Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Fiction: Parfois, les pensées nous trompent...
Temari a fugué de Suna pour une raison des plus claires: Elle ne supportait plus ses frères, bien décidés à toujours lui faire des commentaires pas vraiment sympas. Seuls Kaito, son petit ami, et Saori, le petit frère de celui-ci, l'aidaient à supporter les représailles. Mais aucun n'était présent ce jour-ci, et rien ne put empêcher Temari, qui trouve donc refuge à Konoha, ou plus précisément, chez Sasuke...
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mÿ-lOv£-Gäarä (Féminin), le 02/09/2007Messieurs, Mesdames et Mesdemoiselles, Bonjour! Vous voici bien dans le #Mios Info#, le magazine audio et vidéo en direct de Mios no Kuni, petit village du Pays Aquitain.
Nous sommes le mardi 18 septembre, et il est exactement 11h06.
Dans quelques secondes, vous serez en direct avec Mÿ-lOv£-Gäarä, pour votre habituel "Blabla incessant"!
"HalloW! C'est bien moi, l'unique M-L-G. Voici donc le second chapitre de ma troisième fiction. Oulà... Ca commence à en faire, des mots!
Enfin bref.
Dans ce chapitre, on apprend pas grand chose, puisque j'ai essayé de faire en sorte que cela soit moins long que le premier. Donc ça va chauffer dans le prochain, normalement!
Beaucoup de commentaires m'ont aidé pour changer quelques petites choses dans ce chapitre. Surtout celui de Devil_temari.
Donc voilà, je précise ici que cela se passe dans la Next Gen. Sasuke est revenu à Konoha et Gaara est toujours Kazekage.
BONNE LECTURE!"
Chapitre 2: « Combien de temps ai-je donc dormi? »
La jeune fille s'arrêta soudainement, prenant pleinement conscience de ses mots, si blessants soient-ils, même si Sasuke approuvait qu'il avait surmonté cette épreuve.
Elle se sentait désolée. Sans s'en rendre compte, le jeune Uchiwa était une des solutions qu'elle n'avait qu'en cas de secours, certes, mais qu'elle aimait tant pour ses conséquences: elle aurait un toit où dormir, et serait en sécurité pendant sa fugue. Tomber d'épuisement dans la forêt, aux côtés des ours et des sangliers, en mangeant des racines et des feuilles inconnues, ce n'était pas vraiment ce qu'elle préférait.
Et puis, peut-être sa localisation serait cachée plus longtemps, aussi, que si Sakura ou même Shikamaru, l'avaient logée. Mais c'était vrai que pour être le plus discrète et invisible possible, être blottie au creux d'un arbre malgré les inconvénients, c'était mieux!
Elle fixa ses pieds, oubliant sa destination, et se répétant qu'elle n'était vraiment pas douée. Sasuke était déjà quelques mètres plus loin quand il remarqua Temari, immobile, et ailleurs. Le jeune garçon la dévisagea. Il oublia sa première idée: lui faire une remarque à la Shikamaru, car il savait qu'elle réagirait, mais se décidant à jouer son propre et unique rôle, Sasuke choisit une autre option.
Il s'approcha d'un pas silencieux de son amie, et lui prit le menton entre deux doigts, pour relever le visage de celle ci, qui ne put que poser un regard honteux vers son hôte.
-C'est marrant, toi, tu gaffes, mais t'es pas lourde! Lanca-t-il, Quoique tu pourras me dire qu'on se connait mal, pour l'instant.
Temari ne comprenait pas le sens des paroles de Sasuke, mais comment le pourrait-elle, apres tout?
-Roh, c'est bon, j'ai pas fait exprès, comment voudrais-tu que je le sache? Demanda la jeune fille en boudant à moitié.
-Bon, tu as l'intention de rester là? Parce que je dois préparer ta chambre et je vais y consacrer quelques demies-heures! S'amusa-t-il éludant la devinette de Temari.
-Eh bien, je ne suis pas une demoiselle d'interieur, alors t'aider ne ferait que te retarder. Je vais me balader, hein?
Sasuke admit que c'était une bonne idée.
-A toute à l'heure... Conclut Temari en reculant, puis en tournant les talons.
Sasuke la regarda partir, se demandant finalement comment il ferait pour la retrouver. Il n'avait ni précisé qu'il était mieux pour elle de rester dans le clan Uchiwa, qui était assez grand quand même.
Enfin, par un quelque miracle, il la retrouverait avant la nuit.
Temari avait marché quelques minutes. Elle se baladait dans les ruelles du clan qui serait son hôte. Un clan mort et desert. Le clan Uchiwa. Au détour d'une rue qui était mieux éclairée que les autres, elle tomba nez-à-nez avec ce qu'on peut appeler une « Merveille ». Son regard se posa sur le lac qui dormait juste devant elle, étendant sa splendeur par delà les limites de sa vision. C'était un rayon de vie qui la ranimait, faisant flamboyer sa petite bougie interieure, qui avait terni lors de cette visite monotone.
D'une course rapide, s'échauffant en même temps, elle se rapprocha et, en parcourant le lac de long en large du regard, remarqua un ponton qui menait presque au centre de l'étang. Elle s'y précipita, cessant sa course folle de beauté que quand elle manqua de tomber à l'eau, à l'extremité du petit pont de bois.
Elle s'assit au bord, laissant ses chevilles et ses mollets tremper dans l'eau fraiche. Les bras tendus en arrière, elle se mettait alors à observer les nuages, comme l'aurait fait Shikamaru.
Le temps était bon, l'air ni trop lourd ni trop frais, laissant une infime brise caresser le visage de Temari.
Ses pensées divaguèrent. De Shikamaru et ses nuages, la jeune Kunoichi laissa son esprit lui dessiner le visage de Kaito, et la bouille adorable de Saori. Elle sourit doucement, se demandant soudain, et pour la première fois depuis sa fugue, ce qu'il se passait dans le Pays du Vent.
Gaara avait-il envoyé des escadrilles pour la retrouver, elle, sa soeur, ou alors se fichait-il de sa disparition? Et, est-ce que Kankurô avait seulement remarqué son absence? Allaient-ils mettre le village au courant, ou ne le feraient-ils point, de peur de paraître ridicule d'avoir une telle soeur? Est-ce que Saori et son frère étaient au courant de sa fugue? Et, quelqu'un se préocupait-il du sort de la jeune fille que personne à Suna ne savait en sécurité?
Elle soupira. Finalement, d'un geste lent et fatigué, elle s'allongea sur le ponton humide, sur lequel elle s'endormit aussitôt.
-Temari! S'écriait Sasuke en accourant auprès de la jeune fille endormie.
Remarquant enfin qu'elle somnolait depuis surement quelques heures, Sasuke se sentit gêné d'avoir pu perturber le sommeil de quelqu'un.
Il s'assit à côté d'elle, son regard plongé dans les reflets mélancoliques du soleil qui se couchait.
Deux paupières s'entrouvrirent sur des yeux clairs. Elles clignèrent plusieurs fois, avant que la luminosité tardive ne soit acceptée par le regard de Temari, qui se releva en baillant, et en s'étirant.
Elle observa quelques instants le coucher de soleil avant de murmurer:
-Combien de temps ai-je donc dormi?
Elle frotta d'un revers de main son oeil droit, avant d'entendre derrière elle la voix de Sasuke.
-Seulement quelques heures.
Elle sursauta involontairement, faisant sourire le garçon. Elle le considéra longtemps, avant de demander, d'une voix toujours ensommeillée.
-Tu es là depuis longtemps?
-Non, quelques dizaines de minutes seulement.
Elle acquiesa en bafouillant quelques mots incompréhensible, avant de passer une main lente à ses cheveux. C'est alors que sur le visage de la Kunoichi apparut un sourire perplexe. Ses joues s'empourprèrent, prenant relativement vite une teinte rosée. Elle détacha ses quatre couettes rapidement, laissant couler ses cheveux blonds sur ses épaules. Son visage paraissait alors alongé, et plus mature, plus « femme ».
Sasuke ne put s'empêcher de rougir à son tour, avant de sourire et de demander:
-Tu te recoiffes souvent comme ça?
Temari répondit négativement, et ratacha ses cheveux comme à l'habitude. Elle se leva, faillit tomber à l'eau une fois encore, mais rien ne fut tel, et fixa Sasuke.
-Je suppose que ma chambre est prête.
-Tu vois juste, j'ai eu du mal, mais je suis parvenu à faire un peu de ménage! Avoua Sasuke en rigolant presque.
Temari l'observa se relever à son tour, certes plus eveillé qu'elle ne l'était actuellement. Les souvenirs de l'examen Chuunin lui revinrent en mémoire, avec ce Sasuke froid et distant, si puissant que toute l'arène l'acclamait, et souhaitait hautainement qu'il se batte avec un Jinchuuriki. Quelle naiveté! Comment Sasuke aurait-il pu battre Gaara à cette époque?
Temari se retrouva surprise d'affirmer mentalement que son cadet était surpuissant. Elle qui ne lui portait que peu d'affection, ces temps-ci!
Mais c'était vrai que le jeune Uchiwa avait changé. Plus ouvert, Temari semblait malgré tout surprise de le voir sourire, et même rigoler, parfois.
-Bon, alors rendons-nous dans ta mâson! Déforma-t-elle volontairement, saisissant sa sacoche et son éventail.
-Okay.
Ils commencèrent à marcher silencieusement, sans dire le moindre mot. Pourtant, Temari avait bien une question à poser. Mais sans savoir pourquoi, elle n'arrivait pas à laisser ses mots franchir la barrière que formaient ses lèvres.
Sasuke précédait d'un demi-mètre sa camarade, mais la guidait dans le labirynthe des Uchiwa.
-Comment t'as fait pour me retrouver?
Sasuke sourit, et répondit, d'un ton calme, qui pouvait presque s'avérer arrogant.
-Bah, je t'ai cherchée environ dix minutes, puis j'en ai eu marre. Si je t'ai trouvée, c'est parce que j'ai desespéré...
Temari fut prise d'un fou-rire. Autant dire qu'elle pensait plus qu'il l'aurait trouvé grace à son Sharingan ou à un autre Jutsu de ninja, et non par le hasard et la chance!
Sasuke l'écouta rire à demi. Son attention était attiré par autre chose. Un bruit, une impression, quelqu'un...
Il activa son Sharingan et arrêta Temari en posant la main brutalement sur son épaule. Elle cessa immédiatement de rire, son visage devenant marbre.
Sasuke parcourut rapidement leurs alentours visibles. Mais rien, il ne sentait plus personne. Comme s'il n'y avait jamais eu personne. Et pourtant, Sasuke savait. Il avait bien senti une odeur peu familière, ou même inconnue.
-Qu'est-ce qu'il y a? Demanda Temari, qui avait serré prudemment son éventail un peu plus fort.
-Rien, rentrons...
Sasuke attrapa Temari par le bras, et la tira vers l'avant pour qu'elle avance. Elle émit un petit bruit étouffé, ne s'attendant pas à une telle réaction de la part de son hôte, mais ne dit rien, se contentant de le suivre.
Ils marchèrent quelques minutes, et Sasuke lacha le bras de Temari, qui avait gardé des marques de l'étreinte brutale du garçon, mais la jeune fille ne pipa toujours pas mot.
Elle leva lentement les yeux sur la vieille bâtisse qui s'élevait devant elle, s'étendant loin sur les côtés. C'était une de ces anciennes maisons traditionnelles, qui resteraient pour encore longtemps.
-Tu habites là? Demanda-t-elle un peu surprise.
-Oui. J'ai d'ailleurs toujours vécu ici. Expliqua Sasuke le regard perdu dans la mémoire.
Des souvenirs envahissants lui revenaient soudainement dans son esprit. Allaient-ils le hanter, cette nuit encore? Lui répéteraient-ils un nombre incalculable de fois que ces parents n'avaient toujours pas été vengés? Qu'il n'était encore qu'un faible malgré tous ces progrès chez Orochimaru? Et qu'il n'arriverait jamais à la cheville de celui qui avait fait basculer sa vie?
Il secoua la tête discrètement, balayant ses mauvaises pensées, avant de se tourner vers Temari.
-On entre? Demanda-t-il poliment.
Elle acquiesa un sourire sur les lèvres. Il s'avança, ouvrit la porte qui grinça doucement. Il la fit avancer chez lui.
Elle, voyait un tout petit hall, ce qui l'étonna d'ailleurs. Lui, observait ses parents, ensanglantés, alors que l'ombre de l'assassin s'élevait derrière eux, le mangekyou dans les deux yeux.
Ils changèrent de pièce, après avoir longuement marché dans un couloir. Trois cloisons de papier de riz.
-Tu dormiras ici.
Sasuke désignait celle du milieu. Il l'ouvrit. Elle, voyait dévoilant un futon au centre. Unique meuble de la pièce. Lui, fixait son frère d'un oeil meurtri, assis sur son matelas.
-D'accord. Merci beaucoup.
Elle sourit de gratitude avant de pénétrer dans la petite pièce.
-Toi, c'est à gauche ou à droite?
-A gauche.
Elle hocha la tête.
-Je t'appelle si il y a un problème!
-Ouais.
Elle referma lentement la cloison, avant d'entendre celle d'à côté s'ouvrir et se fermer à son tour. Temari se déshabilla, avant d'enfiler une nuisette blanche. Elle déplia la couette et s'allongea sur le futon qui serait sien pendant trois jours. Ses paupières se déposèrent sur ses yeux.
"Toujours pareil, laissez vos avis, vos impressions, tous les coms que vous voulez, je vous refait pas le spitch de la dernière fois.
Mÿ-lOv£-Gäarä"
On reprend l'antenne, pour le jeu télévisé, Des lettres et... Des lettres.
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