Fiction: "Je n'aurai jamais pensé que la nuit était aussi belle". (terminée)

Oh, allez, une p'tite fic pOur faire plaisir à PAZUNA. C'est un Kakashi X Hinata dégOulinant de sentiments, âmes sensibles s'abstenir. Les amOurs impOssibles sOnt les plus durs à vivre, mais ce sOnt aussi les plus beaux ...
Romance | Mots: 6781 | Comments: 30 | Favs: 21
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Ajibana (Féminin), le 24/08/2007
Je tiens à préciser que cette fictiOn m'inspire pas mal car je suis à peu près dans la même situatiOn que Kakashi, mO namOureux habite en Hollande. Bref, c'en est terminé de mOn racOntage de life j'ai le 3615 pOur ça :D !

Merci à PAZUNA qui m'a inspiré le cOuple thème de cette fanfic qui me démangeait pas mal. Merci beaucOup :)




Chapitre 4: "-Qu'est-ce que ton baiser ? - Un léchement de flamme. " ( Victor Hugo)



« -Je serrais ta main très fort dans la mienne quand tu t’es éveillée, te souviens-tu ?
- Oui, me répondit-elle avec un sourire délicat.
- Et ensuite je l’ai portée à ma joue comme cela, n’est-ce pas ?
- Oui …
- Puis, j’ai embrassé ton bras, tout le long de ton bras et… J’ai embrassé le creux de chacun de tes épaules, disais-je en exécutant ces gestes.
- C’était parfait…
- Et ensuite…
- Tu m’embrassais sur les lèvres pour mieux y mourir.
- Nous avons progressé, disais-je en posant ma main sur la sienne après l’avoir embrassée tendrement.
- Mais tu ne savais pas…
- La technique du papillon hein ! »

Effectivement, je ne savais pas. Je ne savais pas qu’elle avait créé cette technique, destinée à n’être utilisée qu’une seule fois pour sauver la personne qu’elle aimait. Je ne savais pas qu’elle m’était destinée.
Et ce matin, je lui racontais tout cela, tout ce que j’avais ressenti, je lui narrait toute l’histoire. Mon histoire. Notre histoire. Et bientôt la sienne. Cela faisait 6 mois que nous l’attendions désormais, c’était une fille. Nous l’appellerions Motoko. Je me souviens encore du plus beau moment de ma vie, celui où celle que j’aime s’est éveillée et à tourné les yeux vers moi.

J’ai pris sa main une nouvelle fois, la serrait comme je le souhaitais dans la mienne, tout doucement, puis la portait à ma joue et l’embrassait pour mieux remonter le long de son bras si blanc et enfin embrasser le creux de ses deux épaules si douces. Et j’ai cru mourir en laissant courir mes lèvres sur les siennes. Et elle a parlé, enfin.
« -Vous ne saviez pas…
- De quoi parles-tu ?
- De la technique du papillon.
- … »
Effectivement je ne savais pas, je n’en avais jamais rien su ! Et je n’ai pu deviner ! Mais elle m’a dit « Les papillons sont éphémères, mais pas le véritable amour. Je vous aimerai toujours Sempai ». Et elle m’a ensorcelé sans me jeter de sort. Simplement quelques mots pour mes maux, un sourire pour mon cœur, un regard pour mes actes. Elle m’a sauvé et rendu mes ailes. Je l’aime.

Deux mois plus tard, puisqu’elle était rétablie, nous nous sommes mariés. Sa famille, trop peureuse, n’a pas osé poser de veto. La cérémonie fut somptueuse, tout le monde dansait, tout le monde chantait, tout le monde criait, tout le monde s’amusait, tout le monde était heureux. On aurait dit une caricature d’un bonheur absurde tellement connu et tellement peu vécu. La bague au doigt, devant l’hôtel, j’ai cru venir la fin d’une aventure qui ne se terminerait en réalité jamais. Une lune de miel nous a été offerte par Kiba et Shino.

C’est durant le voyage que nous eûmes notre première nuit d’amour, et c’est durant cette nuit que Motoko fut conçue. Cette nouvelle a radicalement changé le comportement de Hinata, elle était froide et moins aimante, toujours inquiète.
Et je l’ai surprise, je l’ai surprise près du Lac. Elle y était retournée, elle y retournerait toujours. Elle avait les deux mains posées sur son ventre et regardait les danseurs qui se profilaient à l’horizon. Elle admirait les nuages, l’Eau, le Ciel et le Soleil, comme d’habitude. Terriblement belle comme à l’accoutumée. Dieu qu’elle était belle ce soit là, en regardant la danse macabre ! Dieu qu’elles étaient belles, elle et notre enfant, baignées de la lumière de l’astre mourant ! Je l’ai vue, je l’ai vue, cette beauté mélancolique qui s’était offerte à moi, mettre les deux pieds dans l’eau et avancer jusqu’à ce que l’onde lui caresse le haut de ses hanches. Elle laissait le lac bercer l’enfant, elle avait confiance, et je regardais. J’ai vu, j’ai vu les larmes fleurir dans ses yeux et déverser de l’essence de perle sur ses joues nacrées. J’ai vu les papillons d’ombres voler entre les mèches de ses cheveux et jouer avec ses pensées. J’ai vu les papillons d’ombres se coller à son ventre et bénir l’enfant à venir, lui assurant une protection aimante et maternelle sans égale. J’ai vu, je l’ai vue sourire, sourire comme elle n’avait jamais sourit. Elle souriait au Soleil qui mourrait, qui poussait son dernier soupir avant de renaître le lendemain. Et j’ai senti, j’ai senti le Vent se lever et danser avec les nuages, et j’ai vu, j’ai vu le Vent qui invitait Hinata à danser, à danser pour fêter la venue de son enfant ! Et le Vent a soufflé, a chassé les nuages qui ne riaient déjà plus, et le Vent fit venir la Nuit.

La Nuit arrivait, accompagnée de la Lune et des étoiles pour courtisanes, et enveloppait la tombe fraîchement refermée du Soleil de son grand manteau froid et tiède. Une chaleur douce apaisait le paysage, et apaisait aussi Hinata. Je n’aurais jamais cru que la Nuit était aussi belle…
J’ai vu Hinata s’avancer dans l’obscurité et respirer doucement. Elle retrouvait sa mère, qui lui reprenait les papillons d’ombres. L’ombre retourne à l’Ombre et la lumière à la Lumière. Hinata et notre enfant étaient à la Lumière. Je l’ai vue revenir, le ventre mouillé et le visage apaisé. L’obscurité se faisait plus claire à son départ. Non, je n’aurais jamais pensé que la nuit était si belle. Elle est splendide, à ton image, ombrageuse et tiède. Pardon, je t’aime.

Elle arrivait, et me trouvait assis là, au détour du chemin. Elle s’assit à mes côtés.
« - Tu m’espionnes maintenant ?
- Pardon.
- Je croyais que tu n’étais pas fait pour cela, dit-elle en riant.
- Pas fait pour quoi, demandais-je avec le sourire, j’étais soulagé qu’elle ne m’en veuille pas.
- Tu me disais que tu n’étais pas fait pour chaperonner.
- Il le faudra bien pourtant.
- Tu feras un bon père.
Le silence reprit sa place, à la fois intimidant et rassurant, terrible et doux.
- Mais je mourrai avant toi.
- L’âge ne fait pas l’importance des sentiments. La mort ne sépare pas les amants. Les nuages dansent chaque soir pour nous rappeler ce que nous avons perdu, ce que nous avons gagné.
- Et s’ils ne sont pas là demain soir ?
- Le Soleil mourra quand même, et ils continueront de danser, s’ils ne sont pas ici, ils se donnent en spectacle ailleurs, offrant leur macabre représentation aux peuples du monde entier, fêtant le cycle de la Vie et célébrant la Mort, pour mieux vénérer le cadavre de leur maître adoré, qui dès le lendemain renaîtra pour mourir à nouveau et leur offrir une nouvelle beauté et une nouvelle afin qu’ils puissent danser encore sur sa tombe. C’est incroyable de danser sur une tombe.
- Ils rient jaune.
- Oui mais ils pleurent aussi, la peur fait partie de la nature comme la peine fait partie de la vie humaine n’est-ce pas ?
- Tu es mélancolique.
- Oui mais nous sommes encore vivants. Et elle aussi. Ne penses pas à demain mon amour, penses à aujourd’hui. Demain le Soleil mourra aujourd’hui, à quoi bon s’inquiéter ? Sa fin n’est là que pour nous rassurer. »

Je t’aime, oh, je t’aime, oui je t’aime. Je ne peux vivre sans toi, et tu vas m’offrir un enfant. Ton sang et le mien enfin mélangés, la seule trace vivante de notre union profane sur cette Terre, et tu n’es pas inquiète ? Cela ne m’étonne pas de toi, et tu me rassures. Je vivrais encore longtemps, savourant chaque seconde qui m’est offerte en ta compagnie. La vie est dure, mais c’est un cadeau, je veux en profiter le plus possible. Oui je t’aime.

« - L’amour impossible est beau, dit-elle.
- Mais il est le plus dur à vivre.
- Il grave les noms de ceux qu’il a vaincu dans le ciel…
- …Et ne choisit pas ses victimes.
- Il pioche dans l’infinie population des mortels…
- …Et les arrache chacun, l’un après l’autre à la Raison.
- Il préfère les gens que le Destin voudrait heureux…
- …Pour se croire fort et invincible, nous faire payer le prix de ce qu’il est.
- Oh, la tendre Raison, qui vous rappelle à elle…
- …Constatant chaque jour le même, le même échec.
- Oh, la triste Raison, qui pleure ses disparus…
- …et se rend sourde puisque l’Amour est aveugle.
- Mais l’Amour a des raisons…
- … Que la raison ignore. ( Citation de Chépaki ) »

Elle prit ma main ainsi que la parole, dans une obscurité percée de la lumière des étoiles. A ses paroles se joignaient ses gestes.
« Prendre ta main et la serrer dans la mienne, puis la presser contre ma joue, tout doucement. L’embrasser et grimper le long de ton bras, pour poser mes lèvres au creux de tes épaules si douces, et puis faire fleurir mes baisers dans ton cou, et finalement laisser mes lèvres courir sur les tiennes. Oh oui, je t’aime. Tu es mon tout, mon rien, ma perfection. Ne pense pas à demain mon amour, le Soleil mourra à nouveau, et devant sa tombe nous nous promettrons un amour sans failles, car l’impossible est possible et l’Amour impossible est beau. Mais nous sommes ses victimes et aussi, comme les nuages, sommes destinés à danser sur le cadavre de cet astre doré pour que la Nuit vienne le sauver. Oh oui, je t’aime. Je t’aime à en crever. Et je veux que tu voles, que tu voles pour toucher les nuages, pour leur dire de la protéger, car elle est toi et moi, mais elle est unique, elle sera formidable, elle sera ce qu’elle sera, n’appartiendra à personne d’autre qu’à elle-même, et peut-être qu’elle viendra elle aussi se recueillir sur la tombe du Soleil qui emmène avec lui l’Amour impossible. Oh oui, bien sûr que je t’aime ! Car la Vie est belle et le monde est immense ! Parce que le Lac se réchauffe à chaque fois que la Lumière vient si baigner ! Je t’aime ! Je t’aime pour tout et pour rien ! Car la Vie est éphémère comme un papillon, et que les papillons offrent avant de s’éteindre leur bénédiction aux amants qui jurent de s’aimer pour la nuit des temps ! Promets-moi de m’aimer, et ne me dis plus jamais pardon, l’Amour est déjà pardonné ! C’est vers la vie que nous nous dirigeons ! Elle va naître bientôt tu sais ! Elle va naître notre enfant ! Notre différence n’a aucune importance, que cela change-t’il que tu meurs avant et moi après ? Le Soleil continuera de mourir, les nuages continueront de danse, et la Nuit de venir, mais nous volerons, unis dans l’éternité, et je te le promets mon amour, vois comme je danse, vois comme je danse mon amour devant cette tombe ! Et je te le promets mon amour, mon amour je te le promets, je t’aimerai toujours, même quand le Soleil ne ramènera plus l’Amour et le jour ! Et plus tard ! Plus tard les enfants des peuples du monde entier diront ensembles, unis, malgré leurs différences, « prendre ta main et la serrer dans la mienne, puis la presser contre ma joue, tout doucement. L’embrasser et… » ! Et le Soleil mourra encore, et encore. Il mourra tant qu’il le voudra, il se suicidera s’il le veut ! Se jettera du haut de toutes les falaises, de tous les immeubles, mais je te le promets mon amour, je te le promets, je t’aimerai toujours. »




Je TIENS VRAIMENT A SIGNALER que bien que cette fic m'est été inspirée, je tiens énormément à certaines parties du texte et ne tOlererai dOnc en aucun pOint qu'ils me sOient vOlés. Si vOus vOulez l'emprunter ça marche, mais il faudra me prévenir et mettre un lien vers mOn blOg

Et merci de m'avOir lue tiens :D ( faites gaffe j'suis un vrai vautOur LOL )

Donc, dOnc, dOnc, pendant que Vanessa Paradis passe à la télé ( TA GUEEEEUUUULE *o* )

x) Le pire dans tOut ça c'est que j'ai des questiOns à vOus pOser :

1) Une idée de cOuple thème ? ( Exit Sakura, je l'aime pas MDR )
2) Vous m'aimez tOujOurs (é__è) ? Ou vOus aimez plutÔt ce que je fais ? xD ( Je sens que j'vais m'faire jeter )
3) Qu'est-ce que vOus aimez dans mes fics ( L'humOur, la manière dOnt c'est écrit, les sentiments, les cOuples, mOi ? ) xD

Allez bisOus, et encOre un immense MERCI à miss PAZUNA :)
See yOu :D




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