Fiction: "Je n'aurai jamais pensé que la nuit était aussi belle". (terminée)

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Kiba nous avait indiqué un chemin dans la forêt. Naruto suivait derrière et faisait du bruit. Beaucoup trop de bruit !
« - Et ouais… Et voilà… Et ça m’énerve… M’être fait réveillé pour elle… Nan mais et puis quoi encore… Et ouais… Et ça me gave… Mais veugra quoi ! Et puis de toute façon… Je fais ce que je veux avec mes cheveux… Nan ! C’est pas ça que je voulais dire ! Et puis… Et voilà… Et ouais … Et voilà… Et…
- Mais vas-tu donc te taire ?
- Mais, vous êtes pas d’accord ?
- Bon, écoute Naruto, je t’aime beaucoup, mais rentre au village ou retourne te coucher, mais disparais d’ici !
- Mais…
- Fais ce que je te dis ! Laisse moi SEUL ! S ! E ! U ! L ! Seul !
- Bah, si ça peut vous faire plaisir Sempai, ça me fait plaisir aussi ! »
Et il filait à travers les arbres, vers la sortie de la forêt, là où la lumière de la Lune perçait encore. J’étais enfin tranquille. J’étais de nouveau seul, je pouvais penser à toi.

Tu es ma sorcière, celle qui me rend fou. Tu es mon clair de lune, celle qui éclaire mes rêves de sa lumière parfumée… Parfumée ! C’était l’odeur de ton parfum que je sentais à cet endroit ! Ton parfum que je connaissais si bien ! Combien de fois m’en étais-je enivrer en m’approchant près de toi sous la couverture que m’offrait mon sermon habituel du soir ? J’en avait la certitude, tu n’étais pas loin !

Je marchais, je marchais depuis longtemps en suivant ton odeur, ton parfum, ton essence. Chaque pas me rapprochait de toi, mais je ne savais pas ! Pardonne-moi !
Brusquement, le silence se fit dans l’espace rassurant de la forêt. Du silence ? Dans une forêt ? Bien sûr que ce n’était pas normal ! Mais l’espace d’un instant j’ai cru t’entendre chanter, et je n’aurai pas dû m’approcher. Pardon, je ne savais pas…

* ( Point de vue Hinata )

Ils se jetèrent tous sur Kakashi-Sempai, armés jusqu’aux dents. Je n’avais jamais vu d’êtres comme eux auparavant. Je les appelle des êtres car je ne sais pas ce qu’ils sont. Ils n’ont rien d’humain, mais ils disent vouloir me rendre heureuse. Ils disent qu’ils le peuvent, mais ils se trompent. Il n’y en a qu’un qui peut me rendre heureuse.

· ( Point de vue extérieur )

Kakashi voyait six hommes l’attaquer et Hinata voyait six hommes attaquer Kakashi. Elle le voyait se battre, et il sentait les lames transpercer ses chairs. Son corps saignait, le cœur d’Hinata se meurtrissait.

Kakashi esquiva l’attaque d’un des ninjas et retourna l’arme contre celui-ci. La lame passa au travers du corps de l’ennemi, laissant exploser une gerbe sang. Les gouttes fleurissaient par milliers sur la mousse verte et tranquille de la forêt. L’ancien ambu avait du métier, trop de métier pour eux. Il retirait ce qui semblait être une épée du cadavre et chargea un autre de ses adversaires. Il ne vit qu’une mince flamme se diriger lentement vers lui. « Suiton ! » Un dragon aqueux engloutit la décharge d’étincelle et l’homme qui l’avait jetée avant de disparaître. Il n’y avait pas assez d’humidité dans l’air pour utiliser des jutsu d’eau à tout bout de champ.
Kakashi attrapa son bras droit et l’on vit le chakra se former autour de sa main ,envahissant bientôt son bras. Il chargea encore, transperça un des hommes en face de lui, et sentit les derniers battements de cœur de celui-ci. Il retira sa main. Pris l’épée à deux main et chargea à nouveau. Trop facile. L’homme tombait déjà à ses pieds.
« Katon » Il concentrait son chakra entre ses paumes. Un immense rayon lumineux surgit de ses mains croisées et avala le cinquième ennemi. Il ne vit pas le sixième arriver par derrière. Il ne sentit qu’une très grande chaleur et puis… Plus rien. Plus rien à part le silence.
Etait-il encore en vie ?

· ( Point de vue Kakashi )

Je me retournais, ne comprenais pas. Non, je ne comprenais pas l’issue que ce combat venait de prendre. Pourquoi ? Pourquoi avais-tu subit le choc de son attaque à ma place ? Pourquoi m’avais-tu protégé ? Pourquoi ? Pardon… Oh, je ne savais pas.
J’ai vu, j’ai vu ton corps inerte. Je croyais le voir bouger mais mes yeux ne me transmettait qu’une illusion. Une illusion que je souhaitais réelle jusqu’au fond de mes entrailles. J’ai eu mal à la tête et puis plus rien. Le noir. Dois-je te dire « Adieu » ?

· ( Point de vue Extérieur )

Hinata s’était relevée, non, elle n’était pas morte. Sonnée mais pas morte. Pas encore morte. Elle venait de voir celui qu’elle aimait s’évanouir. Elle n’avait pas pu capter tout le choc de l’attaque. L’Enfer c’est les autres. L’Enfer c’était son amour pour Naruto. L’Enfer c’était Naruto. Mais elle avait trouvé quelqu’un qui lui ressemblait, qu’elle pouvait aimer en toute quiétude malgré la différence d’âge ! Elle allait se battre, et si elle mourrait, elle pourrait dire aux nuages qu’elle aussi, elle avait défendu une cause qui lui était chair. Non, elle ne rirait jamais jaune, elle !

L’homme se jetait sur Hinata, et elle esquivait. Il tendait son épée, elle glissait sur le côté. L’on aurait dit une danse, pareille à celle des nuages. Il essayait de l’enterrer mais elle renaissait. Le Soleil ne connaissait pas de fin, il aurait dû le savoir.
La jeune fille joignait ses doigts et formait le signe de la chèvre. Elle ferma les yeux, ses sourcils se froncèrent.
Kakashi ouvrit les yeux juste à temps pour voir un grand flash lumineux envahir la forêt. Une lumière blanche, pure, et nacrée dépassait le temps, les pensées des hommes, c’était la force des sentiments. Une technique nouvelle. Dans la lumière, on n’apercevait que les Byakugans de Hinata. La silhouette de l’homme se déchira en une multitude de petits morceaux d’ombre qui prirent la forment de papillons. Kakashi pu les voir s’évanouir dans la nuit avant de voir Hinata s’écrouler par terre. Sans vie.

· ( Point de vue Kakashi )

Tu es là, allongée sur un lit blanc d’hôpital. Je n’aurai pas dû prendre Tsunade au mot quand elle m’a dit de ramener ton corps. Pourtant, elle m’a dit que ton cœur battait encore. Ton cœur, c’était tout ce qu’il restait de toi. Ton cœur, j’aurai tellement voulu te le prendre. Encore plus que de prendre ta main, et la presser contre ma joue pour mourir à tes lèvres. Te le ravir et t’emporter loin de ce que j’aime. T’emmener loin de la violence, du sang, de l’horreur et de la guerre. Mais tu as eu plus d’audace que moi, tu t’es battue. T’es-tu battue pour moi ? J’en caresse l’espoir, et j’inverse les rôles. C’est moi qui rougit en pressant ta main. Je suis à ton chevet. J’attendrai car je t’aime. J’attendrai car je saigne. Je saigne parce que tu es sur le point de me quitter. Mais ne part pas je t’en prie. Je ne savais pas, je ne savais pas ce qu’ils savaient. Ils savaient tous.
Tu as seize ans, j’en ai vingt-six. Où est la différence ? Je t’aime ! Je veux vivre avec toi, fuir avec toi les mensonges et les regards de ceux qui ne comprennent pas ! Tu m’as rendu mes ailes, et je veux voler avec toi !
Oh non, non mon amour, ne t’envole pas sans moi, ne pars pas sans moi, emmène-moi là où tu es. Je t’aime, mon amour, je t’aime. N’oublie pas, je te l’ai promis. Tu m’as sauvé, je te dirai tout à ton réveil. Et si tu pars ? Et si tu pars je demanderai aux nuages de te ramener à moi, je leur crierai à tous, à quel point je t’aime ! Je n’oublierai personne, Tsunade, Shizune, Naruto, Kiba, Shino, Sakura, Ino, Anko, ta famille et les autres ! La Terre entière connaîtra mon amour si tu meurs, et je m’exilerai loin de ce monde hideux pour m’éloigner un peu plus de lui et pouvoir mieux te rejoindre. J’irai fleurir ta tombe de roses rouges, oranges, jaunes, roses, violettes et blanches si tu le veux ! Je pleurerai ce qu’il me reste de larmes, je saignerai ce qu’il me reste de sang, mais tu le sais, l’issue est la même, je ne cesserai de penser à toi ! Car l’amour impossible est le plus dur, puisqu’il t’enlève à mes bras pour mieux rire de moi ! Mais il est aussi le plus beau car il t’a permis de m’aimer. Mais il est trop doux, trop doux et amer, il ne cesse de jouer avec l’humanité, choisit ses victimes… Non il ne les choisit pas ! Il les prend au hasard parmi la triste population humaine ! Si ! Il choisi ! Il préfère noircir les jours de ceux que je le destin voudrait heureux ! Il est vil, il est fourbe, il est mauvais l’amour impossible ! Mais il est amoureux, l’impossible amour. Tu l’as charmée, toi et ton sourire, toi et ton heureuse mélancolie. Pardonne-le ! Il t’aime ! Il est fou de toi et te poursuit ! Il est victime de son propre stratagème ! Il se noie dans son cercle vicieux ! Tel est pris qui croyait prendre ! Tu l’as piégé à son propre piège ! Je t’aime, je t’aime aussi. Il enrage tu sais ? Il me maudit ? Il me maudit en m’offrant le plus beau des cadeaux, il me permet de prendre ta main dans la mienne et de la serrer très fort, tellement fort, assez fort pour que tu te réveilles enfin mon amour.

Réveille-toi mon ange, que je prenne ta main dans la mienne, que je la presse contre ma joue, que je puisse t’embrasser, et enfin te dire que je saigne. Te dire que je t’aime…
Je ne savais pas… Pardonne-moi.




bOn vOila, c'est un peu plusfleur-bleue nOn ?

Euuuuh... Je sais pas quOi dire ( j'ai tellement de fans xD ), à par un grand MERCI à tOus ceux qui me lisent, et à tOus ceux qui se crOient seuls devant leurs Ordis ;).
Ca me fait vraiment très plaisir que mes fics sOient appréciées de la sOrte :D !
AlOrs en rOute pOur le dernier chapitre ! :D

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