Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: les brumes du passe de zabuza

bin c'est ma premier fic
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zabuzapleur (Masculin), le 08/10/2007
ben lisez et mettez des coms



Chapitre 1: la rencontre



Zabuza : Les brumes du passé.
Chapitre 1 :
Le ciel était d’azur, quelques nuages d’un blanc immaculé grignotaient l’immense étendue céleste de leurs corps vaporeux. Le visage rond et chaud du soleil était suspendu dans les cieux comme un berger surveillant son troupeau de moutons. L’astre dardait ses doux rayons sur un chemin de terre battue. Deux rangées de poteaux électriques encadraient cette route de campagne que foulaient du pied deux ombres. Les deux voyageurs cheminaient l’un à côté de l’autre d’un pas tranquille.
Le plus petit des deux portait une longue tunique noire bordée d’un ourlet beige qui lui tombait sur les cuisses, un pantalon ample qui lui couvrait les jambes jusqu’aux mollets et une paire de tongs. En guise de ceinturon, une longue écharpe brune ceinturait sa taille et fermait son kimono, le bout de son châle pendait derrière son dos. Un lourd sac de toile pendait sur ses maigres épaules. Entre ses mains, l’enfant tenait un lapin au pelage blanc. L’animal, bercé par le mouvement du gamin somnolait. L’enfant devait avoir dans les dix, onze ans. Ses longs cheveux couleur de jais lui tombaient jusqu’à la taille. Quelques mèches encadraient son visage rond et sans défaut, il avait de grands yeux bruns et une bouche fine qui rendait son faciès plus efféminé. Bien que ses traits soient androgynes, c’était bien un garçon.
Son compagnon, plus grand que lui de deux têtes, portait une tenue de juunin : un pantalon en toile grise, un gilet dans les mêmes teintes lui couvrait le haut du corps et sur le côté gauche de son crâne brillait le bandeau aux quatre vagues, l’emblème du village de Kiri. Tout comme le jeune garçon, il portait sur ses épaules un sac de voyage. Mais accrochée horizontalement une immense lame pendait à sa ceinture. L’épée de deux mètres cinquante de long, poignée de comprise, la lame faisait soixante centimètres de large pour deux de long. Elle semblait lourde et encombrante, mais son propriétaire ne semblait pas souffrir de son fardeau. De son visage, on n’en voyait que la partie supérieure, le reste du visage était caché sous plusieurs bandes de tissus qui lui arrivaient jusqu’au nez. Le peu de peau qui dépassait de ses vêtements révélait chez lui une teinte cendrée qui tirait sur le gris. Ses yeux bruns ne possédaient pas de sourcils, seuls ses cheveux révélaient la couleur de sa pilosité, noirs comme les ténèbres.
Si le premier avait un air tout innocent, le second dégageait une aura sombre et inquiétante.
Tout à coup, le jeune garçon tourna son visage vers son compagnon.
-Où allons-nous Zabuza-san ?
L’homme fit rouler ses yeux vers son jeune ami.
-Vers l’Est...le pays de la brume n’est plus sûr pour nous, nous allons nous rendre au pays des vagues pour un petit moment Haku...le temps que ça se calme...
Haku regarda Zabuza d’un air triste et désolé.
-C’est en rapport avec l’assassinat du Mizukage...
A ces mots, les pas de Zabuza se firent plus lent. Le ninja fixa Haku d’un ton neutre, puis tourna son regard vers l’horizon.
-Lorsque je reviendrai, Kiri no kuni m’appartiendra, fit Zabuza solennel, ainsi que tout le pays.
Il s’arrêta et se retourna.
Au loin, un panache de fumée s’élevait dans le ciel. Kiri venait de se relever de sa nuit de flammes et de mort contre le clan Kaguya. Haku tourna son regard dans la direction que lui montrait Zabuza. Il ne put s’empêcher de penser au jeune garçon aux cheveux blancs qu’ils avaient rencontré sur le chemin.
Ce garçon...Il avait les mêmes yeux que moi avant de rencontrer Zabuza-san...J’espère qu’il va bien...
Une minute de silence venait de s’écouler comme une prière au village qu’ils avaient quitté. Puis Zabuza fit volte-face et continua son chemin. Haku surpris de son départ si soudain dut allonger le pas pour le rattraper.
Après un quart d’heure de marche, les deux voyageurs arrivèrent à l’orée d’une forêt dense. Sans une once d’hésitation, le déserteur entra dans le bois obscur. Haku hésita quelques secondes avant de s’engager.
Cette forêt est parfaite pour une embuscade...Et si les chasseurs de déserteur nous avaient rattrapé...ils pourraient nous y tendre un piège...
-Alors, tu viens ?! demanda Zabuza sur un ton autoritaire.
Pressé par le shinobi, Haku entra à contrecœur dans la forêt, les derniers rayons du soleil disparaissant derrière lui.
Le chemin était tout tracé, il n’y avait qu’à le suivre pour sortir de la forêt. Mais les arbres formaient un amas compact de branches et de feuilles autour d’eux, les immenses branches se dressaient au-dessus de leurs têtes comme un toit. Bien qu’on y voyait assez, Haku regrettait que le chemin ne soit pas mieux éclairé.
C’est si silencieux...D’habitude, il y a beaucoup plus d’animation dans les bois, même les oiseaux ne chantent pas...
Malgré son malaise, Haku ne voyait pas Zabuza s’inquiéter, il marchait toujours du même pas, au même rythme. Il ne semblait pas s’alarmer de ce qui l’entourait, avait-il oublié qu’il était poursuivi ?
Haku sentait la sueur lui perler le front, l’animal qu’il tenait entre ses mains ressentait sa peur et commençait à s’agiter. Le jeune garçon chercha à le calmer, mais il ne parvenait pas à se rassurer soi-même. Chaque pas devenait comme un piège, tellement que Zabuza avait déjà pris de l’avance. Haku accéléra le pas cherchant à rejoindre son compagnon.
-Arrête de traîner Haku...
-O...oui...
Ils avaient déjà traversé les deux tiers de cette forêt sans avoir rencontré le moindre problème. Cinquante pas plus loin, la sortie de ce labyrinthe végétal était visible et au-delà, une immense plaine. Ils ne se trouvaient plus qu’à dix mètres de la sortie lorsque les branches au-dessus de leurs têtes émirent un bruissement. Alerté, Haku tira de sa tunique une longue aiguille et la lança dans la direction du bruit. Le sembon traversa le feuillage. Il n’y eut ni mouvement, ni bruit. Rien.
Zabuza se tourna vers le jeune garçon.
-Arrête de t’amuser et dépêche toi. Nous devons trouver un abri pour ce soir.
Toujours calme, il continua son chemin tandis que Haku le regardait s’en aller comme figé sur place. Le garçon continuait de regarder dans la direction où il avait lancé son projectile, mais il ne trouva aucune réponse. Honteux de lui, il activa le pas et rejoignit Zabuza qui était déjà sortit du bois.
Après avoir dépassé la forêt, Zabuza s’approcha de Haku et lui posa la main sur l'épaule.
-Évite d’afficher ta peur comme ça...
Haku baissa les yeux tout honteux de son comportement.
-Excusez-moi...
-Laisse les croire que nous ne les avons pas repéré...



Chapitre 2 :
Pendant tout le reste de la journée, Haku et Zabuza avaient marché en ligne droite en prenant soin d’éviter les petits villages de campagnes. Maintenant que Haku savait qu’ils étaient pistés, le poids qui lui entravait le cœur s’était soulagé. Zabuza lui avait conseillé de faire comme si de rien n’était, c’est ce qu’il faisait, mais le jeune garçon s’attendait toujours à ce que leurs poursuivants se décident à les attaquer.
La nuit commençait à tomber, le ciel avait revêtu son châle de mauve et de bleu et les ténèbres se resserraient autour des deux voyageurs. Un peu plus loin, on distinguait encore à l’horizon les hautes cimes d’arbres, une autre forêt se rapprochaient d’eux à chacun de leur pas.
-C’est ici que nous allons passer la nuit Haku, fit Zabuza de sa voix rocailleuse.
-Mais...et nos poursuivants ? demanda Haku, ne vont ils pas profiter de la nuit pour nous attaquer ?
Malgré l’obscurité et les bandages qui recouvraient le visage de son compagnon, Haku vit clairement la forme de ses lèvres former un sourire.
-C’est pourquoi nous allons nous occuper d’eux ce soir.
Sa réponse fut suivit d’un ricanement guttural. Lorsque sa voix s’éteignit, le shinobi déserteur joignit ses mains pour former des signes. L’humidité de l’air monta en flèche, en trente secondes, la brume venait de se lever et les recouvrait totalement
-Suiton, Kiri Gakure... ( camouflage dans la brume )
Le brouillard s’était fait si opaque que même Haku ne voyait pas plus loin que ses pieds. Zabuza était à peine à un mètre de lui, mais il ne voyait que sa silhouette floue.
-Suis moi, nous allons nous réfugier dans la forêt.
Zabuza se dirigea vers la forêt qui leur tendait les longs bras décharnés. Haku le suivit à travers le labyrinthe de troncs, le brouillard persistait autour d’eux et les rendait toujours invisibles aux yeux de leurs poursuivants. Lorsqu’ils arrivèrent au cœur du bosquet, Zabuza se figea et tendit l’oreille.
-Ils sont entré dans mon brouillard... murmura le ninja, ils sont... un, deux... quatre chasseurs…
L’ancien ninja de Kiri posa son sac contre un arbre et intima à son jeune compagnon de faire de même. Haku se déchargea de son fardeau et regarda son maître. Ce dernier avait décroché son lourd fendoir de sa ceinture.
-Prends ton bandeau.
Haku fouilla dans son sac et en sorti le bandeau à l’emblème du village caché de la brume. La longue bande de tissu entre les mains, Haku ne savait quoi en faire.
-Maintenant enfile le.
Haku sentit son cœur faire un bond.
-Zabuza-san... vous m’avez dit que je pourrai le porter uniquement lorsque je serai un vrai ninja... lorsque j’aurai passé l’examen pour devenir genin...
Zabuza fixa son regard sur le jeune garçon. Son visage inexpressif ne laissait rien apprendre de ce qu’il pensait. Au final, il rompit le silence.
-Eh bien considère que tu es promu au rang de genin.
Mais Haku ne se sentait pas satisfait, il savait que Zabuza avait passé l’examen genin avec succès et était devenu ninja à ce moment là. Il désirait suivre son exemple et le passer comme tout le monde.
-Mais... avant de porter mon bandeau, je voulais passer l’examen et ainsi devenir un vrai ninja…
Le visage de Zabuza se crispa légèrement. Son regard était devenu comme empris de folie.
-Ce n’est pas parce que tu as passé un examen avec succès que tu deviens un vrai shinobi... un vrai ninja est celui qui à su faire couler le sang, on ne devient ninja qu’à ce moment là.
Un large sourire venait illuminer le visage du déserteur, ses yeux semblèrent pris dans un tourbillon de souvenirs.
Lorsque ses yeux quittèrent ses songes, ils se rivèrent sur Haku.
-Te souviens-tu de ce que tu m’as dit lorsque que nous avons quitté Kiri ?
Haku s’en rappelait parfaitement, ce moment s’était gravé dans sa mémoire pour l’éternité. Zabuza décida de répondre à sa propre question.
-"Je vous servirai comme la meilleure des armes." Ce soir j’ai besoin de voir quelle arme tu es devenu, cette nuit sacrera ton passage en tant que ninja.
Zabuza prit le bandeau frontal des mains de Haku et le noua autour de la tête de l’enfant. Lorsqu’il eut fini, il recula d’un pas et regarda Haku. Ce-dernier n’en revenait pas, il sentait le doux contact du bandeau sur son front et palpa timidement la fine plaque de fer. Ses doigts glissèrent sur les quatre vagues gravées dans le métal. Le sentiment de joie qu’il ressentait était si fort qu’il le rendit muet, ses joues se teintèrent de rouge et un sourire maladroit se dessina sur ses lèvres.
-Maintenant prépare-toi, ordonna Zabuza, nous allons traquer nos chasseurs.
Haku répondit de son sourire le plus rayonnant. Zabuza lui ne laissait transparaître qu’un visage neutre. Il fit volte-face et se dirigea vers le sud, Haku sur ses pas.
Silencieux et furtif, les deux ninjas marchaient d’un pas lent et méthodique. Pas un mot ne venait rompre le silence serein de la forêt endormie. Droit devant eux, ils voyaient une étrange lumière qui filtrait entre les arbres et la brume.
Y a t’il quelqu’un d’autre dans cette forêt ?
Zabuza marcha en direction de la lumière. Lorsqu’il furent à une certaine distance, ils virent clairement les hautes flammes d’un feu de camp. Un homme alimentait le brasier qui crachait une haute fumée noire. Le personnage était grand et portait une longue épée dans le dos. Haku fut frappé par la vision que lui offrait le campeur : Zabuza-san !?
Le garçon regarda son compagnon à sa gauche. Zabuza ne semblait pas surpris de voir son sosie alimenter un feu sous ses yeux.
-Zabuza-san... qu’est-ce que ça signifie ? murmura Haku.
Zabuza posa un doigt sur ses lèvres intimant à son jeune ami de se taire.
-Écoute...
Haku leva les yeux aux ciel et tendit l’oreille. Seul le crépitement des flammes écorchait le silence de cette nuit, mais un bruit attira son attention. Un bruit de pas. Haku regarda au-dessus de sa tête et vit une forme sombre sauter de branches en branches et passer sans les voir. Aussitôt parti, trois autres ombres marchaient sur ses pas. Eux aussi étaient passés au-dessus de leur tête sans s’apercevoir de leur présence. Les quatre personnes se dirigeaient dans la direction du feu de camp.
Zabuza se décida à bouger. Il suivit sans bruit le chemin de leurs poursuivants et s’arrêta à quelques mètres de l’endroit où son sosie entretenait le feu. Haku n’avait pas perdu de vue les quatres ninjas. Tous, cachés par la végétation, avaient formé un cercle autour de l’endroit où le feu brûlait. Haku vit briller de longs dards métalliques dans leurs mains.
Des chasseurs de déserteur...
Zabuza posa sa main sur l’épaule de son jeune compagnon et approcha sa bouche à son oreille.
-Élimine-les...
Haku tourna un regard naïf sur Zabuza. L’expression dure que lui rendait Zabuza le convainquit.
Grâce à la brume, l’humidité de l’air devrait suffire...
Haku joignit ses mains et composa différents signes. Une émanation glaciale glaça l’atmosphère. Une sorte de goutte blanche se forma devant le jeune garçon puis s’étira pour former un rectangle de glace. Derrière chacun des chasseurs de déserteur, un même écran de glace se forma dans leur dos à leur insu.
-Hyouton, Makyo Hyosho. (Les démoniaques miroirs de glace)
Lorsque tous les miroirs de glace furent formés, Haku posa sa main sur celui qui lui faisait face et se "glissa" à l’intérieur. Le jeune ninja avait fait corps avec le miroir, seul sa propre image était réfléchie par l’écran de glace. Haku dirigea son regard vers un autre de ses miroirs et bondit. Dès qu’il sortit de son miroir, le temps sembla s’être ralenti, les braises qui s’élevaient des flammes montaient lentement se mêlant à la danse des effluves noires. Comme une balle, Haku s’était projeté en ligne droite vers l’un des miroirs dans le dos de son premier adversaire. Ce dernier avait déjà levé le bras pour lancer ses dards, son mouvement était lent et décomposé.
Il faut que je les neutralise avant qu’ils ne lancent leurs senbons.
A une vitesse phénoménale, Haku lança ses propres senbons sur le shinobi. A peine les eut-il lâchés que les longues aiguilles furent comme suspendues dans les airs. Haku rentra dans le second miroir et se propulsa immédiatement vers le troisième. En plein vol, il lança une autre rafale d’aiguilles, mais elles se déplaçaient si lentement que Haku les avait dépassé en moins de deux.
Deuxième éliminé... au troisième...
A peine entra-t-il dans le miroir qu’il bondit vers le suivant lançant trois aiguilles sur le troisième chasseur. Malgré sa vitesse, les ninjas avaient déjà le bras tendu, ils allaient lâcher leurs senbons sur leur cible.
Plus vite !
Halu sauta vers son dernier adversaire, sa dernière aiguille entre les mains. Il ne se trouvait plus qu’à vingt centimètres du chasseur.
Il va les lâcher !!
Le shinobi avait lâché ses aiguilles. Haku vit les trois dards passer juste à côté de sa tête et foncer droit sur la silhouette près du feu.
Non...
Le jeune garçon attrapa les projectiles en plein vol de sa main libre et les lança sur l’expéditeur.
Lorsque Haku pénétra dans son dernier miroir, le temps reprit sa course. Les senbons qu’il avait lancés avaient atteint leur cible et quatre cris de douleur s’élevèrent dans la forêt. Les quatre chasseurs tombèrent de leurs nids de pie et atterrirent sur le sol humide, inertes.
Haku sauta de la branche et toucha terre à côté du corps du dernier ninja qu’il avait abattu. Celui-ci portait un masque blanc aux quatre vagues de Kiri gravées dessus et deux arabesques rouges. Haku entendait distinctement la respiration saccadée du chasseur, il avait pris soin de ne viser aucuns points vitaux. Le jeune garçon retira le masque du visage du ninja et regarda la face blême qui se cachait derrière.
Zabuza apparut à ses côtés, la lourde épée reposait sur son épaule, gorgée de sang.
-J’ai déjà achevé les trois autres, je te laisse le dernier...
Haku regarda tour à tour Zabuza et le ninja prostré qui le suppliait de ses yeux larmoyants. Le jeune garçon tira un senbon de sa manche, la brume s’était dissipée et l’aiguille brillait au clair de lune. Le dard dans une main et le masque dans l’autre, Haku posa le masque sur son visage, il lui allait parfaitement.
La lune fut masquée par un coton nuageux pendant un court instant. Lorsque le cumulus disparut de la face blême de l’astre, le senbon métallique brillait au creux de la poitrine du chasseur.





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