Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Des difficultés d'être l'héritier d'un clan et de lui faire honneur

Hinata Hyuga héritière des Hyugas va devoir épouser le prince Elladan Elrohir l'héritier du clan Elrohir d'occident. Hinata, Neji, Sakura, Kakashi et Naruto devront partir avec Annwas général du clan Elrhoir dans ses terres continuellement ravagées par de violents conflits. Comment les ninja réagiront devant la froide arrogance du prince et lorsque Hinata verra ses rêves brisés.
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Drame / Romance | Mots: 71821 | Comments: 25 | Favs: 37
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Galahad (Masculin), le 06/07/2008

Voici le dixième chapitre, entièrement dédié à Elladan. Librement inspiré de l’œuvre de Dali (mon peintre préféré mais là n’est pas le sujet) et de [i]la Divine comédie de Dante[/i], ce chapitre vous ferra découvrir l’enfance et la jeunesse du prince, mais aussi les profondeur de l’autre monde. En prime vous aurez droit à une « guest star » (un certain déserteur légèrement excentrique).
Donc bonne lecture.




Chapitre 10: Celui qui erre entre les seuils.



Elladan marchait au milieu d’un immense désert de braises ardentes, le soleil à son zénith lui brûlait la peau, le vent charriait des nuages de cendres qui lui embrasaient les poumons à chaque inspiration. Il aurait souhaité se laisser tomber et mettre fin à toutes ses souffrances mais une étrange sensation lui disait de continuer. Une voix étrangement familière lui disait de s’accrocher et de ne pas abandonner. Elladan marchait ignorant la douleur, la soif, et cette autre voix au accent langoureux mais trompeur qui lui susurrait de se laisser aller et de plonger dans le gouffre sans fin où son supplice prendrait fin. Elladan dérapa sur les braises, au moment où son visage les toucha sa peau s’embrasa et le prince ne put retenir un hurlement de souffrance.



Soudain la douleur s’évanouit et Elladan se retrouva plongé dans un autre monde : dans un joli jardin où sous le regard bienveillant d’une jeune femme qui n’avait pas vingt ans, deux petit enfant jouaient avec un lapin. Elladan reconnut immédiatement la femme : il s’agissait de sa mère. Il eut un mouvement de recul, cela ne faisait aucun doute les deux enfants n’étaient autre que lui-même et son cousin Cuneglas. C’était un souvenir insignifiant depuis longtemps oublié qui se jouait devant lui : celui d’une journée heureuse du printemps de l’époque où il n’avait que quatre ans. Le lapin tentait d’échapper aux caresses du petit Cuneglas et alla se réfugier dans les bras d’une petite fille de leur age dont les vêtements simple laissaient supposer qu’elle était la fille d’un quelconque serviteur. Après avoir demandé l’accord à Ceinwyn, les deux garçons jouèrent avec la petite fille qui se nommait Casca tout l’après-midi. Elladan laissa échapper des larmes alors qu’il revoyait cette journée joyeuse de son enfance, de l’époque où lui et son cousin étaient comme frère, l’époque d’avant son sixième anniversaire. Il aurait voulu revoir cette époque mais soudain le sol sembla disparaître et Elladan se sentit chuter dans le noir.



Avant qu’il ne puisse ouvrir les yeux, les narines d’Elladan furent assaillies par une odeur de putréfaction. Il se releva et vomi en voyant le champs de mort qui l’entourait. Tout autour du prince le sol était jonché de milliers de cadavre à divers degrés de décomposition : beaucoup de guerrier mais aussi femmes, enfants et vieillards. C’est lorsqu’il vit la tête décapitée de Von Altenberg qu’il comprit. Elladan se plia en deux et vomit à nouveau, touts ces cadavres étaient ceux de ses victimes. Il sentit la folie poindre en lui en voyant la carcasse desséché d’un nourrisson.
-Vengeance ! Vengeance !
Les cadavres commencèrent à se lever et à marcher vers Elladan. Le prince enserré de toute par se sentit étouffer. Il allait s’offrir à la punition de ses victimes lorsqu’il entendit une voix douce et familière l’appeler par son nom. Une vigueur nouvelle l’envahie.
-Partez ! Vous qui êtes mort laissé moi ! Le temps n’est pas encore venu pour que je me laisse aller à vous satisfaire ! Vous qui êtes mort, n’avez plus aucun droit sur ma vie !
Face à la fureur du prince les cadavres s’embrasèrent et disparurent dans un tourbillon d’âmes gémissantes.



Elladan était de nouveaux face à au petit Elladan âgé cette fois ci de six ans. Il était avec sa mère, Casca et Cuneglas quand son père entra dans la pièce.
-Elladan mon fils, hier tu as fêté ta sixième année. Dès aujourd’hui tu devras suivre la formation qui ferra de toi un véritable prince guerrier, digne un jour de me succéder à la tête du clan. Elladan… Tu m’écoutes !? Derfel gifla violemment son fils.
-Mon seigneur ! Pourquoi le frapper si durement ? Je ne le permettrais pas !
-Silence ! Et toi mon fils cesses immédiatement de pleurer ! Derfel gifla une nouvelle fois son fils et vit le regard furieux de son épouse. Tu dois être fort, seul les faibles pleurent devant un publique. Sache qu’il vaut mieux que tu retiennes cette leçon dès maintenant. Enfin bref, à partir de ce jour, tu vas suivre les cours de : Yspaden et de ma personne, nous t’enseignerons le combat, Silvestik lui t’apprendra à contrôler ton énergie et à utiliser des sortilèges, Mkoll la chasse et le pistage, Kenevig la stratégie enfin et comme je suis généreux, je laisse à ta mère le loisir de t’enseigner les arts. Bon maintenant viens !
Elladan résigné suivit son père. A partit de ce jour la vie d’Elladan changea, la place n’était plus au jeux et à l’insouciance mais à la formation de l’héritier : lever à quatre heure pour les leçons de chasse, huit heure petit déjeuner frugal suivit par quatre heurs dédiées à l’entraînement physique et à la maîtrise des différents types de combat. A midi avait lieu le déjeuner puis dès treize heure commençait la leçon de sortilège et ce jusqu'à seize heure où débutait les cours de stratégie enfin à dix-huit heure Elladan pouvait se reposer un peux en suivant les leçons de sa mère (poésie, musique, littérature et dessin).
La nuit le jeune Elladan pleurait longtemps avant de finalement s’endormir. Elladan en spectateur impuissant ne put retenir ses larmes devant les souffrances du petit prince sachant qu’elle ne faisait que commencer. Il aurait aimé se consoler, pouvoir dire au jeune enfant qu’un jour touts ces entraînements lui sauveraient la vie lorsqu’il serait dans l’enfer des batailles. Mais Elladan n’était rien d’autre qu’un spectateur impuissant et éthéré, n’ayant aucune prise sur ce qui se déroulait devant ses yeux. Les ténèbres se saisir à nouveaux de Elladan.



Elladan resta les yeux fermé le temps que passe la nausée mais ce fut un monde surréaliste qui s’offrit à son regard : des escaliers et des colonnes battit dans tous les sens, des battisses irréelle, une architecture défiant toute les lois de la physique et de la raison. Des montres semblaient fondre sur les arbres, des cascades et des fontaines où l’eau remontait au lieu de descendre et d’étrange bête volaient et sautaient en tout sens. Tout était changeant et ne semblais avoir strictement aucun sens. Elladan se mit à rire comme un dément.
-Je suis mort ! Oui c’est ça et là je subit la punition divine pour mes pêchers ! Oui cela ne fait aucun doute, je souffre et puis je revoie mon passer ! Ha ! Ha ! Ha !
-Elladan ! Ne meures pas je t’en supplies ! Tu m’as promis de vivre !
-Cette voix c’est ? Cela voudrait dire que je suis encore en vie !?
-Peut-être ou peut-être pas ! Ici tu es dans les jardins de Dante. Dit une créature androgyne.
-Dante n’était qu’un humain, il ne peut posséder pareil royaume.
-Dante était avant tout un grand alchimiste et un grand artiste et il a put obtenir un statut quasi divin en jurant fidélité aux muses, il est devenu leur architecte et moi je suis son messager.
-Je ne vois pas d’art ici ! Seulement un défit à toute raison.
-Et qu’es-ce que l’art sinon un défit à toute raison ? Ton esprit est trop étroit pour voir l’art qui est en ce lieu dans son état le plus pure et raffiné : pouvoir instantanément créer la moindre de ses pensé en faisant fit des lois du monde des mortels. C’est ainsi que Dante et les muses conçoivent l’art.
-Très intéressant mais… Laisse moi passer ! Ordonna Elladan.
-Tu veux t’opposer a moi ! C’est ridicule.
L’androgyne chargea son corps semblait en constant changement, il fit apparaître une magnifique dague et frappa mais Elladan lui brisa le bras et la créature fondit avant de réapparaître jaillissants d’un poisson ailé. Elladan contre attaqua mais l’androgyne lui glissait entre les mains et en plus la gravité semblait aléatoire, la dague lui entailla le bras et son sang se mit à flotter dans les airs avant de se solidifier.
-Bon maintenant suis moi ! Tu pourras servir les muses, devenir l’esclave de Dante, touts tes rêves prendront corps ici.
-Je suis le prince Elladan Elrohir élu de Viviane la dame du lac ! Si il y a un endroit où je me laisserais allez dans ma mort : c’est en Avalon !
-Avalon, je crains que tu ne te sois égaré. Il te reste bien des seuils à parcourir et à chaque fois tu risques de chuter dans un royaume infernal. Celui de Dante te serra des plus agréable.
-Qui te dit que je souhaite m’abandonner à la mort ? Je sens que mon heure n’est pas encore arrivée et que j’ai une petite chance de la revoir.
-Qui donc ? Susurra l’androgyne.
-Ma fiancée, celle qui me donna la force de combattre et ironiquement celle à cause de qui je suis ici. Mais bon maintenant laisses moi où je t’écraserais !
L’étrange androgyne poussa un sifflement suraigu et chargea de nouveau mais cette fois ci Elladan le contra et retourna sa dague contre lui mais il stoppa lorsque l’androgyne prit la forme de Hinata.
-Monstre, tu crois me berner ! Dit Elladan en pressant la dague sur la poitrine de Hinata.
-Elladan ! Pourquoi me fais-tu mal ? Arrête ! Répliqua t’elle d’une voix à la fois ingénue et sensuel. Embrasses moi plutôt.
-Misérable chien comment oses-tu ? Maintenant meurt !
Elladan transperça la poitrine de la jeune fille, le visage de Hinata devint hideux et déformé avant que l’androgyne ne devienne un masque de souffrance qui disparut dans un nuage multicolore.
-Et toi contes-tu m’attaquer aussi ? Demanda Elladan à un jeune homme efféminé aux longs cheveux blond.
-Oh que non ! Grâce à toi je viens de prendre la place de cette chose. Les muses pourront désormais profiter de mon art explosif.
-Art explosif ?
-Et oui l’art est explosion ! Mais je ne vais pas te retenir d’avantage, donc adieu… Ah oui si jamais tu parviens à revoir le monde des vivants et qu’un jour tu croises un certain Sasuke Uchiwa, transmets lui les salutations de Deidara et dis lui que le jour où il crèvera, je lui offrirais une démonstration de mon art et qu’il pourra en profiter pour l’éternité.
Elladan épuisé acquiesça en souriant avant de se retrouver une nouvelle fois plonger dans le noir.



Elladan rouvrit les yeux et vit le petit Elladan âgé de huit ans accompagnant sont père sur un champ de bataille. L’enfant paraissait terrorisé alors qu’il marchait au milieu des cadavres. En ce jour le clan Elrohir avait massacré une incursion en provenance du pays étrusque au delà des montagnes blanches au nord du Latium.
-Vois mon fils ! Observes bien car un jour cela sera ton quotidien, tu mèneras nos troupes au combat. Regardes bien et vois les résultats de la guerre, les cadavres déchiquetés par les sortilèges ou tailladés par les lames. Découvres et habitus toi à ses horreurs.
-Père, je croyais que la guerre était le moyen de se couvrir de gloire.
-La gloire aux vainqueurs et aux vaincus : l’oublis. Répliqua sèchement le Breitwelda.
-Mais père, les plus grand héros, ceux dont les exploits sont rendus immortel : Llenlleawc, Kay Hir, le chasseur d’âmes, Artorius… Tous ont connu la défaite et sont mort au combat pourtant leurs noms ne sont pas tombés dans l’oublis, bien au contraire leurs morts violentes, c’est ce qui les ont rendu si célèbre.
-Ceux que tu as cités sont bien différents. Qui se souviendra de ces étrusques ? Peut-être leurs familles mais nul autre. La mort dans la gloire mène à la postérité, les combats perdus d’avance sont d’une beauté incroyable mais pour ne pas sombrer dans l’oubli, il faut que ta mort à l’image de ta vie soit digne d’inspirer les plus beaux chants et poèmes. Ecoutes bien cette règle d’or : la mort est préférable au déshonneurs.
Soudain surgissant des cadavres, un étrusque se jeta dague en avant sur le petit Elladan mais Derfel dégaina son épée et trancha le bras de l’homme avant que ce dernier ne soit jeté au sol et égorgé par Mkoll. Elladan était entièrement blanc et paralysé par la terreur et par le sang qui lui maculait le visage. Après un regard sur son père le petit Elladan se ressaisit et fit de son mieux pour afficher un masque d’indifférence. Le spectateur éthéré fut happé par les ténèbres.



Elladan chassa sa nausée et ouvrit les yeux. Tout autour de lui des essaims de mouche volaient, elles étaient noires et grosses, Elladan sentit des choses bouger entre ses pieds, il regarda le sol et ne put masquer son dégoût à la vue des milliers de vers obèses et difformes qui grouillaient parterre. Quelque chose piqua Elladan qui ressentit une vive douleur au bras puis ce furent des centaines de frelons qui l’attaquèrent. Le prince tenta vainement de les chasser mais alors que les piqûres s’intensifiaient et qu’il sentait le venin couler dans ses veines l’affaiblissant davantage, Elladan choisi la fuite. Après une longue course, il fut forcé de s’arrêter sur la rive d’un immense fleuve, si large qu’il aurait pu passer pour un océan si son courrant n’avait pas montré le contraire.
-L’Achéron ?! Alors le Tartare est sur l’autre rive, je… Elladan ne put continuer alors que les frelons le rattrapaient et le lardaient de leurs dards vénéneux. Elladan s’affaissa sous la douleur et l’effet du venin.
-Elladan ! Acroche toi ! Tu dois vivre !
Le prince reprit du poile de la bête et se releva le visage emplis d’une farouche détermination avant de libérer des flammes par tout son corps, carbonisant les insectes.
-Ma place n’est pas sur les rives de ce fleuve, ma place est auprès d’elle. Dusse-je affronter les pires créatures de l’autre monde : je survivrais ! Défia Elladan alors que les ténèbres l’enveloppaient de nouveaux.



Le Elladan éthéré se retrouva face au jeune Elladan âgé alors de dix ans. Le petit prince était au bord des larmes, sur un chemin de ronde alors qu’une tempête faisait rage. Il avait ressemant surpris une conversation entre ses deux parents.
« -Je suis inquiet pour notre fils. Il n’a toujours pas éveillé son triskèle d’or.
-Mon seigneur Elladan est encore jeune, chaque chose en son temps.
-Ma mie, vous ne saisissez pas l’importance de cela, son cousin Cuneglas lui possède le triskèle d’or même Peredur pourtant plus jeune c’y est éveillé. Je crains que si cette situation perdure, je ne doives déshériter notre fils : nul Breitwelda ne peut ne pas avoir le triskèle d’or. »
Elladan était inquiet et cela faisait plusieurs heurs qu’il était sous la pluie à tenter de s’éveiller au don suprême de son clan mais rien n’y faisait. Au bout d’un moment son père vint le chercher.
-Elladan rentre, tu vas prendre froid.
-Père la foudre va tomber sur cet arbre. Déclara Elladan sans se retourner.
Les secondes passèrent sans que la foudre ne s’abatte et Derfel un peux déçu s’apprêtait à raccompagner son fils quand soudain un des arbre de la cour fut pulvérisé par un éclair.
Elladan se retourna vers son père qui put voire dans les yeux de son fils : deux magnifique triskèles d’or dont la pureté dépassait de loin ceux de tout les membres du clan Elrohir et ce depuis mainte générations. Derfel étreignit comme rarement son fils, qui réagit avec plusieurs secondes d’avance.
-A partir de demain, je t’apprendrais à contrôler ces yeux mon fils.
Le temps s’accéléra devant le Elladan éthéré qui se retrouva plusieurs mois après, alors que le jeune Elladan s’apprêtait à passer une épreuve des plus importante : celle devant déterminer si son entraînement de base était achever et si il pouvait aborder des techniques et des sortilèges bien plus complexe. Elladan entama l’épreuve, il sauta sur les poteaux, roula sur le sol, franchi une trentaine d’obstacles et de pièges tout en évitant des carreaux d’arbalète et en touchant en leur centre des cibles à l’aide de ses couteaux de jet, de son arbalète de poing et de divers sortilèges. A la fin du parcours Elladan sauta dans une arène où durant trois minutes il croisa le fer avec Yspaden. Le vétéran sauta hors de l’arène alors qu’une porte s’ouvrit libérant quatre grands loups gris. Le prince sans aucune peur se jeta sur les bêtes, les mettant à mort à grand coups d’épée et sans montrer aucune pitié. Puis d’une deuxième porte ce fut un taureau ivre de rage qui en sortit, Elladan évita la première charge, avant de contrer la seconde en sectionnant l’une des pattes de l’animale, le prince se rapprocha du taureau et lui trancha la gorge mais déjà une troisième porte s’ouvrait. Un ours en sortit, si grand qu’il ridiculisait en taille, les plus massifs guerriers, Elladan du haut de ses dix ans semblait minuscule face à pareille bête. L’ours affamé par des semaines de jeune et excité par le sang se jeta sur Elladan, d’un coup de patte il envoya le jeune prince s’écraser contre l’un des mur de l’arène mais Elladan repartit immédiatement à l’assaut sautant au dessus de l’ours et lui enfonçant son épée dans la nuque, la bête s’effondra. La quatrième et dernière porte s’ouvrit et laissa sortir un vieil homme pieds et poings entravés par de lourdes chaînes. Elladan lança un regard perplexe à son père.
-Mon fils, tu dois être impitoyable, sache que cette homme derrière son aspect débonnaire n’est rien autre qu’un vulgaire violeurs. Applique la sentence !
Elladan s’avança leva son épée et en vertu des lois du clan Elrohir éventra le vieillard et le laissa agoniser au soleil. Derfel était très satisfait, son fils venait de battre le record du temps détenu par Cuneglas, pour le récompenser le Breitwelda offrit à son héritier la lame du crépuscule.
Quelque heure plus tard Cuneglas alla féliciter son cousin mais alors qu’il allait lui parler Casca arriva en courrant, poussa Cuneglas le faisant passer par-dessus un muret pour se jeter sur Elladan mais le jeune prince lui saisit et lui tordit le poignet.
-Ne me touche pas gueuse, je suis le prince héritier et toi la fille d’un serviteur promis au même avenir, ne m’adresse plus jamais la parole !
Elladan gifla la jeune fille qui se sauva en pleurant, laissant Elladan face à un Cuneglas haineux.
-Quoi cousin tu veux te battre ?
-Le pouvoir te monte à la tête cousin. Casca a toujours été notre amie et tu la traites comme ça ! Honte sur toi !
-Et alors, que vas-tu faire toi qui préfères la compagnie de la roture à celle de la noblesse.
-Elladan à partir de ce jours, je te surpasserais dans tout les domaines, m’emparerais de tout ce que tu désireras et de tout ce que tu rejetteras avant que tu ne changes d’avis.
Cuneglas cracha sur le sol puis partit et dès lors les deux cousin se vouèrent au mieux une grande rivalité au pire une haine farouche. Le Elladan éthéré se maudit de son comportement et de sa sottise de l’époque alors que les ténèbres se resserraient sur lui.



Elladan était en haut d’une colline rocheuse qui surplombait un torrent de sang. Le prince glissa et roula sur la pente et sentit des rochers aiguisés lui lacérer les chairs avants de tomber dans le torrent. Elladan luttait de toutes ses forces contre le courrant et les tourbillons pour se maintenir à la surface tout en essayant d’éviter de se fracasser sur des rochers. Le torrent conduisit le prince dans une grotte où il put regagner le rivage mais à peine sortit que son triskèle d’or s’activa et s’affola l’inondant de vision. Ainsi Elladan put voir et ressentir les émotions d’un jeune garçon des steppes, nommé Subotaï Khan. Il vit sa vie et découvrit comment Subotaï succombant à la haine et aux souffrances physique et morale devint Steppenwolf, comment le loup des steppes devint l’élu aveugle de Loki et le héraut de Ragnarok. Enfin Elladan vit la sanglante et rapide campagne qui vit Norska tomber et Hyperborée devenir orpheline, le prince manqua de perdre la raison devant les atroces supplices que Steppenwolf offrait aux vaincu. Elladan dans un effort mental intense parvint à reprendre le contrôle du triskèle d’or et il tomba exténué à genou mais déjà les ténèbres l’enveloppaient de nouveau.



Le spectateur éthéré se retrouva face au jeune Elladan âgé de douze. Le jeune garçon était épuisé et blessé, face à lui uniquement vêtu d’un slip de cuir et d’une cape rouge, à la musculature parfaite et impressionnante, armée d’un glaive de bronze aux allures de sabre, d’un grande bouclier rond de bronze frappé du symbole de Sparte, les protections de ses avants bras et de ses tibias étaient faites du même métal. Slavos savourait son combat pour lui, la victoire ne faisait aucun doute, il gagnerait sa liberté et emmènerait la tête du garçon à Sparte. Elladan était à bout de force, il avait brisé la lance du spartiate et lui avait arraché le casque en lui entaillant le cuire chevelu mais il ne pouvait plus faire grand-chose d’autre. Soudain Slavos chargea, projetant d’un coup de bouclier le garçon contre le mur, Elladan évita de justesse la lame du capitaine de Sparte et tomba au sol mais un coup de pied l’envoya rouler au parterre. Elladan sentit plusieurs de ses cotes se briser, il cracha du sang mais il se releva. Aussitôt Slavos fut sur lui et le jeune prince ne put rien faire d’autre que de laisser le glaive lui entailler le corps. Mais Elladan se releva, il ne pouvait compter que sur lui, si quelqu’un intervenait pour le sauver Elladan connaîtrait la honte de l’échec : « la mort est préférable au déshonneurs. » Il avait fait siens cette doctrine mais la perte de sang et la douleurs lui troublait la vision.
-Alors petite danseuse que t’ont montré tes yeux ?
-La mort et le sang…
-Ha ! Très drôle mais très tragique : voir sa mort à l’avance quel funeste don.
-Je vois ta mort et ton sang ! Slavos et toute l’assemblé excepté les Elrohir éclatèrent de rire.
-Je suis Elladan Elrohir, mon nom est le même que celui du chasseur d’âme… Il aurait mieux fallut pour toi que ce soit lui ton adversaire. Je vais te tuer avec sa plus grande création !
Ignorant les regards haineux Elladan chargea, les milles oiseaux de l’ouest dans sa main droite, il déchira le bouclier et enfonça sa main entre les cotes de Slavos, se frayant un chemin jusqu’au cœur du spartiate mais le prince n’avait plus les forces de maintenir le sortilège. Une vague de plaisir intense et sans limite inonda Elladan au moment où sa main se referma sur le cœur de Slavos et quand il sentit les rapides pulsations s’achever alors que le puissant muscle finissait broyé. Une chose lui apparut : désormais il ferrait tout pour de nouveaux ressentir la joie de vaincre plus fort que lui. Elladan exsangue fut soigné et intégra l’académie des officiers de la garde impériale où il se lia d’amitié à Annwas et où il subit toute la violence de la haine que sont ancêtre et homonyme, Elladan Ier : le chasseur d’âmes avait engendrée. Et les ténèbres capturèrent Elladan qui laissa sans regret cette période de sa vie.



Elladan se retrouva au milieu d’une forêt de rose et de ronce leurs épines acérées lui lacéraient le visage. Soudain Elladan sentit quelque chose derrière lui, il sauta de coté et saisi au cou la bête, il serra fort et lui brisa la nuque. Elle était massives recouverte de piquant sa tête était grosse et osseuse et des pointes de métal lui tenaient lieux de dents. Elladan entendit des hurlements et la peur se distilla en lui.
-Un cwn annwn, un limier de Arawn, cela veut dire que je suis sur les terres du dieu qui règne sur la mort ! Ces hurlements, c’est la chasse sauvage !
Elladan se mit à courir faisant fit des épines lui lacérant la peau, il arriva dans une clairière. Au loin il pouvait voir un pont fait d’épées entrelacées et une immense tour. Soudain l’obscurité ondula et une vingtaine de démons apparut : cornu, à la peau rouge aux sabots fourchus, il étaient mené par un démon gigantesque ailé et vêtu d’airain. Elladan épuisé fut impuissant et les monstres se jouèrent de lui, en lui arrachant des cris de souffrance.
-Elladan ! Non ! Pas ça ! Cria une voix féminine mêlée de sanglot qui se fit de plus en plus lointaine.
-Hinata, désolé cette fois… C’est vraiment fini.
Mais au moment où le grand démon allait achever le prince, les cwn annwns attaquèrent les démons et ce fut une orgie de violence. Bientôt Elladan fut seule avec le grand démon mais un rire sinistre se fit entendre.
-Qui ose se moquer de moi ? Je suis Golgoth le prince démon régnant sur le trois cent dixième abîme de l’empyrée.
Le prince démon se jeta dans l’ombre mais sa tête tranchée rebondie vers Elladan, le prince se releva pour faire face à son sauveur qui lentement sortait des ténèbre. Une armure noire et or, une cape noire, des cheveux ébène, le visage pal et le blanc des yeux noire : face à Elladan se tenait son arrière grand père le chasseur d’âmes.
-Oh que vois-je ? Un Elrohir dit moi comment te nommes tu mon petit ? Sa voix était claire et autoritaire. Allons parle mon enfant, je ne te mangerai pas.
-Je… Je suis…Le prince héritier Elladan Elrohir élu de Viviane.
-Merveilleux, et que fais-tu ici ? La place de l’élu de Viviane est soit sur terre soit en Avalon.
-Je l’ignore, je suis au bord de la mort et…
-Tu erres entre les seuils. Le monde des dieux est différent de celui des mortels, les divinités modèle leurs royaumes selon leurs propres règles et selon leurs désirs. Lorsqu’un mortel meure son âme est envoyée dans l’un des royaumes divins, selon ses actes et ses croyances : pour les celtes, les justes, les braves et les vertueux vont en Avalon, les autres deviennent les jouets d’Arawn. Mais cela est bien plus complexe car les dieux sont prompts à s’allier et à se trahir. Il reste que les morts reçoivent une nouvelle enveloppe charnelle en échange de leur fidélité. Sache que les frontières des royaumes divins sont changeantes et c’est aux serviteurs mortels de les défendre ou de les étendre. Les guerres divines ont toujours lieu dans ce monde. Tss tu n’as vraiment pas eu de chance.
-J’avais remarqué. Mais pourquoi toute ces épreuves.
-Les guerriers divins sont très précieux dans ces guerres car contrairement aux esclaves mortels qui si ils meurent de nouveau voient leurs âmes envoyées dans l’empyrée pour y être tourmentées par les démons, les guerriers divins eux réapparaissent auprès de leurs dieux titulaires. Si tu étais mort immédiatement, tu serrais en Avalon aux côtés de la dame du lac mais ton corps vit encore alors qu’une partit de ton âme est déjà dans l’autre monde. Les dieux se disputent donc ton âme pour que tu les rejoignes, c’est pour cela que leurs serviteurs d’attaquent.
-Tu as parlé de l’empyrée qu’est-ce ?
-Une dimension sceller par les dieux au-delà du septième cercle, c’est là que vivent les démons et bien des bêtes, c’est aussi en ce lieux que furent précipité les anges déchu lorsque le plus puissant d’entre eux : Lucifer tenta de détrôné Zeus durant la Titanomachie. Mais au plus profond de l’empyrée règne une conscience infinie, supérieure et omnisciente dont la compréhension échappe même aux dieux. Cette conscience est incommensurable et était là avant l’avènement des dieux à moins que ce ne fussent les rêves et les espoirs des dieux et des mortels qui la firent apparaître. Quoiqu’il en soit, des failles apparaissent parfois dans l’empyrée, libérant des démons dans le monde des dieux, voir dans celui des mortels. Ces incursions peuvent être petite comme celle que tu as vu ou prendre la forme de gigantesque ost démoniaque composé de milliers de démons inférieurs, de dizaine de princes démons, de bêtes démoniaques et d’hécatonchire le tout sous les ordres d’un ange déchus. J’ais une fois exterminer pareils légion. Pour le monde des mortels les incursions se limitent à quelque succube ou incube, voir des princes ou des démons du plan médian mais ils ne font pas long feu, les plus puissant sont enfermés dans des armes ou des humains, les autres sont bannis. Si cela t’intéresse sache que Valentine fut jadis la princesse des succubes, invoquée et enfermée dans une lame nouvellement forgée par Diwnarch.
Elladan et le chasseur d’âmes discutèrent longuement sur les royaumes infernaux, les limbes et les seuils et mêmes sur les sœurs du destin qui contrôlaient la plus formidable machine des dieux. Elladan était fasciné par le charisme, et par cette impression de sérénité qui émanait du chasseur d’âmes mais qui semblait cacher une fureur et une violence à peine contenue.
-Alors comme ça tu es fiancé à l’héritière de Keji Hyuga.
-Et oui, cela fut dur à accepter mais je pense que l’avenir n’est plus aussi sombre pour moi.
-Je suis désolé Elladan.
Soudain le visage du chasseur d’âme devint cruel, la folie se lut dans ses yeux, il sauta à la gorge de Elladan. Il souleva son descendant et le rapprocha de lui.
-Comme je te l’ais dit, les guerriers divins sont des pièce précieuse sur l’échiquier des dieux donc tu vas me suivre et prêter allégeance à Arawn !
Mais un collier apparu autour du cou d’Elladan, l’ambre en pendentif se mit à briller. A son contact le chasseur d’âmes fut repoussé.
-C’est le collier que j’ais offert à Hinata !? Il repousse le mal.
Le chasseur d’âme cria de frustration et se laissa envelopper dans les ténèbre de sa cape et disparut.
Elladan se sentit partir et pria pour que cette fois-ci ses épreuves prennent fin.



Elladan arriva au milieu d’un bal, il se chercha du regard et ne tarda pas à se voir. Le prince avait dix huit ans, il était élégamment vêtu et accompagné de Kulwch, c’était moins d’une semaine avant la guerre contre la confédération germanique. Un riche et puissant duc avait convié les représentants de la haute noblesse et des grands clans guerriers de l’empire Franc et avait organisé cette réception pour des raisons futile, dans le but de montrer sa richesse. Elladan ne dansait pas et essayait d’enchaîner coupe de champagne sur coupe de champagne mais par chance pour sa réputation Kulwch parvenait à en intercepter la grande majorité. Le prince remarqua les regards insistants d’une belle jeune fille parée de magnifiques bijoux et qui portait sans doute la plus somptueuse robe de bal de toute l’assemblée. La noble envoya sa suivante, elle aussi bien habillée, à la rencontre de Elladan.
-Ma maîtresse souhaiterait que vous l’invitiez à la prochaine danse.
-Veuillez me pardonnez mais…
-Mon seigneur, cette fille est superbe… Regardez comment elle vous regarde. L’interrompit Kulwch sur qui l’alcool intercepté commençait à faire effet. Je… Je comprend que par fierté vous repoussiez les avances des gueuses et que… Et que par honneur vous chassez toutes les catins que Mabon vous paye… Mais là, regardez ses vêtements et sa prestance… Vous êtes au moins du même rang qu’elle… Donc vous pourrez conclure sans en rougir.
-Kulwch, tu t’égares. Mais il est vrais que refuser cette invitation serait insultant et porterais préjudice à mon nom. Quand à toi invites cette jeune fille à danser.
Elladan s’approcha de la noble et en s’inclinant respectueusement l’invita à danser, elle rougit et prit un air faussement surpris avant d’accepter. Ils commencèrent à discuter tout en valsant.
-Alors belle demoiselle, pourrais-je connaître votre nom ? Demanda Elladan en perdant son regard dans le décolleté.
-Voyons jeune homme, mes yeux sont ici ! Lança t’elle d’un rire ingénue. Je me nomme Marie Jeanne Gabrielle de Bourbon. Dit t’elle non sans fierté. Et vous qui êtes vous ?
-Oh ! Vous appartenez à l’un des quatre grands clans guerriers. Devinez donc.
-Amusant ! Alors à votre port altier et à votre beauté vous êtes de noble naissance. Vos vêtements et ce torque d’or indiquent que vous êtes issus d’un peuple celte. Serriez-vous l’un de ces princes ayant fuis les guerres civiles ravageant Albion et Hibernia ou l’un des rares et derniers représentants des nobles maisons celte du continent ?
-Presque, je suis le prince héritier… Marie Jeanne afficha un grand sourire et bâtit des paupières en attendant la suite. Elladan Elrohir.
Le visage de la Bourbon se décomposa et elle gifla Elladan en lui lançant un regard méprisant et haineux auquel le prince répondit par un regard noir emprunt d’attention meurtrière qui suffisait à faire taire les guerriers et la roture. Il mit machinalement la dague cachée dans l’une de ses bottes à portée de main, alors que la musique avait cessé et que tout le monde était tourné ver la dispute.
-Allez y monstre ! Tuez moi ! Révélez votre vrai visage, destructeur de cité !
-Holà que ce passe t’il ? Ma sœur que signifie cet esclandre ? Demanda d’une voix bouffie d’orgueil un jeune homme vêtu à la mode impériale.
-Mon frère, c’est Elladan Elrohir le bourreau de Cimméria. Et il a tenter de me toucher les… Elle se mit à faire semblant de pleurer.
-Par tous les dieux ! Je vous conseille de partir immédiatement ou sinon…
-Sinon quoi ? Demanda Elladan en pressant sa dague sous la gorge du Bourbon. Sinon tu me parfumeras à mort sal bâtard efféminé !
La situation allait dégénérer mais par chance Kulwch dans un instant de lucidité intervint et parvint à convaincre Elladan de ranger sa dague et de partir.
-De toutes façon vous autres celtes n’êtes qu’un peuple inférieur et barbare, tout juste bon à violer et se saouler !
Kulwch d’un puissant coup de poing jeta au sol l’arrogant Bourbon. Profitant de la diversion Elladan et son garde du corps ivre quittèrent les lieux et regagnèrent dans la nuit la citadelle des étoiles.
Quelques jours plus tard, Elladan portait sur une épaule sa plus jeune sœur Elane. En entrant dans la salle de repas réservée aux Elrohir, il déposa la petite fille avant de s’asseoir aux côtés de ses parents, son père pris la parole.
-L’heure est grave, la confédération germanique a fait franchir la frontière à une armée sous les ordres de Von Altenberg. La VIIeme armée a été décimée, la XVIIIeme armée est en déroute et la forteresse de Vaux est tombée. Von Altenberg menace de faire un percé sur la forêt noire. L’empereur nous mande, donc je te laisse choisir les trois cents hommes que tu commanderas. Et il serait des plus bénéfique pour le clan que ce soit toi qui abattes Von Altenberg.
-J’entends et j’obéis père. Donc je pense partir aux côtés de deux compagnies de vétérans, huit escadrons des troupes de choc et une escouade d’éclaireurs. Avec ma garde d’honneurs le compte est bon. Père y aurait-il autre chose ?
-Un choit judicieux et en effet il y a autre chose. Tu dois savoir que l’empire Franc a décidé de s’allier au pays du feu d’orient et il a été convenu que le clan Elrohir s’allie à Konoha principale force militaire du pays du feu. Nous avons décidé que pour sceller cette alliance tu sois marié à la princesse ninja Hinata Hyuga héritière du clan Hyuga et arrière petite fille de Keji Hyuga.
-Quoi ! Vous voulez me fiancer à une fille dont j’ignorais l’existence jusqu'à aujourd’hui. C’est absurde !
-De toute façon la décision est prise, Annwas est déjà partit ramener cette Hinata. Rassemble tes hommes et passes ta colère sur les germains. Sur ce tu peux disposer.
Elladan refoula sa colère pour mieux la libérer sur le champ de bataille. Il appela Kulwch pour qu’il rassemble la garde d’honneur.
Au même moment le Elladan éthéré fut enveloppé de lumière.




Elladan ouvrit les yeux et son regard se posa sur un plafond de pierre. Il était couché dans son lit, à son chevet Hinata était endormit. Le prince allait dire quelque chose mais une voix familières le coupa.
-Chut ! Ne la réveille pas, elle viens juste de s’assoupir. Tu sais, elle t’a veillé sans presque dormir durant les onze jours durant lesquelles tu as oscillé entre la vie et la mort.
Elladan voulu se lever mais ses jambes étaient encore faible et se fut grâce à Annwas qu’il parvint à atteindre le balcon, là il observa pensif les étoiles.
-Seulement onze jours. J’ais cru errer des mois entre les seuils. Enfin bon si tu dit qu’elle m’a veillé, c’est qu’elle doit un minimum tenir à moi.
-C’est certain, elle était dans tout ses états lors des moments où l’on croyait te perdre.
-Je sais, j’ai entendu sa voix dans les profondeurs de l’autre monde, sans elle j’aurais sombré dans les ténèbres. Elladan se mit à sourire en observant le ciel nocturne. J’ai survécu à Steppenwolf.
-Oui mais nombreux ont perdu la vie durant cette bataille. Déclara Annwas le visage assombrit par le poids des perte.
Annwas raconta les événements qui avaient eu lieu pendant que Elladan affrontait le loup des steppes.
-Cuneglas mort, j’aurais pensé tirer joie de cette nouvelle mais… Nous étions du même sang et malgré nos divergences, ce n’est pas un rival qui est tombé mais un héro du clan non c’est le héro du peuple qui c’est éteint. Maudite bataille tant de jeunes lanciers qui voyaient leur premier combat : mort pour le clan. Alors que Urian a trahie son maître, nous offrant la victoire… Bon maintenant emmène moi aux cuisines, je ne veux pas qu’à son réveille Hinata me voit affaibli et affamé.
Annwas était quelque peut déconcerté : son ami avait durant l’espace d’un instant laissé transparaître ses sentiments mais cela n’avait été que pour les enfuir à nouveaux au fond de lui.






Avec ce chapitre ce termine « La geste des trois élus divins » : le premier arc [i]des difficultés d’être l’héritier d’un clan et de lui faire honneur[/i]. Dans les prochains chapitre, le sang et la guerre laisseront place à un peux de politique et beaucoup de romance et de douceur. Tandis que se mettront en place les pions d’un nouveau conflit cette fois ci dans les terres des ninja.
Donc à bientôt et merci pour vos commentaires




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