Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Team Kyouran

auteurs: Noah, Elerosse et Khao Fiction INTERACTIVE où nous avont besoin de VOTRE avis et de VOS idées... tout commence avec le scan 355
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 9759 | Comments: 13 | Favs: 6
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Noa-Uzumaki (Féminin), le 30/08/2007
Tout d'abord, ce n'est pas une fic écrite solo, on est 3 auteurs en herbes derrière. L'idée est venue à cause d'une mauvaise critique qu'on m'a fait sur les Uzumakis sur un autre site, taxant le récit de : « Mary Sue » (pour ceux qui connaissent pas : une magnifique jeune fille super forte et au passé troublé débarque dans l'univers choisi tout en faisant mieux que les autres) et faisant des remarques foireuses sur mon identification à mon perso, c'est vrai que sur le coup, j'ai pas vraiment fait attention au fait que le perso s'appelait comme mon pseudo, mais j'y peut rien, j'adore le prénom Noa, pi je voulais un prénom qui soit pas trop éloigné de celui de Naruto pour sa jumelle.
Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, la jeune demoiselle ne me ressemble pas temps que ça, j'ai surtout voulu lui donner le caractère d'une Naruto féminine, ce qui n'est pas totalement mon cas, j'ai bien dit pas totalement.

J'ai prit les réflexions de la méchante qui a cassé ma fics comme un défi, pourquoi on ne pourrait pas faire une fic crédible même si celle-ci à pour objet d'introduire l'auteur dans le monde fantastique de Naruto ? N'est pas ce que nous faisons déjà lorsqu'on se met à écrire une fic justement ? Alors pourquoi ne pas aller jusqu'au bout, mais réellement ? C'est-à-dire se jeter à corps perdu dans l'aventure, sans devenir une caricature grotesque de perso rapporté. En se mettant à nue, sans petites fleurs, avec ses qualités comme ses défauts, ses faiblesses et ses atouts.

Cette idée à commencé à devenir une vraie litanie, fallait vraiment que je le fasse, j'en ai donc parlé à mes deux chtis nii-chan : Khao et Elrosse qui ont bien voulut me rejoindre dans mon aventure.

Le plus dur a été de trouver une raison crédible à notre intervention dans le manga, casse tête chinois mais au final, on a trouvé le moyen de rentrer dans l'histoire sans tomber dans les clichés : « Pouf pouf ! L'auteur tombe dans une faille spatiotemporelle ni vu ni connue pour se retrouver comme un cheveu sur la soupe dans le monde des ninjas ! »
Pour ce qui concerne nos « personnages » et nos identités, je vous laisse le soin de découvrir...


Autre chose importante en ce qui concerne cette fics et qui va réellement donner un caractère innovant, cette fics est INTERACTIVE ! Oui, oui, vous avez bien lut : INTERACTIVE
C'est à dire que ce serait trop beau si on pouvait décider de tout ce qui va nous arriver, et surtout ce serait beaucoup moins drôle donc c'est à vous lecteurs de nous diriger dans cette aventure (bien sur, faut aussi qu'on soit d'accord), à chaque fin de chapitres, nous vous ferons des propositions pour le chap suivant et vous laisserons faire vos propres propositions. Dans un souci d'impartialité (sinon, trop facile), nous ne pourrons pas individuellement choisir ce qui va nous arriver, c'est-à-dire que soit ce sera sous forme de vote démocratique, soit ce sera les deux autres co-auteurs qui prendrons la décision finale (par exemple, c'est mes deux frérots qui choisiront pour moi, d'ailleurs, qu'il fasse gaffe car moi aussi je vote pour eux !).

Dernière petite chose, pour ne pas me confondre avec la jumelle Uzumaki, je me ferais appeler Noah et non, Noa, je sais, ce n'est pas une grande différence mais j'insiste.




Chapitre 1: Réveil douloureux




Discussion msn de la team Kyouran (textuellement : Folie, Furie, Frénésie)


Elerosse :
Y'a le scan 355 en ligne

Noah :
Ce n'est pas trop tôt ! C'est pas qu'on attendait mais presque !

Khao:
On va voir ce que ça donne!



Pov Noah:
Le scan 355, enfin ! Ils sont de plus en plus longs à arriver en ce moment. Une bonne dose de Naruto avant de me coucher, rien de tel pour passer une bonne nuit dans les bras de Morphée !
Je commence tranquillement la lecture, la team Hebi toute de noire vêtue arrive au pays de l'eau, si mes souvenirs sont exacts, c'est l'endroit où Anko est parti avec Naruto, Shino et Ino en mission pour anéantir un vilain méchant monstre des mers qui s'est avéré être une pauvre fille victime des expériences d'Orochimaru. Mais je ne vois pas ce que ces cons viennent faire ici, ça doit faire belle lurette que la section Anbu du village de la feuille est venue faire place nette ici. Enfin, connaissant le serpent, il a peut être réussit une fois de plus à berner son village natal.
Les quatre ninjas s'arrêtèrent en pleine mer, se maintenant debout à la surface de l'eau grâce à leur chakra. Sans prévenir, le brun plongea dans l'eau, les trois autres à sa suite. Ils s'engouffrèrent dans une cavité rocheuse et débouchèrent rapidement dans une grotte sous marine.

Je ne sais pas pourquoi, mais plus j'avance dans l'histoire, plus je me sens mal, ma respiration se fait plus rapide, une boule se forme dans le creux de mon ventre et mon pou s'accélère.

Les Nukenins traversèrent un dédale de couloirs sinueux pour enfin arriver dans une grande salle aux parois rocheuses.

« Vas-tu enfin nous dire ce qu'on fait là ? » Demanda la kunoichi du groupe.

« Récupérer l'héritage d'Orochimaru. » Répondit l' Uchiha, un rictus énigmatique au coin des lèvres.

En face de la team Hebi, trois blocs de glaces recouverts de sceaux projetaient aux alentours une brume glaciale.

Sasuke s'en approcha, effectua quelques signes et apposa sa main sur le sceau central.

Je ne pus en voir plus, ma gorge se serra, un goût acre envahit ma bouche et ma vision se voila.

Plus rien, le trou noir.



Pov Elerosse ;
Enfin le chapitre 355, comme à mon habitude quand je découvre un chapitre de Naruto ou plutôt chaque soir depuis quelques jours, je me sers un petit verre de Saké, au moins ce n'est pas cette saloperie que l'on trouve dans les grandes surfaces mais un vrai bon Saké importé, c'est tout bonheur.
Je regarde les premières pages, Sasuke et ses larbins, comme j'aime a les appeler plonge dans la mer après s'être bien écarté des côtes, je les vois nager jusqu'à une ouverture rocheuse.
« Encore une planque d'Orochimaru, me dis-je, je croyais que Sasuke voulais juste récupérer le mouillé, le psychopathe et la binoclarde. »
Je prends une petite gorgée de mon liquide réparateur avant de continuer ma lecture.

Sasuke arpente des couloirs sombres avec les autres d'Hebi, la binoclarde éclate.

« Vas-tu enfin nous dire ce qu'on fait là ? » Demanda la kunoichi du groupe.

« Récupérer l'héritage d'Orochimaru. » Répondit l' Uchiha, un rictus énigmatique au coin des lèvres.

Le silence se fait puis les quatre pénètrent dans une salle froide, trois blocs de glace leur font face.
Sasuke s'approche, sa respiration fait une fumée, preuve de la basse température qui règne en ces lieux.
Pendant que Karin regarde certain dossier exposé sur un bureau, l'Uchiha fait des mudras et appose sa main sur le sceau central.

Je suis pris d'un petit vertige, rien de grave me dis-je, j'en profite pour prendre mon verre, le niveau du Saké passe sous la limite qui permet de voir une femme nu dans le fond du verre, je secoue la tête de dépit et fini le reste d'une traite.
Sur la page suivante, on peut voir la glace fondre, je lâche mon verre et tourne de l'oeil.
Sentant que je chute, j'essaye de m'agripper au bureau de l'ordinateur mais rien, je m'affale à terre, un sol froid et lisse, ma tête tourne et j'entends des personnes parler.
« Mes parents sont partis se coucher depuis quelques heures pourtant. »
Je sens quelque chose m'agripper par le col et me traîner comme un poids mort avant de sombrer.



Pov Khao :
Le scan 355, ils en auront mis du temps ...
Avant de me plonger dans ma lecture, je me roule un petit joint histoire de délirer un peu sur l'épisode.
Première page, encore Sasukette et ses petits chienchiens ... Je l'aime pas lui. La « team » de l'autre faible plonge dans la mer et nage jusqu'à une ouverture rocheuse (rien de bien palpitant ...).
« Une autre cachette du grand psychopathe, je pensais qu'après avoir récupéré ses imbéciles de « camarades » il irait essayer de tuer son frère ... »
Je tire une autre taffe de mon stick, puis me ré-intéresse a ma lecture.
Le team Hebi parcourt une multitude de couloirs obscurs lorsque la tapineuse du groupe commence à ouvrir la chose qui lui sert de bouche :

« Vas-tu enfin nous dire ce qu'on fait là ? »

« Récupérer l'héritage d'Orochimaru. » Répondit l' Uchiha, un rictus énigmatique au coin des lèvres.

Le silence se fait puis les quatre pénètrent dans une salle froide, trois blocs de glace leur font face. Sasuke s'approche, pendant que Karin regarde certains dossiers exposés sur un bureau, l'Uchiha fait des mudras et appose sa main sur le sceau central.

Ma tête tourne et je grelotte.
« Wow, y'a pas à dire ça pose ... » me dis-je, avant de m'étaler comme une masse sur le sol dur de ma chambre.



Pov Noah :
Froid, voilà la première sensation que j'ai ressentie, le froid et l'obscurité. Peu à peu je pris conscience que les ténèbres étaient dues à mes paupières fermées. J'ai essayé d'ouvrir les yeux mais la luminosité me brûla la rétine. Dans un geste instinctif, je fermai mes paupières violemment tout en tournant la tête, ce simple geste fit naître une douleur qui me vrilla les tempes, me donnant l'envie de vomir. Je tentais tant bien que mal de me tourner, passant de la position allongée sur le dos à la position foetale. Mais même cela réveilla douloureusement mes muscles ankylosés. Tout m'était difficile, respirer même m'était pénible. Je luttais pour endiguer le surplus de salive que je sentais remonter par vague, signe d'un probable vomissement en perspective.
Cotonneux, voila la seconde sensation qui m'assaillit, je n'arrivais pas à fixer mes pensées, trop en mauvais état pour réfléchir, la seule chose dont j'avais conscience était d'être allongée dans un lit, sûrement avec une bonne gastro, voir une angine en prime, un tiercé gagnant quoi ! Résignée, je fis la seule chose que je savais efficace : dormir.

A mon second réveil, la fièvre était apparemment tombée, les autres symptômes s'étaient aussi un peu atténués. Cependant, je n'ouvris pas les yeux, je savais ou j'étais, dans mon lit et franchement, je n'avais pas envie tout de suite de manifester mon état d'éveil, connaissant les deux tornades vivant avec moi, je préférais profiter de quelques minutes de répit avant d'affronter leur énergie parfois dévastatrice. Mais le temps, passant, je m'aperçus que quelque chose clochait, les sensations n'étaient pas les mêmes, dans ce demi sommeil, je fis un effort surhumain et entrouvris les yeux, encore cette fichue luminosité qui m'empêchait de bien voir. Une porte s'ouvrit et j'entendis des pas se diriger vers moi.

« C'est bon, je suis réveillée. »

Etrangement pas de réponse, j'entends une sorte de raclement, comme une chaise qu'on déplace, puis l'individu s'assit. Bien entendu du coté opposé auquel je me trouve. Putain de con, voit pas que je ne suis pas en état, c'est à lui de faire des efforts, c'est moi la malade quand même !
Bon, j'avoue, je ne suis pas du matin, vaut mieux éviter que je me lève du mauvais pied et encore plus être la cause de ma mauvaise humeur.
Je fais encore un effort surhumain, je commence lentement à me retourner, ma vision n'est pas au top, en plus, je ne reconnais pas la silhouette qui me fait face. Je suis à l'hôpital ? En tout cas, c'est ma première hypothèse. Ma seconde hypothèse est que je dois avoir quelque chose de sérieux pour que « l'autre » reste silencieux.
Ah ! Ma vision me revient enfin ! Pas trop tôt, soit dit en passant. J'observe le visage me faisant face dont les contours deviennent de moins en moins flous.
Mais là, blocage ! Pas un petit non, un bien senti, d'ailleurs, mon expression faciale doit ressembler à celle d'un poisson hors de l'eau.
Je me reprends bien vite et me masse l'arête du nez tout en disant :

« Putain, faut que j'arrête avec Naruto moi. » C'est vrai, si je commence à rêver de mon manga préfère, c'est que je dois faire une over dose, comment expliquer la présence du brun sinon.
Je redresse ma tête et fixe mon vis-à-vis, l'entente du prénom que je viens de prononcer l'a légèrement crispé. C'est quand même fou comme mon rêve est réaliste. Je tends la main, vers son visage, il ne bouge pas mais regarde ma menotte d'un air interrogateur. Je continue ma progression, faut que j'en aie le coeur net. Lorsque mes doigts entrent en contact avec sa peau, je les retire d'un geste vif, comme si ceux-ci en avaient été brûlés. Suivit d'un cri strident. Je recule le plus vite possible, mon dos se heurtant bientôt au mur. Mes genoux se replient devant mon visage en un geste instinctif de protection, mes bras encerclant mes jambes. Etat de choc, pur et simple, il faut avouer quand même qu'il y a de quoi !
Une pensée revient en boucle : Ce n'est pas un rêve, merde, ce n'est pas un rêve !

En tout cas, « il » a l'air un peu décontenancé, même si il est expert dans l'art de la dissimulation des sentiments.
C'est vrai que d'habitude, la gente féminine se jette plutôt à son coup, elle ne le fuit pas comme la peste.



Pov Elerosse :
La morsure du froid me réveil, j'ouvre les yeux lentement histoire de ne pas me prendre un flash lumineux dans la gueule comme ça m'arrive à chaque lendemain de cuite, cuite ? La dernière soirée, je n'avais bu que trois bières, deux gorgés de cointreau flambé à la bouche et un verre de Saké, j'ai connu pire mais pourquoi je me sens aussi mal ?
Je me lève la première chose que je remarque est que je ne suis pas dans mon lit.

« Qu'est-ce que c'est que cette paillasse miteuse ? » dis-je tout haut.
« Désolé, c'est la seul chose que j'ai trouvé. » répondit une voix avec une pointe d'amusement.

Je regarde autour de moi et je vois Suigetsu adossé à un mur de la pièce.
Les effets d'un lendemain de cuite on toujours été léger chez moi, engourdissement des muscles, brûlure d'estomac, mal de crâne mais jamais d'hallucination et encore moins concernant mon manga préféré.

« Faut une première à tout » soupirais-je en me levant.

Je longe le mur juste qu'à l' « illusion », Suigetsu me regarde les bras croisé avec son sourire de carnassier.
Je lève mon poing et l'enfonce dans le visage moqueur, celle-ci éclate dans une gerbe d'eau et mon poing fait connaissance avec le mur.

« Bordel, ça fait mal, criais-je avant de tomber au sol, t'es vraiment vrai ? »
« A ton avis, fit la tête humide en se reconstituant, évite les mouvements brusque dans ton état, la glace dans laquelle tu étais enfermé à engourdis ton corps et juste une chose, recommence encore une fois et je te jure que je t'arrache la tête. »



Pov Khao :
« 'Tain j'suis ou ? » me demandais-je à vois haute.

« Quelque part. » me répondit une voix dont le porteur est dissimulé dans une ombre de la pièce.

« T'es qui toi ? Et qu'est ce que je fous là moi ? »

« Je me nomme Juugo pour le reste, on verras ça plus tard ... »

« Espèce d'enfoiré arrêtes avec tes réponses évasives et donne moi ton vrai nom ! »
« Ne me crois pas si tu le souhaites mais tu te rendras compte bien vite que je dis vrai. »

Il me laissa là et sortit de la pièce sans un mot.



Pov Noah :
Mon cri a du alerter quelqu'un car la porte s'ouvre avec fracas, laissant entrer une jeune femme à lunettes. Celle-ci s'approche de moi et me regarde de haut en bas, comme jugeant une marchandise de mauvaise qualité.
Ni une, ni deux, elle enfonce dans mon épaule une seringue sortie de nulle part et m'injecte un produit qui en quelques instants me fait planer à dix milles. J'entends la conversation qui suit dans une sorte de brume étouffée.

« Pitoyable, si elle se met dans cet état pour si peu, elle ne te servira à rien Sasuke, tu devrais laisser tomber cette histoire d'héritage, on n'a pas besoin « d'eux ». »

« Non. »

Le refus du ténébreux n'a pas l'air de ravir la kunoichi. Le brun se lève enfin et lui jette un regard de profond ennuie. Il lui demande avant de sortir :

« Prépare la et rejoins nous. »

Dans un état second, je la laisse faire, faut dire que ce qu'elle m'a injecté est puissant. Je ne calcule pas grand-chose. Elle procède à ce qui doit être un examen médical sommaire, puis me jette presque à la figure un paquet d'habits.

« Habille-toi. »

J'obéi comme une automate, j'enlève avec difficulté l'espèce de blouse ample que je porte et passe avec encore plus de gêne le tee-shirt et pantacourt noir ainsi qu'une tunique ample sans manche crème affublée d'une sorte de ceinture violacée. La rousse me jette pendant tout le temps que dure l'opération un regard de pur dédain.
Même complètement shoutée, elle commence à me taper sur le système.
Elle me fait signe de me lever mais à peine mes pieds se posent ils sur le sol que je tombe par terre comme une loque humaine, mes jambes sont faible, mon corps est faible, je n'arrive pas à commander à mes muscles.
Karin me jette un regard mauvais et triomphant, elle commence vraiment à me taper sur les nerfs celle la ! Mais la drogue fait toujours son effet.
Elle rapproche un fauteuil roulant et me jette sans ménagement dedans.

« Je te préviens la faiblarde, Sasuke est a moi ! »



Pov Elerosse :
Je déglutis péniblement, vu le peu que j'ai vu dans le manga, je suis sûr qu'il n'hésiterais pas à réalisé sa promesse, il me montre des vêtements, pas la peine de discuté, j'enlève mes habits, sorte de tenue de prisonnier gris, pour enfilé un pantalon noir long et souple comme un jogging mais épais comme un jeans, pour haut, je me retrouve avec une chemise blanche avec le symbole de Tomoe dans le dos ( symbole identique au sceaux maudit) et une ceinture violette, plutôt une corde je dirais, une fois habillé je me tourne vers mon... mon quoi au faite ? Geôlier ? Sauveur ?
Je l'observe des pieds à la tête, puis le vois qui prend quelque chose dans sa poche, une seringue.

« Traitement du doc', c'est de l'adrénaline pour réveiller ton corps, au début tu vas un peu planer mais après tu te sentiras mieux » expliqua t-il avec son sourire sadique.

« Désolé mais les seringues, ce n'est pas trop mon truc » répliquais-je en reculant.

« Je me passe de ton avis. »

Suigetsu disparais et réapparaît devant moi puis me plante la seringue dans le coeur, une violente douleur me lacère la poitrine, je m'agrippe à ses vêtements en le traitant d'enfoiré, celui-ci n'en à cure et retire cette maudite seringue d'un coup sec.
Mon corps brûle puis de drôle de sensation m'envahissent, ma vision se déforme j'ai l'impression de flotter, le successeur de Zabuza me prend et me pose sans ménagement sur un fauteuil roulant.

L'homme aqueux me sort de la salle, l'effet de cette drogue s'estompe rapidement et je sens mon corps m'obéir à nouveau, voyant que les mouvements de mes mains se font plus clair, mon gardien me prévient.

« Même si ton corps a parfaitement éliminé les toxines reste tranquille. »


Pov Khao :
Quelques minutes plus tard, ma nounou revient et me donne un tas de vêtements, lorsque j'eus fini de me changer, il me dit :

« Maintenant je vais t'injecter un produit pour t'aider à reprendre des forces. »

« Va te faire foutre je n'aime pas les seringues, touche moi et je te la fais avaler! »

« Je vois que tu ne compte pas coopérer. Tu ne me laisse pas le choix ... » me dit-il d'une voix lasse.

D'un geste rapide il me saisit par le col du kimono que j'avais enfilé et m'enfonça l'aiguille de sa seringue dans le torse au niveau du coeur.
Je tombe dans l'inconscience mais je sens que l'on me porte et que l'on m'installe dans un fauteuil.


Pov Noah :
L'espèce de folle que j'ai la chance d'avoir pour garde malade nous fait traverser un labyrinthe de couloirs, ma tête est lourde, les effets de la piqûre sont moins intenses mais je me sens envahie par une sorte de léthargie.
On arrive enfin dans une grande salle, au fond de celle-ci, il y a de l'eau par terre ainsi que des morceaux de papiers qui flottent allégrement dedans, il y a aussi une porte pas loin de là. Cette salle n'est pas agréable, elle me donne la chair de poule, non seulement à cause du froid qui y règne mais aussi autre chose, comme un mauvais pressentiment.

Mais ce n'est pas ça le plus important, l'environnement est glauque, incontestable, mais la présence des personnes présentes éveille ma curiosité.
Rien de plus, rien de moins que le team Hebi au grand complet si on compte la cinglée qui se trouve derrière moi. Mais pas seulement, deux autres personnes se trouvent dans un état similaire au mien, en fauteuil roulant elle aussi.
Dans quel bordel je me suis fourrée ?



Pov Elerosse :
On entre dans une pièce à peine éclairé, je vois Sasuke, Juugo et ... un type en fauteuil roulant ressemblant étrangement à Orochimaru, celui-ci était prit d'un rire dément, Suigetsu arrête mon moyen de transport à côté de mon camarade malade, celui-ci s'arrête de rire et me regarde avant de reprendre son délire.
Je regarde Hebi, Suigetsu venait d'arrivé, Juugo haussa les épaules quant à Sasuke, comme tout glaçon qui se respecte, il regarda ailleurs sans rien dire.
Je m'énerve d'entendre ce rire débile, je me tourne autant que le fauteuil roulant me le permet et donne une droite, au « fou » qui se calme instantanément, tout en m'adressant un regard noir, je sens trois regards se poser sur moi.

« J'ai ... j'ai l'impression d'avoir toujours rêvé de faire ça » expliquais-je à la team Hebi.

Le pauvre gars frappé avait l'air de revenir un peu à lui même quand Karin entra dans la pièce en poussant encore une autre personne.

Pov Khao :
A mon réveil je me trouve dans une salle, ma vision redevint normale et je vois que je suis avec deux personnes. Ma nounou qui dit s'appeler Juugo et un brun ressemblant comme deux gouttes d'eau au héros de manga que je hais le plus.

« Dis moi le brun, c'est quoi ton p'tit nom ? » demandais-je à l'Uchiha un sourire moqueur au bout des lèvres.

Ledit brun me regarde quelques secondes, puis détourne le regard.

« Je m'appel Uchiha Sasuke, le reste ne te regarde pas »

« Uchiha Sasuke ... Vous vous foutez moi, bande de crevards ? » C'est à ce moment que j'éclate de rire, se faire passer pour des héros de mangas, ils me prennent pour qui ? Ce n'est pas parce qu'ils leur ressemblent que c'est la vérité.
Au moment même la porte du fond s'ouvre pour laisser entrer le sosie de Suigetsu poussant quelqu'un dans un fauteuil roulant. Ladite personne me colla une droite, sans doute énervée par mon fou rire, je le regarde en réfrénant l'envie que j'avais de le tabasser à sang. J'en étais là dans mes réflexions intérieures lorsque cette satanée porte s'ouvrit encore une fois pour laisser entrer deux personnes qui me semblent être des femmes.



la suite desuite!



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