Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Des difficultés d'être l'héritier d'un clan et de lui faire honneur

Hinata Hyuga héritière des Hyugas va devoir épouser le prince Elladan Elrohir l'héritier du clan Elrohir d'occident. Hinata, Neji, Sakura, Kakashi et Naruto devront partir avec Annwas général du clan Elrhoir dans ses terres continuellement ravagées par de violents conflits. Comment les ninja réagiront devant la froide arrogance du prince et lorsque Hinata verra ses rêves brisés.
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Drame / Romance | Mots: 71821 | Comments: 25 | Favs: 37
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Galahad (Masculin), le 28/04/2008
La bataille commence enfin des milliers d’homme se jettent sur la citadelle tendis que de puissants héros se livrent des luttes a mort soue le regard moqueur des dieux pour qui seule compte la victoire ou la défaite de leurs illustres champions.
Bonne lecture




Chapitre 7: Sursaut d’orgueil



- Urskarls ! En avant ! Hurla Urian en abaissant le bras.
Un demi millier d’hommes jaillit de la forêt au pas de course. Les Urskarls formaient l’infanterie de ligne des armées nordiques et celle du seigneur des runes ne faisait pas exception. Ils étaient équipés d’armure de maille ou d’écaille, certain avaient des casques et des fourrures, leurs armements était hétéroclites et de qualité variable, allant de la hache à l’épée en passant par l’arc et la lance. Les Urskarls chargeaient en formation serrée mais ils élargirent les rangs dès que les premiers traits des balistes lourdes explosèrent.

- Arbalétriers, parés à renvoyer ces bâtards dans le cloaque informe qui les a vus naître !? Cria un officier tout en regardant les balistes à répétition faucher les Urskarls. Maintenant ! Déchaînez l’enfer ! Feux à volonté !
Une centaine d’Urskarls s’effondra instantanément, perforée par de mortels carreaux, certains étaient déchiquetés par des explosions. En raison de leur rareté, les projectiles explosifs étaient réservés à l’artillerie, aux officiers et à un tireur sur dix.
Les Urskarls n’avaient que faire de la mort qui s’abattait autours d’eux car dès qu’ils seraient au pied des murailles, ils passeraient dans l’angle mort de l’artillerie adverse. Une pluie de flèches s’abattit sur le mur et certains arbalétriers s’affaissèrent, la poitrine ou la gorge traversée d’une flèche. Hors de portée des arbalètes et des balistes à répétition, une ligne d’hommes de la steppe lâchait de mortelles volées avec leurs puissants arcs composites. Les premiers Urskarls atteignaient le mur et commençaient à y grimper à l’aide de grappins. Les arbalétriers du premier rang tirèrent leurs lames et repoussèrent aisément leurs agresseurs, qui s’écrasèrent dix mètres en contrebas. Autour de la porte, des Urskarls tentaient vainement de la défoncer à coup de hache, mais le bois massif était recouvert de plaques de métal et elle n’était pas sans défense, et la quinzaine de guerriers qui frappait les battants périt dans d’atroces souffrances lorsque de l’huile enflammée lui tomba dessus.
Sur les tours se tenaient des tireurs d’élite, équipés de leurs arbalètes à longue portée dont le système de manivelle permettait une puissance optimale, qui, conjuguée avec les systèmes d’optique, les rendaient redoutables dans les mains d’un expert. Les hommes de la steppe commençaient à tomber, la poitrine traversée de part en part, mais dès qu’un trou se faisait dans leur ligne, il était rebouché par un nouvel arrivant.
Un tireur d’élite remontait le mécanisme de son arme, lorsque du sang lui gicla au visage. Il regarda, étonné, son coéquipier s’effondrer en arrière, une flèche au milieu du front, avant qu’il tombe, une flèche en travers des tempes.
Des Berserks attaquèrent aux côtés d’une nouvelle vague d’Urskarls, ils purent prendre pied sur les murailles et ce ne fut qu’au prix de lourdes pertes que les hommes du clan Elrohir les tuèrent dans un violent corps à corps. Malgré tout, les troupes de Loki étaient encore loin de prendre l’avantage et la plaine entre le mur et la forêt était déjà jonchée de plus d’un demi millier de cadavres, dont le nombre ne faisait qu’augmenter à mesure que de nouveaux guerriers montaient à l’assaut.
Aux remparts Nord, plusieurs milliers de mercenaires pénétraient dans la ville et commençaient à traverser les terrains d’entraînements. Hulans, lansquenets et autres condottieres avides de viols et de rapines se retrouvèrent face aux douze compagnies de vétérans du clan Elrohir, soutenues sur leurs flancs par des unités d’éclaireurs. Le combat s’engagea, sanglant et héroïque, les vétérans se battaient à un contre trois, tandis que les tirs des éclaireurs empêchaient toute tentative de débordement de la part des mercenaires.
À la porte Ouest, des ninjas montaient sur les murs et abattirent les quelques gardes qui s’y trouvaient. Alors que les shinobis allaient ouvrir la porte, ils virent en face d’eux les cinq cents gardes royaux de Aelle. Liofa sortit des rangs et défia les ninjas.

- Pauvre barbare ignorant. Nous sommes des chuunins de Kiri. Tu crois pouvoir nous abattre tous les dix ? Tu aurais mieux fait de rester avec tes amis et nous laisser ouvrir la porte.
Liofa ne répondit rien et se contenta de tirer son épée et de charger, les ninjas trop confiants furent impuissants à contrer le jeune homme, qui les mit en pièce à grands coups d’épée.
- Boucliers ! Cria Aelle alors qu’une pluie de shurikens et de kunaïs s’abattait sur les saxons.
Liofa n’eut aucun mal à les disperser de son épée tandis que les projectiles se fichaient dans les boucliers, mais aussi dans la gorge de deux gardes royaux. Une centaine de ninjas originaires de nombreux villages se tenaient sur les murs surplombant les saxons.
- Ah ! Ah ! Voilà une bonne journée qui commence, nous allons rembourser notre dette au clan Elrohir et prouver à mon vieil ami Derfel que nous sommes nous aussi capables de tenir une porte, et montrer à ces chiens comment combattent les saxons. Wotan ! Hurla Aelle en fendant de sa hache à double tranchant le crâne d’un ninja de Suna trop impatient.

Tout n’était que chaos, le sang coulait de part et d’autre des murailles et nul ne remarqua la présence de deux individus vêtus de noirs, qui observaient de loin la bataille, ni celle d’un homme caressant sa faux rouillée en regardant le massacre.


Elladan avait perdu espoir et ne faisait plus rien pour se défendre, il subissait les attaques de Steppenwolf. Alors que le loup des steppes se lançait une fois de plus sur le prince, celui-ci leva les yeux au ciel et aperçut les formes d’une magnifique femme. Le temps sembla suspendre son cours.
- Que t’arrive-t-il à toi, mon champion ? Ô Elladan, prince du clan Elrohir, pourquoi ne combats-tu plus ? Aurais-je eu tort de t’accorder ma bénédiction ?
- Ô Viviane, dame du lac, maîtresse d’Avalon, mon adversaire est trop fort pour moi. Je ne suis qu’un enfant face à lui…
- Tu n’es qu’un parjure ! Le coupa violemment la déesse. N’as-tu pas juré à Hyperborée que tu l’aiderais à venger les siens ? Et qu’en est-il de Hinata, ne dois-tu pas l’aider à réaliser son rêve, et aurais-tu menti en lui disant que tu ne comptais pas mourir ?
- Mais…
- Pas de mais qui tienne ! Toi qui as toujours été prisonnier de ton passé, toi dont le futur ne semblait n’être qu’un abîme de noirceur. Peux-tu réellement accepter de sombrer dans le voile noir de la mort alors qu’une lumière est apparue dans ton destin ? Crois-tu que Hinata soit maladroite au point de glisser si bêtement, je l’y ai aidée, aucun de vous deux n’aurait eu l’audace d’embrasser l’autre.
- Que voulez vous dire ?
- Laisse moi finir ! Je voulais te donner un aperçu de ce qu’est l’amour, pour que tu sois plus combatif et que tu disposes ainsi d’une force unique. N’oublie pas, bien que tu n’aies ni la lance de Lugh comme Konrad, ni les lames du chaos de Kratos, que tu ne puisses commander aux océans comme Lucius ou réveiller les morts comme Thoutmosis. Je t’ai enseigné les sortilèges secrets d’Avalon. Tout est dit, maintenant, va et bats toi, ton destin est entre tes mains.
Viviane disparut du ciel et Steppenwolf continua sa course, il allait porter un direct du droit mais Elladan intercepta le poing quelques centimètres avant son visage. Le prince repoussa Steppenwolf d’un puissant coup de genou. Elladan se lança sur le héraut de Ragnarok tout en exécutant rapidement une série de signes.
- Le vortex d’Avalon.
Elladan posa sa main au sol et Steppenwolf fut littéralement balayé par une tornade d’énergie translucide. Le loup des steppes percuta violemment la terre une dizaine de mètres plus loin, il se releva lentement mais son bras droit était déboîté.

- Tu montres enfin un peu de combativité, remarqua Steppenwolf, tout en remboîtant son bras pendant. Je vais enfin m’amuser !
- Tu n’es pas un guerrier divin ordinaire ? Durant les heurts qui ont précédé mon entrée au conseil, Séphiros ne put se relever après ce sort.
- En effet, je ne suis pas que l’élu de Loki. Je suis le héraut de Ragnarok, par ma main, les portes des royaumes infernaux s’ouvriront. Les dieux fouleront de nouveaux la terre des mortels, le frère combattra le frère, le fils affrontera le père et les dieux s’entretueront jusqu’au dernier. Enfin viendra le temps de la paix, toute civilisation sera détruite, seuls les peuples de la steppe survivront, libérés des chaînes de la servitude et du joug de l’oppression, et ce sous la protection d’un unique dieu : moi.
- Tu te vois comme un libérateur mais tu n’es qu’un monstre, j’ai peut-être détruit une ville, mais toi, ce sont des royaumes entiers que tu as fait tombés dans l’oubli.
-Tu crois être le protecteur de la justice ? Soit, je n’ai pas à te prouver que la justice est de mon coté, contente toi de plier l’échine devant ma toute puissance. Maelström !
Steppenwolf posa la main au sol, un immense tourbillon d’ébène se forma sous Elladan. Il commençait à s’enfoncer dans cet abîme parcouru d’éclair et peuplé d’étranges créatures, qui tentaient de leurs tentacules noirs d’emporter Elladan. Il lança un puissant sort sur son ennemi.
- Le flot d’Avalon.

Sortant du bras droit du prince, un cône d’énergie, qui commença à prendre la forme d’une vrille, traversa Steppenwolf, qui vit son énergie divine arrachée à son enveloppe charnelle, et il s’en fallut de peu pour que sa vie ne parte pas aussi. Le contact rompu avec le sol, le maelström disparut, laissant à la place un immense cratère. Steppenwolf se leva, le visage marqué par la surprise et la colère, il lança une vague destructrice. Elladan exécuta une longue série de signe cabalistique, l’air se mit à onduler et se durcit.
- Le miroir d’Avalon : ma défense ultime.
La vague destructrice frappa le miroir, qui fut parcouru d’un arc-en-ciel dont les couleurs se concentrèrent en son centre avant que n’en jaillisse un rayon bariolé. Steppenwolf se baissa au dernier moment et ne fut pas touché par la réflexion de sa propre attaque. Il traça dans l’air près de deux cents runes.
- Les cents quatre-vingt-dix runes.
L’immense tourbillon d’ébène frappa le miroir d’Avalon qui se déforma et commença à se fissurer, avant de disparaître dans une formidable explosion. Cela sonna Elladan, mais paradoxalement le sauva puisqu’il ne prit pas l’attaque de plein fouet, mais fut soufflé à une centaine de mètres. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il tomba sur le visage inquiet de Hinata, en se relevant, Elladan s’aperçut qu’il avait été rattrapé par Naruto et que Sakura et Hyperborée étaient également présentes.
- Tu… tu vas bien ?
- J’ai connu pire, ne t’inquiète pas, Hinata.
- C’est marrant mais on ne dirait pas, plaisanta Naruto. Tu t’es vu, couvert de sang, ton manteau est déchiré…
- Trêve de bavardage ! Hinata, tu as Valentine ?
La jeune fille parut gênée et ce fut Hyperborée qui répondit.
- Annwas s’en occupe. Mais tu aurais pu me prévenir que tu comptais affronter Steppenwolf ! Tu…
- Hyperborée de Norska, cela faisait longtemps. Steppenwolf les avait rejoints. Oh ! Et des ninjas de Konoha, les deux guerriers divins sont à moi et je ne…
- Chien ! Comment oses-tu me parler comme cela ? Toi qui as exterminé mon peuple, tué ma mère, ma grande sœur et mon petit frère sous mes yeux, puis c’est celui que mon cœur avait choisi que tu as tué. J’attendais ce jour avec impatience, car tu vas mourir de ma main.
- Bien, mais avant, laisse moi m’assurer que les ninjas ne viennent pas nous troubler et qu’ils ne s’ennuient pas.

Steppenwolf composa une série de signes et jeune homme apparut, il ressemblait au loup des steppes, mais en plus jeune, les cheveux plus courts, un bandeau frontal avec un oiseau gravé en son centre, les yeux bleus, un sabre à la taille, un arc composite et des flèches dans le dos.
- Je vous présente Subotaï Khan, il s’occupera des ninjas. Bon, maintenant, à nous trois.
Steppenwolf sauta en arrière et s’éloigna rapidement vers un autre champ de bataille, suivi par Hyperborée et Elladan.
- Ninjas de Konoha, vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous hais.
- Tu es un ninja ?!
- En effet, jeune homme, cela durant trois ans. Ce furent les dernières années où vécut Subotaï Khan, ce furent les années qui virent la naissance de Steppenwolf dans les cendres de Subotaï.
- Que veux-tu dire ? Qui es-tu vraiment ? Demanda Sakura.
- Je ne suis que la réminiscence d’un lointain passé, un souvenir, une ombre. Unique survivant des grands conquérants et maîtres de la steppe : les Khans, fils du loup bleu.

Subotaï tira son sabre et sauta sur Hinata avec une vitesse hors du commun. La jeune fille esquiva, la lame ne trancha que ses vêtements, mais Subotaï jeta son épée en l’air et exécuta une série de signes des mains. Trois dragons aqueux apparurent et jetèrent les ninjas au sol, son sabre retomba dans son fourreau. Subotaï prit son arc et tira une salve de flèches, l’une traversa la main gauche de Sakura tandis que six autres allèrent se ficher dans la gorge de Naruto, qui disparut. Le ninja fut incapable d’utiliser l’effet de surprise, son rasengan fut contré avec aisance. Subotaï n’affichait aucune émotion alors qu’il jouait avec ses adversaires.


Neji avait reculé juste à temps et la hache de Haakon lui avait seulement entaillé le visage du front à la joue opposée au lieu de lui fendre le crâne. Haakon se prit deux boules de feu mais son armure le protégea.
- Toi, catin, pour faire partie des troupes de choc, tu dois être de noble naissance ? Et toi, ninja, à en juger par tes yeux, tu ne dois pas être considéré comme un roturier ? Je hais les nobles, vous qui par la naissance vous croyez supérieur. Ceux de votre espèce m’ont toujours traité avec mépris, mais aujourd’hui je me suis hissé au dessus des nobles, grâce à mes efforts, j’ai surpassé la naissance. Je vais vous écraser et ce soir je boirai dans le crâne du ninja, avant de faire de la catin ma chose.
Deux javelines se brisèrent sur la plate du jarl. Prydwenn se rapprocha de Neji.
- Ça ira ?
- Oui, c’est superficiel mais j’aurai une cicatrice. Tu as remarqué ?
- Son armure à des failles au niveau des articulations sur les flancs, mais il lui suffit de se pencher du côté de l’attaque pour la contrer.
- Donc il faut attaquer simultanément de chaque côté.
- Alors, noblions arrogants, prêts à être rabaissés par le seul jarl à ne pas être de votre espèce ?

Haakon se jeta en avant, sa hache fendit l’air et entailla la cuisse de Neji et blessa Prydwenn au bras droit. Ils parvinrent à s’éloigner, esquivaient les pieux qui surgissaient du sol. Finalement, ils contre-attaquèrent, roulant sur la terre, Neji et Prydwenn passèrent sous la garde de Haakon, évitant le coup de hache. En se relevant, Prydwenn enfonça son épée, la brisant et laissant la lame dans les flancs du haut jarl, tandis que Neji faisait de même avec un kunaï. Haakon cracha du sang et tomba à genou, le visage empli de stupéfaction.
- Cela ne se peut ! Jamais je n’aurais dû tomber face à deux jeunes nobles, minables et trop gâtés. Cela signifierait-il que la naissance prime sur l’effort ?
- Non, je le pensais moi aussi, mais un jour un adversaire qui comme toi n’avait rien de noble m’a vaincu. Ceux qui osent se dresser contre leur destin, sont ceux qui possèdent la vraie force : tel fut son enseignement.
- Je pars le cœur apaisé, ma mort est certaine mais notre victoire finale ne fait aucun doute. Des cendres de ce monde fleuriront un monde meilleur, où nul enfant ne souffrira, où la guerre sera bannie et où les ordres seront abolis.
Haakon s’effondra et poussa son dernier soupir en tentant de cueillir la seule fleur à ne pas avoir été détruite durant le combat, et le sourire aux lèvres.
- Crois-tu que nous défendions le mal et que nos adversaires soient du côté de la justice ? Après tout, nous vivons dans une société cruelle, nous, nobles et membres des clans guerriers, avons tous les pouvoirs. Le peuple souffre et pâtit de nos guerres continuelles, il ne peut que courber la tête alors que nous nous complaisons dans les massacres, sans se soucier des innocents qui tombent autours de nous !
Prydwenn était en larme et le doute envahissait son regard.
- Calme-toi ! Tu te poseras des questions après les combats ! Maintenant, allons aider Elladan et rembourser ta dette. D’ailleurs, j’ai deux dettes envers toi : tu as sauvé ma cousine et ma vie.
Ils s’élancèrent vers la bataille divine qui se déroulait plus loin.


Steppenwolf tenta de blesser Hyperborée, qui avait libéré ses pouvoirs divins, mais elle esquiva, l’air froid qui entourait la walkyrie ralentissait les mouvements de son ennemi.
- Elladan ! Il va me falloir du temps pour mon prochain sortilège.
Le prince acquiesça et se jeta sur le loup des steppes, et ils échangèrent des coups au corps à corps durant une minute, lorsque d’immenses murs de glaces jaillirent du sol et se refermèrent tout autour et au dessus des combattants, un blizzard se mit à souffler, charriant des cristaux de glace acérée.
- La cathédrale de glace ! Elladan, éloigne toi, maintenant la victoire ne fait plus aucun doute.
Tout, sur cinq hectares, était enfermé dans la cathédrale de glace qui s’élevait sur quelques centaines de mètres. Hyperborée commençait un nouveau sort et des géants de glace se levèrent, se mettant lentement en marche vers le loup des steppes. Steppenwolf, lui aussi, lança un sortilège particulièrement puissant, une cinquantaine de loups de givre apparurent et fondirent sur Elladan. Un loup traversa le prince, le gelant de l’intérieur, et ce fut au prix d’indicible souffrance qu’il put esquiver les autres. Un géant fut disloqué par une vague destructrice et un second était coupé en deux par le pouvoir des runes. Steppenwolf, jeté au sol et écrasé par un géant, le fendit en deux de sa lame argentée.
- Le titan de givre !
Un colosse de glace d’une quarantaine de mètres se leva et partit à l’assaut de Steppenwolf. Le titan, débordant d’énergie, résistait aux coups du loup des steppes sans parvenir à le toucher. Elladan venait de se débarrasser des loups de glace à l’aide de la danse écarlate lorsqu’il vit le titan imploser. À peine Steppenwolf débarrassé de cette chose qu’un nouveau sort d’Hyperborée se matérialisa devant lui. Le blizzard se mit a tourbillonner et une créature dépassant en taille les géants et le titan apparut.

- Un géant à cent bras et cinquante têtes, un Hékatonchire. Il doit faire dans les cent vingt mètres ! Quelle puissance, ça dépasse l’entendement ! Hyperborée est vraiment forte, toutes ses créatures sont faites de glace et ne sont pas des invocations, et en plus, la cathédrale de glace et le blizzard. Cela me fait mal de l’admettre, mais elle maîtrise ses pouvoirs divins bien mieux que moi, la victoire est envisageable, même sans Valentine.
Les poings de l’Hékatonchire s’abattirent sur Steppenwolf, qui fit un long vol plané avant d’être lacéré par le souffle de glace jaillissant des cinquante têtes. Mais le héraut de Ragnarok se mit à courir le long des bras du monstre, sa lame virevoltant de toutes parts avant de s’enfoncer dans la poitrine de l’Hékatonchire et d’y déverser le flux divin. La créature au cent bras et aux cinquante têtes se désagrégea, laissant Steppenwolf au milieu d’une tempête de givre.
- Je suis Steppenwolf, dernier survivant des seigneurs de la steppe. Du moment que tu te dressais contre moi, ta défaite était certaine.
La tempête redoubla d’intensité mais le loup des steppes n’en n’avait cure et fit des cristaux de glace, qui tailladaient son visage, il avançait inexorablement vers Hyperborée.
- Je dois agir. Invocation : la Wyrm des glaces.
Le dragon apparut, faisait une trentaine de mètres d’envergure et possédait une fourrure blanche. Elladan sur son dos lui désigna Steppenwolf et la Wyrm cracha une boule bleutée qui éclata sur sa cible. Le loup des steppes était prisonnier d’une enveloppe de glace.


Les artilleurs venaient de réarmer leurs balistes quand le battant de bois fut défoncé par un boulet de fer d’où sortait une mèche. Ils la regardèrent un instant et furent démembrés lorsqu’elle explosa, détruisant la tour. Puis une nouvelle détonation se fit entendre, deux créneaux furent arrachés et trois arbalétriers tranchés en deux avant que le boulet tombât au milieu d’une compagnie de lanciers, en lacérant dix par les projections d’éclats de l’explosion.
- Merde ! Maudit soit le clan Amigaël ! Ils ont loué un canon à l’ennemi et ils ont osé envoyer leurs princes en ambassade hier ! Derfel enrageait lorsqu’il vit une pluie de fusées s’abattre sur la ville. Et un lance-fusée !
La massive pièce d’artillerie protégée par des pavois d’aciers, au fût gravé de scènes de bataille, pivota.
- Vous êtes prêts ? Obus perce-muraille, pleine charge. Le maître artilleur regarda le mur dans sa lunette. Élévation, trente degrés, et cinq degrés gauche. Feux !
Un artilleur enflamma la poudre de sa pertuisane, le tir ébranla le rempart, laissant un profond impact. Aussitôt, les artilleurs lavèrent le fût, puis y enfoncèrent une charge de poudre avant d’y insérer l’obus et de tirer à nouveau. À côté, le lance-fusée était de nouveau chargé, une nouvelle salve en partait. Le maître artilleur lâcha une poignée de sable et observa le vent dévier légèrement la fine coulée vers la gauche.
- Parfait ! Maintenant obus spécial, rectifiez l’élévation : plus deux degrés et trois degrés droite.
Le nouveau projectile était conique avec quatre pointes à l’avant. Le tir toucha le mur au centre des impacts précédents. L’explosion disloqua la muraille, créant une brèche de trente mètres de large vers laquelle convergeaient des milliers d’Urskarls.
Les hommes du clan Elrohir étaient sous le choc, même le visage du Breitwelda était marqué par la stupeur. Du haut du balcon d’observation, il leva le bras en criant :
- Que le troisième lancier tienne la brèche. Peu importent les pertes, nous tiendrons. Mkoll, fais moi taire cette machine. Et toi, Kulwch, cesse de tourner en rond et conduis ton unité dans les catacombes, je crains une tentative d’infiltration.
- Mais, mon seigneur, ma place est auprès de votre fils, mon maître.
- Je sais que tu es le chef de sa garde d’honneur, mais tes hommes et toi serez plus utiles en bas.
Kulwch salua et partit, suivi de neuf guerriers. Mkoll s’était mis en position de tir avec son arbalète à très longue portée, il tira un carreau explosif dans la réserve de poudre. L’explosion fut terrible et alors que la fumée se dissipait, des centaines de cadavres et le canon retombèrent.
Dans la brèche, les lanciers venaient de former une ligne quand ils furent percutés par les Urskarls. Le combat était terrible et sanglant, le troisième lancier, composé aux neuf dixièmes de jeunes recrues, faisait face à la férocité et l’expérience des sauvages nordiques.


Face à Kakashi et à Annwas, la porte s’ouvrit, un terrible froid jaillit de la pièce. Leur esprit fut inondé de terrifiantes visions : un homme en armure noire et or massacrait des centaines de personnes, écorchant et arrachant le cœur de ses victimes, brûlant des cités entières, il ne laissait que lacs de sang et montagnes de cadavres. Aussi soudainement qu’elles étaient apparues, les visions cessèrent.
- Merde, c’était quoi ?
- Un avertissement, sieur Hatake. Voici la crypte du Breitwelda Elladan premier : le chasseur d’âme.
Ils entrèrent dans la crypte, où régnait une atmosphère oppressante. Au centre, sur un hôtel de marbre, se tenait le chasseur d’âme, engoncé dans son armure, couché à jamais dans la mort, une épée posée sur la poitrine, les mains sur le pommeau. Sur un mur, une bannière noire avec une lune d’argent ensanglantée surplombait la pièce.
- Le plus grand sorcier et guerrier de notre clan, sa puissance n’avait d’égal que sa folie. C’est lui qui développa les mille oiseaux de l’Ouest.
- Euh, depuis quand est-il mort ?
- Plusieurs décennies.
- Alors pourquoi son visage est aussi intact que s’il venait de mourir ?
- Sa puissance était sans égale, il n’avait plus rien d’humain, et même dans la mort…
- Sa beauté ne se ternira jamais, serviteur du dieu qui règne dans les profondeurs.
Annwas et Kakashi se retournèrent, toutes armes tirées, faisant face à un homme en noir, le visage pâle. Il les regardait avec amusement. Il disparut en riant.
- Tirer ta lame en ce lieu. Héritier d’Hywel, te voila bien impudent.
La voix venait de l’autre côté de la pièce, les deux hommes eurent juste le temps de se retourner qu’un homme avec un long manteau, un grand chapeau noir et tenant une faux rouillée se fondît dans les ténèbres. Un esprit vola un instant entre eux avant de se dématérialiser. Annwas s’empara rapidement de l’épée sur la poitrine du chasseur d’âmes, en espérant que son propriétaire ne revienne pas du monde des morts.
- C’est ça, Valentine ?
- Oui, une épée démon, très puissante et n’obéissant qu’au chasseur d’âme. J’espère que Elladan sait ce qu’il fait en voulant l’utiliser. Mais sortons vite.
À peine hors de la crypte que les porte se refermèrent.


Subotaï était un adversaire formidable, sa vitesse, sa souplesse et ses jutsus étaient impressionnants. Il sauta de côté, évitant le poing de Sakura, tout en encochant une flèche, il tira sur Hinata. Le projectile la frôla, Sakura tenta de faire volte face et de frapper le jeune homme mais il tira son sabre et seule l’intervention de Naruto empêcha la kunoïchi d’être décapitée. Hinata observa attentivement Subotaï avec ses byakugans.
- Il possède deux types de chakra : un normal qui parcourt son corps, mais aussi un chakra noir tourbillonnant en son cœur. Il semble qu’il le convertisse en chakra normal.
Deux javelines frôlèrent Hinata et furent déviées par Subotaï, qui se baissa, évitant l’attaque de Neji et le jetant au sol.
- Vous êtes minables, j’ai affronté de puissants ninjas : Kakashi, Itachi, Orochimaru, pour ne citer que ceux de Konoha. Aucun ne m’a vaincu.
Cette énumération fit réagir les ninjas. Naruto produisit une centaine de clones qui déferlèrent sur Subotaï. L’homme de la steppe les regarda s’approcher de lui, il tira une un rouleau et fit apparaître une flèche dorée. Il l’encocha, banda son arc et du chakra tourbillonna autour de la flèche. Subotaï décocha, l’explosion dispersa les clones et laissa un grand cratère. Subotaï chancela et ne vit que trop tard Hinata fondre sur lui, mais la jeune fille hésita un instant, ce qui permit à Subotaï de dégainer son sabre. La lame vola vers la gorge de la jeune Hyuga qui ferma les yeux, elle sentit l’acier lui entailler la peau, le sang commencer à couler sur son cou, puis plus rien. Hinata rouvrit les yeux et vit Subotaï immobile, Neji en position d’attaque, deux doigts sur la poitrine de Subotaï. Le jeune homme regarda ses adversaires se rapprocher et commença à se désagréger, à partir, dans une nuée de particules dorées et lumineuses. Son visage était paisible, image de la splendeur des seigneurs de la steppe. Tous étaient attristés par cette image touchante comme s'ils avaient conscience qu’une époque était révolue.
- Je vous l’ai dit. Je ne suis qu’une ombre, un souvenir, la réminiscence d’un lointain passé. Steppenwolf apparut le jour où Subotaï khan périt consumé par la haine. Aujourd’hui je sombre à nouveau dans l’oubli, cette fois, mais sans haine.
Subotaï avait entièrement disparu quand un immense tourbillon ébène jaillit de la cathédrale de glace.
- Ell… Elladan, ne meurs pas, je t’en supplie ? Murmura Hinata.


La Wyrm des glaces avait été fauchée par l’attaque de Steppenwolf. Le blizzard se calmait et la cathédrale de glace commençait à se fissurer. Le loup des steppe regardait l’élue de Frèya, à bout de souffle, entamer un ultime sortilège : un seuil s’ouvrit au dessus de Hyperborée et une centaine de femmes vaporeuses, chevauchant des destriers tout aussi vaporeux et tenant des lances en sortirent. Les rapides coursiers portaient dans les airs leurs cavalières droit vers un Steppenwolf immobile.
- La chevauchée des Walkyries ! C’en est fini de toi !
Les walkyries et leurs monture traversèrent Steppenwolf, laissant leurs lances dans ses chairs. Le sang du loup des steppes imbibait ses vêtements, s’écoulait sur le sol gelé. Il leva péniblement la tête et observa la cathédrale de glace se muer lentement en un stalactite cyclopéen. Il poussa un cri de défi, alors qu’une Hyperborée au visage exténué mais au regard plein de haine et de détermination abaissait la main.
- Regarde mon Cuchulain, te voilà vengé par la toute puissance de Frèya ! Voici sa colère !


Les ninjas regardèrent, interdits, le courroux divin s’abattre sur Steppenwolf, et furent tout aussi saisis d’effrois lorsque l’air se remplit de vapeur.



Les motivations des serviteurs de Loki apparaissent enfin : crée un monde sans guerre où les homme pourront vivre en total égalité. Mais le loup des steppe ne désire que la paix et la liberté de son peuple et n’en à que faire des préoccupation des autre hommes.
La bataille des trois guerriers divins s’achève. Steppenwolf finira t’il broyé sous des tonne de glace ?
Dans le prochain chapitre : La défenseurs du clan Elrohir menace d’être submergé, et le seigneur des rune entre enfin en action. Tout cela dans le huitième chapitre : Ragnarok. Bientôt sur won.





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