Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Liens de sang

Je sais que je m'appelle Temari, mais pourquoi je fais des rêves étranges et si réalistes, pourquoi dans ces rêves on m'appelle Minka? Qu'est-ce que Naruto a à voir avec tout cela? Qui sont ces étranges personnes que j'y vois? Pourquoi l'Akatsuki s'en prend-il à moi? Je n'ai que des questions mais aucune réponse, pas même un semblant... Imaginez un film que je filmerais avec mes yeux et qu'ensuite j'aurai mis sur papier. Voilà ce qui vous attend... Mais moi, qu'est-ce qui m'attend?
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misstemari (Masculin), le 21/11/2007
Limites sans cesse repoussées
Plaisir infini
Ecriture




Chapitre 3: Prisonniers



J’entends des voix mais je ne sais pas à qui les attribuer. Je suis couchée et j’ai conscience de l’oreiller sous ma nuque. Pour le reste, j’ignore si je suis réveillée ou endormie. Je me redresse et entrouvre les yeux. Une bouffée de sueur inonde mon visage. Ce simple mouvement m’a vidée de mes forces.
Une porte vient de se fermer. Quelqu’un, la personne qui avait parlé en dernier est sortie. C’était une femme, mais je n’avais pas pu distinguer son visage.
L’homme qui m’a raconté l’histoire est là, assis sur une chaise non loin de moi, en compagnie d’un autre homme aux cheveux bruns, avec une marque noire sur le dos de chaque main. Itachi reste debout en arrière plan, plongé dans ses pensées.
Soudain, la pièce se met à miroiter. Des flammes bondissent à côté du matelat où je suis couchée. La pièce est-elle en feu ? Non. Les flammes ne touchent pas le sol. Elles restent en suspension. Les deux hommes que je ne connais pas parlent entre eux à voix basse, dans une langue incompréhensible, tout en alimentant le feu avec de petits os noirs et blancs. Je les vois fondre et bouillonner. Aussitôt, la pièce s’emplit de fumée noirâtre. L’odeur de soufre envahit mes narines. Mes yeux s’embuent de larmes. J’essaye de m’humecter les lèvres mais ma bouche est sèche.
Itachi s’avance et me regarde. L’homme aux cheveux bruns tient devant lui un serpent. D’où vient-il ? Le reptile mesure un mètre de long, sa peau est d’un vert hideux, il gigote. L’homme a sorti de sa poche un scalpel. Il saisit la tête du serpent et la fend en deux. Un liquide rouge sombre jaillit et s’écoule dans une soucoupe en métal. Le serpent devient raide, inerte.
L’autre homme repousse les couvertures du lit où je suis allongée. Je ne porte qu’une chemise, genre celles des hôpitaux. Il relève mon vêtement, laissant apparaître ma poitrine. Je me contracte en le voyant se pencher vers moi. Il plonge l’index dans le sang, puis trace une ligne sur mon thorax et mon estomac. Le liquide est tiède et poisseux. Je tente de bouger, mais mon corps ne m’obéit plus. J’en suis réduite à observer cet homme, qui dessine une marque sur mon front.
- Ouvre la bouche, ordonne-t-il.
- Non…
Mon murmure n’a aucun effet. Ma bouche est ouverte de force et je sens une tasse contre mes lèvres. Je comprends que je bois du sang. C’est amer, d’un goût plus horrible que tout ce que j’aurais pu imaginer. Je veux vomir. Je veux chasser cette chose atroce de moi, mais le sang se faufile dans mes entrailles à la façon du fantôme du serpent dont il est issu. En même temps, je me sens aspiré en arrière, dans le matelas, dans le sol, ensevelie vivante jusqu’à…
J’ouvre les yeux.
Le garçon allongé à côté de moi est sans aucun doute le tigre qui m’a sauvé la vie. S’il n’était pas intervenu, je serai morte à l’heure qu’il est. Je lui suis reconnaissante mais je suis aussi indécise, je me méfie, je ne suis pas si naïve tout de même.
Le garçon bouge, je panique, j’ai mal au cœur, je me rends compte que je ne respire plus. J’inspire un bon coup, aïe, cela ne me fait pas. Que c’est-il passé pendant mon sommeil ? Pourquoi on m’a forcée à boire du sang ?
Le garçon à côté de moi remue. Il est en train de se réveiller. Il se redresse :
- Salut. Ca va ? Tu n’as pas trop mal ?
Facile à dire.
- Non, ça va. Aïe !
Le simple fait d’ouvrir la bouche m’arrache un cri de douleur.
- Tu es peu convaincante, tu sais ?
- Bon, c’est bon ! Je me suis faite défoncer par Itachi, si j’ai mal, cela peut se comprendre.
- En effet, répond-il calmement. Au fait je m’appelle Sachi ou Ichiro de mon vrai nom. J’ai quinze ans. A toi de te présenter.
- Moi ? euh… Je m’appelle Temari ou si j’ai bien compris, Minka. J’ai quinze ans comme toi.
- Alors comme ça, nous sommes frère et sœur ?
- Oui, je crois… Mais, tu vis ici ?
- En fait, l’Akatsuki m’a enlevé lorsque nous avons été séparés. Ils m’ont appris à me battre et à utiliser mon pouvoir.
- Ton pouvoir ?!
- Oui, je suis métamorphe. Je peux me métamorphoser quand je le veux en ce que je veux.
- Wow ! Un homme au visage voilé m’a dit que je possédais un pouvoir moi aussi, enfin pas directement, mais je le pense. D’après toi, lequel est-il ?
- Je ne sais pas… L’organisation pense que tu pourrais créer ce que tu veux grâce à ta volonté.
- Donc, je pourrais me servir de mon pouvoir pour créer des objets.
- Oui.
- Ok, toi comment tu fais pour canaliser ton pouvoir ?
- Cela requiert beaucoup de concentration mais un fois que tu as bien pratiqué, cela devient très facile, tu verras.
- Je veux essayer.
- Oui mais sache que tu n’y arriveras pas.
- Ah bon ? Et pourquoi ?
- Parce que comme moi, dans cette cellule, tu ne peux pas utiliser ton pouvoir. Tu as déjà oublié cette sorte de cauchemar ? Celui où tu bois le sang du serpent ?
- Quoi ?! Mais comment sais-tu ?
- Moi aussi, je suis sous l’emprise de ce sort.
- Ce sortilège nous interdit d’accéder à notre pouvoir où de s’éloigner de trop de cette cellule. Je te dis cela parce que j’ai déjà essayé de m’évader. Mais quand je suis éloigné à plus de cent mètres, j’ai eu l’impression que l’on m’arrachait le cœur. Tu ferais mieux de te reposer… Itachi a été vraiment violent avec toi… Repose-toi.
- Oui, d’accord.
Cette fois, je sais exactement où je suis et cela ne me fait pas peur. Je suis avec Sachi sur le rivage, la torche brûle non loin de nous.
- Minka, dit Sachi.
- Ichiro, je réplique.
Cet plage existe-t-elle uniquement en rêve ? J’en avais toujours été persuadée. Mais à présent qu’on s’y retrouve à deux, devant la mer, la torche et tout le reste, j’en suis moins certaine. Une partie de moi même a conscience que si je me tiens ici face à Sachi, tous deux sommes allongés dans la cellule. Peut être d’ailleurs est-ce pour cela que l’on peut enfin se parler, chose qui ne c’était encore jamais produite.
-Je n’y comprends rien… je murmure.
-Tu es l’une des Quatre.
- Oui, je sais. Ca, j’avais compris, je dis. Mais que veut Akatsuki ? Pourquoi veut-il nous rassembler ?
- Je ne sais pas.
Je le coupe :
-J’ai vu les garçons, là bas …
Je tends le bras mais ils demeurent invisibles.
-Nous sommes quatre, trois garçons, une fille et nous sommes censé débarrasser ce monde des gens qui font le mal, me dit Sachi.
-Je ne comprends toujours pas.
-C’est pourtant clair.
- Explique-moi.
-C’est une longue histoire, Temari, dit il. Je peux t’appeler Temari ?
- Oui, bien sûr, je réponds. En plus, je crois que je préfère.
Sachi me sourit. Pour l’instant, nous semblions hors de danger. Dans la cellule, tout est paisible et sur la plage, nous sommes seuls. L’animal qui avait surgi deux fois des ténèbres ne se montrait pas. Quel est le sens de tout cela ? Il y a tant de chose qui m’échappent encore.
Sachi me raconte tout ce qu’il sait, en commençant par le kidnapping effectué par les membres de l’Akatsuki pour le récupérer. L’impression grandissante que jamais il ne mènerait une vie normale. Sa vie en présence des membres d’Akatsuki dès son plus jeune âge.
- Je veux m’enfuir d’ici pour avoir une vie normale et régler le compte de l’Akatsuki.
- C’est assez bizarre quand même, je lui dis.
- Oui, sans doute.
Je prends une profonde inspiration. La lumière produite par la torche répand une douce atmosphère autour de nous.
- Je savais que l’on t’emmènerait ici, me confie-t-il. Ils concoctaient ton enlèvement depuis longtemps. De plus, en quelque sorte, je t’attendais depuis longtemps. Quand je t’ai vue, j’ai tout de suite su qui tu étais.
- Comment as-tu fait pour me reconnaître ? Nous ne nous rappelions pas que nous avions des frères et des sœurs.
- Peut être pas toi, mais moi si. Pour être franc, je regrette que l’on t’ai emmenée ici.
- Pourquoi ?
- Parce que tu apportes les problèmes avec toi. Maintenant, tout va changer… Akatsuki sait où nous nous trouvons tous. Ils vont nous réunir et se servir de nous pour faire des choses effroyables. Désormais, s’échapper va être plus difficile.
Je sais exactement ce que Sachi veut dire. J’y avais pensé moi aussi. Il lève la tête et me regarde :
- Je ne sais rien de toi, Temari. Seulement ton prénom et notre lien de parenté.
- Je n’aime pas parler de moi, je lui dis. Mais je vais faire un effort car tu as sans doute besoin de savoir? De toute façon, il n’y a pas grand-chose à raconter et puis, tu risques de ne pas t’en souvenir à ton réveil.
Cette possibilité nous avait effleuré tout les deux en même temps. Quelle heure du jour est-il dans cet étrange pays de rêve ? D’ailleurs, est-ce le jour ? Le ciel est sombre et pourtant, j’y vois clair. Le sable est chaud et pourtant, il n’y a pas de soleil. Ce n’est ni la nuit, ni le jour. Mais un temps entre les deux.
Je m’assois en face de Sachi les jambes croisées.
- Tout d’abord, je viens du village du sable et je suis la sœur du Gaara, le Kazekage, de plus, il est le réceptacle de Shukaku. J’ai un autre frère nommé Kankurô, il a appris à se battre en se servant de marionnette qu’il dirige grâce à son chakra. Ma mère est morte à la naissance de Gaara et mon père ne s’est pas trop soucié de moi pendant toutes ces années. Mais, cela ne m’a pas empêchée de l’aimer. Il était Kazekage jusqu’à ce qu’il se fasse tuer par…
-J’ai connu Orochimaru, me coupe Sachi, et je sais que Akatsuki veut l’éliminer.
Je vois qu’il est au courant.
Une brise légère me caresse le visage.













Ombre de lune . . . Esquive de plume . . . Amour absolu...



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