Fiction: Des difficultés d'être l'héritier d'un clan et de lui faire honneur

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Il faisait nuit quand soudain Taliesin se réveilla en sursaut, trois mois étaient passés depuis la cérémonie d’adoubement. Il regarda en souriant la jeune fille assoupie à ses côtés. Il allait lui caresser les cheveux quand une odeur de bois brûlé et de sang vint lui irriter les narines. Taliesin se leva en douceur pour ne pas réveiller Clotilde, il enfila sa tunique verte, ses bottes, ses protections. Une fois paré pour le combat il prit les dagues que lui avait offert Urian et les passa à la ceinture. Alors que Taliesin allait sortir, la porte de la chambre fut défoncée et quatre hommes en noir le visage masqué entrèrent, toutes armes dehors. Clotilde se réveilla et n’eut pas le temps de crier que Taliesin fit jouer ses dagues et massacra les agresseurs. Il se tourna vers la jeune fille apeurée pour la rassurer.

- Ecoute vas te cacher, moi je vais allez voire Merzhin puis regrouper les chevaliers.
- Non ne me laisse pas !
- D’accord habilles toi vite et suis moi, on va rejoindre Urian.

Quelque minute plus tard ils sortirent de la chambre et descendirent dehors. Devant leurs yeux Brocéliande brûlait, des cadavres ensanglantés jonchaient le sol. Taliesin tua deux intrus avec ses couteaux de jets puis ils continuèrent aussi discrètement que possible leur chemin, Taliesin supprima la dizaine d’envahisseurs qui tenta de les intercepter. Ils arrivèrent dans les appartements d’Urian mais ceux-ci étaient vides. Puis dans les dortoirs et les chambres des druides et des chevaliers ils ne trouvèrent que des cadavres.

-Comment cela ce peut !? Demanda paniquer Clotilde.
-Je l’ignore mais une chose est sûre quelqu’un à trahi. Taliesin se retourna en entendant des cris féminins. Non pas ça ! Vite ! Nous devons vite retrouver Merzhin.

Tous deux coururent de longues minutes et alors qu’ils atteignaient le temple du haut druide plongé dans l’obscurité un couteau jailli de l’ombre, frôla la joue de Taliesin qui sentit un liquide chaud couler sur sa peau et qui eut juste le temps de se retourner pour voire Clotilde lui lâcher la main et tomber en arrière du sang giclant de sa poitrine transpercée par la cruel lame.
-Je t’aime. Murmura t’elle dans un derniers soupire.
-Non !
Taliesin se retourna et vit sortant de l’ombre vêtue de noir, tenant la tête de Merzhin par les cheveux : Urian le visage implacable et couvert de sang. Taliesin tomba à genoux serrant le corps encore chaud de sa bien aimé.
-Toi !? Pourquoi ? Parvint il à articuler.
-Il le fallait. Répondit sèchement Urian.
Taliesin allait répondre quand il reçu un violent coup sur le tête et sombra dans l’inconscience mais il put entendre une ultime conversation avant que tout ne devienne noir.
-Bravo Urian, tu es assuré de rentrer avec un bon grade dans la guilde.
-Merci Ragnar…


Taliesin refoula ses souvenirs pour se concentrer à nouveaux sur son frère haït. La pluie redoublait d’intensité lorsque les deux hommes fondirent l’un sur l’autre, leurs lames se croisèrent dans des passes effrénées, leurs regards se captèrent et Taliesin ne vit rien d’autre dans les yeux de Urian qu’une profonde lassitude. Urian commençait à prendre l’avantage.

Les ap Keridwen étaient une ancienne et noble famille dont les exploits de Bartholant fils de l’enchanteresse Keridwen avaient transformé le terme de ap Keridwen* en véritable nom de famille. Des deux frère Urian avait hérité de l’esprit combatif de ses aïeux et possédait un sens aigus du combat, alors que Taliesin avait hérité des prédispositions artistiques, la musique et la poésie étaient pour lui une seconde nature.

Taliesin se prit un violent coup de pied au visage et tomba sur les tuiles ardoisées, il glissa évitant un coup de sabre de justesse. Le barde se releva et esquiva un autre coup de pied. Le maître assassin, lui, semblait glisser sur l’ardoise détrempée, prenant de vitesse son frère, son sabre traversa la poitrine de Taliesin qui disparut dans une brume écarlate. Urian poussa un juron lorsqu’il vit qu’il se trouvait au milieu d’une forêt millénaire. Un cerf blanc magnifique et noble s’approcha de lui, sa ramure d’argent allait toucher Urian au moment où celui-ci s’entailla la main. L’assassin se retrouva à nouveaux sous la pluie sur le toit.

- Je connais toutes tes illusions, croyais-tu réellement m’avoir ?

Taliesin ne répondit rien et se jeta sur son frère, l’empoignant. Tout deux traversèrent le toit, durant leur chute le visage du barde avait changé et Urian vit en un instant le visage de tout ceux qu’il avait tué en Brocéliande. Les deux hommes atterrirent lourdement dans le grenier. Urian se releva et entendit une note claire lui transperçant l’esprit. Pour la première fois du combat le visage du renégat laissa transparaître des émotions et c’est l’effroi qui se lut dans ses yeux lorsque Urian vit Telenn Du dans les mains de son frère. Taliesin fit danser ses doigts sur les cordes de la harpe. Les deux hommes se retrouvèrent au milieu d’un champ de bataille où trônait un chevalier en armure noire et or se repaissant du cœur de ses victimes au milieu d’un tourbillon d’âme gémissante. La musique devint de plus en plus mélancolique. Chaque note plongeait l’esprit, l’âme et le corps d’Urian dans un abîme d’infinie souffrance.

-Voici pour toi la marche macabre des âmes perdus. Mais ne t’inquiètes pas, tu vas découvrirent une grande partit de mon répertoire avant que je ne sépare la chaire de tes os.


Elladan hurlait de douleurs sur le Kraken, immobilisé par des tentacules aux ventouses garnies de crochet, il regardait impuissant Steppenwolf le vider de ses pouvoirs et de sa vie. La main droite posée sur la poitrine du prince le bras entouré d’un halo tourbillonnant de runes dorées Steppenwolf savourait son triomphe. Dans moins de dix minutes il disposerait des pouvoirs divins de Elladan et pourrait dès lors invoquer l’hiver des trois années.


- Que pouvons nous faire ? A quoi cela sert-il d’avoir Valentine si Elladan ne peut l’utiliser ! Ragea Annwas. Jamais je ne pourrais me pardonner cet échec !
- Tant qu’on l’entend crier, c’est qu’il est en vie. Fit remarquer Naruto. Je pense pouvoir m’approcher et lui amener Valentine. Au fait, c’est qui ?
- Valentine est une lame démoniaque.
- Une quoi ?
- Une épée dans laquelle a été enfermé un démon durant la forge, le faisant fusionner avec la lame et donnant par là même une volonté à l’épée.
Naruto après un instant de réflexion tendit le bras en direction de l’épée.
- Pas de problème.
- Je te fais confiance. Lui répondit Annwas. Mais ne la dégaine surtout pas et tiens la uniquement par le fourreau sinon elle dévorera ta vie.
- Na…Naruto, je…Je t’en supplie sauves le. Bredouilla Hinata avant que Naruto ne parte. Empêches le de mourir.

Le jeune ninja se retourna et prit la pose du chic type avant d’aller en courrant dans la direction du Kraken.



Dans la citadelle Peredur tenait tant bien que mal les forges au côté des survivants de son régiment et de ceux qu’il était parvenu à rallier. Il abattait inlassablement sa lame, son bras droit était engourdi. Peredur avait en un temps record transformé les forges en une place forte où il pourrait faire son dernier carré. Lui et ses hommes avaient déjà repoussé maints assauts mais ils ne pourraient pas tenir encore longtemps et il savait que sauf miracle, lui et ses hommes finiraient submergés et tués.

L’homme leva une main en l’air tentant vainement d’arrêter la lame qui s’enfonçait dans sa poitrine scarifiée et il poussa un râle d’agonie étouffé par le sang qui lui remplissait la gorge. Kulwch le regard cruel retira en la faisant tourner son épée du dernier des mineurs de Meurig. Il regarda autour de lui un sourire de satisfaction au visage, lui et ses hommes s’en étaient bien sortis. Ils pataugeaient littéralement dans le sang et ne présentaient que quelques blessures légères malgré leur combat à dix contre deux cents.

En raison du tempérament impulsif voir suicidaire de leur seigneur et maître Elladan, la garde d’honneur ne pouvant laisser sans protection le prince avait l’habitude de le suivre au plus fort des batailles. Là où sans soutient ils affrontaient des armées entière durant des heures se couvrant de gloire et de sang et satisfaisant la soif de massacre du prince héritier.

- Bon, je crois qu’on les à tous tué retournons en haut. Mabon, tu poseras des runes de protection dans le couloir. Au cas où.

Au détour d’une ruelle un vieux fou à la barbe blanche hirsute et aux yeux révulsés fondit sur une compagnie d’homme de la steppe. Sa longue serpe acérée et recourbée vola dans les airs taillant chair et os, prises au dépourvu ses cibles furent massacrées sans pitié et le vieil homme se mit à danser sur les cadavres alors qu’une compagnie d’urskarl pressait le pas pour l’atteindre. Asmodaï Elrohir haut druide du clan et surnommé le dément n’avait jamais pu maîtriser son triskèle d’or et chaque utilisation le plongeait dans des transes incontrôlable. Asmodaï mit en charpie les nordiques mais commençait à recevoir des blessures. Il sautilla en direction d’une troupe de mongol, les sabres entamèrent un ballet macabre mordant sa peau, faisant ruisseler son sang, les flèches s’enfonçaient dans son dos mais son bras gardait sa vigueur et l’arme d’Asmodaï maculée de sang ne trouva bientôt plus de victimes. Face à Asmodaï arrivait le seigneur des runes et toute sa suite. Un champion de Loki s’avança, sa hache fendit l’air mais ne rencontra qu’un mur alors que la serpe s’enfonçait en travers des fente de son casque perçant un œil et pénétrant la boite crânienne le tuant sur la coup.

- Snorri Sturluson ! Hurla le vieil homme.
- Tu connais mon nom ? Mais maintenant meures ! Les flammes du Muspell.

Des flamme blanche jaillir des doigts du seigneur des runes et rongèrent le bras gauche d’Asmodaï que se trancha le coude pour les empêcher de monter. Le druide sauta sur Snorri mais il s’empala sur les lames des deux mystérieux gardiens. Le seigneur des runes rapprocha l’orbe d’ébène du visage de Asmodaï qui soupira au moment où sa tête implosait et que son bourreau continuait sa route.


Steppenwolf allait achever son œuvre quand soudain un kunaï s’enfonça dans sa clavicule puis ce fut un shuriken fuuma qui trancha plusieurs tentacules. Steppenwolf dut esquiver un nouveau projectile et se retrouva forcé de rompre le contact avec le prince. Elladan retrouva un parti de ses pouvoirs et aperçu Valentine que Naruto tenait par le fourreaux.
- Vite, je ne pourrais pas maintenir mes pouvoirs divins bien longtemps !
Naruto lança l’arme avant d’être saisi par le loup des steppes hors de lui. Elladan dégaina Valentine, la lame était longue argentée avec une bande dorée garnit de rune en son centre.
- Misérable chien ! Réalises-tu ce que tu viens de faire chien ?! A cause de toi je n’ai pu achever d’assimiler les pouvoirs de ce bâtard de prince, par ta faute je devrais recommencer du début et je ne sais pas si je pourrais le recapturer vivant !
Steppenwolf adjoignait chacun de ses mots d’un violent coup de poing dans le visage du jeune ninja et il ne vit pas Elladan luter avec l’épée qui semblait vouloir s’enfoncer dans son ventre.
- Steppenwolf ! Cria le prince qui venait de maîtriser Valentine. Viens m’affronter, je suis prêt à mettre fin à ton règne de terreur. Naruto quand je redescendrais, je veux que tu me lances la lame du crépuscule. Steppenwolf jeta Naruto en contrebas et tira son épée.
- Prince, je t’attends ! Dit Steppenwolf en s’inclinant !

Elladan semblais habitée d’une vigueur nouvelle. Les deux élus divins se percutèrent, leurs lames se rencontrèrent et celle du serviteur de Loki fut repoussée, il recula avant de parer un nouveau coup et sauta en arrière en traçant dix runes mais Valentine fendit le tourbillon d’ébène. Elladan frappa en avant, la lame de Valentine s’allongea grâce à de nombreux segments et alla entailler la joue droite de Steppenwolf. Elladan s’en servit comme d’un fouet lacérant l’épaule du héraut de Ragnarok avant de reprendre sa forme d’épée. Le prince sauta sur son adversaire qui dut mettre genoux à terre pour parer l’attaque mais une fois de plus Valentine se mis à onduler, s’allonger et s’enfonça entre les omoplates de Steppenwolf avant de lui ressortir par la poitrine. La lame de Valentine se gorgeait de sang et Steppenwolf s’écroula au moment où Elladan retira l’épée démoniaque. Les runes du loup des steppes s’activèrent le ramenant une nouvelle fois à la vie. Mais perdant son sang froid, il se jeta sans réfléchir sur Elladan qui sauta sur le coté en donnant un coup latérale qui trancha en deux le cœur de Steppenwolf. Elladan voulut le décapiter mais les tentacules du Kraken tentèrent de l’agripper. Valentine dansa au milieu d’une forêt gluante tranchant les appendices du Kraken lui arrachant des cris de douleurs.

Mais Elladan avait des difficultés à garder le contrôle de Valentine et il savait qu’elle profiterait de la moindre faiblesse pour s’emparer de sa vie. Dans le nouvel échange de coup, Steppenwolf démontra au prince qu’il avait retrouvé son sang froid et restait prudent dans ses assauts. Elladan devant faire face à la fois au Kraken et à Steppenwolf, décida de se débarrasser de l’immonde créature. Il accrocha Valentine à son dos, activa les milles oiseaux et se mit à courir sur le Kraken le tailladant et lui perçant même un œil alors que le prince descendait à vive allure. A une vingtaine de mètre du sol, il commença un sortilège des plus complexe et pria pour que ce qu’il avait mit des heures la veille à apprendre dans un ancestral grimoire fonctionne. Au moment où Elladan toucha le sol Naruto lui lança la lame du crépuscule, le prince la saisi et l’enfonça dans le cuir du Kraken. La bête hurla et disparut emprisonnée dans l’épée. Elladan remit rapidement l’épée dans son fourreau et dégaina Valentine alors que Steppenwolf surgissait de la fumée dissipée par la pluie torrentielle.

- Naruto ! Replis toi et fais de ta vie un bouclier pour protéger Hinata et Hyperborée !

Le shinobi accepta et laissa le prince seul face au puissant loup des steppes. Elladan sauta frappant et blessant Steppenwolf dont la lame lui entailla la cuisse. Les segments de Valentine se séparèrent et se mirent à voler autours de l’élu de Loki. Steppenwolf luttait pour les repousser et ignorait leurs morsures. Il parvint à se placer dans le dos de Elladan mais le prince sans se retourner lui frappa le plexus avec la garde de l’épée, aussitôt Valentine se reconstitua dans la poitrine de Steppenwolf. Ce dernier tomba mollement au sol avant de se relever.

- Ma vie n’a toujours été qu’un long combat pour la survie et la liberté. J’ai anéanti tous ceux qui ce mettaient sur ma route. La queue de cheval de Steppenwolf se détacha alors que la pluie s’évaporait en l’atteignant. Toi dont la vie a toujours été aisée, tu ne peux pas comprendre ce que c’est de se battre pour survivre ! Tu ne peux pas comprendre ce que c’est d’être réduit en esclavage, de voir tes rêves brisés à chaque fois que tu sembles les atteindre, de voir disparaître ceux que tu aimais ! Je vais te rayer de la surface de la terre.

Il traça dans les airs un immense pentacle qu’il garnie de runes et c’est avec une pointe de folie dans la voix qu’il continua.
- Je vais te montrer le pentacle aux six cents runes !
Le tourbillon se heurta à Valentine mais après quelques instants de lutte, Elladan fut emporté par la puissance des runes.


Urian se trouvait au milieu d’une forêt où des gens dansaient et faisaient la fête autour d’un feu par-dessus lequel les jeunes couples sautaient avant de boire un verre d’hydromel. La gorge de l’assassin lui semblait embrasée, les notes enjouées de son jumeau lui raisonnaient violemment dans la poitrine.
- Alors Urian comment trouves-tu mon boléro de Beltane* ? Et maintenant la geste de la forge perdue des cyclopes !
Urian se retrouva au milieu d’un volcan où des cyclopes battaient le fer sur une immense enclume. Sa peau lui semblait s’enflammer à chaque note.
Au bout de quelques minutes la musique s’arrêta et Urian fut de nouveaux dans la maison, il se releva difficilement s’appuyant sur son sabre. Mais Taliesin pinça une corde et Urian fut paralysé, le visage déformé par la terreur. Son bras droit lâcha son arme et se tordit, ses doigts se déboîtèrent, tout son corps sembla vouloir allez dans des direction différente. La musique était paradoxalement douce, un sourire sadique illumina le visage de Taliesin au moment où la peau de son frère se fendilla laissant échapper une brume sanglante.
-Voici mon « requiem pour un guerrier ». Un avant goût de l’enfer. Pendant dix minutes tes os se sépareront de tes chairs et à la dernière note tu seras réduit à l’état de bouillie sanglante.


Le seigneur des runes arrivait en contrebas du balcon de commandement du Breitwelda.
-Derfel ton clan est vaincu ! Mais je suis magnanime et moi Snorri Sturluson t’offre un duel ! Je t’offre une mort digne et rapide !
Le Breitwelda sembla hésiter, il se tourna vers Mkoll.
-Dis moi mon vieil ami. Depuis combien de temps ma lame n’a-t-elle pas été maculée de sang ? Avant qu’il ne réponde Derfel continua. Depuis que la guilde des assassins a attenté à la vie de Ceinwyn et que j’ai tué le grand maître, je n’ai plus combattu en première ligne. J’ai passé du temps avec mes filles, tenté de rattraper mes erreurs de jeunesse et d’être un souverain sage et juste. J’ai laissé à mon champion mes duels… Mkoll attaches moi les cheveux.
-Mon seigneur…
L’éclaireur se ravisa devant le regard ferme de son suzerain et il lui noua les cheveux en une longue queue de cheval.
Le Breitwelda sauta du balcon pour atterrir au milieu du cercle formé par les serviteurs de Loki qui frappaient en rythme leurs boucliers. Un genou et une main dans la boue il releva la tête, son visage était un masque insensible mais résolu et c’est en activant son triskèle d’or qu’il libéra sa fureur.
-Je suis Derfel « an Alarc’n* » Elrohir, fils de Artorius Elrohir et Breitwelda du clan Elrohir ! Snorri Sturluson, je t’offre une dernière chance : retires toi et je t’épargnerais. Par contre ton armée est d’hors et déjà offerte en sacrifice a Arawn !
-Tu te trompes, le seul sacrifice ici est ton clan.
Les deux guerriers se jetèrent sur Derfel, il évita leurs lames tout en tirant deux dagues et en les enfonçant sous leurs aisselles. Mais les mystérieux guerriers ne tombèrent pas, ils se retournèrent pour à nouveaux attaquer, Derfel toujours en leurs tournant le dos les incinéra au moment où deux langues de feu lui jaillir des paumes. L’armure des deux guerriers rougit mais ils ne vacillèrent pas. Le Breitwelda se jeta sur l’un deux et passant sous sa garde, il souleva sa visière et sauta immédiatement en arrière effectuant une vrille pour évité un coup d’épée venant de derrière alors qu’une brume noire s’échappait du casque à la visière relevé.
Derfel entre aperçu une rune brillant au fond du casque, il exécuta une série de signe et son poing droit fut entouré de flammes bleus. Il se retourna frappant son adversaire, son poing déchira l’armure comme du papier. Derfel sauta en arrière en se protégeant le visage au moment où le guerrier explosa, projetant une pluie d’éclat incandescent. La plupart rebondirent sur son armure mais certain le blessèrent légèrement lui arrachant un râle de douleur. Le deuxième guerrier voulut le frapper mais son bras fut tranché en deux par les mille oiseaux avant que ses derniers ne lui traversent le casque. Derfel parvint cette fois-ci à éviter touts les éclats avant d’atterrir face au seigneur des runes. Il pointa les doigts vers le Breitwelda mais ce dernier évita les flammes du Muspell. Derfel disparut, Snorri suivit du regard les traces de pas dans la boue mais il fut incapable d’éviter le coup de pied qui le fit décoller du sol ni la série de coups qui le fit d’avantage monter en l’air. Derfel se plaça au dessus de Snorri son épée dégainée et placée sur sa nuque et lorsque qu’il rabattit son adversaire au sol la lame s’enfonça, lui traversant la colonne vertébrale. Mais au grand effarement du cygne des Elrohir, Snorri se releva en riant. Il enleva son manteaux révélant une fente au niveaux du ventre cette dernière s’ouvrit laissant entrevoir un abîme sans fond d’où jaillirent des tentacules noirs. Derfel les évita mais ils attrapèrent deux urskarls les ramenant jusqu’au gouffre où ils se distendirent avant d’imploser et d’être aspiré.

-Il y a des siècles que je suis le grand prêtre de Loki mais lorsque Thulé sombra dans l’oublis et la décadence j’ai errer ni vivant ni mort. Mes expériences sur les runes m’avaient transformé en un spectre avide de fluides humain. Mais un jour une prophétie m’annonça la venu de Ragnarok : Lorsque de la steppe surgira un loup par mis les renards et que de ses cross la perle de l’Est tombera, le héraut de Ragnarok surgissant de la steppe domptera la bête du maelström. L’ennui étant que par mis les peuples de la steppe, nombreux sont ceux qui portent le nom de loup ou de renard et j’ignorais encor l’identité du destructeur de Novgorod. Mais avec ma patience et grâce aux runes, j’ai rebâti la puissance de Thulé. Après quelque épreuve, Steppenwolf est apparu comme l’élu, grâce à lui j’ai pu recouvrer ma forme physique et préparer l’avènement de Ragnarok. Je vais crée mon utopie et crée une arme capable à l’image de la Megas Depranon de Cronos, de tuer un dieu. Et c’est pourquoi il me faut beaucoup de chair, de sang et de vie ainsi qu’un certain nombre d’artefact.
-C’est donc pour cela que tu t’es attaqué à mon clan.
-Certains prônent la main de fer dans le gant de velours moi c’est la main velours dans le gant de fer. Ainsi je ne crains pas de détruire des vies pour peu que je parvienne à créer mon monde parfait : que valent quelques dizaines de milliers de vie comparer à l’égalité suprême et à la fin de toute guerre.


Urian se concentrait pour tenter de d’échapper à l’emprise du requiem mais il ne pouvait pas bouger. Il puisa dans ses dernières forces pour cracher l’aiguille qu’il cachait dans sa bouche. Le projectile s’enfonça dans la main droite de Taliesin qui cessa de jouer, libérant Urian qui tomba à genou haletant. Taliesin regarda ses veines noircir autour de l’aiguille, il la retira et sa peau redevint normale.
-Hum ! Venin de vipère aspic. Trop faible pour me donner autre chose qu’une démangeaison passagère.
Urian se releva d’un bond jouant le tout pour le tout, il ouvrit un boîtier libérant une vingtaine d’aiguille argenté et une noire. Le temps sembla se ralentir : Taliesin rapprochait sa main droite de sa harpe, tendit que Urian tentait de se saisir d’une aiguille avec les dents. Ce fut Urian le plus rapide, il saisi l’aiguille noire et la projeta dans la poitrine de son frère. Taliesin suffoqua, les veines de son visage et de son cou gonflèrent et il tomba au sol.
-Toxine crée avec le venin de cônes tropicaux, de cobras et de diverses plantes vénéneuses. Même avec le sang des ap Keridwen tu resteras dans le coma quelques jours. Je ne t’achève pas mon frère et te dis à la prochaine fois. J’ai une mission à achever.
Urian regarda avec tristesse Taliesin et après c’être remboîté touts ses membres, il sortit rapidement de la maison.


Elladan ouvrit les yeux et se releva péniblement. Il vit à travers la pluie Steppenwolf charger les ninjas. Le prince se mit à courir lorsqu’il comprit qui était sa cible finale. Mais déjà le loup des steppes atteignait Neji, il le jeta au sol d’un coup de pommeau au visage, puis ce fut Kakashi qui s’effondra après un coup de pied dans les tempes. Annwas leva Hiwelbane mais l’épée s’abattit dans le vide et le général eut le visage écrasé par le pied de Steppenwolf qui saisit Naruto à la gorge lui assénant un violent coup de tête et le laissa tomber. Steppenwolf ignora la javeline lui transperçant la cuise et se débarrassa de la jeune noble d’une gifle tout en saisissant Sakura par les cheveux et en lui donnant un coup de genou dans la poitrine. Steppenwolf dominait de toute sa taille Hinata, il leva son épée et frappa. La jeune fille ferma les yeux et sentit un liquide chaud lui gicler au visage.
-Non !!! Hurla t’elle en ouvrant les yeux.
Elladan c’était interposé entre Hinata et Steppenwolf, la lame du loup des steppes ressortait du dos du prince. Les pouvoirs divins de l’élu de Viviane se résorbèrent et il tomba en avant. Steppenwolf hurla de fureur.

Tout était sombre autour d’Elladan, il releva la tête et vis une femme. Elle lui essuya le visage.
-Ô mon champion, jamais je n’aurais espéré que tu accomplisses tel geste d’amour même dans mes plus fols espoirs.
-Ô ma Dame, j’ai échoué malgré mon sacrifice tout est réellement perdu. Je n’ai même plus la force d’utiliser vos dons.
-Elladan, ne pouvant intervenir physiquement dans ce monde, je ne te suis peut être pas d’une grande aide mais je ne te dirais qu’une chose : Steppenwolf a ouvert les yeux.

Steppenwolf s’apprêtait à abattre Hinata lorsque l’être torturé et brisé qu’était Istvan lui sauta dessus. L’enserrant de ses moignons et enfonçant ses dents pourries dans la gorge de son maître, Istvan força Steppenwolf à se préoccuper de lui. Le loup des steppes jeta à terre l’ancien prince de Novgorod et le trancha en deux au niveau de la taille, mettant ainsi fin à sept années de calvaire. En se retournant Steppenwolf se retrouva face à Elladan ruisselant de sang.
-Omniscience. Lâcha froidement le prince.
Elladan brisait chaque barrière psychique avec difficulté, son épuisement et la résistance mentale sans faille de son adversaire rendait l’exercice extrêmement ardu pour Elladan. Mais soudain la concentration de Steppenwolf s’envola, en effet Hinata lui avait envoyé un kunaï dans le bras. Elladan eu soudain accès à tout les souvenirs, les traumatismes, les peurs et à l’inconscient de Steppenwolf et il vit : l’esclavage, l’amour, la haine, la mort, l’espoir, le désespoir, la victoire, l’échec, la guerre et la souffrance. Elladan vit tout cela et le fit rejaillir en l’espace d’une seconde. Steppenwolf poussa un hurlement grotesque en se tenant la tête, des larmes de sang lui coulaient des yeux. Elladan le cloua au sol avec Valentine, lui passa la lame du crépuscule entre les cotes et commença un sortilège.
-Hinata lance moi la lame de l’aurore !
La jeune fille s’exécuta, et utilisant le même sort que pour le Kraken Elladan enfonça l’épée dans la poitrine du loup des steppes enfermant son âme dans l’arme sacrée. Au moment où la vie quitta définitivement le corps de Steppenwolf la pluie cessa et fit place au soleil estival. Elladan était extenué, il allait dire quelque chose à Hinata quand une détonation se fit entendre. Du sang jailli de la poitrine du prince. Elladan sentit ses jambes devenir du coton et s’affaisser sous son propre poids, ils se senti partir en arrière, les sons diffus. Il heurta violemment le sol mais il ne sentit rien d’autre que le goût du sang dans la bouche et il vit Hinata reculer de quelque pas.


Derfel se contorsionnait et exécutait des figures acrobatiques pour éviter les attaques du seigneur des runes. Le Breitwelda commençait à fatiguer et à douter en voyant chacune de ses attaques et chacun de ses sortilèges inefficaces. Soudain tous les regards se tournèrent vers le ciel de nouveau bleu.
-Je ne peux le croire Steppenwolf à été défait ! Tant pis, il me suffira d’attendre au mieux quelque décennies, au pire quelques siècles qu’un nouvel élu surgisse de la steppe. Mais dans l’immédiat rien ne m’empêche d’anéantir les Elrohir, de crée ma faucheuse de dieux et de commencer à crée mon monde parfait dans les terres nordiques. Oui ainsi…
Urian venait d’apparaître à côté de Snorri, l’assassin fixait son maître avec intensité.
-Que fait-tu ici Urian ? Es-tu venu assister à mon triomphe ?
Le renégat ne répondit rien, avec une vitesse et une précision sans égal il sectionna le poignet droit de Snorri et tout en tournant sur lui-même il récupéra l’orbe d’ébène avant de trancher les doigts de la main gauche du seigneur des runes pour s’emparer de l’anneau des Nibelungen. Snorri regardait hagard son ancien serviteur.
-Pourquoi Urian ? Je croyais que tu avais fait tien mes idéaux, que toi aussi tu croyais en la nécessité d’un monde sans guerre ni ordre.
-Vos idéaux étaient noble : purifier ce monde par le feux de la guerre pour en bâtir un parfait. Cela ne me dérangeait pas mais vous avez omis un détail…Urian regarda le visage de Snorri se fissurer. Vous n’auriez pas dû mêler les dieux à vos projets. A partir de l’instant où vous souhaitiez les détruire… Vous vous êtes condamné.
Urian disparut alors que Derfel comprenant qu’il avait là son unique chance de victoire, enfonça sa lame dans la poitrine de Snorri Sturluson. Le seigneur des runes se fendilla avant de se briser en mille morceaux. Derfel « An Alarc’n » Elrohir venait de mettre fin aux sept cents années de vie de Snorri Sturluson. A la mort du seigneur des runes l’armée de Loki céda à la panique et tenta de fuir mais ce fut un massacre car la plupart des guerriers du dieu des mensonges furent rattrapés par les lames vengeresses des hommes du clan Elrohir.

Aelle leva la tête laissant les rayons du soleil lui caresser le visage, il retira sa hache des flancs d’un homme qui c’était dit être un jounin de Ame no kuni, il avait été rapide et son sabre avait blessé le roi saxon au moment où sa hache le tuait. Aelle regarda autour de lui : la moitié de ses hommes étaient mort, Liofa avait perdu un œil. Une deuxième vague de ninja avait bien failli les balayer mais une fois de plus Aelle avait été victorieux.


Devant Hinata se tenait une troupe de combattant équipé de tricorne et de mousquet. A leur tête se tenait un jeune homme en qui elle reconnut l’un des princes du clan Amigaël, il était armé de deux pistolets dont l’un était fumant. Il allait dire quelque chose quand Annwas se jeta sur les mousquetaires. La salve rebondit sur Hiwelbane et le général profita que ses adversaires rechargent pour fondre sur eux. Annwas en trancha un en deux et en empala un deuxième avant qu’il ne soit traversé par une nouvelle salve de mousquet. L’héritier d’Hywel tomba à terre mais il se félicita d’avoir pour une fois enfilé une armure. Puis ce fut Kakashi qui fondit sur le prince des Amigaël mais ce dernier recula d’un pas et déchargea à bout portant ses deux pistolets dans le ventre du ninja.
-C’est un jour de gloire ! Enfin je t’ai à ma portée, chien ! Il rechargeait ses armes quand Hinata s’interposa. Sale traînée ôtes toi de là ! Ce misérable bâtard mérite la mort, de tout façon il me sera aisé de te blesser puis de l’achever.
-Non ! Jamais je ne te laisserais lui faire du mal : il à risqué sa vie pour moi, mes amis et les innocents !
-Ha ! Ha ! Ne me fais pas rire Elladan n’est pas de ce genre la : il est trop égoïste, cruel, arrogant et insensible pour cela ! Si il a agi de la sorte, c’est uniquement pour entendre son nom autre part que dans les malédictions et les histoires d’épouvante. Bon maintenant je vais venger la vie de mon jumeaux et le bras de mon cadet !
Il tira mais la balle fut tranchée en deux par Hinata qui avait retirée la lame de l’aurore de la poitrine inerte de Steppenwolf.

Hinata se retrouva dans un lieu sombre et froid. Elle se demanda un instant si elle avait été tuée par un deuxième tir sans qu’elle ne s’en soit rendue compte. Soudain une voix douce et mélancolique la tira de ses pensés.
-Le destin est si ironique. Il n’y a pas si longtemps, j’étais à mon apogée rien ne pouvait m’atteindre, et maintenant me voila prisonnier pour l’éternité d’une lame. Moi qui rêvais de liberté, moi qui toujours avais souhaité être tel le vent : libre, joueur et enjôleur.
Hinata se retourna et vit sur un trône : Steppenwolf. Elle recula effrayée mais elle se ressaisit, se souvenant qu’il avait été vaincu et que l’épée dont il parlait était la sienne.
-Alors que me veux-tu ? Laisse moi deviner, tu veux que je t’aide ! Ton esprit est faible et peux tenace, il me serait aisé de prendre possession de ton corps. Tss, le seigneur des steppes incarné dans une frêle jeune fille, c’est ridicule mais le destin ne se choisit pas… Il se subit.
-Ecoutes ! Tu as été vaincu et tué par Elladan qui ma offert cette épée pour que je devienne plus forte et obtienne le respect des miens. Donc tu vas m’aider à sauver Elladan ou je te laisserais rouiller dans un lac.
-Très drôle, tu es vraiment influençable, laisse moi deviner : tu as entendu dans une chanson, qu’il était coutume chez les peuples celte comme les Elrohir de jeter une épée dans un lac. Alors tu utilises cette image de peurs que si tu soumettais une idée plus personnelle, je pourrais m’en moquer. De toute façon même si je le voulais, je ne pourrais agir plus de quelque minute et encore il me faudrait ton consentement. Et il serrait dommage que mon vainqueur soit tué sans pouvoir se défendre.
-Donc…
-Je vais t’aider. Laisses moi guider ton bras et voir par tes yeux.

L’Amigaël tira de son second pistolet, le projectile rebondit sur l’épée d’Hinata, la balle alla s’enfoncer dans le front d’un mousquetaire et lui traversa le crâne emportant un mélange d’os et de matière cervical. Puis Hinata disparut pour réapparaître au milieu des mousquetaires, les fauchant à grand coup d’épée sans leur laisser le temps de réagir. Soudain de l’épée sortit un flux de chackra qui prit la forme de Steppenwolf et alla trancher en deux les cinq derniers mousquetaires. Hinata se tourna vers le prince ennemi, la force prodigieuse qui l’avait animée s’était envolée, laissant place à une profonde fatigue mais la jeune fille fit de son mieux pour ne rien laisser paraître.
-Chienne un jour tu me le payeras ! Moi Childéric Amigaël jure un jour de me venger ! Dit t’il en crachant avant de partir.
-Sakura vite ! Sauves Elladan ! Cria Hinata.
La fille aux cheveux rose se dépêcha d’utiliser ses jutsus pour soigner le prince mais il était déjà inconscient et le fait d’avoir Hinata crispée sur son bras n’arrangeait rien.
-Hinata calmes toi ! Il est dans un état critique, ça sera dur surtout sans matériel médical mais je peux le sauver. Mais pour cela : il me faut le plus grand calme, la moindre erreur pourrait être fatale !
Hinata tomba en larme, les émotions qu’elle avait refoulées remontaient à la surface et ce fut Prydwenn qui vint tenter de la consoler, tendit que Neji et Naruto allèrent s’occuper de Annwas et de Kakashi.


Urian arriva dans une forêt où l’attendait une femme d’une grande beauté et un jeune homme androgyne au visage enfantin tout deux vêtu de noire. Il s’agenouilla et donna au jeune homme l’orbe d’ébène et l’anneau des Nibelungen.
-Tu as bien agi Urian ap Keridwen. Le félicita la femme. Reposes toi et dès que tu seras prêt vas à l’Est. Une fois là-bas arranges toi pour infiltrer l’organisation Akatsuki. Ensuite tu attendras que Medrawt te donne de nouvelle instruction.
-J’entend et j’obéis Dame Morgwen. Je suis votre fidèle serviteur.
-Je ne suis que la servante des dieux, n’oublis pas Urian à travers moi c’est les dieux que tu sert. Urian acquiesça et disparut.
-Mère ce fut une belle bataille ? Demanda le jeune homme d’une voix naïve.
-En effet Medrawt. Maintenant allons-y !
Et ils disparurent tout deux en se consumant.

* * * * *

*ap Keridwen : « ap » en gallois signifié « fils de » donc l’on peut traduire ap Keridwen par fils de Keridwen.
Quand à Keridwen : dans une légende galloise Keridwen (ou Koridwen) était une enchanteresse d’une incroyable puissance épouse de Tegid Voel le chauve, rois du Pennlyn qui avait trois enfant, Creirwy, la plus belle enfant qui soit, Morvran, le plus laid enfant qui soit et Afang Du, l’enfant le moi favorisé du monde. Keridwen pour donner inspiration et connaissance créa un chaudron qui devait bouillir durant une année pour donner les trois gouttes de l’illumination. Keridwen demanda au vieil aveugle Mordra et le jeune Gwyon Bach de surveiller le chaudron pour l’empêcher de déborder. Mais Mordra s’endormi et Gwyon Bach se brûla et portant sa main à sa bouche, il avala les trois gouttes de l’illumination. Pris de terreur il s’enfuit poursuivit par Keridwen. Après mainte transformation (lièvre/chien poisson/loutre, oiseau/faucon…) Gwyon Bach se transforme finalement en grains de blé au milieu d’autre grain mais Keridwen se transforme en poule et mange tous les grains dont Gwyon Bach. L’enchanteresse tombe enceinte par magie elle cache sa grossesse et offre à Gwyon Bach sa seconde naissance. Keridwen voulut tuer l’enfant mais devant sa beauté, elle lui laissa la vie sauve en le laissant dériver sur une rivière. Le bébé allait devenir Taliesin, le plus grand barde de l’île de Bretagne, meilleur ami de Myrddin (Merzhin ou Merlin selon la langue), barde et conseillé d’Arthur et qui finirait sa vie à Camlan aux côtés des plus puissants guerriers bretons (pour la petite histoire Morvran sera l’un des trois seule survivant de l’armée d’Arthur sa laideur aillant repousser tout agresseur)
Voila j’espère que cette petite entré en matière vous aura intéressé et donnée envie de découvrir la méconnue mais non moins intéressante mythologie celte.


*Beltane : fête celtique de la fécondité se déroulant le premier Mai durant laquelle les sombres journées de l’hiver laisse place au printemps et où les jeunes couples sautent au dessus du feux pour bénir leur union.

*An Alarc’n : le cygne en breton.



La bataille s’achève sur un triste carnage, ils sont des milliers à être tombé pour ce qu’il croyait juste : Haakon, Snorri Sturluson, Taras Bulba, Steppenwolf, Asmodaï, Cuneglas… Et combien d'autres combattants anonymes ? Seule la trahison sauva les Elrohir de l’anéantissement. Hinata c’est découvert une volonté de fer pour protéger celui qui lui offrit son premier baisé, celui qui s’interposa entre elle et la mort. Elladan bien qu’ayant vaincu devra affronter et triompher d’une bien plus grande épreuve : celle de la mort et de son passé. A bientôt dans le prochains chapitre : Celui qui erre entre les seuils

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