu le plus longtemps c’est Shikamaru… Il a dû tenir a peu près 2 heures sans broncher…
- 2 HEURES ??!!!
-Ouais mais il faut dire qu’il s’était endormi !! S’esclaffa Kiba, Tsunade s’en est aperçu lorsqu’il est tombé à la renverse au moment où elle commençait à lui hurler à la figure… Il doit encore avoir une cicatrice au niveau des omoplates… ‘Faut croire que les murs de la pièce sont vraiment solides…
-……… » Fit Kankuro, en déglutissant nerveusement.

Dans le bureau…

«- … Tout le personnel de Konoha est mis en alerte rouge, et tout le monde se prépare à une guerre comme il n’en a jamais été, il y aura énormément de morts, ET CE N’EST PAS LE MOMENT DE JOUER A CACHE-CACHE !!!! Surtout que… »

On en pouvait vraiment plus... Nos oreilles bourdonnaient, on était crevées par notre course et il fallait encore rester debout à nous faire engueuler…
Kyo plantait ses griffes de toutes ses forces sur le bras de sa propriétaire, et se retenait de miauler à la mort tellement il avait peur de la-grande-dame-qui-fait-peur-et-dont-les-yeux-lancent-du-feu Charlène, quant à elle, se mordait les lèvres pour ne pas crier de douleur, tout en essayant de calmer le fautif à l’aide de caresses et multiples bisous.
Camille se concentrait du mieux qu’elle pouvait pour ne pas s’asseoir tellement elle avait mal aux jambes, et Marion….. Faisait des câlins à son doudou, en ignorant complètement les vociférations de l’Hokage… Pour ma part, j’avais encore faim, et j’essayais tant bien que mal de calmer les gargouillis qui s’échappaient de mon ventre….

« -J’en ai maaaaaarre !! Craqua Charlène, Elle est trop chiannnnte !! Ca fait combien de temps qu’elle nous hurle dessus ??!!
-Chut ! Murmura Camille en jetant des regards effrayés à l’hystérique, elle va t’entendre !!
-Mais non ça va faire 20 minutes qu’elle parle toute seule en faisant des ronds dans son bureau ! Un vrai poisson rouge dans son bocal!!!! Elle a tellement la rage qu’elle nous regarde même plus ! Est-ce qu’elle se rappelle au moins qu’on comprend pas le japonais ??!!
-……. En comptant ces 20 minutes on va dire que ça fait à peu près une heure qu’elle gueule. Répondit alors Camille en regardant sa montre.

-… vous ne comprenez absolument RIEN à la situation alarmante dont nous sommes victimes !! C’est la GUERRE !! VOUS ENTENDEZ ??? LA-GUE-RRE !!! S’égosilla Tsunade, en détachant nettement les dernières syllabes sur nous, et en nous postillonnant à la figure par la même occasion.

-…… LA FEERRRRRRME !!! » Hurlais-je alors, à bout de nerfs.

De l’autre côté de la porte…

*LA FERRRRRRRRME !!!!*

« -…… 1 heure et 3 minutes !! Dommage, ce sera pour une prochaine fois le record !! Ricana Kiba
-Rigole pas ça va faire à peine 4 heures qu’elle sort de l’hôpital, la fille qui vient de crier… Fit remarquer Kankuro en reconnaissant mes hurlements caractéristiques….
-Ah bon ?? Ben dommage pour elle parce qu’elle va faire une étude très rapprochée du mur derrière nous… D’ailleurs je crois qu’on ferait mieux de s’écarter de la porte… » Fit-il en décollant son oreille du bois de la porte et en s’éloignant préventivement de celle-ci.

Il fut imité immédiatement par Kankuro, Gaara et Neji, qui n’avaient pas vraiment envie de jouer les coussins amortisseurs….

Dans le bureau de la mort….

« -Aaaaaaah !! M’écriais-je, satisfaite. Ca fait du bien !!!
-Heu…. Pauline ? Tu ferais peut-être mieux de commencer à courir… M’annonça Camille d’un ton effrayé.
-Gnein ? »

En regardant Tsunade, qui n’était qu’à deux pas de moi, je pouvais voir un sourire crispé se peindre sur son visage… A croire qu’elle n’attendait que ça pour pouvoir se défouler sur l’une de nous…. Et bien évidemment c’était moi qui venais de tomber dans le panneau…

« -VIENS PAR ICI QUE J’T’ ETRIPE !!!! Hurla t-elle en s’élançant vers moi.

-Kyaaaaaa !!! Au secouuuuurs !!!! » M’écriais-je en commençant à courir partout dans la salle.

*Bien le bonjour !! Il va y avoir une petite scène de course poursuite et vu que vous en avez rien à faire qu’une imbécile fasse le tour d’un bureau en hurlant, on va vous passer un petit interlude musical !!!*

~~ Une souris verte, qui collait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces chats bleus, ces chats bleus me disent, trempe-la dans l’Ketchup, fourre-la dans un pain comme ça ça f’ra un hot-mouse tout chaud ! ~~

*............................. A chier, non ?*


Alors que je commençais sérieusement à me fatiguer, étant donné que je sortais juste d’un long sommeil de 5 jours, Charlène décida de me venir en aide, et c’est avec un croche-patte bien placé que Tsunade fini le nez sur le tapis.
Je me retournais, surprise qu’il n’y ait plus une tarée à mes trousses, puis je compris l’acte héroïque dont avait fait preuve Charlène, et je m’élançais sur elle afin de la remercier chaleureusement. Cependant, ce n’était pas avec une simple chute qu’on se débarrassait de la grande et terrible Tsunade.
Nous eûmes à peine le temps d’éclater de rire, qu’elle s'était remise debout et recommença à nous courir après. Nous recommençâmes alors à courir autour du bureau avant de nous précipiter sur la porte de la pièce, seule issue possible pour échapper de cette folle furieuse.
Cependant, l’Hokage avait apparemment tout prévu, puisque ladite porte était verrouillée. Nous nous retournâmes toutes les deux, le dos collé à la porte, en suppliant du regard nos deux autres comparses de nous venir en aide. Ces dernières, apeurées par la colère vertigineuse de Tsunade, s’étaient jetées derrière un fauteuil, et regardaient la scène à l’abri, en nous renvoyant notre supplication par un regard compatissant.
Même Kyo nous avait abandonnées ! A la vue de cette grande-dame-qui-fait-peur, il s’était réfugié sous un meuble, et comptait y rester jusqu'à ce que l’orage nommé Tsunade soit passé…. Cet orage d’ailleurs, était en pleine occupation derrière son bureau. En effet, elle avait empoigné son grand fauteuil rembourré et, d’un air particulièrement effrayant, le brandissait au-dessus de sa tête.

Charlène et moi eûmes tout juste le temps de nous coucher à plat ventre pour laisser passer l’énorme objet, qui percuta la porte à grand fracas, la réduisant en morceau. Il finit sa course contre le mur d’en face, et explosa en milliers de copeaux de bois. On avait bien fait de se mettre ventre à terre…. Les quatre ninjas qui écoutaient la conversation depuis le couloir, regardèrent d’un air effaré le petit tas de bois qui avait bien faillit les percuter, si Kiba ne leur avait pas recommandé de s’écarter.

Alors que nous nous relevions toutes les deux, encore un peu secouées par cette sortie fracassante, nous entendîmes Tsunade qui recommençait à piétiner. ("Mais c’est qu’elle lâche pas le morceaux cette peau de vache !!!") pensais-je, en commençant à reculer d'un air peu rassuré.... Nous recommençâmes à détaler en hurlant de frayeur, en bousculant au passage un chuunin curieux qui était venir voir ce qui se passait.
Nous fonçâmes droit devant nous, en allant au hasard dans les différents couloirs du bâtiment. Alors que je regardais derrière moi pour voir si Charlène suivait, je ne vis pas l’escalier qui était devant moi et qui menait dehors. Il formait un coude pour descendre le long du mur du palais. Je continuais à courir, et au moment où je retournais la tête, je ne vis que le ciel. Je passais par-dessus la rambarde, et chutais irrémédiablement vers le sol.
Décidément, le monde était contre moi en ce moment ! Charlène, qui se trouvait juste derrière moi, eut tout juste le temps de s’arrêter à quelques centimètres de la fine barrière de fer. Le seul problème pour elle, c’est qu’elle avait une Tsunade enragée à ses trousses. Et que cette Tsunade n’arrivait plus à s’arrêter…. Elle se prit Charlène en pleine poire et elles tombèrent toutes les deux dans le vide….. Pour finir dans une benne à ordure, juste sur moi. Tandis que j’étouffais, le nez dans les poubelles, Tsunade essayait tant bien que mal de se relever, glissant sur les sacs plastiques et trébuchant sur Charlène, qui devait supporter ses talons aiguilles et son poids….


**********


Après s’être fait passer un savon monumental, nous pûmes enfin partir toutes les quatre de cet enfer. Nous étions exténuées et nous ne



Mwahahahahahaha!!! J'adore la fin de ce chap'..... Pour une fois qu'un de mes textes se finit sur une note paisible, sans bavure ni bobos..... Ca fait du bien hein??!!! En même temps c'est les vacances, et il faut bien que ça démarre sur une note positive!!! Mais ce sera l'un des rares... Trrrrrremblez devant moi pôvre lecteurs... Le rythme va commencer à s'accélérer........ Ou pas.... Il y aura moultes cabrioles et effusions d'émoglobines (non là j'en rajoute un peu ^^'''), le tout accompagné d'une saveur comique ponctuée d'éclats de blagues vaseuses et d'interludes pourris (ou intéressants... en effet je suis en train de revoir mes principes... je vais accorder mon instrument avec l'athmosphère de l'histoire.... gnéhéhéhéhéhéhé....)

BONNES VACANCES!!!!!!!!!! (je pars du 12 juillet jusqu'à la fin juillet/début août..... alors ça risquera de prendre du temps pour le chapitre 9 T-T... mais au pire je m'arrangerai bien pour écrire des conneries sur le sable chaud de la méditérranée....)



Shino : Mon petit Maurice n°3510451 tu m’as tellement manqué pendant ces 20 minutes d’absences !!!!!

………Dis, pourquoi il s’appelle pas Maurice tout court ta punaise ??? Et pourquoi c’est pas Mauricette d’ailleurs ???

Shino : Parce qu’au bout du millième insecte j’en ai eu marre de chercher des noms différents alors j’ai eu une idée lumineuse !! La première moitié je l’appellerais Maurice n°quelque chose, et la deuxième moitié je l’appellerais Nemo n°quelque chose !!!

… Espèce de copieur……

Shino : ??




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