Fiction: Ne le dis à personne

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Chapitre 7


« Je vais te montrer quelque chose »

Sasuke le regarda, dubitatif. Après avoir vu le blond avaler deux bols de ramens à la vitesse du son, il était près à voir n’importe quoi.

Le blond sourit en voyant le visage de son ami et lui prit la main pour l’emmener dans le bâtiment désaffecté. Là, il traversa le couloir principal pour arriver devant la salle de musique.

Pourquoi Naruto l’emmenait ici ?

« Tu te demandes pourquoi je t’emmènes ici ? T’inquiète. Entre », fit-il en ouvrant la porte de la salle. Le brun se souvint alors que leur directrice lui avait dis que Naruto avait le double des clefs de cette salle.

Etait-il un privilégié ?

« La salle de musique est la même que celle d’art plastique. Enfin était. Plus personne n’y vient. Sauf moi…, il parut réfléchir et murmura, lui et moi. »

Naruto referma la porte et alla dans un coin, farfouillant dans une vieille armoire en bois particulièrement grinçante. Il ressorti victorieux des grandes toiles et un sachet. Sasuke se senti obligé d’aider le pauvre gosse qui par sa petite taille allait finir par se faire écraser.

« Merci », souffla le garçon il retourna dans le fouillis pour sortir un chevalet.

« Tadam ! », cria-t-il. Il s’avança au centre de la salle et installa l’objet de bois puis hésita entre les toiles déposées sur le sol par l’Uchiwa. Pour finir, il en prit une plus petite puis la déposa sur le chevalin et enfin la découvrit.

« Voilà ce que je voulais te montrer. »

« Hn… »

Le tableau représentait un homme blond avec des cheveux courts en frange et mi-long derrière et sur le côté. Les yeux bleu, droit, il respirait la santé, la force et inspirait le respect. Une femme se tenait à ses côtés. Rousse, les cheveux longs, des yeux noisette, elle avait quelques tâches rousseurs sur le visage. Elle était plus petite que l’homme mais ne donnait pas du tout l’impression de fragilité que certaines femmes envoyaient. Espiègle mais gentille, voilà ce que lui disait le visage de la femme. Ils portaient des habilles de mariage.
Sasuke se tourna vers Naruto.

« C’est… »

« Ce sont mes parents. »

Effectivement, ça n’était pas très dur de les reconnaître. Il avait le visage rond de la jeune femme et cet air candide et espiègle mais les cheveux, les yeux, de son père.

« Qui les a peint ? »

« Ho, hum Gaara. Il était doué en peinture », son visage se ferma quelques secondes puis il regarda Sasuke avec gravité.

….

Shikamaru remonta calmement la ruelle. Petite et sombre, il n’y avait quasiment plus de chaussée et d’énormes trous dans l’asphalte dénotaient une certaine négligence d’entretient. Kurenaï habitait dans la dernière maison que l’on pouvait vraiment qualifier de maison. Les murs bien que fissurés étaient propres, le sol recouvrit d’un patchwork de moquettes était bien tenu et les meubles bien que récupérés étaient en bon état.

L’orphelinat marquait la limite entre le Konoha riche et les bas fonds. La plupart des gens qui vivaient ici, étaient les victimes d’un incendie qui, ravageant la ville, les avaient laissé démunis. Les riches avaient reconstruit, les pauvres s’étaient rendus. Kurenaï faisait parti de ces gens. Son mari et elle travaillaient pour les Nara quand le drame était arrivé. Asuma était mort en protégeant sa femme d’un violeur voulant profiter de la panique générée par le feu. Kurenaï avait été sur son chemin, il a tiré et c’est Asuma qui l’a reçu. Aujourd’hui elle ne vivait plus qu’avec les quelques aides et en vendant son corps de temps en temps. C’était la version officielle.

Le brun arriva enfin à l’endroit désiré. Il frappa trois coups à la porte qui s’ouvrit de suite pour le faire entrer. Une jolie brune mince et élancée lui souriait en tenant dans ses bras un petit garçon endormi.

« Salut Shikamaru ! Ça fait longtemps ! Installes toi à tes aises ! »

« Bonjour Kurenaï. »

Il pénétra dans la maison alors qu’elle s’effaça. Il prit un air grave en s’asseyant sur le fauteuil vert et regarda Kurenaï dans les yeux alors qu’elle se tenait debout face à lui son enfant toujours dans les bras. Il se laissa aller contre le dossier en croisant les bras.

« Désolé mais je pense que tu sais pourquoi je suis là non ? »

La jeune femme cessa de sourire et son visage devint dur.

« Laisse moi aller déposer Konohamaru. Il vient de s’endormir, il est malade. »

Elle disparut dans une pièce et revint quelques secondes plus tard.

« C’est le tarif habituel »

Shikamaru eut un sourire…

« Et pour les amis ? »

« Je n’ai pas de drogué parmi mes amis. »

….qui se crispa.

« Ok. T’auras ton fric après alors tu peux commencer. »

La jeune femme grimaça et alla fermer à clef la porte de la chambre de son fils puis fouilla dans le haut d’une étagère couvert de photos pour en sortir un sachet opaque.

« Tu le fait seul ou je m’en occupe ? »

« Je le fais seul. »

Le jeune homme se pencha pour ramasser le sachet que la femme venait de lancer dans sa direction. Il en sortie une seringue, un garrot et du désinfectant. Passant le garrot autour de son bras, juste au dessus du coude, il le serra assez fort pour que des veines apparaissent.

« Je pensais que t’allais arrêter après Gaara et Temari… », Commença-t-elle mais il l’interrompit.

« Eh ben t’as mal pensé. »

Il s’empara du flacon d’alcool et le versa sur l’envers de son avant-bras. L’aiguille s’enfonça dans sa peau et il pressa, libérant le liquide salvateur dans ses veines, son sang, qui se répandait doucement dans son organisme.

« Maintenant à toi », murmura-t-il. Kurenaï se leva du fauteuil où elle était assise et détacha le peignoir qu’elle portait, elle était nue. Doucement elle s’approcha de Shikamaru. Le show commençait.

…

Naruto s’approcha de Sasuke. Son front toucha celui du brun tandis qu’il posa ses mains sur les épaules de l’Uchiwa. Celui-ci sentit les battements de son cœur s’accélérer tout comme son souffle.

« T’es tout pâle Sasuke-kun. »

« Hn »

« Ça peut paraître bizarre mais est-ce que tu peux me prendre dans tes bras ? S’il te plait ? »

Sasuke ne dit rien mais passa ses bras autour des reins du blond et pressa son corps contre celui de Naruto. Il pouvait sentir la chaleur qui s’émanait de lui, de sa peau à travers les vêtements. Il posa sa tête sur les cheveux d’Uzumaki, humant leur odeur si particulière d’orange.
« Ton cœur bat vite», murmura Naruto en frottant sa joue contre le t-shirt noir du brun, il leva ses yeux bleues vers son visage.

« C’est bon Sasuke-kun, tu peux me lâcher maintenant. »

« Hn »

Mais Sasuke resserra ses bras autour de ce corps frêle.

A suivre





Euh... Je remercie tout ceux qui me suivent et m'encouragent, je suis vraiment touchée ! Sérieusement ça fait trop plaisir et malgré l'interminable attente de validation de chapitre ça en vaux la peine !

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