Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les dessous de l'APSSAT (terminée)

"Je me nomme Fugiro Umiki, fier (…) cobaye de l’APSSAT (Asile Psychiatrique Secret Situé À Tokyo) et je sais lire l'avenir dans mes céréales du matin. Vous me faites peur avec vos yeux rouges et je n'ai qu'une envie lorsque je vous vois : m'enfuir" c'est ce que pourrait dire ce cher Fugi' aux détenus qu'il a pour mission de visiter à chaque jour.
Classé: -12D | Spoil | Humour / Mystère | Mots: 18215 | Comments: 17 | Favs: 23
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rastapouette (Féminin), le 13/10/2007
Salut ! Euh...eh bien vous voici à deux doigts de lire ma fic alors il faut que je vous prévienne de quelque chose XD J'avais commencé cette fic dans l'espoir d'en faire une parodie, mais au fur et à mesure que je l'écrivais...eh bien, je me suis piégée moi-même et ça a viré en quelque chose d'étrange et de pas super humoristique par moment XD Enfin, vous verrez bien par vous-même !
Comme toujours, les personnages sont à Masashi Kishimoto et pas à moi, car sinon Deidara serait encore vivant, Sasuke aurait cédé à l'amour fulgurant que lui porte Sakura et Neji serait marié avec Tenten :P:D

Eh oui, voilà, j'suis de retour :D Un énorme merci pour vos reviews, c'est toujours plaisant de voir que ce qu'on écrit est apprécié.
soleil_rouge... je suis désolée pour ton retard XDXD J'espère que le deuxième chapitre sera à la hauteur ^^

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Chapitre 2: Une sortie mouvementée ou Comment Perturber Profondément un Uchiwa





Journal de bord de Fugiro Umiki
Le mercredi 1er février
« Une autre journée en Enfer ! Yep !

Une journée bien remplie ne commence pas sans un sinistre présage céréalier. Pourtant, lorsque l’on voit une tête de mort chevauchant une réplique parfaite du débarquement de Normandie flotter sur du lait à six heure du mat’… y’a de quoi se poser de sérieuses questions quand au déroulement de la journée.
Bon, terminer ses céréales, s’habiller, se rendre au boulot…et s’accrocher un sourire sur le visage en pensant qu’il devrait sûrement passer près de la totalité de la journée avec le petit Hyûga.
Non pas qu’il soit opticien, mais il savait que quelque chose du genre l’attendait.

- Yeaaah, Fugi-san ! T’es revenu !
Fugiro soupira en passant sa veste blanche.
- Salut, Saru, marmona-t-il. Tu doutais de mon retour ?
- Non, enfin…oui ! Tu aurais dû te regarder dans le miroir, hier, Fugi’ ! Tu faisait peur, un vrai mort-vivant ! Ils te mènent la vie dure ?
- Regarde moi dans un miroir et tu sauras la réponse.
- Enfiiiiin, Fugiro ! Ça ne doit pas être si dément que ça !

Fugiro grogna et étendit les bras.
- Pas si dément ?! On est dans un hôpital spécialisé pour traiter et tester des nouveaux procédé sur lesdits déments !
- J’suis sûr que t’en as un préféré !

Fugiro leva les yeux sur son collège et avisa son visage jovial aux yeux plein d’entrain. En voilà un qui aimait ce qu’il faisait.
Ou peut-être était-ce seulement les dix ans les séparant qui créaient cette si visible différence de comportement. On aurait dit que rien ne pouvait l’effrayer, le déstabiliser ou même ternir sa profonde joie de vivre.
Il l’enviait.

- Alors ?
- Alors quoi ?
- Tu en portes sûrement un dans ton cœur, parmi tout ceux là, non ?

Fugiro fronça les sourcils. Pas Itachi…surtout pas Gaara. Ni Sakura, ni Lee. Shino et Shikamaru non plus… Deidara…Naruto…Kiba…
- Peut-être Uchiwa, le jeune. Ou Hyûga.
- Wouah, Fugi, est-ce que t’as des antécédents dans les gangs de rues ?

Fugiro fronça les sourcils.
- Hein ? Non pourquoi ?
- T’as choisi les deux plus violents. Physiquement, je veux dire. Et ce sont tes préférés ? Pourquoi ?
- Je…commença Fugiro en tentant de réfléchir à sa situation.

Oui, c’était vrai : pourquoi ? Sasuke l’avait terrifié avec son aspect posé et désabusé et Neji avait tenté de l’assassiner. Il haussa les épaules.
- Je ne sais vraiment pas…j’ai dit ça comme ça.
- Que crois tu qu’il arrive si met ces deux là dans la même pièce ?
- Un mort, peut-être deux.
- On teste ?
- Q…quoi ?!

Fugiro ouvrit des yeux ronds et resta bouche-bée.
- Saru ! s’exclama-t-il. On ne test pas ça ! Si tu n’as pas compris, ce sont des êtres humains ! Et des enfants !
- Y’a quelque chose que t’as pas capté, Fugiro, trancha Saru. Nous sommes dans un établissement expérimental. On expérimente, on teste !
- Mais….mais….
- Tu y vois vraiment un problème ? Non ? Eh bien, je vais en parler au patron !
Sans lui laisser le temps de répondre, Saru tourna les talons et partit d’un pas rapide, sa longue blouse claquant derrière lui, laissant Fugiro seul au plein milieu de l’entrée. Grommelant, celui-ci arracha presque le papier pendant de sa boîte personnelle. Bon…son horaire du jour. Ce ne serait pas trop compliqué…sûrement. D’habitude sa mission consistait à socialiser avec les aliénés, s’en occuper, quoi ! D’accord…il commençait avec un examen de conscience chez Deidara.
- Erf…
Enfouissant son horaire dans sa poche, Fugiro se dirigea vers la pièce où se trouvait habituellement Deidara. Il sourit, sincèrement cette fois-ci. Deidara faisait peur, mais il avait une personnalité le rendant attachant. Alors…bon, il avait habituellement deux choix dans sa vie : être bien payé et détester son travail ou alors être bien payer et adorer travailler avec ces cinglés de psychopathes. Il pouvait dire que si le destin ne le plaçait pas sur le chemin de Gaara ou d’Itachi ce jour-ci, eh bien il pourrait peut-être envisager de se réconcilier avec son métier.
Attention, il avait dit « peut-être » !

Donc, un super sourire et on entre dans la pièce.
Fugiro fut brusquement happé par deux bras.
- AAHHhhhh, j’me suis ennuyé ! hurla Deidara en le pressant contre sa poitrine. Vous m’avez vraiment manqué avec vos questions débiles, j’croyais que viendriez plus, hm ! Imaginez le choc que mon pauvre cœur a pu ressentir ! Seul ! Abandonné ! Sans rien à faire ! J’essaie de parler à Itachi à travers le mur, mais il ne me répond pas ! Et en plus croiriez-vous que…

Deidara se tut soudainement pour le considérer d’un œil suspicieux.
- Vous êtes cerné, constata-t-il judicieusement. Vous ne dormez pas beaucoup ?

Fugiro poussa doucement Deidara qui recula en agrandissant ses yeux bleus et en penchant la tête sur le côté.
- Alors, vous répondez ?
- Non, je ne dors pas beaucoup, répondit Fugiro après s’être raclé la gorge. Et il est normal qu’Itachi ne te réponde pas.
- Ah oui, pourquoi ?

Fugiro se déplaça vers un des murs blancs et cogna dessus de son index recourbé.
- Insonorisation pure et simple. De plus, la pièce où il se trouve n’est pas près de la tienne. En voulant communiquer avec Itachi, tu tente d’avertir son petit frère.
Un sourire s’étala sur la figure de Deidara et il se laissa tomber sur le sol où il s’assit en tailleur. Il passa une main sur sa nuque, souriant toujours.
- Un membre de la famille rapprochée d’Itachi vit encore ? Impossible ! Vous blaguez, non ?

Fugiro secoua la tête ne sachant plus trop ce qui était bon à dire. Bon, on va faire de la psychanalyse et dire toute la vérité, rien que la vérité…et s’asseoir près de Deidara pour bien se faire comprendre.
- Je ne blague pas. Il s’appelle Sasuke.
- Et…il lui ressemble ?
- Euh…physiquement assez…
- Non ! Psychologiquement !
- Moins…perturbé.
- Hun, hun….Itachi…un petit frère ! Il n’a pas pu…! Il n’a pas réussi…!

Fugiro ne savait pas s’il était tenté ou pas de trouver ce qu’il y avait de si drôle dans le fait que les parents d’Itachi aient décidé d’avoir un deuxième enfant. Deux asilés, c’était vraiment pas de chance. Quoique…il y avait peut-être un rapport avec les parents, dans tout ça.
- Ça te fait autant rire, Deidara ?
- Bah…oui ! Imaginez ! Un gars insensible comme Itachi même pas capable de tuer son petit frère ! Enfin…j’imagine qu’il avait ses raisons… Quoi, il y a un problème, qu’est-ce que j’ai dit ?

La bouche grande ouverte, Fugiro fixait Deidara. Avait-il bien entendu ?
- Tuer…tuer son petit frère ?
- Mouais, qu’est-ce qu’il y a ? Ça serait pas le premier à mourir.
- « Meurtre d’un famille entière »… Tu veux dire que…
- C’est ça ! La sienne, tout le clan y a passé ! Quoique ça, ça fait vraiment longtemps… attends, je calcule… il avait… treize ans ? Douze ou treize ans, c’est ça, hm ! Oh vous vous en allez déjà ?

Fugiro s’était levé d’un bond en entendant la révélation de Deidara. Il avait déjà posé la main sur la poignée de porte lorsqu’il se ravisa. Le meurtre d’un clan entier… par un enfant ? Soit Deidara fabulait soit il disait la vérité et la nouvelle aurait dû faire la une des journaux dans le monde entier. Pourtant, rien… Il devait s’assurer de quelque chose.
- Dei…dara… balbutia-t-il, d’où viens-tu ?
- Moi ? répondit Deidara, étonné. Je viens de…nul part en fait. Mais bon, si vous voulez absolument une réponse, je viens d’Iwa no Kuni, c’est inscrit là, hm.
Il pointa son front nu et Fugiro fronça les sourcils. Le regard de Deidara s’assombrit.
- Ah…c’est vrai, ils me l’ont enlevé. C’est malin. Mais bon, vous connaissez Iwa, c’est forcé !
- Euh…en fait…
- Et vous, vous venez d’où ?
- Euh…Tokyo.
- Erf…là c’est moi qui ne m’y connaît pas. Tokyo no Kuni ? C’est loin d’ici ?

Nouveau froncement de sourcils de la part de Fugiro. Il marmonna un « nous y sommes » et les yeux de Deidara s’agrandirent et sa bouche s’ouvrit en un « ah ! » silencieux. On voyait à son expression qu’il n’avait rien compris du tout. Fugiro pouvait presque voir les rouages de son cerveau s’enclencher.
Deidara était intelligent sous son apparence d’imbécile expressif…et c’était justement cela le plus dangereux.
- Vous voulez dire que… dit-il, le visage crispé, que cet endroit où j’était avant hier, c’était Tokyo aussi ?
- Où étais-tu avant hier ?
- Au milieu d’un chemin avec Itachi…et Kisame. Lui était dans les mains d’Itachi. Il y avait plein de monde et…c’est là qu’on a été attrapés et amenés ici. On a essayé de se défendre, bien sûr, mais, nous avons été vaincus par un long bâton dont l’effet peut être comparé à un Raïkiri ou un Chidori.
- Un quoi ?
- Vous êtes vraiment inculte, vous ou quoi ? Laissez tomber ! M’enfin… pour tout vous dire, je ne sais pas trop ce que je fais à…Tokyo comme vous dites. J’étais… disons chez moi et l’événement majeur dont je me souviens est que… AH OUI !

Le visage de Deidara s’était soudainement éclairé et il bondit sur ses pieds pour faire face à Fugiro.
- Ouais ! Je me souviens ! On était quatre ! Itachi, Kisame, Tobi et moi ! Une mission super importante !
- Une mission…?
- Kuso ! Laissez moi finir ! J’étais à bout de nerfs, j’avais fait une fausse manœuvre et Itachi m’avait insulté. Je lui ai radicalement sauté dessus, hm ! J’sais pas trop comment j’ai fait, parce qu’il avait son Sharingan. Résultat, Tobi s’est enfui et on était rendus trois par terre à ses battre à poings nus, sans aucune technique Taijutsu. Et la mission a foiré. J’vous décrit pas la réaction du chef…

Deidara siffla et eu un frisson.
- Mais bon, il s’attendait sûrement à un comportement du genre avec moi…mais pas avec Itachi ni Kisame. Enfin, ça n’a pas été beau à voir. C’est tout ce dont je me souviens. Ouais, c’est ça, maintenant vous partez pour de bon et je me retrouve encore tout seul, c’est malin !
Fugiro posa la main sur la poignée de porte.
- On se reverra peut-être aujourd’hui, Deidara, mais pour l’instant, je dois y aller.
- Ouais, ouais, d’accord. Eh ! La prochaine fois que vous viendrez, vous m’apporterez de l’argile, d’accord ?

Fugiro ne prit pas la peine de lui demander pourquoi, acquiesça et sortit en se demandant s’il pourrait piger dans les réserves de plasticine du centre sans se faire repérer. Iwa, Sharingan, Taijutsu… c’était quoi, tout ça ? Il se questionnait sur le sens profond de la débilité de Deidara lorsqu’il frappa Saru de plein fouet. Le jeune homme était tout excité.
- Fugi-san ! J’ai eu la permission !
- De mettre Uchiwa et Hyûga dans une pièce pour qu’ils se battent à mort ? demanda froidement Fugiro.
- Nah ! Juste de les mettre ensemble dans un contexte réel ! Pour voir leur réaction ! Tu sais quoi, Fugiro-san je t’envie, c’est toi qui teste !
- QUOI ?
- Ouais, ouais ! Hyûga à un rendez-vous chez l’ophtalmo à dix heures et vous emmenez Uchiwa avec vous !
- Mais…c’est quoi cette connerie ?! On a un ophtalmologiste pour nous seuls ici, au centre ! Et puis je ne suis pas qualifié pour… il vont essayer de s’enfuir ! Ce n’est pas pour rien qu’on les garde enfermés ici ! Tu es malade, Saru !
- Vous serez suivi pour les cas d’urgence. Et de toute façon, tu n’as pas le choix, c’est ce que le patron veut ! Alors, va les chercher tout de suite, vous allez être en retard.

Bouillant littéralement sur place, Fugiro résista à l’envie d’étrangler Saru. Lui tournant le dos, il se dirigea vers la pièce où se trouvait Sasuke et ouvrit la porte. Le jeune Uchiwa l’accueilli avec un air renfrogné.
- Salut, vous, marmonna-t-il.
- Tu sors, aujourd’hui, Sasuke ! fit Fugiro avec un semblant de sourire sympathique.
- Quoi ? Je m’en vais ? Vraiment ? s’exclama Sasuke, les yeux ronds.

Oups… Fugiro se mordit la lèvre. Mauvais choix de mots. Il détestait donner des faux espoirs aux gens.
- Non, on ne fait que sortir d’ici pour un petit moment. Prendre l’air quoi…

Journal de bord de Fugiro Umiki
Le Mercredi 1er Février

« Je suis très mauvais menteur, mais… je ne pouvais tout de même pas lui dire « on va faire une expérience sur toi, tu sais ! Oh et de plus, on va s’amuser dans les rues de Tokyo avec Hyûga ! » Non, après ce que j’ai appris aujourd’hui, la meilleure solution sera toujours de se placer entre Uchiwa et Hyûga, n’importe quoi pour qu’ils soient séparés. Ils n’ont rien voulu me dire, mais je crois bien qu’ils se connaissent déjà. Ouais, Fugiro….t’as vraiment trouvé ça tout seul…?

Sasuke suivit Fugiro à travers les couloirs du centre et s’arrêta avec lui devant une porte. Fugiro lui fit signe d’attendre et il obéit après avoir vérifié si le couloir ne comportait aucune issue où il aurait pu s’échapper. Fugiro revint, moins d’une minute plus tard avec une autre personne et Sasuke ne put retenir un éclat de rire, qu’il tâcha se rendre silencieux. Le « mfrrrrrrpppppt » qu’il produisit alerta Neji Hyûga qui tourna la tête vers lui. Sa bouche s’ouvrit de stupéfaction, puis il la referma et un rictus déforma son visage alors qu’il serrait les poings.
- Toi ! cracha-t-il.
Pour toute réponse Sasuke pencha la tête sur le côté et sourit dangereusement. Stupéfié, Fugiro les observa. Tout dans leur posture indiquait qu’ils n’étaient pas amis…du tout. Sasuke avait croisé les bras et affichait un air supérieur tandis que Neji paraissait faire de grands efforts pour rester calme et posé.
- Sasuke…Neji… balbutia Fugiro.
- Quoi ?!
- Qu’est-ce qu’il y a ?

Comment leur dire qu’il ne servait à rien de se tourner contre lui de cette manière et que s’ils pensaient être menaçants dans l’éclairage crû des néons…et en jaquette d’hôpital, ils se trompaient carrément. Fugiro opterait plutôt pour le terme « vulnérables ». Visiblement les deux garçons attendaient une réponse de sa part.
- On va aller vous habiller, soupira-t-il finalement.

Journal de bord de Fugiro Umiki
Le mercredi 1er Février

« Ils viennent d’où ces types ? Je me demande vraiment dans quel pays on peut se promener dans les rues habillé comme ça…

Tâchant de toujours garder un œil sur Sasuke et Neji (difficile à faire lorsqu’ils préfèrent se tenir à l’opposé l’un de l’autre ) Fugiro fouilla parmi les nombreux bacs transparents disposés dans la réserve. Il tomba enfin sur ceux qu’ils cherchaient et en ouvrit un d’où il tira un long kimono blanc, des pantalons tout aussi immaculés, une sorte de…jupe grise et des sandales noires.
- Ça c’est à moi, grommela Neji en tendant la main pour s’en emparer.
- Ce sont vraiment tes vêtements ?

Neji ne fit que hocher la tête, la main toujours tendue. Au lieu de lui tendre ses vêtements, Fugiro les remis dans leur bac avant d’ouvrir le deuxième. Les vêtements qu’il en tira étaient tout aussi étranges, du moins tout aussi étranges que la réaction de Neji qui, à leur vue, jeta un regard dégoûté à Sasuke qui haussa les épaules d’un air goguenard. Pestant tout bas, Fugiro rangea les deux bacs et en ouvrit d’autres d’où il tira des vêtements à peu près présentables. Il leur tendit une chemise blanche à chacun, un jeans pour Sasuke et un pantalon noir pour Neji.
- Je n’ai absolument pas le droit de faire ça, marmonna-t-il, mais vous ne pouvez pas sortir vêtus de la sorte. Alors, allez vous habiller.

Ils obéirent, étrangement dociles et, une fois habillés convenablement, étaient méconnaissables. Étrange était le pouvoir d’un bon vieux jeans.
Non, il se rectifiait, même habillé en Pape, Itachi serait effrayant. Sans parler de Gaara. Sasuke, lui, avait toujours l’air d’un mauvais garçon, tout de même légèrement plus sain psychologiquement. Neji, pour sa part, avait l’air d’un fils de bonne famille…ce qu’il était peut-être, au fond.
- Ou va-t-on au juste ? grommela celui-ci.
- Chez l’ophtalmologiste, Neji, répondit Fugiro pour la centième fois. Pour tes yeux.
- Je vous ai dit que je voyais parfaitement bien.
- Et moi ? Je sers à quoi ? fit la voix morose de Sasuke.

Fugiro respira profondément pour se calmer.
- Tu viens avec nous un point c’est tout, tu as compris Sasuke ?!
D’accord, l’Uchiwa avait quelques centimètres de plus que lui, mais il savait s’imposer. Enfin…il croyait bien… Il vit les coins de la bouche de Sasuke tressauter, comme s’il allait éclater d’un rire mauvais, mais il se retint.
D’accord, il était vrai qu’il avait démoli quatre colosses en deux temps trois mouvements et puis après ? Fugiro avait l’intelligence, lui ! Peut-être que Sasuke n’était pas intelligent du tout !
Ah ah, quelle bonne blague.

Journal de bord de Fugiro Umiki
Le Mercredi 1er Février

« Fais-toi passer pour son père, son tuteur… un brave type qui amène son fiston chez l’ophtalmo… rien de plus simple, Fugi ! » Allez tous vous faire foutre, je n’ai pas d’enfants et ces deux garçons me font froid dans le dos, comment voulez vous que j’arrive à avoir l’air d’un père bienveillant ? Erf… qu’est-ce qui vous dit qu’ils ne s’enfuiront pas une fois dans le métro ?

Fugiro n’avait jamais vu quelqu’un trembler autant.
- Si vous croyez que je vais entrer là-dedans vous vous trompez, cracha Sasuke en pointant du doigt le train souterrain.
Fugiro avait déjà eu toutes les peines du monde à arriver à destination, Neji et Sasuke semblant de plus en plus perdus au fur et à mesure qu’ils avançaient sur le trottoir. En garçons fiers et orgueilleux, ils ne montraient pas leur désarroi (surtout l’un à l’autre…) et suivaient Fugiro en jetant des coups d’œil nerveux autour d’eux. Jusque là, ça allait.
Mais, vraiment, le métro c’était trop dangereux.
Visiblement, aucun des deux jeunes hommes ne semblaient aimer la foule. Alors, tenter de les faire pénétrer dans un terminus bondé relevait de la folie. Neji semblait sur le bord de la crise nerveuse et Sasuke distribuait des coups de coude ça et là pour tenter de se frayer un chemin jusqu’à Fugiro. Aucune idée d’évasion ne lui traversa l’esprit. Ne rien faire avant de connaître le terrain…
Et s’enfuir à toutes jambes en apercevant un…une chose, s’avançant à toute vitesse vers eux.
- Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Neji en fronçant les sourcils.

Ce fut au tour de Fugiro d’être décontenancé.
- Vous n’avez jamais vu de métro avant ?
- De quoi ?
Fugiro prit une grande inspiration pour ne pas exploser. Peine perdue. Il pivota sur ses pieds pour leur faire face.
- Vous étiez quoi avant d’arriver ici, hein ? Des hommes des cavernes ? Vous ne semblez même pas comprendre le principe de l’électricité ! Que faisiez-vous ?!
La station était si bondée que les cris de Fugiro semblaient inaperçus. Sasuke et Neji échangèrent un regard, le premier ne semblant pas meurtrier, pour répondre à l’unisson.
- Ninja.
Le regard de Neji se durcit instantanément.
- Nuke-nin, plutôt, Sasuke. Tu as de la chance que je ne puisses pas…
- C’est ça… tu es assez intelligent pour remarquer que nous ne pouvons utiliser aucun Jutsu. Et tu crois pouvoir me battre ? Essaie donc pour voir.
Neji sembla montrer les dents, mais se contint devant l’insulte de Sasuke. Fugiro, pour sa part, restait muet comme une carpe jusqu’à ce que…
- Vous me faites une blague, hein ? C’est une super machination, un poisson d’avril avec deux mois d’avance ?
Dans un ensemble parfait, Sasuke et Neji se retournèrent vers lui et posèrent une main sur leur hanche. Ils observèrent la figure incrédule de Fugiro en silence. D’accord, ces deux garçons ne semblaient savoir parler que pour lancer des insultes ou rabaisser la personne la plus proche.
- Je veux une réponse !!! éclata Fugiro.
- On en vous ment pas, c’est si invraisemblable pour vous qu’on soit des shinobis ?
- Oui ! Je comprends maintenant pourquoi on vous enferme ! Vous êtes détraqués mentalement !
- À vous voir vous exciter comme ça, je dirais plutôt que c’est vous qui êtes détraqués, nota Sasuke.
Fugiro jeta un regard désespéré autour de lui et aperçut un homme qu’il connaissait bien lui adresser des signes dont la signification était bien claire. Entre dans le métro, amène ces deux idiots avec toi ! Il grogna de façon colérique et empoigna ses deux protégés par un bras et les jeta presque à l’intérieur du métro. Sasuke et Neji, trop surpris pour tenter de résister, ses laissèrent faire et se retrouvèrent à l’intérieur du train souterrain, les nerfs à vif. Ils se retournèrent brusquement pour se retrouver face à deux portes fermées. Fugiro entoura un des poteaux métalliques de sa main et les enjoignis à faire de même. Neji obéit de mauvaise grâce. Bon garçon.
- Allez Sasuke, fais comme nous…
Le jeune homme croisa les bras.
- Imbéciles, je n’ai qu’à concentrer mon Chakra dans mes pieds et…
Ses yeux s’agrandirent. Plus de Jutsus…plus de Chakra.
Sasuke laissa échapper un cri de surprise lorsque le métro se mit en branle et trembla sous ses pieds. Conserver son équilibre n’était pas une chose ardue pour un ninja, tout de même… Il fléchit les genoux, étendit les bras et parvint à trouver une position à peu près stable. Fugiro le vit relever la tête et lancer un regard mauvais à Neji, tranquillement debout. Bizarrement, la foule s’était dispersée autre part dans le métro, valait mieux s’éloigner de ce garçon… Il entendirent soudain trois notes bien distinctes.
- Sasuke…attention…l’arrêt.
Trop tard, le métro s’arrêta avec son habituelle secousse et Sasuke, au lieu de perdre l’équilibre et de s’étaler au milieu de métro, choisit de sauter et de faire un élégant salto arrière pour ensuite retomber sur ses pieds, un peu plus loin derrière, et s’agripper tout naturellement au poteau le plus près de lui.
Élégant, d’accord, mais pas des plus discrets.
Les yeux exorbités, Fugiro jeta un regard à Neji qui semblait trouver cette prouesse commune et tout à fait normale. Des murmures s’élevèrent autour d’eux et Sasuke sembla légèrement ennuyé. Fugiro eut soudainement très hâte d’arriver à destination.
- Ne vous inquiétez pas, lança soudainement Neji. Il est habitué d’être au centre de l’attention, ce n’est pas ici que cela changera.
Fugiro se tourna vers Neji.
- De quoi est-ce que tu parles ?
- Rien que le nom provoque un émoi partout où il passe, répondit Neji d’un ton amer. Quand on s’appelle Uchiwa Sasuke, on est le meilleur de sa promotion, on plaît à tout le monde, mais on se donne le droit de s’en ficher carrément. On choisit de s’exiler, la solitude nous plaît. L’excellence aussi, d’ailleurs
- Et quand on s’appelle Hyûga Neji ?
- Quand on s’appelle Hyûga Neji ? C’est presque la même chose. Le nom Hyûga provoque le respect, le prénom Neji provoque…une autre forme de respect. Quand on s’appelle Hyûga Neji, on vient de la Bunke et la solitude n’est pas un choix, mais une obligation. L’excellence aussi. On ne sait même pas si on plaît…et dans le fond, on s’en fiche aussi. On aime pas trop parler de nous non plus.
- La Bunke ?
- Je vous réfère directement à ma dernière phrase.

- On arrive quand ? demanda soudainement Sasuke.
- Dieu soit loué, il parle ! ironisa Fugiro.

Les lèvres de Sasuke se pincèrent et il plissa les yeux. Fugiro regretta aussitôt sa phrase. Ne jamais oublier que Sasuke et Neji n’étaient pas de simples adolescents. Jamais. Il se laissa toiser par Sasuke durant un instant avant d’oser reprendre la parole.
- Dans deux stations… réussit-il à dire dans un mince filet de voix.
- Vous ne pourriez pas être plus précis ? réagit vivement Sasuke.
- Dix minutes…
Un Uchiwa à bout de nerfs dans un métro bondé ne donnait jamais quelque chose de très beau à voir. Sasuke montra qu’il avait entendu par un bref signe de tête avant d’ouvrir légèrement la bouche et d’inspirer à travers ses dents serrées. Fugiro voyait sa poitrine se soulever par à coups, signe d’une grande nervosité et jeta un coup d’œil à Neji, toujours aussi calme, le visage fermé.
Il pensa que les premières impressions n’étaient pas toujours bonnes. Au premier coup d’œil, Sasuke lui avait semblé être calme et posé et Neji agressif et surexcité. Maintenant qu’il y regardait bien… les choses n’étaient plus les mêmes. Les deux jeunes hommes semblaient appartenir à la même race de glaçons psychorigides, mais Sasuke semblait plus voyou, plus batailleur que Neji.
Le métro s’arrêta une nouvelle fois et les doigts de Neji se crispèrent sur le poteau de métal. Deux hommes en complet-cravate et une jeune fille à l’habillement léger pénétrèrent dans le métro. Les deux hommes se placèrent au fond du wagon et la jeune fille choisit de s’établir tout près de Sasuke, lui offrant une vue plongeante de son décolleté. L’Uchiwa, très ennuyé, soupira et regarda ailleurs, mais la jeune fille tenta de capturer son attention en lui offrant un sourire aguichant. Elle lui murmura quelque chose que Fugiro ne comprit pas et Sasuke recula d’un pas, presque assommé. Les sourcils froncés, il leva une main comme pour mettre le plus de distance possible entre lui et elle, mais elle ne sembla pas comprendre le message et se colla sur lui. Fugiro devait reconnaître que cette jeune fille était très persévérante, peut-être un peu trop. Le nouvel arrêt du métro fut salvateur pour Sasuke qui semblait vouloir se précipiter à l’extérieur au plus vite. Il se dirigea néanmoins très calmement vers les portes ouvertes et sursauta violemment lorsque la jeune fille lui offrit une claque retentissante sur le derrière. Il resta un bon moment immobile, la bouche ouverte, les sourcils plus froncés que jamais avant de se décider à se retourner. Le métro étant déjà partit, il se retrouva à fixer incrédulement le rail électrifié devant lui.
Un rictus de dégoût souleva sa lèvre supérieure et il se retourna vers Fugiro et Neji en croisant les bras, un air indescriptible sur le visage.
Fugiro croisa le regard de Sasuke et l’habituelle alarme « attention, nous avons ici un Uchiwa en colère » résonna au fond de son esprit. Trouver une porte de sortie, lui faire oublier les sous-entendus obscènes de la fille du métro…de toute urgence.
- Le…l’ophtalmologiste est…tout près d’ici. Il est dans le terminus en fait…

Se foutre qu’ils ne comprennent pas ses paroles et partir comme une flèche en espérant qu’ils le suivent. Il venait de comprendre quelque chose et il n’aimait pas cela du tout… Bien heureusement, Sasuke et Neji, toujours aussi atone, fendirent la foule pour le suivre. Pourquoi ? Ils ne savaient pas. Ils étaient tout simplement…déstabilisés.

Journal de bord de Fugiro Umiki
Le Mercredi 1er février

…sont trop intelligents, ils me font peur. Vraiment. Ils ont réussi à…semer des doutes en moi. Des ninjas ? Ils semblent tellement y croire. Et ce qu’a fait Sasuke dans le métro. Ce n’est pas tout le monde qui ferait ça. Le Chakra…les Jutsus…Iwa…Nuke-nin…il semble y avoir un lien entre tout les nouveaux arrivés. Ils parlent tous de la même chose. Et s’ils avaient raison ? D’accord, Fugiro, calme-toi, ce n’est qu’un délire…
Mon dieu, je deviens fou.

- Hyûga Neji !

Une jeune femme sortit la tête de la salle tout au fond de la clinique pour appeler le jeune Hyûga et celui-ci se leva et se dirigea vers elle d’un air morose. Fugiro se surpris à prier tous les deux qu’il connaissait, allant même jusqu’à ceux de la Grèce Antique, pour que tout se passe bien. Assis près de lui sur une chaise inconfortable, Sasuke tapait impatiemment du pied contre un meuble encombré de magasines. Bien droit et stoïque, il semblait fixer un point invisible devant lui et était assailli par un étrange tic nerveux. Les sourcils froncés, il passait sans cesse la main à un endroit précis sur sa nuque en se mordant la lèvre inférieure. Intrigué, Fugiro voulut l’examiner subtilement, mais, surprenant son regard, le jeune Uchiwa bougea brusquement la tête, cachant ainsi sa nuque.
D’accord, il avait quelque chose à cacher. Alors, user de sa subtilité naturelle…
- Sasuke, tu peux me montrer ta nuque un instant, c’est indispensable pour mes résultats médico-psychorationnalistes…
…tout en utilisant des mots inexistants seulement pour l’intimider.
- C’est quoi votre problème ? Je n’ai rien à vous montrer !

Oups…l’étincelle de la colère habituelle brillait dans le regard noir de l’Uchiwa et il semblait montrer les dents. Fugiro haussa les sourcils et les épaules de concert puis fit semblant de se désintéresser de la situation. Il attendit que les épaules de Sasuke s’abaissent, signe de détente, puis se leva, mine de rien, un léger sourire sur les lèvres. Il n’y avait personne d’autre dans la pièce, autant tenter le tout pour le tout.
Sasuke plissa les yeux et le regarda d’un air méfiant.
- Tu sais, le jeune, commença-t-il, toi et ton copain n’êtes pas des cas si désespéré que ça. Pour qu’on finisse par vous considérer comme des êtres humains tous le deux, il ne vous manque plus que le plan social…et un peu de considération pour ce qui vous entoure…

Sasuke reste silencieux un instant, semblant se demander où Fugiro voulait en venir.
- Je te regarde et je vois que l’intimidation, ça te connaît. De la façon dont tu te comportes avec les autres, je vois que tu es habitué à te considérer comme un être supérieur. Je ne te blâme pas, tu es intelligent, cela se voit, ton physique plaît, ça je l’ai vu de mes propres yeux tout à l’heure. Tu as l’air du genre à aimer les défis…
Fugiro sourit dangereusement et s’approcha de Sasuke qui releva le menton.
- …et tu n’es pas d’un tempérament très calme. Tout ça, je l’ai vu dans ton dossier, je connais ton passé, Sasuke. De fond en comble. Tu n’aurais pas un petit problème de famille par hasard ?

Sasuke hoqueta et son regard se fit plus haineux que jamais. Fugiro mentait, mais cela le jeune Uchiwa ne savait pas. Il faisait visiblement de gros efforts pour rester assis.
- Vous n’êtes pas les deux seuls à être arrivés ici le même jour, Neji et toi. Tu veux que je te nomme des noms au hasard ? Hum…pourquoi tu ne réponds pas, ça te choque je que dise ça ? Ou alors, tu crois encore que tu es à l’abri de tout en te forgeant seulement cette carapace silencieuse ? Uchiwa Itachi ! Uzumaki Naruto ! Haruno Sakura !
- La ferme ! LA FERME ! hurla soudainement Sasuke. Fermez-là sinon je vous tue !

Fugiro n’aurait pu tomber plus juste. Les yeux emplis de détresse, Sasuke s’était levé, l’avait empoigné par le collet et le menaçait de son poing levé.
- Je ne sais même pas qui vous êtes au fond ! cria-t-il. Alors arrêtez de me parler de ma vie comme si vous la connaissiez de fond en comble ! Vous ne savez même pas ce que j’ai vécu ! J’ai peut-être fait des mauvais choix, de très mauvais choix, mais ce n’est pas vous qui allez me les remettre dans la figure !
- Je ne veux rien rabâcher, Sasuke, mais il y a des gens qui existent pour te sortir des mauvais pas.
- Je vous ai dit de la fermer !
- Et tu crois vraiment que je vais t’écouter ?

Sasuke resta interdit durant un instant, la lèvre supérieure toujours retroussée en un rictus de mauvaise augure.
- Dis moi, Sasuke…commença Fugiro. Est-ce que tes mauvais choix ont un rapport avec…
Il marqua une pause et, sans prévenir, étendit le bras et fit fléchir la tête de Sasuke vers l’avant. L’Uchiwa poussa un gémissement de rage et Fugiro eut un petit rire triomphant.
-…avec cette cicatrice que tu as sur la nuque ?

Le genou de Sasuke l’atteignit au menton et il s’étala de tout son long sur le tapis de la clinique. Au même moment où l’Uchiwa crachait une insulte, une préposée à l’administration accourut dans la pièce et poussa un cri.
- Monsieur ! Monsieur ! Est-ce que ça va ?! J’ai entendu des cris ! J’appelle la police !

Fugiro se releva avec difficulté et esquissa un sourire.
- Ce n’est rien, mademoiselle, ne vous embêtez pas avec ça. Tout va bien. Assied-toi, Sasuke. Papa a seulement eu un malaise.

Journal de bord de Fugiro Umiki
Le Mercredi 1er Février

Bonne nouvelle, les yeux de Neji n’ont rien, il est seulement un cas très particulier. Ils m’ont pourtant signalé la présence d’une étrange cicatrice sur son front. Une sorte de svastika très discrète.
Mauvaise nouvelle, j’ai encore plus perturbé Sasuke qu’il ne l’était déjà. Je lui ai fait un coup très bas, je l’avoue, mais cela m’a permis d’en apprendre plus sur lui. Il a agit tel un fantôme lors de notre retour et tous ses gestes ressemblaient à ceux d’un automate. Les trois noms prononcés ont eu un effet dévastateur sur lui. Uzumaki Naruto, Haruno Sakura…était-il proche d’eux ?

-…où te caches-tu…pas ici…ah voilà, je t’ai trouvé !

Fugiro tira un livre de sa bibliothèque personnelle et l’ouvrit à une page donnée. La cicatrice de Sasuke…il lui semblait déjà avoir vu ça quelque part… Trois virgules ressemblant étrangement au nombre six. Trois six, le chiffre du diable.




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