Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Quand un rêve vire au cauchemar...

Ce qui arrive lorsqu'une grande fan de Naruto tombe dans un nouveau monde... Un monde de ninjas bien connu ! Cela pourrait s'avérer très intéressant non ?? Mais est-ce que cela reste intéressant, lorsque ce monde est déchiré par un début de guerre, et qu'en plus on ne vous comprend pas ??? GARE AU SPOIL !!!!!! (EDIT: Je mets moins de 12 parce que c'est la guerre quand même...........)
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour | Mots: 41708 | Comments: 40 | Favs: 26
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Pucca-chan (Féminin), le 26/04/2008
Vive le Futuroscope! Vive le Puy du fou!! Vive la fainéantise et les lecteurs qui râlent!!! (si vous râlez, ça veut dire que vous vous impatientez..... Et ça veut donc dire que vous voulez absolument voir la suite de MA fic!! Y en a la dedans hein?? :p)

Sans déconner..... BONNE LECTURE!! (et désolée du retard mais je trouvait pas le temps de poster :x)




Chapitre 7: Y aura-t-il du repos pour nos héroïnes ?



Nous étions foutues… Je commençais à perdre pas mal de sang et ma vue se brouillait peu à peu. Pourtant, ma blessure à la tête n’était pas si grave que ça… Cependant, des tâches de liquide pourpre, qui commençaient à se répandre sur mon tee-shirt, attirèrent mon attention… En posant la main au niveau de mon estomac, je découvris avec horreur que je n’étais pas seulement blessée à la tête : une large entaille était apparue sur mon ventre ! Et le sang qui s’en écoulait rapidement ne fit qu’accroître ma peur… J’allais mourir ! Cet homme que je trouvais trop maladroit pour être un combattant hors pair n’était pas à prendre avec des pincettes ! Difficilement, je levais la tête vers lui. Une grimace victorieuse était apparue sur son visage déformé par ses cicatrices… Il tenait son katana à deux mains, en le levant lentement au-dessus de sa tête, comme s’il voulait me transpercer de part en part… Le Hara-kiri aurait été la façon la plus appropriée de décrire ma délicate situation, si elle avait pour objectif une mort honorable… Car, selon la tradition japonaise, se suicider façon Hara-kiri (ou, terme plus correct, seppuku) était une façon honorable de mourir lorsqu’on était soldat ou samouraï et que l’on refusait d’exécuter un ordre donné par son supérieur. Cet « honneur » est utilisé, bien évidemment, en dernier recours… Donc, pour éviter au renégat un déshonneur jusqu'à la sixième génération, on pratiquait le Hara-kiri. Sauf que moi, je ne suis ni une renégate, ni une suicidaire…

À plusieurs mètres de là, Camille et Charlène étaient en aussi mauvaise posture que moi… Cinq ninjas les entouraient, et elles avaient été contraintes de reculer jusqu’au tronc de l’arbre se trouvant derrière elles, comme si elles voulaient pénétrer à l’intérieur même de l’écorce, seule barrière qui les séparait de ces tueurs. Elles regardaient les hommes droit dans les yeux, comme pour les défier d’approcher, tout en sachant que de simples gamines comme elles n’avaient aucune chance face à ces guerriers. Debout, face à la mort, elles attendaient en tremblant légèrement qu’ils attaquent, ne sachant que faire d’autre à part fusiller du regard ces méchants garçons qui étaient passés du côté obscur de la force !

Après quelques secondes de fusillade de regard, les ninjas décidèrent de passer à l’action… Ils s’élancèrent sur leurs victimes, une expression sadique peinte sur le visage… Camille et Charlène ne savaient que faire…

DING DONG
Option numéro un : Se mettre en mode "chialage no jutsu" à la Sakura.
Option numéro deux : Se mettre en mode" j'me la pète no jutsu" à la Sasuke (« Hun… Même pas peur… » claclaclaclaclac )
Option n°3 : Se mettre en mode "kamikaze no jutsu" à la Naruto et foncer dans le tas.
Option n°4 : Rester comme des pauvres glands et attendre le coup de grâce...
DONG DING

Devant le peu d’options proposées par votre cher auteur, elles décidèrent alors de choisir l’option numéro quatre et d’attendre que la mort vienne toquer « gentiment » chez elles… (L’auteur remercie bien bas sa prof de français, qui lui a donné le don de tourner autour du pot comme il le faut…) Elles regardèrent, non sans peur, les hommes se jeter sur elles, et fermèrent instinctivement les yeux lorsque leurs assaillants ne furent qu’à une dizaines de centimètres d’elles… Mais au lieu de sentir une demi-douzaine d’armes s’enfoncer dans leur chair, elles perçurent une rafale de vent… Au lieu d’une éclaboussure de sang, il y eut une vague de sable… Au lieu de recevoir des shinobis imprégnés de boue et de sueur en pleine face, les deux jeunettes eurent un petit Gaara bien énervé à leurs côtés... Et les ninjas, au lieu de « s’amuser » avec deux demoiselles en détresses, se heurtèrent à un mur de sable… Après cinq bon gros PLAAAAF !, deux ou trois déplacements de nez et un bras en moins, les cinq ennemis se relevèrent et firent face au responsable de ce… craquage monumental. Ce dernier restait debout, les bras croisés, avec ses yeux toujours aussi inexpressifs et… verts. Du sable continuait de s’écouler de sa jarre et formait peu à peu une masse informe au dessus de sa tête. Avec des cris de sauvages, les… sauvages… se ruèrent sur lui, kunaïs et autres armes tranchantes en mains. Le Kazekage leva alors lentement ses deux bras, et le sable fonça sur eux. Il s’enroula rapidement autour des cinq hommes, sous les cris horrifiés de ceux-ci, et forma cinq « sarcophages de sable ». Camille et Charlène regardaient la scène, stupéfaites, encore sous le choc de l’apparition soudaine de Gaara. Le cerveau du duo eut tout juste le temps de cacher ses yeux et ceux de son amie avant que leur sauveur n’applique le coup final. Un horrible bruit de broiement, suivi du bruit caractéristique d’éclaboussure, fut l’élément de clôture du combat. Lorsque Camille baissa lentement ses mains, il n’y avait plus aucune trace des ninjas, excepté la mare de sang qui coulait vers eux… Elle se retint difficilement de vomir en pensant à ce qui était arrivé aux ennemis. Charlène, pendant ce temps, continuait à chercher autour d’elle, l’air inquiète. Son amie, compatissante du fait qu’elle ne connaissait rien de ce monde, posa une main sur son épaule et dit :

« Charlène… Laisse tomber… Nos agresseurs sont...
- J’m’en fous de ces idiots ! Je cherche mon chat !
- … Ok, c’est pas grave…
- … fit simplement Gaara, tout en rebouchant sa jarre où le sable meurtrier s’était… rangé…
- Kyooooo ! » Hurlait Charlène, en commençant à chercher dans les fourrés.

Lorsque Camille se rendit compte qu’elle se retrouvait toute seule avec la personne qui l’avait sauvée et, qui plus est, qu’elle avait embrassée quelques heures auparavant, elle se mit à rougir et remercia maladroitement Gaara. Ce dernier la regarda fixement pendant quelques secondes puis détourna les yeux en marmonnant un bref « De rien ». Notre jeune intello du groupe fut un peu blessée par ce geste et pensa qu’elle avait vexé Gaara, et qu’il ne voulait plus lui parler.

Zut…. J’ai vraiment pas de veine, moi… Il me fait la gueule, maintenant… C’est vraiment trop injuste, ça n'arrive qu’à moi, ces choses là… Et puis, qu’est-ce qui m’a prise d’être tombée amoureuse d’un type pareil… Pff, j’te jure… Au moins, Pauline, elle, a plus de chance sur ce coup là. Au moins, Kankuro est plus sociable et moins taré… Quoique…

Plongée dans ses réflexions, elle se rendit soudain compte de quelque chose : Pauline ! Elle l’avait carrément oubliée ! (Pauline : Ah, ben sympa… Chut !)
En suppliant le dieu des morts de ne pas emporter son amie trop tôt, elle se tourna dans sa direction et vit… Pauline, toujours à genoux, avec devant elle Karasu (le premier pantin de Kankuro… pour les incultes) bloquant la lame du katana de son agresseur. Le ninja ne bougeait plus. Il pouvait très bien repousser la marionnette mais il ne fit rien… En plissant les yeux, Camille vit que du sang tombait, gouttes à gouttes, de Karasu… Pourtant, les marionnettes ne sont pas censées saigner… C’est en s’approchant un peu plus que Camille comprit : c’était le chef des ninjas d’Iwa qui saignait ! Les… "côtes" empoisonnées de Karasu enfoncées dans le ventre, il s’écroula en arrière dans un dernier soupir et rendit l’âme aussitôt après avoir touché le sol. Pauline, quant à elle, était toujours par terre, la main posée sur sa plaie sanglante, et la bouche grande ouverte…

*****


« Hé ! Est-ce que ça va, vous toutes ? »

Camille et moi nous retournâmes d’un coup vers la personne qui avait parlé, et Charlène se cogna la tête à une branche lorsqu’elle se releva, de surprise, de son buisson. Elle sortit entièrement de son mûrier (oui, c’est un buisson de mûres…) et, tout en se massant la tête, regarda dans la même direction que les deux autres. Nous vîmes alors Shikamaru, Neji, Temari, Kankuro, Marion et… Kyo pénétrer dans la clairière. Charlène se précipita alors vers l’équipe et prit son chat dans ses bras, tout en l’embrassant et le cajolant comme une groupie qui sauterait sur Bill de Tokio Hotel… (je m’égare, je m’égare…) Marion, quant à elle, courut comme une tarée vers Camille et se mit à faire le bilan des dégâts en s’excusant toutes les trente secondes. Et moi, pendant ce temps-là, je suis comme une cruche, assise par terre, avec pour aimable compagnie Chucky version deux et un mort…

Génial. En plus, j’ai la nausée et j’ai mal à la tête… Ouais, cool, ce doit être le jour de mes règles… Super… Et puis mes nouveaux vêtements sont tous tachés… J’vais me faire exploser quand on va rentrer à Konoha… Magnifique…

Pendant que je me faisais une vague idée de la façon dont j’allais mourir, une ombre s’approcha de moi, et posa sa main sur mon épaule.

« Whaaaaaaarg !
- Hey hey hey, du calme, ce n’est que moi !
- Kankuro ?!
- Oui, c’est bien mon nom…
- Pfouuu, tu m’as fait trop peur… (Attendez une seconde… Quoiii ? C’est lui qui me parle ?!)... Bwaaarg...
- Heu, ça va ? T’es sûre que tu vas bien ?
- Ouais, ouais, fis-je d’une voix qui frôlait celle des drogués. Merci beaucoup pour tout à l’heure, au fait… Rajoutai-je rapidement en essayant de reprendre une voix « normale ».
- Y a pas de quoi…
- Hey, Puccaaaaaa !
- Kwâââ ? Heu… hum hum… Oui, Marion ?
- T’aurais pas vu mon doudou ?
- Hem… Naon.
- Ah… Bon, ben c’est pas grave… Je vais aller le chercher dans la forêt, alors !
- Non, att... »

Piouuuuwww... (Imaginez le bruit de Bip-Bip quand il trace… Cherchez pas à comprendre…)

« … C’est pas vrai… Fis-je en me relevant, tout en grimaçant de douleur.
- Attends ! Tu es blessée au ventre ! Il ne faut pas que tu bouges !
- Mais, Kankuro… On va perdre Marion à ce train là ! Je vais juste demander à Neji d’aller la chercher avec son Byakûgan ! Rajoutai-je lorsque je le vis ouvrir la bouche avec colère.
- Hummf... Ok... Mais c’est moi qui parle… Il va pas te comprendre, sinon, grogna-t-il tout en rappelant sa marionnette et en rangeant son parchemin avec les deux autres, dans son dos.
- Ah oui ! C’est pas bête, ça ! Approuvai-je, en rigolant d’un air gêné. »

Il expliqua alors rapidement la situation à Neji, qui activa son Byakûgan, tout en ronchonnant et marmonnant des paroles incompréhensibles (pour moi, bien évidement…). Puis il partit peu après à la poursuite de notre chère propriétaire de doudou…

*****


Elle courait partout, à la recherche de ce qu’elle avait perdu, cette chose si importante qui lui permettait de s’endormir le soir, cette chose qui sentait si bon la camomille (elle l’aspergeait tous les soirs de parfum à la camomille) : son doudou ! Elle avait dû le perdre lorsqu’elle courait avec les autres, dans les arbres. Quelle idée, aussi, de sauter de branches en branches ! C’est fini, la période Tarzan, pourtant ! Surtout qu’il avait fallu une bonne heure aux quatre jeunes filles pour apprendre la technique de… "sauts de branches en branches no jutsu"…

FLASH BACK NO JUTSU

« Bon, alors, vous venez, oui ou m**** ?!
- Qu’est-ce qu'il dit, l’autre ahuri à la coupe ananas ?
- Charlène… D’abord, c’est Shikamaru… Ensuite, ben… J’ai pas compris…
- C’est fou ce que tu m’aides, Pauline…
- Grmmf, elles ont fini de m’ignorer ?! Quelle galère, c’te mission…
- VOUS N'AVEZ PAS BIENTÔT FINI DE GLANDER, BANDES DE LIMACES ?! Hurla Temari, tout en tripotant dangereusement son éventail. »

J’ai peur… Pensait nerveusement Neji en surveillant d’un air inquiet l’arme fatale de la kunoichi de Suna.
Et merde, v’là la sœur chiante qu’est de retour. Vraiment galère, c’te mission pourrie.

« … Elle a dit quoi, Couette-Couette ? Demanda débilement Charlène.
- Elle s’appelle Temari ! Et après, je sais pas…
- Et si... Commença Charlène, tout en désignant d’un signe de tête le marionnettiste... Tu demandais à ton ché...
- TA GUEUUUUUUUUULE !
- Whaaaaaaaa ! »

Après la déferlante de coups de poings déversée sur la pauvre Charlène, qui n’avait PRATIQUEMENT rien dit, puis que Temari se soit défoulée sur Pauline, qui n’avait QUASIMENT rien fait, et enfin qu’un Gaara passablement énervé ait calmé toute l’assistance, on nous « balança » sur les branches d’un arbre et on nous demanda « énergiquement » de suivre tout le groupe avant de se prendre un magnifique coup d’éventail sur le crâne… Pendant une heure donc, ce fut un concert de hurlements, de chutes, de grognements, de bosses, de nez en sang, de disputes, de « demis » sarcophages de sable, de « demis » tornades, et de « demis » crises de nerfs… Et enfin, par on ne sait quel miracle, la tempête se calma, et le groupe put enfin avancer normalement… Car durant toute l’heure, l’équipe avait à peine fait dix mètres…

FIN DU FLASH BACK NO JUTSU

Pensive, Marion ne vit pas la branchette qui ressortait et se prit les pieds dedans. Elle dégringola de l’arbre sur lequel elle était, s’écrasa au sol et roula encore un peu jusqu’en bas de la pente…

*****


Pendant ce temps, plus loin…

« Allez, grouillez-vous, sinon on ne les rattrapera jamais !
- Pauline… Tu vas te faire mal à t’exciter ainsi !
- Mais noooon ! T’inquiète, je gère ! »

Aïe !... Aïe !... Aïe ! Putain, si mon ventre m’élance à chaque fois que j’atterris sur une branche, j'suis pas sortie de l’auberge !

« Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’on suive la fille hyperactive, déjà ?
- Parce que sinon, on l’aurait tous perdue de vue et qu’en plus, ses deux autres amies l’ont suivie… Monsieur "je râle pour un rien."
- Elle se tait, la fille galère…
- Il va arrêter de pleurnicher, le râleur, ou j’lui en colle une ?!
- Grmmf… 'Chier...
- Bon chien !
- Temari, fous lui la paix… Après, tu te plains au village que...
- KANKURO, TA GUEULE !
- Ok, ok ! »

Mais qu’est-ce que j’ai dit, encore ?! J'essayais juste de lui arranger un coup...

Elle se plaint de quoi à Suna ? Rhô, et puis de toutes façons, j'm'en fiche… J'veux retourner à Konoha pour regarder mes nuages, moi… Mes p’tits nuages...Snif.

« Dis, Pauline, tu devrais t’arrêter pour qu’on puisse au moins soigner ta plaie !
- Mais non, c’est rien ! T’inquiète, Takamilla-Van ! Répliquai-je à Camille. Et puis, t’es pas docteur, à c’que je sache ?!
- Non, mais je vais faire des études pour la médecine, alors je commence faire comme si !
- Pfff, on reconnait bien les calés dans tout ça… Grommela la propriétaire d’un certain matou…
- Charlèèèèèène…
- Oui ? Ah non, Camille ! Me frappe pas, sinon je vais... »

BIIIIIING ! Wouaaaaaaarrrrg ! BLAF !

« Oups…
- C’est malin, Camille ! Maintenant, ma Charlènounette est tombée !
- Ouais, ben… Ta « Charlènounette », elle n'avait qu’à pas m’chercher !

- Rhaaaa, mais put***, elles n'ont pas bientôt fini de se casser la gueule ? C’est pas si compliqué que ça de sauter sur des stupides branches !
- Faut croire qu’ils font jamais ça dans leur pays galère…
- Ouais, ben leur pays, l’est pourri.
- Dis donc, la fille galère, t’as pas bientôt fini de râler contre tout le monde ?!

- Hey, regardez ! Y a deux personnes en bas !

- Elle a dit quoi, la gamine qu’a le bide percé ? Re-râla le fainéant de service.
- Elle a dit qu’il y avait des g… Quelqu’un, corrigea Kankuro.
- … Ah ouais, tiens ! Allons-y !

- Attendez moiiii ! J’arrive pas à remonter dans l’arbre et Kyo a peur d’y aller !

- Y a l’autre avec chat qui traîne !
- Attends, j’vais te me la bouger, moi ! S’écria Temari, au bord de la crise de nerf.
- Elle parle toujours aussi bizarrement quand elle est énervée ? Demanda Shikamaru aux deux frères.
- Oh oui… Firent-ils, d’une même voix désespérée.
- Ok, allons-y ! Hurla Temari en remontant sur la branche et en tenant Charlène par le col de son Tee-shirt, et Kyo sous son autre bras.
- Lâche-moi, tu m’étouuuuuuuuuffes ! » Cria Charlène alors que le groupe se dirigeait vers le lieu-dit.

**********


Marion se releva en grimaçant, en se tenant le dos, tout en essayant d’enlever la poussière qui était sur ses vêtements. Elle venait de faire un magnifique tonneau sur vingt mètres, tout le long de la colline et, heureusement, elle avait fini par s’arrêter au pied de celle-ci, sans trop de bobos…

« Aïeuuu ! Pourquoi il a fallu que je tombe sur un chemin en pennnte ?! Maintenant, en plus de devoir regrimper sur mon perchoir, faut que je remonte jusqu’en haut de la route !
- Pfffff, tu n’es vraiment, mais alors VRAIMENT, qu’une idiote !
- OOOOOOOH ! Monsieur l’Iceberg ! Dis, t’aurais pas vu mon doudou ? Il ressemble à un lapin en peluche !
- … Ce serait pas ÇA, par pur hasard ? Demanda-t-il tout en tenant la peluche par une oreille et du bout des doigts. Et c’est pas Iceberg, mais Neji…
- Si ! C’est ça ! Oh, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci beaucouuuuuuuuuuup !
- Ça va, ça va ! Reprends cette… chose !
- C’est pas une chose, d’abord, c’est un lapin, et il s’appelle Lapinou !
- … Sans déconner, elle se fout de moi ou quoi ?!
- Aaaaaah, mon pitit Lapinouuuu ! Merci beaucoup, monsieur l’Iceberg ! Dit-elle en lui serrant la main avec frénésie.
- Ce - n’est - rien, marmonna-t-il à chaque abaissement de main. C’est pas vrai, elle m’écrase la main ! Elle n'a pas une force de femmelette ! Bon, maintenant, allons-y, sinon on en a encore pour la journée, répliqua-t-il en regardant en arrière.
- Tiens, pour te récompenser, j'te fais un p'tit bisou ! Rajouta-t-elle en se mettant sur la pointe des pieds pour essayer de lui en faire un sur la joue. (Elle lui arrive à peu près au niveau de la poitrine…).
- Que ? De quoi ?! » S’écria-t-il en retournant la tête d’un seul coup.

Et c’est en tournant la tête que, sans le faire exprès, leurs lèvres s’effleurèrent un bref instant… Ils reculèrent immédiatement par pur réflexe. Tous les deux, surpris par ce qui venait de se passer, se regardèrent mutuellement avec des yeux ronds. Marion rougissait au fur et à mesure que les secondes passaient et Neji ne savait quelle attitude prendre… Devait-il l’engueuler, la repousser avec dégoût, ou bien…

« … Non mais dites donc, là, on vous gène pas ? Vous voulez qu’on vous paye l’hôtel, pendant que vous y êtes ?! »

Les deux jeunes gens se retournèrent vivement, pris sur le fait… Du haut de la colline, Shikamaru et toute la clique les regardaient, les uns exaspérés, les autres surpris, et les derniers… contents !

« Qu... quoi ? Non mais ça va pas ! S’écria alors Neji, une légère teinte rose apparaissant sur ses joues.
- Au moins, LUI, il agit ! Grommela Temari, les bras croisés, l’œil sévère, louchant quelques fois sur notre ami, l’ananas ambulant…
- … Hein ? C’est à qui que tu parles ? Demanda le concerné, l’air innocent.

… Mauvaise réponse… Pensa Kankuro.

- … C’est pas ma faute si Suna a un meurtre sur le dos. C’est pas ma faute, c’est pas moi, c’est même pas un de mes ordres, je n’ai rien dit… Est-ce que c’est considéré comme non-assistance à personne en danger si je m’en mêle pas ?... J’ai jamais vraiment étudié la question… Si je dis que je n’avais pas prévu sa réaction, est-ce que l’on me croira ?... Et puis, en tant que Kazekage, je peux toujours dire que c’était un accident professionnel… Peut-être que Temari s’en tirera si je dis ça… Oh non, elle trouvera bien une excuse !

Quelques côtes cassées plus tard….

« Bfon… Efque tuh leuh mohde esf làh ?
-… Hein ? Shikamaru, tu peux répéter, j’ai rien compris ! (Temari aurait pas dû le prendre si mal…) Fit Kankuro en prenant un air désolé.
- V'aih dih : EFKEUH TOÛH LER MONDF EV LÀ ?!
- …Y a pas un traducteur de personne édentée ?
- ... Fit Gaara qui, décidément, adorait pratiquer la règle du mutisme.
- … Frérot ?
- … Fit Gaara en lui lançant un regard noir.

... Ok… Ne plus l’appeler comme ça quand il est dans cet état là… D'ailleurs, qu'est-ce qu'il lui arrive, ces temps-ci ?! S'interrogea le marionnettiste en regardant son frère, l'air inquiet.

- Et ben alors, tête d’ananas, on sait plus parler ? Ricanait Temari en lui tournant autour, son éventail sur l’épaule.
- … Ta gfeuhle !
- Oh, pardon?? Tu peux répéter, j’ai pas bien compris !
- FFF ! Deuh tfouftes fafons, tf’est qûne fiye, et les fiyes font tfoutes galaireh!
- … Mauvaise réponse… Répliqua dangereusement la kunoichi de Suna en faisant craquer ses jointures.
- ... Môman...»

Une nouvelle scène de violence doit être remplacée par un nouvel interlude musical… Bien évidemment, tous ceux qui râleront iront se faire voir car, voyez-vous, la censure est PARTOUT !

"Casse-toi ! (Reviens !) T’es loin ! (FOUS L’CAMP !) Tire-toi ! (TU CRAINS !) Reviens, VA T’ENNNN ! Chipie, casse-toi, reviens ! Chipie, t’es loin, fous le camp… Chipie, tire-toi, tu crains ! Chipie chipie, reviens, va-t’ennnnnnnnnn !"

… Ils savent jamais ce qu’ils veulent, ces z'amoureux…

Lorsque Temari en eut marre de se défouler sur son pauvre petit chéri, elle referma son éventail, le raccrocha derrière son dos, et remonta sur une branche, prête à repartir. Pendant que Kankuro s’amusait à compter les dents cassées de Shikamaru, Marion cherchait lesdites dents qui jouaient à cache-cache dans les fourrés. Charlène, Camille et moi, regardions la scène avec crainte, en notant dans un petit coin de notre tête une très bonne résolution : « Ne pas énerver Temari ». Gaara et Neji faisaient un concours de "celui qui ne dit rien, ne fait rien, ne pense rien" et la compétition était TRÈS serrée… Enfin, la pauvre victime du jour, après avoir repoussé Kankuro, qui lui annonçait d’un ton mi tragique, mi moqueur, qu’il avait perdu exactement quinze dents et que cinq autres étaient cassées, décida qu’il était temps de se bouger avant que la nuit ne tombe… Tout le monde s’exécuta, en prenant la formation suivante : Neji, Shikamaru, Kankuro, Pauline, Camille, Gaara, Charlène, Marion. Cette dernière protesta en demanda pourquoi elle se trouvait en fin de file, mais elle n’eut aucune réponse. Les hommes étaient vraiment mauvais joueurs… Gaara, quant à lui, demanda au chef d’équipe pourquoi il se trouvait entouré de fille. Neji répondit du tac-au-tac que c’était pour la prévention, au cas où Temari se fasse attaquer par derrière, et aussi pour surveiller les boulettes qu’ils devaient escorter. Le Kazekage approuva alors l’idée, non sans penser qu’il pourrait y avoir une autre raison derrière tout ça…

En fait, c’est surtout parce que je n’ai ni envie de me prendre du sable dans le dos, ni celle d’avoir un antisocial comme voisin… Pensait Neji, lorsqu’il donna le signal de départ…


*****


Ça faisait près d’une demi-heure que nous sautions de branches en branches, et ça faisait près de dix minutes que je n’arrêtais pas de me casser la figure. Il faisait de plus en plus sombre, mais personne ne semblait gêné par ça… De plus, la nuit était tombée très rapidement, et c’était bizarre… À moins que ce ne soit pas vraiment la nuit ? Il faisait sombre, mais quand je regardais le ciel, il n’y avait ni étoiles, ni lune, seulement des nuages sombres… Et il y avait comme du brouillard… C’était bizarre… Et toujours cette envie de vomir qui me forçait à prendre de grandes goulées d’air, et même à me tenir le ventre…

« Dis… Commençai-je, en me tournant vers la personne qui était plus proche de moi, à savoir Kankuro.
- Quoi ?
- C’est normal qu’il fasse aussi sombre, tout à coup ?
- Qu’est-ce que tu racontes ?! Il fait jour et le soleil est encore assez haut pour nous éclairer trois bonnes heures…
- Ah… Et ce brouillard, c’est normal aussi ? Continuai-je, en voyant qu’il s’épaississait de plus en plus rapidement.
- … Quel brouillard ? Dis, t’es sûre que ça va ? T’es toute pâle, tout d’un coup !
- Mais oui, je vais très bien, qu’est-ce que tu… racontes... Répliquai-je faiblement, avant de tomber pour la énième fois, et en sombrant littéralement dans un trou noir, sans fond…
- Hey, Pauline ! »

Ce fut la dernière chose que je vis… Moi qui tombais de ma branche, et qui me dirigeais directement sur une faille surgie d’on ne sait où… Kankuro, qui tentait désespérément de me rattraper, mais qui était trop haut pour attraper ma main, qui se referma sur du vide… Je sombrai dans la semi-obscurité de la déchirure de la Terre… Qui ressemblait d’ailleurs un peu à celle où Naruto était tombé lorsque Jiraiya l’avait poussé… Puis plus rien.



Pour mon p'tit interlude c'est "Chipie" de Richard Gotainer... Je l'aime bien cette musique... Pas vous??!! :p

ENJOUIIILLLE!!!!!!




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