Fiction: Des difficultés d'être l'héritier d'un clan et de lui faire honneur

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L’homme était agenouillé, les bras entravés et un colosse lui maintenait la tête pour l’obliger à regarder l’innommable spectacle. Il aurait voulu s’arracher les yeux plutôt que de voir cela. Il aurait voulu se percer les tympans plutôt que d’entendre leurs cris. Après sa femme et sa sœur, c’étaient ses trois filles qui tour à tour subissaient l’ultime outrage. Il avait tout perdu : son père, sa mère, ses hommes, tous étaient morts.

La citée qui symbolisait toute les lumières de la civilisation, phare de culture dans un monde de violence et de barbarie, la perle de l’Est était en flamme. Ceux qui durant des siècles avaient été traqués comme des bêtes vendues comme des objets, c’étaient unis sous une seule bannière. Cela n’était pas la première fois, quelques années plutôt les clans et les tributs tatars s’étaient unis et avaient formé la horde d’or. Cette dernière fut massacrée et dispersée mais cette fois c’était différent, des guerriers de tous les peuples avaient rejoint un unique chef de guerre. Nul ne savait qui il était, sa force était incroyable, ses talents guerriers auraient donné du mal à n’importe quel combattant même au grand et déjà légendaire Cuchulain. Sa sorcellerie aurait fais pâlir les plus talentueux sorcier d’occident. Il avait surgi des profondeurs de la steppe comme une tempête d’été, ravageant tout sur son passage. Seule quelques survivants mutilés étaient rentrés à Novgorod, ils n’avaient qu’un seul nom aux lèvres : Steppenwolf.

Steppenwolf termina de violer la plus jeune des trois filles. Il s’approcha de la sœur de son prisonnier, tira son poignard et lui trancha la gorge, il fit de même avec son épouse. Steppenwolf lécha le sang sur le poignard.

-Emmenez les filles, qu’elles puissent satisfaire la compagnie !
-Pourquoi ! Pourquoi ! Hurla le prisonnier en pleur. Pourquoi… Ce ne sont que des enfants !
-J’étais encore plus jeune la première fois que le maître des esclaves m’offrit les « faveurs » de la civilisation dans sa couche. Je ne fais qu’appliquer la loi du talion, méprisable peuple arrogant ! Nous avons été vos proies durant des années mais désormais nous sommes devenus les chasseurs. Désormais c’est toi mon petit Istvan qui est agenouillé, qui voit ceux que tu aimes, mourir, être violés et devenir des catins ! Tout comme mon père, ma mère, mon frère, ma sœur, mes cousins et mes cousines. Que cela te fait t’il d’être si misérable ?
-Qui es-tu… Qui es-tu ? Istvan sembla réfléchir puis soudain il comprit. Tu… Tu es Subotaï Khan, je t’ai capturé dans la steppe, vendu au comte Stephan Leninovitch Adrinov, tu t’es échappé…
-Subotaï Khan n’existe plus, lui était un homme, il avait des sentiments, des espoirs, un amour… Steppenwolf hésita. Mais il est mort aujourd’hui ! Moi je suis le loup des steppes, le loup solitaire qui rode dans la nuit, le loup affamé qui guette le mouton égaré… Je suis Steppenwolf ! Je vais anéantir cette civilisation corrompue… Novgorod n’est qu’un avant goût de ce qui arrivera à tout ceux qui se disent civilisés !
-Tues moi Steppenwolf ! Je n’ai plus de raison de vivre.
-Te tuer… Non ton destin sera bien pire. Dit le loup des Steppes avec un sourire cruel.
-Pourquoi ?
-Vae Victis.

Istvan eut les mains tranchées et brûlées au fer rouge, un loup fut gravé dans la peau de son dos, sa langue fut tranchée et ses yeux furent à jamais clos lorsque ses paupières furent cousues les une au autre. La dernière chose que vit Istvan fut Steppenwolf lui passer en riant une chaîne autour du cou.



Elladan se réveilla en sursaut et en sueur, il mit du temps à réaliser qu’il ne dormait plus. Un fin rayon de soleil filtrait à travers le volet de la chambre. Il passa ses mains sur son visage, s’efforça de chasser les souvenirs de son terrible cauchemar, plus réaliste et violent que jamais. Il sentit quelque chose bouger et se retourna pour voir Hinata dans son pyjama bleu remuer, il lui caressa les cheveux tout en lui remontant la couverture. Elle bougonna un peux en entrouvrant un œil avant de se rendormir immédiatement. Elladan se leva et sortit de la chambre discrètement. Il parcourut le salon jusqu'à ce que Mariko vienne vers lui.

-Bonjour mon seigneur. Dit elle d’une voix un peux embrumée. Que désirez-vous ?
-Un café. Répondit sèchement le prince. Et quelle heure est-il ?
-Six heure du matin seigneur. Je vais tout de suite vous le préparer.

Mariko partit dans la cuisine alors que Elladan allait en direction de la cours intérieur. Il y avait plusieurs sacs de frappe, mannequins en bois et râteliers d’armes : katana, lance et vouge.
Elladan attrapa l’un des sabres et le sortit du fourreau et s’émerveilla devant la perfection de la lame. Il fit quelque moulinet et constata rapidement que le maniement du katana se distinguait de celui des sabres occidentaux. Il rangea le sabre et s’approcha des sacs de frappes, il donna un coup de poing au premier et passa au second mais lorsqu’il frappa, il étouffa un juron en se tenant la main droite. En effet se sac était remplie de petit rocher. En attendant son café il alla voire les carpes qui commençaient à être réveillées par les doux rayon de l’aube.

-Voilà seigneur. Dit Mariko en lui tendant la tasse de café.
-Prépare moi un bain.
-Désolé seigneur, il n’y as pas de baignoire.
-Quoi ! Je ne vais pas me lavez avec les poissons ?
-Il y a une douche… ou les source chaude mais elle ne sont pas ouverte à cette heure là.
-Bon va pour la douche.

Elladan alla se laver et réussit à faire marcher la douche après quelque tentative malheureuse.
Lorsqu’il ressortit il vit que Hinata était réveillée et prenait son petit déjeuner en plaisantant avec Mariko.


Plus loin au Sud de Konoha, un groupe d’individu sortait d’une auberge, il y avait trois hommes, parmi lesquels Sasuke Uchiwa et une jeune femme.

-Nous allons nous approcher de Konoha et préparer mon infiltration, vous resterez à l’extérieur. Et je ne tolérerai aucune réflexion. Déclara Sasuke d’un ton cassant.

Les autres acquiescèrent et le petit groupe prit la route.



Elladan et Hinata quittèrent tous deux le domaine Hyuga. Alors qu’ils marchaient Hinata aperçut au loin ses deux coéquipiers.

-Elladan chéri, j’y vais, je vais rejoindre mon équipe, on se retrouve ce soir, tu n’oublis pas le restaurant. Dit la Hyuga avec un grand sourire.
-D’accord, moi je vais passer en revue mes hommes et voir si mes effets sont arrivés, bien que j’en doute. Alors à ce soir ma douce.

Il s’embrassèrent et Hinata partit en courant en agitant les bras. Elladan resta seul et marcha un peu jusqu'à se qu’il réalise qu’il était perdu.


Hinata venait de rejoindre ses deux coéquipiers, elle caressa Akamaru.

-Ca faisait longtemps Hinata. Shino et moi on commençait à s’inquiéter, du coup on venait prendre de tes nouvelles.
-En effet. Comment s’est déroulée ta mission ? Tu es parti loin ?
-Très bien, c’était dur mais tous c’est bien passé, j’ai vu des choses que je n’aurais jamais crû voire dans ma vie. Mais je vous raconterais tout ce soir.
-Ce soir ? Demanda Kiba.
-Enfin seulement si vous voulez manger au restaurant ? Proposa t’elle timidement.
-Bien sûr que l’on va venir ! N’es-ce pas Shino.
-Avec plaisir.
-Bon on a une mission, un peu minable mais ça devrait nous occuper la journée : on doit s’occuper d’une bande de pickpocket qui sévit dans une petite ville pas loin. On sera de retour avant ce soir.
-Et bien allons-y ! s’écria Hinata commençant à partir.
-Je la trouve bien joyeuse… On dirait que quelque chose a changé. Dit discrètement Kiba.
-En effet, tu as remarqué qu’elle porte une bague ?
-Oui bizarre, elle ne porte jamais de bijoux… On en saura plus ce soir... Hinata ! Attends nous !


-Bien ! Bien ! On progresse, je savais que ce temple était le bon… D’ailleurs comment en douter, si grand, si bien caché que fait un temple perdu, à l’architecture antique occidental en plein pays de la cascade à sa frontière Nord-est, enclavé dans une vallée perdue où le Daimyos n’a aucun pouvoir et ignore même son existence. Ne te l’avais-je pas dit Xia-He ?
-En effet Yen-Lo-Wang, je m’excuse mais bon qu’as-tu trouvé au bout de six mois de recherche ?
-Ce que nous cherchons est tout au fond de ce temple, nous l’aurons bientôt !
-Bien et Assano me demande de te dire que ces travaux ont bien avancé et que l’on pourra d’ici un ou deux mois lâcher Night Hunter, en solo.
-Fantastique, maintenant laisse moi… Le plus dure va commencer. Ah oui, j’oubliais dit lui que Night Hunter est attendus pour porter les combat face au clan Hatori cette nuit.
-D’accord j’aurais bien aimé y participer ensuite.
-Par contre moi je termine ce que je fais et je vais faire un tour là-bas pour trouver d’autre jeune sacrifice.
-Tu es vraiment abject !

Xia-He quitta la salle obscure laissant Yen-Lo-Wang seul dans les ténèbres de ses travaux.


Elladan guidé par deux anbus retrouva finalement le quartier où était stationné le corps expéditionnaire.

-Vous pouvez disposer, mais la prochaine fois, ne me surveillez plus dans l’ombre je risquerai de mal le prendre.

Les deux anbus disparurent et Elladan rejoint par Kulwch commença à passer en revue ses troupes qui se pressèrent de se rassembler.

-Mon seigneur, nous somme gâtés, nous avons l’électricité, le tout à l’égout et l’eau courante. Nous avons assez de place pour loger individuellement chacun de nos combattants, nous pouvons installer une salle d’arme pour chaque escadron, une forge, un restaurant et même une taverne. J’ai pris la liberté d’installer votre bureau au dernier étage du bâtiment central.
-bien Kulwch. Rompez !

Les troupes de choc rompirent les rangs et Kulwch guida Elladan jusqu’à son nouveau bureau, il y avait déjà une pile de feuille à côté de l’encrier et de la plume.

-Désolé seigneur, mais il y as déjà beaucoup de document mais ils ont été traduit.
-Bon… Au travail, j’espère qu’il n’on pas fait d’erreur entre leurs espèces de runes et notre alphabet. Alors premier dossier… De l’immobilier… Deuxième dossier, tiens plus intéressant : la liste des criminelles recherchés et en dessous ? Moins bien, les fiches d’identités du corps expéditionnaire… A remplir… Je sens que la journée va être longue. Soupira Elladan.


La journée passa et finalement Hinata et ses deux coéquipiers attendaient devant un restaurant.

-Bon on rentre Hinata, je commence à avoir faim !
-En effet… Peux-tu au moins nous dire qui ou qu’est-ce qu’on attend ?
-Non rien… Mais ce n’est pas encore l’heure… Dit Hinata en souriant timidement.
-On retrouve notre Hinata ! Toujours gênée… Pendant que j’y pense dis moi Hinata voudrais-tu que demain… Ou dans la semaine, on se…

Kiba allait finir de parler quand Hinata se mit à faire de grand geste.

-Pardonnes moi ma mie, d’être si peux ponctuel mais j’avais beaucoup de paperasse et j’ai dû poser toute mes affaires, qui sont arrivées dans l’après midi, à la maison.
-C’est qui !? S’écria Kiba.
-Heu… Je voulais vous faire la surprise… Je vous présente Elladan Elrohir. Elladan je te présente Kiba et Shino.
-Je vous salut messieurs…
-Et t’es qui toi en fait !?
-Je suis le prince Elladan Elrohir héritier du clan Elrohir élu de la dame du lac. Et je te prierais de changer de ton quand tu d’adresse à… Que t’arrives t’il Hinata ?
-Non rien mais je voulais faire une surprise et passer une bonne soirée mais comme toujours, tout ce que je fait rate !
-Non ce n’est pas de ta faute ma douce… C’est moi j’ai été trop impulsif. Pardonne mon emportement Kiba, tu ignorais à qui tu t’adressais.
-D’accord… Mais c’est bien pour Hinata.
-Si l’on pouvait aller manger, nous allons être en retard et Kurenaï sensei doit nous attendre. Fit remarquer Shino.


Ils entrèrent dans le restaurant où ils s’assirent à la table où les attendait une femme aux cheveux bruns. Là ils commandèrent et Hinata raconta tout ce qui lui était arrivé en occident : sa rencontre avec Elladan, le combat entre le prince et Naruto, son tête-à-tête dans le sanctuaire d’Elladan, la bataille, Steppenwolf, ses longue nuit à veiller Elladan inconscient, leur mariage et enfin leur retour et toute leurs péripéties en mer. L’ambiance était tendue, Kiba restait silencieux et regardait Elladan d’un œil mauvais.

-Mais qu’est-ce que c’est que ce pays et ces familles de merde où l’on marri de force les jeunes filles à des inconnus ?! Et toi Hinata tu es contente d’être une monnaie d’échange et tu préfères vivre avec un étranger plutôt que de voire que quelqu’un t’ai… Kiba se ravisa après avoir tapé du poing sur la table.

Elladan se leva d’un bond et durant l’espace d’un battement de paupière Kiba put apercevoir le triskèle d’or mais Elladan parvint à se contrôler et c’est d’un ton diplomate qu’il répliqua tout en s’asseyant.

-Qui es-tu toi pour parler ainsi de ce que tu ignores ? Tu insultes mon pays et mon clan mais tu insultes aussi Hinata et les Hyuga. A la base notre union était certes forcé mais si Hinata avait souhaité ne pas m’épouser, elle n’y aurait pas été forcée. Et en ce qui concerne mes sentiments pour elle, ils sont sans ambiguïté… Je l’aime et je suis intimement persuadé qu’elle est mon âme sœur. Comment pourrais-je ne pas aimer celle qui n’a pas vu que le guerrier en moi, qui me veilla quand j’errai aux portes de la mort. Et si je peux affirmé que mes sentiments son sincère, c’est que lorsque Steppenwolf fondit sur elle, autrefois je l’aurais sans doute laissé faire pour l’attaquer de dos… Mais sans que je n’ais besoins de réfléchir, mon corps c’est interposé et j’ai laissé la lame du loup des steppe me traverser la poitrine et je l’ai fait avec joie. Sur ce, je vais sortir, je préfère ne pas créer d’avantage de conflit, de peur de n’avoir à demander réparation dans un duel d’honneur.

Elladan quitta la table et sortit du restaurant, quelque instant plus tard Hinata partit le rattraper après avoir lancer l’un de ses rares regards noirs à Kiba.



-Rage ! Meurtre ! Mort ! Sang ! Meurt ! Tu ! Mutile !

Du sang gicla et trois cadavres tombèrent au sol, le quatrième ninja fut perforé de trois harpons et avant qu’il ne trépasse, il entraperçut dans les ténèbres de la nuit, un homme de stature impressionnante qui semblait être recouvert de tuyaux avec un œil rouge. Quatre autre shinobis furent foudroyés avant que leur bourreau ne rentre dans une habitation d’où s’élevèrent des cris de femmes et d’enfants.

Un autre groupe de ninja venait d’être mis en charpie par un homme au manteau noir à nuages rouges, maniant une gigantesque épée enveloppée de tissu. Il se retourna pour contempler une violente explosion d’où émergeait un individu portant un masque à gaz relié à une sorte de chaudière dans son dos, il tenait de sa mains gauche une adolescente par les cheveux, elle se débattait vainement. Du sang coula sur les pavés lorsqu’il abattit son bras droit auquel était accroché une longue et épaisse pointe de métal.

-Sang ! Rage ! Cris ! Peur ! Mort ! Mutile ! Répétait inlassablement l’étrange individu.

Il s’approchait de manière menaçante de l’homme à l’épée, chacun de ses pas était accompagné d’un mot aux connotations meurtrière, d’une forte et pénible respiration et d’un bruit mécanique mais un ninja en blouse blanche s’interposa et après quelque mudras le psychopathe se calma.

-Pardonnes le Kisame mais Night Hunter à encore des difficultés à reconnaître ses alliés.
-Ce n’est pas grave Assano, il est prévu pour agir seul et tout détruire.
-Mais bientôt, il pourra agir en équipe sans que je ne sois présent.

Non loin de là une demie douzaine de shinobis s’effondrait pris de convulsion, deux autres furent décapités par le sabre d’Urian qui avait revêtu le manteau d’akatsuki.

Deux rues plus loin huit ninjas étaient immobilisés, comme entravés, en effet trois long fils noirs les enserraient et commençaient à leur entailler la peau.

-Merde, que nous arrives t’il ? S’écria l’un entre eux.
-Vous allez mourir pour la gloire du dieu unique et six à la fois. Mais vous êtes indigne de mourir de sa main ! Donc succombez à mon étreinte d’ébène !

Celui qui venait de parler fit jouer ses doigts et ses adversaires furent débités en de sanglants tronçons. Il était vêtu de noir avec des sandales de ninja, son bras gauche était dénudé tendit que le droit était recouvert d’une longue manche, ses cheveux brun, bien coiffé lui tombaient en bas du cou. D’un simple mouvement de doigt, il enroula ses fils noirs autours de son poignet droit. Soudain il sauta de côté évitant une boule de feu qui explosa là où il se trouvait, un shinobi aux cheveux blancs et trois jeune ninja se placèrent devant lui.

-Vous envoyez les réservistes ou quoi ? Franchement ce n’est pas sérieux : un vieillard et trois gamins !
-Ne nous sous-estime pas, tu pourrais t’en mordre les doigts et puis je n’ai que trente six ans.
-Tss, vous ne pouvez rien contre moi et quand bien même il est ici, lui qui ressent toute nos souffrance, lui qui forge un monde meilleur, lui qui nous libérera des tyrans, lui qui est un et six à la fois… Oui tremblez car il est ici, vous êtes condamnés, il a tourné son divin regard sur votre arrogant clan !
-Quoi !? Pein est là ! S’écria le shinobi.
-Ne prononce pas son nom, misérable blasphémateur !
-Hanzô, va prévenir ton père que Pein l’invincible est ici ! Oboro, Koshiro allez y aussi ! C’est une mission de rang A !
-D’accord ! Mais vous sensei ?
-Moi… Je m’occupe de lui !

Les trois genins hésitèrent et partirent en courant.

-A nous deux, moi Hatori Tenzen, je vais faire disparaître ton sourire.
-Hatori Tenzen, le frère du chef du clan Hatori… Ta tête vaut très chère. Moi Ashitaka de l’astre céleste de la tuerie, j’offrirais ta tête à mon dieu.

Tenzen sauta de côté en crachant trois boules de feux qui furent esquivée par Ashitaka qui contre attaqua de son étreinte d’ébène dont les fils fouettèrent jusqu’au sang le shinobi. Tenzen sauta dans les gravas et ressortit derrière son agresseur, mais ce dernier évita le coup de poing et tout deux se livrèrent un intense échange de coup avant de se séparer. Ashitaka attaqua à son tour, d’un bond il fut sur Tenzen, son étreinte d’ébène sectionna la main gauche du Hatori et tout en tournant sur lui-même, il dégaina son cour katana et l’enfonça dans les reins de Tenzen et tout en s’éloignant, il enroula ses fils noirs autour du cou de Hatori Tenzen qui comprit qu’il avait perdu, non seulement son combat mais aussi sa vie.

-C’est toi qui m’a sous estimé, ce n’est pas par-ce que je n’ai que seize ans et que je ne suis pas un ninja, que je suis un piètre combattant. Tu as crû que mon étreinte d’ébène palliait mes faiblesses au corps à corps mais tu as amèrement découvert que c’est en taïjustsu que j’excelle, mon étreinte d’ébène me serre à contrebalancer mon incapacité à utiliser le ninjutsu et le genjutsu. Une dernière parole ?
-Je paye le pris de mon arrogance… Mais toi qui tus avec plaisir, tu ne ferras pas de vieux os dans le monde des ninja… Je te le garantis, Ashitaka de l’astre céleste de la tuerie, tu mourras en implorant pitié, telle est ma prédiction !

Tenzen fut promptement décapité et Ashitaka alla ramasser sa tête.


Sur une place une scène de carnage s’offrait au yeux d’une jeune genin qui venait d’arriver avec son équipe, une quinzaine de cadavres de ninja gisaient ensanglanté au sol. Certain étaient simplement égorgé, ou encore tranché en deux mais quelques un semblait avoir eu la poitrine disloqués de l’intérieur. La genin put distinguer un homme se tenant debout mais le temps d’un battement de cil il disparut, elle se retourna pour voir l’un de ses coéquipier s’effondrer la gorge ouverte, puis un cris l’alerta et elle vit son autre coéquipier, celui dont elle était secrètement amoureuse tombé la carotide tranché. Elle tremblait et ne pouvait plus bouger.

-De t’inquiètes pas Aya, tant que je vivrais, il ne t’arrivera rien, je te le jure.
-D’ac… d’accord sensei.
-Oui tant que tu vivras…Mais ta vie est bien éphémère au regard de celle des étoiles, le temps est plus fluctuant que tu ne le crois et je m’en joue comme bon me semble !
-Qui es-tu lâche ? Montre toi !
-Moi je suis Yen-Lo-Wang, et ne me traite surtout plus de lâche !
-Alors montres toi lâche !
-Menteur ! Je ne suis pas lâche et pour te le prouver, je te montrerais mon visage avant que tu n’expires.

Le jounin se jeta dans l’obscurité et Aya n’entendit que des tintements de métal mais soudain elle sentit un liquide chaud lui gicler au visage tout en entendant le bruit d’un corps tombant au sol.

-D’où viens-tu réellement ?
-D’un autre lieu… D’un autre temps… Mais maintenant ta vie est mienne !

Aya tomba a genou en entendant le cris d’agonie de son maître, et elle se raidit en sentant une présence derrière elle.

-Comment t’appelles-tu ma petite ?
-Je… Je suis Hatori Aya… Que me voulez-vous ? Demanda t’elle en pleurant.
-Que tu m’aides à ouvrir le premier sceaux, tu as l’age parfait et présentes tous les critères pour cela.

Aya voulut répondre mais elle perdit connaissance après avoir reçu un coup à la nuque.


Hanzô et ses deux coéquipiers trouvèrent enfin le chef du clan Hatori, le propre père de Hanzô.

-Père, il y a des morts de partout, et oncle Tenzen affronte un de nos agresseurs qui a tué huit des notre ! Et Pein l’invincible est là !?
-Quoi ! Mon fils prend le rouleau des secrets du clan Hatori et va à Konoha, là-bas dit à l’Hokage que si elle vous accueille, j’effacerais ses dettes, maintenant vas mon fils… Deviens un homme et venge nous.
-Père vous ne venez pas ? Et Aya !?
-Désolé mais avant de mourir l’un des notre m’a dit qu’elle avait été capturée… Maintenant adieux mon fils puis-ce tu sauver ta sœur.
-Père vous… Non !

Le Hatori assomma son fils, et enjoignis ses deux coéquipiers à fuir le village avec le jeune garçon puis, lorsqu’ils furent partit, il se tourna pour faire face à six individus qui l’observaient avec arrogance du haut de sa maison. Ils étaient dos à la pleine lune, de sorte que le chef du clan Hatori ne pouvait les distinguer en détail.

-Qui êtes-vous ? Chiens, je vais mettre fin à la réputation d’invincibilité de votre maître !
-Nommes toi avant que la justice divine ne s’abatte sur toi. Répondirent d’une seule voix les six Hommes.
-Je suis Hatori Hanzô sixième du nom ! Lequel d’entre vous est Pein ?
-Nous sommes Pein. Mais pour toi je suis Dieu. Répliquèrent toujours simultanément les six Hommes.

Hanzô le sixième s’élança en l’air alors que les six Pein se jetaient sur lui.

L’aube ne se lèverait pas avant deux heures mais déjà les combats cessèrent, en moins d’une heure le clan Hatori, civils et shinobis, avait été exterminés par une poignée de combattant.
Seul trois genins en avait réchappé et c’est le cœur amer qu’ils prirent le chemin de Konoha.



Le lendemain à Konoha Hinata se leva tôt pour s’entraîner et elle ne remarqua pas qu’Elladan l’observait. La veille le prince pour se faire pardonner la mauvaise soirée, avait joué de la harpe celtique pour sa dulcinée, bien que dans sa grande magnanimité, il autorisa Mariko à écouter ses doux accords.
Au alentour de huit heures du matin le jeune couple était lavé et habillé et près à vaquer à ses occupation de la journée.

-Alors ma douce, comment trouves-tu mon nouvel uniforme ? Mon tailleur l’a fini hier, il est sobre et pratique et me permet de rester élégant tout en portant un équipement de guerre léger… Excuse moi encore pour hier, tu voulais que tout se passe bien et j’ai tout gâché.
-Non c’est ma faute, j’ai voulu faire une surprise mais ce fut un échec… Comme d’habitude…
-Ne dis pas cela Hinata, je suis sûre qu’il ne t’en voudront pas… Par contre ils doivent me haïr mais j’en ai l’habitude.
- Personnes ne devrait avoir l’habitude qu’on le haïsse… Mais oui tu as raison, ils ne doivent pas m’en vouloir et je vais m’entraîner deux fois plus dure pour exceller en mission.
-Et à ce sujet, je n’oublis pas ma promesse, dès demain je t’enseignerais l’escrime des Elrohir voir peux être si tu le souhaites toute nos danses de combat.
-Danse de combat ?
-Oui s’est ainsi que nous nommons nos arts guerriers mais je t’en dirais plus demain… J’ai rendez-vous avec l’Hokage et j’entends d’ici Kulwch qui m’attend donc bonne journée mon amour.

Elladan embrassa Hinata et rejoignit Kulwch pour aller dans les bureaux du Hokage.



Dès qu’ils rentrèrent dans le grand bâtiment, les deux occidentaux comprirent que quelque chose n’allait pas. L’accueil était vide et il y régnait un oppressant silence.

-Kulwch tu sens ?
-Oui mon prince : du sang.

Kulwch dégaina son épée et Elladan se saisi de son arbalète de poing et la chargea de deux carreaux non explosif. Le prince passa de l’autre cotée du comptoir, se baissa et du bout des doigts, il toucha une substance rouge et gluante.

-Du sang humain, pas encore coaguler… C’est encore relativement frais.

Les deux guerriers suivirent la discrète piste de sang jusqu'à une porte, d’où s’écoulait une petite flaque de sang. Kulwch plaça son épée pointe en avant à hauteur du visage, tendit que Elladan arbalète en avant tournait lentement la poignée. La porte ouverte dévoila un placard rempli de balais et de cinq cadavres égorgés. Elladan se pencha pour examiner les corps.

-Celui qui a fait cela est doué, sa main ne tremble pas et aucun n’a eu le temps de comprendre…
-Vous pensé à Urian mon seigneur ?
-Non, c’est certes une main experte qui a tranché ses gorges mais Urian n’aurais laissé aucune trace… Celui qui a fait ça est soit trop pressé soit trop sûr de lui. Quoiqu’il en soit va chercher du renfort et fait encercler le bâtiment par le corps expéditionnaire.
-Et vous mon prince ?
-Moi., je me charge de retenir notre mystérieux assassin mais taches de revenir avant que je ne le tue.

Kulwch partit alors que Elladan commençait à monter des escaliers en suivant des empruntes de pas couverte de sang.


Dans le couloir menant au bureau du Hokage Sasuke Uchiwa vêtu des livré de l’Akatsuki marchait.

-Qui que tu sois, pars d’ici, si tu ne veux pas mourir. Déclara Sasuke.
-L’ennuis, c’est que j’ai rendez-vous avec l’Hokage et tu es sur mon chemin.
-Quel étrange accent, tu as du venir de loin pour demander de l’aide à ce village de lâches, de chiens des Senju.

Sasuke se retourna et durant un instant laissa poindre une marque d’étonnement devant Elladan qui lui faisait face dans son uniforme composé d’un pantalon bleu nuit raillé de rouge, de haute bottes de cuire noir, d’une ceinture de soie rouge, d’une chemise blanche dessous un long manteau bleu avec des bouton dorée.

-Ta tête ne m’ait pas inconnue, ne serrais-tu pas Sasuke Uchiwa ?
-Oui c’est moi… Et toi tu n’es vraiment pas d’ici qui es-tu ?
-Cela tu n’as pas à le savoir sale traître ! Chez moi les traîtres sont cloués à une roue et ont les genoux, les hanches, les coudes et les épaules brisés à coup de bar de fer avant d’être laissé pour agoniser… Mais pour toi, deux opportunités, soit tu te rends et je te livre aux autorités de Konoha soit tu m’affrontes et dans ce cas ta mort sera plus ou moins douloureuse selon tes performances.
-Un chien des Senju venu d’où ne sais-je où veut me terrasser, des ninjas bien plus talentueux ont tenté pareil exploit et ce n’est pas un étranger qui réussira où ils ont échoué. Tout compte fait j’aurais dû laisser Taka venir, ils m’auraient débarrassé de toi car tu n’es pas digne de m’affronter. Alors crève !
-Comment oses-tu t’adresser à moi de la sorte, chien j’empalerais ta tête en haut d’une pique !

Elladan s’apprêtait à charger quand Sasuke ferma les yeux et le prince fut paralysé au moment où le renégat ouvrit l’œil gauche à l’iris rouge avec un motif ressemblant à un schéma d’atome en son centre.


Elladan se retrouva face à un miroir, il le toucha et le miroir se mit à onduler et s’étendit sur lui, le recouvrant, l’étouffant. Elladan se retrouva la tête en bas dans un univers rouge et oppressant, le prince vit ses membres se tordre, se déboîter et fondre, face à lui se tenait un Sasuke ayant du mal à cacher sa joie.

-Tu es ici dans mon monde, ici je contrôle le temps, l’espace et la matière, tu es mon prisonnier, mon esclave, mon jouet.

Elladan hurla de souffrance lorsqu’une nuée de corbeaux le dévora vivant, il se retrouva à genoux devant Sasuke et il se releva avec peine.

-C’était un léger aperçu de mon monde, prépare toi car tu vas souffrir de mille manières différente pendant mille heures mais ces milles heures ne durerons dans le monde réelle qu’une seconde alors que dans mon monde chaque seconde de ces milles heures te semblerons durer des jours entier.

Elladan commença à crier mais son cri se mua en rire sadique.


Les deux hommes se retrouvèrent face à un petit garçon paralysé devant les cadavres de ses deux parents. Sasuke ne pouvait plus bouger en se voyant petit fuir son frère, il se tenait la tête et se retourna pour se voire plus âgé s’interposer entre Naruto et les aiguilles lancées par Haku, de l’autre côté, il se vit tomber une nouvelle fois face à son frère. Sasuke hurla et l’espace entre les deux hommes se brisa et tout deux se retrouvèrent à nouveau face à face dans le couloire menant au bureau du Hokage.


-Comment as-tu pu contrer mon neo-sharingan !?
-Tu cherchais à détruire mon esprit mais ton illusion est minable… J’ai subi bien pire et t’ai donné un aperçu de mes capacités dans ce domaine, tu as beaucoup souffert et cela fait de toi une proie parfaite pour mon omniscience.
-Omniscience ? Merde qui es-tu ? Comme ça je saurai à qui envoyer ta tête !
-Je suis Elladan « du lac » Elrohir, prince héritier du clan Elrohir, élu de Viviane et commandant en chef du corps expéditionnaire !
-Oh ! Je ne comprends pas la moitié de ce que tu as dit mais tu sembles être important… Ta défaite n’en saura que plus amer.
-Chien, je ne te ferrais pas l’honneur de te détruire mentalement ou d’utiliser le flux divin contre toi… Non je te briserais physiquement, je te trancherais les tendons et ferais de ta vie un triste enfer dans une geôle humide. Maintenant en garde traître.




Voilà akatsuki est passée à l’assaut et déjà les cadavres s’amoncellent. Pein lui-même dirigeait l’attaque et semble avoir de nouvelles ambitions qui lui nécessitent une unité encore plus dévouée à sa divine personne(s) que ne l’est akatsuki.
Mais je sais qui vous vous préoccupez davantage du duel à suivre, c’est-à-dire : Elladan Elrohir VS Sasuke Uchiwa ! Qui l’emportera ? Vous le saurez bientôt dans le prochain chapitre, j’ai nommé : Le déchu et l’élu.
Alors à très bientôt.

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