Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Liens de sang

Je sais que je m'appelle Temari, mais pourquoi je fais des rêves étranges et si réalistes, pourquoi dans ces rêves on m'appelle Minka? Qu'est-ce que Naruto a à voir avec tout cela? Qui sont ces étranges personnes que j'y vois? Pourquoi l'Akatsuki s'en prend-il à moi? Je n'ai que des questions mais aucune réponse, pas même un semblant... Imaginez un film que je filmerais avec mes yeux et qu'ensuite j'aurai mis sur papier. Voilà ce qui vous attend... Mais moi, qu'est-ce qui m'attend?
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misstemari (Masculin), le 08/10/2007
J'espère que ca vous plaiera!



Chapitre 1: Surprise!



La nuit est claire, un rayon de lune passe au travers de la fenêtre et éclaire mon visage. Je suis fatiguée mais je n’arrive pas à m’endormir. Shikamaru est à côté de moi et dort. Lui et moi avons passé la soirée ensemble devant la télé à boire du saké.
Heureusement que Gaara n’est pas là, il aurait râlé après nous pour cette petite baisse de notre garde.
En tout cas, j’ai pleinement profité de cette soirée. Shikamaru sait que je l’aime, pourtant on ne s’est jamais encore embrassé. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. Je suis fatiguée, peut-être que je vais finir par m’endormir. J’imagine que je suis l’héritière d’un grand pays et que le lendemain je dois partir pour un long périple à travers le monde pour…
Je me tiens debout sur une longue plage de sable gris. Sur le rivage, les vagues roulent épaisses et huileuses, comme au ralenti. Le vent hurle, la tempête fait rage.
Des éclairs déchiquetés s’abattent. Mais ce sont des éclairs noirs et non blancs. D’ailleurs, le monde entier et inversé, tel un film négatif. Au loin, je distingue trois personnes debout sur une petite colline de l’autre côté de la jungle impénétrable qui nous sépare.
Trois garçons, tous de mon âge. Je suis trop loin pour distinguer leurs visages et pourtant ils me sont familiers. Ils m’attendent… Je dois les rejoindre mais c’est impossible. Je suis prisonnière entre la mer, la jungle et la plage qui s’étend à l’infini.
La tempête enfle. Une chose argentée et terrifiante sort de la forêt de lianes, s’étire. Deux yeux rouges à la pupille fendue de noir.
La plage se fend en deux et s’ouvre. De profondes crevasses apparaissent et le sable s’y écoule. Puis les vagues s’y précipitent. Je suis prise au piège.
Je fais un pas en avant. Trébuche, bascule, tombe. Rien ne peut arrêter ma chute. Tout se met à tournoyer. Je plonge dans la nuit.
Je laisse échapper un cri et me réveille haletante dans mon lit sous le regard intrigué de Shikamaru qui s’est réveillé.
- Ca va ? me demande-t-il.
- J’ai fait un cauchemar, ce n’est rien, je lui répond, alerte.

Je croise son regard, il n’a pas l’air convaincu mais ce n’est pas grave ? Quel drôle de cauchemar, j’avais si peur et c’était si réaliste. Mais ce n’était qu’un cauchemar…
Je ferme les yeux.
C’est toujours le même rêve.
Je me tiens de bout sur une plage grise et déserté. J’entends le bruit que font les vagues qui roulent épaisses et huileuses, et malgré le vent qui hurle et les embruns qui me fouettent le visage, je ne sens rien. Pas même le froid.
Je devine que c’est un lieu où le soleil ne se lève, ni ne se couche jamais et je me demande si je ne suis pas morte moi aussi.
Je me retourne certaine d’apercevoir les trois adolescents qui m’attendent séparés de moi par une jungle aussi impénétrable qu’infranchissable.
Mais il y a quelque chose de différent, un des garçons a réussi à fabriquer une sorte de flambeau pour me rejoindre.
C’est un long bâton dont une extrémité, entourée d’un tissu brûle d’une faible lueur. La flamme semble fragile. Le vent la malmène cherchant à détruire cette lueur d’espoir apparue en moi. Mais le garçon avance courageusement. Il fend la jungle en deux, se rapprochant de plus en plus et je parviens maintenant à distinguer ses traits : le nez aquilin, une bouche fendue dans un sourire encourageant, un regard obstiné, il porte son bandeau frontal sur lequel je ne distingue qu’un trait de manière à ce que ces longs cheveux noirs ne lui tombent pas devant les yeux.
Je me retourne vers le rivage et c’est alors que je le vois. Se reflétant dans l’eau d’encre… Un animal, des yeux rouges à la pupille fendue comme ceux des chat, de longues griffes aiguisées comme des rasoirs qui pourraient trancher un arbre en deux d’un coup de patte, une immense gueule pourvue de canines gigantesques. C’est un animal difficile à identifier. L’argenté de son poil est strié de bleu. Un tigre énorme commence à tourner autour de moi, presque mécaniquement. Il est magnifique et terrifiant à la fois. Et je sais que si je dois me battre avec lui, il vaut mieux que déclare forfait tout de suite. Je frissonne à l’idée que cette masse de muscles s’abatte sur moi, de plus, il doit être sacrément lourd. Je recule, il avance, il cherche à garder la même distance entre lui et moi. Je fais mon pas plus rapide, il marche de sa démarche féline, je viens de comprendre que c’est le prédateur et moi la proie. Soudain, je me mets à courir, lui aussi, il me rattrape et se jette sur moi d’un saut extraordinaire. Je le sens s’abattre sur moi. Je laisse échapper un gémissement quand il pose une de ses pattes sur mon épaule, m’empêchant de me relever.
Il me fait mal. Je le regarde et … me retrouve dans mon lit à côté de Shikamaru qui dort profondément.
Ca fait deux fois que je rêve de cauchemar en une soirée. C’est étrange… Je m’assois sur le bord du lit et regarde par la fenêtre. Tiens Gaara est revenu, il discute avec Kankurô dans la rue située sous ma fenêtre. Ils ont l’air grave. Je regarde partout où s’étend mon champ de vision, tout paraît calme mais j’ai appris à ne pas me fier à ce que je voyais en gros. Shikamaru ronfle, c’est marrant, je n’aurai jamais imaginé ça. Je me baisse et disparaît du regard de toute personne perchée sur le toit. Mais moi, je peux toujours voir ce qui se passe au dehors. Soudain une ombre passe derrière une fenêtre. Mes frères paraissent troublés, Gaara ouvre sa besace et Kankurô lève la tête vers le ciel. J’entrevois une autre ombre par une fenêtre voisine à celle de tout à l’heure. Je me relève lentement et en silence, je me dirige vers Shikamaru dans l’intention de le réveiller. Je le secoue doucement, il ouvre les yeux et je lui chuchote quelque chose à l’oreille. Il écarquille les yeux, se met debout avec le silence d’un chat et m’embrasse à ma plus grande surprise. Je me laisse faire un court moment puis je le repousse doucement en lui faisant comprendre qu’on a peut-être besoin de nous en bas, même si j’aurai souhaité que ce moment se prolonge à l’infini. Malheureusement le devoir m’appelle en tant que sœur du Kazekage.
J’ouvre la fenêtre de ma chambre qui donne accès à la cour intérieure et saute. J’atterris doucement sur le sol, me relève et avance vers le muret qui me sépare de la rue. J’entends le bruit sourd que fait Shikamaru en atterrissant comme moi, sur le sol. Je ne me retourne pas. J’escalade le muret et me retrouve devant mes frères. Shikamaru me suit toujours.
- Bonsoir, me murmure Gaara.
- Salut, je lui réponds évasivement.
- Bonsoir à toi aussi, dit Shikamaru que je n’avais pas entendu arriver.
- Il y a des intrus dans le village, ils nous observent. Je comptais venir vous réveiller quand vous êtes arrivés, c’est bien, continue Gaara.
- J’espère que nous allons vite régler cette affaire, je voudrais bien finir ma nuit tranquille, dit Shikamaru en étouffant un bâillement.
- Flemmard, je lui balance à la figure.
- Chut, on nous observe… nous interromps Kankurô.
- Tiens, je n’avais pas remarqué qu tu étais là, Kankurô, mon frère bien aimé ! je me moque.
- Sans doute parce que tu étais trop occupée à te chamailler avec Shikamaru.
Là, il a touché un point faible. Je vais le dérouiller…. Je serre les poings.
- Kankurô, arrête de chercher la bagarre partout où tu es, dit Gaara en le regardant de ses yeux noirs.
- Je suis désolé mais elle l’a cherché, explique farouchement Kankurô.
- Bon, fin des réjouissances ! coupe Shikamaru. Temari, cela ne servirait à rien de te battre avec lui et Kankurô, tu connais très bien ta sœur pour savoir qu’elle a un humour assez particulier. Vous n’avez aucune raison de vous énerver.
- Shikamaru a raison, confirme Gaara.
Comme si on avait besoin de son avis. Je reprends :
- Bon Kankurô, je suis vraiment désolé mais je crois que je vais capituler.
- Moi aussi, je crois bien, dit mon frère cadet.
- Shikamaru, Temari, nous interpelle Gaara. Vous irez à la porte principale du village. Je doute qu’il y ait quelqu’un là-bas mais mieux vaut être prudent. N’attaquez pas, ne vous montrez pas et surtout restez invisibles. Si vous voyez quelque chose de suspect, venez m’avertir.
- D’accord, je lui dis.
- Pareil, dit Shikamaru évasivement.
- Kankurô et moi, continue Gaara. Nous ferons le tour des environs.
- A toute à l’heure, lance Shikamaru avant de disparaître dans une des ruelles de Suna.
- Bon, je murmure. J’y vais aussi...
Je me retourne, Gaara me retient par la main :
- Sois prudente.
Je lui souris et pars en route vers le sud du village. Autour de moi, tout est silencieux et dort. J’arrive devant le mur de roches qui encercle le village et ne vois personne près de la grande porte. Je suis surprise de ne pas voir Shikamaru, il devrait être là. Je sais qu’il n’aime pas trop bouger mais normalement il s’est toujours dépêché pour les choses importantes. Peut-être que ce n’est rien finalement. Non. Cela n’est pas possible. Sinon, Gaara n’aurait pas eut l’air aussi sérieux. Quoi que avec lui, je ne sais jamais vraiment à quoi il pense. Bon en attendant, j’ai reçu mes ordres et je ne faillirai pas à la tâche que l’on m’a confié. Je m’assois contre un mur, invisible à toute personne près de la porte. Je me demande bien où est Shikamaru. Soudain, un bruit infime me fait sursauter et je me relève brutalement. Plus aucun bruit ne se fait entendre.
Je risque un œil hors de ma cachette et c’est à ce moment que je le vois. Ses deux Sharingans luisant sous un rayon de Lune. Je ne bouge pas, retenant mon souffle de peur qu’il ne m’entende.
- Je t’ai vu, dit une voix dure de réalité.





Chapitre travaillé pendant 6 mois, petite modification à venir



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