Fiction: Rêve (terminée)

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Sourire au réveil, nuit de rêve,
Un parfum, je me rappelle,
Souvenir qui revient,
Pour quelques lignes d'une histoire, l'air d'un refrain...
Je sais que je t'avais dit
Que l'on s'en parlerait,
Mais je n'ai pas trouvé les mots baby
J'avais que mes larmes pour pleurer.
Et c'est vrai qu'on s'était dit : jamais l'un sans l'autre ?
T'en souviens-tu baby ? C'est de ma faute.

Je me réveille, tu es couchée à côté de moi. Ton souffle est régulier, un léger sourire orne tes lèvres, tu dors encore. Je te rends ton sourire, le mien pourtant est beaucoup plus triste ce n’était pas toi que je voyais à mes côtés lorsque je prévoyais mon avenir. Mais c’était avant, bien avant même. Je ne pensais voir tous les matins tes cheveux roses me passer sous le nez, mais plutôt ses cheveux noirs corbeau. Je me demande encore si tu savais les sentiments que j’avais pour lui ? Et si c’est pour ça, peut-être que tu en as profité pour être la femme de l’Hokage ? Car je ne trouve pas que notre couple est très prospère. C’est marrant je ne te voyais pourtant pas comme ça, mais c’est vrai que je ne le voyais pas non plus se faire tuer sans rien dire. Enfin tous les deux nous n’avons rien pu faire pour lui, j’ai pourtant passé plusieurs heures avec Godaime, toi aussi mais de ton côté. Mais rien n’y a fait elle n’a pas changé d’avis, je me demande encore pourquoi. Ce fut affreux mais tu n’as pas tourné la tête, tu t’es juste blottie contre moi une fois que tout était fini. Après cette journée je te l’avais promis que jamais nous ne serons séparés, t’en souviens-tu toi, de ce moment ? C’est moi qui l’ai dit.

Je vis avec mes souvenirs
D'une voix, d'un visage, d'un sourire.
Et dire que je n'ai pas su t'aimer, non,
Mais baby j'ai le blues de toi, le blues de toi.
Je vis dans le regret
D'avoir tout abandonner...
Et dire que je n'ai pas su t'écrire, non,
Ce soir j'ai le blues de toi, le blues de toi

Pourtant ce ne serait pas un secret pour toi si maintenant je te dis que toute ma vie est encore centrée sur lui, malgré ta présence à mes côtés. Tu t’en rends compte c’est sûr mais tu ne dis rien, tu ne fais rien, peut-être profites-tu de moi ? A vrai dire, je m’en fiche si tu es heureuse c’est bien, moi je le serais plus. Pourtant je me demande si tu sais que j’ai mal de ne pas t’aimer, j’ai vraiment mal car j’avais tant espéré qu’enfin tu ressentes la même chose que moi j’avais pour toi. Mais justement tu ressens la même chose que moi, les mêmes sentiments, et comme moi c’était lui que tu voulais. Je regrette vraiment mais je ne peux pas te faire ça, comment pourrai-je te donner un sentiment qui n’est pas pour toi, j’abandonne mais je ne peux pas t’aimer et ça je pense que tu le sais aussi. J’aimerais tout recommencer, tout reprendre à zéro avec toi se serait simple pourtant mais si je ne le sors pas de ma tête je n’y arrivais pas et ça je n’arrive pas à te le faire comprendre. Enfin peut-être le sais-tu mais tu es dans la même phase que moi. On s’accroche l’un à l’autre pour ne pas perdre pied, pour ne pas perdre espoir mais ce n’est pas de l’amour, c’est tout ce dont j’en suis sûr pour le moment.

Me dire que peut être
Tout ça ne sert à rien ;
Mes mots se perdront dans le vent.
Et te dire que je regrette
Au moins, ça ma permis
De pouvoir penser à toi un instant.

Quoi qu’il en soit j’en suis arrivé à la conclusion que tu ne ressens rien pour moi non plus, et le pire c’est que j’en ai quand même un pincement au cœur. Des fois j’arrive même à penser que tu es devenue ma femme et que tu as passé ces 7 dernières années avec moi juste pour le titre qui m’accompagne. Ou peut-être tu te raccroches à moi comme à un dernier souvenir de lui, toi aussi tu l’aimais. Avec tout ça j’en viens à croire que si maintenant je te faisais une déclaration de mon amour tu me rirais au nez. Ces pensées me font mal, je ne sais pas si tu t’en rends compte, je souffre, tous les jours depuis qu’il est parti, je souffre depuis que je suis avec toi et personne ne pourra y changer quoique ce soit. J’ai une affreuse sensation de manque qui enfonce une lame dans mon cœur chaque jour un peu plus. Oui il me manque, plus que tu ne me manqueras jamais. Je n’aime pas devoir me dire ça, je ne devrais pas le faire, maintenant que je suis avec toi. Penser à toi devrait être une de mes priorités et je le fais souvent, très souvent pourtant ce n’est pas toi que je vois, excuse moi mais c’est lui qui ressort. J’avais tenté quelque chose pour que tout cela change mais comme toutes mes idées elle est partie en fumée. Très vite.

Je sais que je m'étais dit
Que je t'oublierai,
Mais je n'ai pas choisi d'y penser baby,
De me voir pleine de regrets.
C'est vrai qu'on s'était dit :
Jamais l'un sans l'autre
Je m'en souviens baby, c'est de ma faute.

Oui c’était bien beau d’essayer de me dire de ne plus penser à toi. Ca à marché un temps, mais comme toutes les solutions que j’ai essayé, elle a prit fin vite. Très vite ou du moins beaucoup plus vite que les autres. Pendant tout le temps j’étais enseveli sous le chagrin, mais j’ai l’impression que cacher mon jeu est devenu une habitude chez moi si bien que personne et même toi tu ne l’as remarqué. Comment ai-je pus croire que j’arriverais à t’oublier toi aussi ? Qu’est-ce qui a bien pu me passer par la tête ce jour là ? Je sais bien que je ne pourrais jamais le faire même mon envi de le faire est grande, même si j’ai envi de m’enfuir le plus loin possible je ne pourrai pas et pour cause, tu es la dernière chose qui me raccroche à lui. Au fait je suis peut-être comme toi, peut-être que moi aussi finalement je profite de toi, moi aussi je m’accroche à toi pour les souvenirs. Je suis vraiment désolé, mais je ne veux plus donner mon amour, même pas à toi. J’ai envi de te crier : « Je ne veux pas passer le reste de ma vie avec toi. J’avais prévu de la faire avec lui. Pourquoi ? Pourquoi cette vieille a donné l’ordre de le tuer, je lui avais pourtant demandé, je lui avais pourtant expliqué. Tu sais même quand il a su ce qu’il aller encourir il n’a rien dit, il a tourné la tête vers moi et m’a sourit. » Oui, tu vois, il m’a sourit, un vrai sourire. Est-ce qu’il t’en déjà offert un, toi, de vrai sourire. Après ces pensées j’ajouterai avec mélancolie : « Dire que je l’aime et qu’il est parti, par ma faute. »

Je vis avec mes souvenirs
D'une voix, d'un visage, d'un sourire.
Et dire que je n'ai pas su t'aimer, non,
Mais baby j'ai le blues de toi, le blues de toi.
Je vis dans le regret
D'avoir tout abandonner...
Et dire que je n'ai pas su t'écrire, non,
Ce soir j'ai le blues de toi, le blues de toi

Je crois que je vais vraiment tout te raconter, le mal de son absence, l’envie de le serrer contre moi, de revoir ce sourire qu’il m’avait destiné. Une fois que tu seras réveillée, tu comprendras pourquoi je n’ai pas su t’aimer j’en suis désolé, pire j’en ai mal mais je ne peux pas te donner ce sentiment mais comme tu le comprendras il lui est réservé. Et comme toujours tu vas comprendre, tu vas m’écouter et encore une fois comme toujours ne rien faire, tu t’en fiches. C’est en partie pour cela aussi que j’abandonne, tu ne m’aimes pas, je ne t’aime pas, enfin comme tous le pense. Personne n’a l’air de remarquer le chagrin qui nous habite, ou du moins qui m’habite. Alors pourquoi continuer à faire semblant, en fait si les autres ne sauront surement pas, pour eux nous continuerons à faire comme si on s’aimait. Mais il faut que ce soit clair entre nous puisque tous les deux nous pensons la même chose. Dire que je n’ai pas su t’aimer toi, toi à qui sans cesse je faisais la cour pendant qu’il était encore avec nous. Je me demande encore comment tu pouvais me supporter mais cette époque est finie, ma joie de vivre n’est plus là même si j’arrive encore à cacher mon jeu derrière, cette partie de moi est morte. Morte en même temps que lui. Je crois je suis blasé.
Je crois que j’ai le blues. Oui le blues de toi, le blues de lui.




oui j'avais envi que ça se finissent mal désolé pour ceux qui voulait un vrai sasunaru

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