Fiction: On ne naît pas femme on le devient... Vont-elles survivre ?

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Toujours au même endroit, le même jour qu’au chapitre précédent, quelques heures après…


- Génial ! Enfin tu te remets à écrire ! Bon aujourd’hui je vais laisser parler Lee, puis moi, puis…
- Kankuro ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu as eu ton chapitre, alors maintenant laisse-moi !
- Mais il y a des garçons qui n’ont pas parlés !
- Ça faisait partie du contrat.
- Dictatrice ! Les gens nous aiment.
- Oui… Peut-être (quoique…), mais certains ont avoué préférer les chapitres où les filles parlent.
- Ça c’est de ta faute, tu es tellement stupide que tu ne parviens pas à décrire notre grande intelligence !
- Oui c’est sûrement ça. Tu connais la sortie ?
- Ou alors tes lecteurs n’aiment qu’écouter des choses idiotes, plutôt que nos pensées si intelligemment viriles.
- Oui oui (ça égale non, je vous le rappelle) La porte est derrière toi Kanky.
- Bon je te laisse. Écris bien. Et offre-moi un truc bon à manger pour le goûter ! Du genre… Une gaufre chocolat chantilly.
- Oui oui.
- Lalalalala (petite chanson agaçante).
- Tu comptes rester longtemps à regarder derrière mon épaule ? Je croyais que tu me laissais !
- Je voulais lire. Après tout je suis ta star, je peux bien connaître le texte avant tout le monde !
- Mais là je n’écris rien Kankuro !
- C’est bien ce qui m’inquiète… Tu es malade ?
- Non juste fatiguée de t’avoir sur le dos.
- Mais tu ne peux pas te passer de moi.
- Et pourquoi donc ?
- Je suis ta muse !
- D’accord ma belle muse, peux-tu me laisser ?
- Je suis un mec !
- Mais on dit une muse. Alors muse Kankuro dehors !
- Méchante, j’espère que tu n’auras pas d’inspiration !
- …
- …
- Okay, je n’ai pas d’idées ! Tu as gagné !
- Je peux rester alors ?
- Pour faire quoi ?
- Pour être ta muse !
- C'est-à-dire jouer de la lyre au dessus de ma tête ?
- Si tu connaissais mieux ta mythologie, tu saurais que sur les neuf muses seules deux jouent de la lyre, et encore l’une d’elle a souvent une viole à la place.
- Tu sais ça toi ? Alors que tu affirmes qu’il n’y a que 5 nains dans Blanche neige tu connais les muses ?
- L’année dernière quand tu étudiais les amphores grecques je te surveillais ! Par contre je dois t’avouer que je me suis endormi pendant ton exposé sur la pêche à la morue au XVIIIème siècle, car franchement je ne vois pas à quoi ça me servirait.
- Non c’était super comme exposé ! Euh… Je crois que l’on a perdu le fil de la fiction Kanky.
- Je sais. Je l’ai fait exprès pour que tu perdes tes lecteurs !
- Ok ma muse marionnettiste, je ne me laisserais plus avoir : on démarre alors maintenant tais-toi !
- Tu sais quoi écrire ?
- Non…
- Pourquoi ne pas parler de moi ?
- Parce que ce n’est pas une bonne idée.
- Et des marionnettistes en général ?
- Que veux tu que je dise là-dessus ? Que vous sortez tous d’un asile psychiatrique ?
- Ce n’était pas un asile ! Mais un centre de rééducation.
- Bon ça me donne une idée…
- Tu vois je suis une vraie muse ! Tu es vraiment obligée de mettre un –e à « vrai » ?
- Oui. Et arrête de lire derrière mon épaule !
- Je l’aurais ma gaufre ?
- Tu peux te taire que l’on commence ?
- Oui mais…

Après une scène d’une incroyable violence et un Kankuro à terre, la fiction débute enfin.


Ino :

Je crois que Kankuro n’est pas en train de me chercher, il a déjà dû se trouver une autre victime. Je n’ai plus qu’à faire un tour pour voir tous les gens à qui Choji a dit que je sortais avec ce cinglé afin de rétablir la vérité.

Non mais sérieusement, à quoi pensait-il quand il a fait ça ? Moi, sortir avec Kankuro ? Même pas dans mes pires cauchemars. Je trouve Choji étrange ces derniers temps. Je me demande bien ce qui lui arrive. Puis je n’aurais pas dû le couper tout à l’heure, j’en suis certaine il avait quelque chose d’important à me dire. J’aurais dû le laisser parler avant de l’engueuler pour les ragots qu’il lance à mon sujet. En même temps, je me dis que pour lui quelque chose d’important ça peut être un simple changement de menu dans un de ses restaurants favoris. Cependant je crois que c’est plus important que ça…

Je vois Temari au loin, je préfère que ce soit elle plutôt qu’un de ses crétins de frères, mais d’expérience je commence à comprendre qu’ils ne sont jamais très loin. Elle vient droit sur moi, impossible de faire semblant de changer de chemin comme si je ne l’avais pas vue. Elle m’attrape le bras (ce qui est un peu excessif, je ne suis pas son amie) :

- Ino tu n’aurais pas vu mon frère ?
- Lequel ?
- N’importe. Mais plutôt Gaara.
- En fait je n’ai vu ni l’un ni l’autre. Pourquoi ? Moi ça me rendrait heureuse de ne pas les avoir dans les pieds pendant un moment.
- C’est aussi ce que je me dis. Mais j’ai un très mauvais pressentiment.
- Bof Gaara sait se défendre ! Quant à Kankuro… Ce n’est pas trop le genre de mec que je classerais dans la catégorie « fragile ».
- Ce n’est pas pour eux que j’ai peur, mais plutôt pour les gens qui pourraient les croiser.

Finalement c’est une fille pleine de bon sens. Mais je ne suis pas certaine qu’à se place je ferais preuve d’une telle grandeur d’âme. Je me contenterais de voir mes frères disparaître sans me préoccuper des autres. Et je pense même que je fêterais ça. Un peu comme quand je n’ai pas mes équipiers sur le dos. Évidemment ça n’a rien à voir. Choji et Shika sont quasiment normaux (du moins comparés à Kankuro le schizophrène et à Gaara le Psychopathe) mais je crois que cette problématique a déjà été développée dans un autre chapitre… Enfin je veux dire… Il y a quelque temps. Temari reprend :

- Je ne pense pas que Kankuro soit très loin. J’ai remarqué des graffitis sur un mur là-bas disant : « You just a Puppet » et à part lui je ne vois pas qui aurait pu écrire un truc aussi stupide.
- Parce qu’il tague les murs ?
- Oui, tous les marionnettistes font ça. À Suna les murs sont pleins de sentences idiotes du genre : « tu es ma marionnette si tu lis ça », « les marionnettistes gouvernent le monde » et des inepties de ce genre. C’est un moyen pour eux de marquer leur territoire, un peu comme les chiens le font en urinant partout. D’ailleurs nous préférons les laisser gribouiller sur les murs plutôt que de les y voir se soulager la vessie.
- Tu penses qu’ils en seraient capable ?
- Je ne le pense pas, je le sais.
- Kankuro aussi ?
- Comme les autres. Le pire c’est qu’ils sont un peu le symbole de Suna et la fierté du pays, alors ils ont la grosse tête et font n’importe quoi.
- Et vous en avez beaucoup ?
- Non pas trop, c’est une formation d’élite. Malheureusement à la fin il ne reste en général que les plus dérangés. Bon je retourne à la chasse aux petits frères perdus.

Je regarde Temari s’éloigner et je me dis que nous avons de la chance de ne pas avoir de bataillon de marionnettiste à Konoha. En plus, avec la chance que j’aie, j’en aurais forcément eu un dans mon équipe !


Temari :

Je viens de trouver Kankuro dans une petite ruelle, proche de notre hôtel. Il est en train d’avaler une énorme gaufre couverte de chocolat et de chantilly. Je vais faire ma méchante grande sœur, mais c’est plus fort que moi :

- Ne va pas te plaindre après si on te dit que tu as du bide !
- La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe !
- C’est toi la blanche colombe ? Tu peux me le redire pour que je rigole un peu ?
- Pfff Temarichouchounette d’amour, je n’ai que faire de tes sarcasmes.

Je me demande comment il a fait pour trouver un surnom aussi ridicule. Ça ne me semblait pas humainement possible. Mais passons. Je le regarde se lécher les lèvres pour récupérer les dernières traces de chantilly. Je décide d’en venir au fait :

- Ça fait un moment que je n’ai pas vu Gaara.
- Comme ça il ne t’embête pas.
- Euh… Oui… En effet… (ce mec me surprendra toujours), mais ça m’inquiète un peu.
- Je crois qu’il s’est disputé avec un mec.
- Qui ?
- Celui qui a des yeux blancs et des cheveux longs de fille.
- Neji ? (je ne vais pas lui répondre que lui au moins ne cache pas ses cheveux sous un bonnet avec des oreilles de chat)
- Je ne sais pas comment il s’appelle. Mais apparemment ils se sont disputés pour une fille.
- Tu dois te tromper Kanky, je ne crois pas que Gaara se battrait pour une fille. Pour son escargot sans doute mais pas pour une fille.
- Oui mais là ce n’étais pas n’importe quelle fille !
- Ah ? Qu’avait-elle de si extraordinaire ?
- Des macarons ! Et tu sais depuis star wars les filles ayant des macarons sont les plus courues !
- Je ne sais pas de quoi tu parles, mais tu dois faire référence à Tenten.
- Non, je fais référence à la princesse Leia !
- Ok nous perdons le fil. Qu’est devenu Gaara après le combat ?
- Je ne sais pas je n’étais pas là !
- Et Neji et Tenten vont bien ?
- Qui ?
- Le garçon aux cheveux de fille et la fille aux macarons !
- Oui, c’est lui qui a gagné. Mais je me demande si je ne vais pas essayer de venger la famille et récupérer la fille. Mais en même temps après je ne saurais pas quoi en faire. Ça sert à quoi de gagner une fille Temichounette ?
- Je préfère utiliser un joker et ne pas répondre si ça ne te dérange pas.
- Tant pis, je pourrais tout de même le faire.
- Tu sais Kanky, ça ressemble à une mauvaise idée.
- Tu crois ?
- J’en suis certaine. Tu vas plutôt m’aider à trouver Gaara. D’accord.


Sanako (si si vous savez qui c’est, Hinata était obsédée par elle au début, bon j’avais besoin d’une fille de rechange vous allez savoir pourquoi, et ne râlez pas : c’est moi qui décide):

Cela fait dix minutes qu’il s’agite dans tous les sens pour nous expliquer que Kankuro est en danger, mais il ne nous a pas encore dit pourquoi il était en danger. Ce mec est une tuile, je ne sais pas comment il nous a trouvé, mais il sait qu’entre marionnettistes on ne se laisse pas tomber et que nous allons devoir aller sauver son précieux grand frère s’il s’avère que celui s’est (encore une fois) mis dans la merde.
Gaara (je crois qu’il s’appelle comme ça) ne s’adresse depuis tout à l’heure qu’aux mecs, il a tort, ici c’est moi la plus gradée, et les autres ne bougeront pas sans mon accord. Je suis effarée de voir qu’il est au fond aussi macho que son frangin (serait-ce héréditaire ?), mais si j’ai réussi à faire ramper l’aîné, je n’aurais pas davantage de soucis avec celui-ci. Les autres l’écoutent patiemment avec un air amusé. Nous avons tous ici un peu de mal à gober que Kanky soit un petit être en détresse. Je le connais depuis pas mal de temps, et il est plutôt comme la vermine : increvable. Je caresse machinalement la chevelure d’une de mes marionnettes pendant que Gaara guette avec désespoir le moindre signe d’approbation de la part de mes équipiers. Il ne semble même pas s’être aperçu de ma présence. Je ne peux pas l’en blâmer, c’est mon plus grand atout. Grâce à cette faculté, je parviens à m’infiltrer dans des troupes de théâtre de marionnette et ainsi côtoyer et surveiller les plus grands seigneurs de ce monde. Une fois ça avait tellement bien fonctionné qu’un puissant chef ayant entendu parler d’une espionne de Suna qui traînait dans son entourage, avait décidé de me mettre sous la protection de ninjas de Konoha pour qu’elle ne s’attaque pas à moi. Enfin voici en gros mon histoire.
L’abominable petit frère commence à s’énerver devant le manque de réaction de mes partenaires, il faut dire que nous autres les marionnettistes nous sommes horripilants ! Il devrait pourtant être habitué avec Kankuro dans son équipe. Je me décide à intervenir (ce mec est tout de même un ninja très puissant et je ne voudrais pas que cette histoire se termine dans le sang) :

- Pourquoi penses-tu que Kankuro soit en danger ?

Il se retourne vers moi surpris. A croire qu’il ne m’avait réellement pas vue. Ou alors il pense qu’une fille n’a pas son mot à dire dans ce genre de conversation, il bredouille tout de même.

- Une bande de harpies en veulent à son corps !
- Avec des ailes ?
- Quoi ?
- Les harpies ? Non laisse tomber. Et qui sont-elles ?
- Des ninjas de Konoha.
- Elles veulent sortir avec lui ?
- Elles veulent l’embrasser !
- Tu as raison l’heure est grave ! Cependant, nous ne pourrons pas être à Konoha avant un moment, nous avons une mission à remplir.
- Mais c’est urgent ! Il va mourir !
- Parce qu’une fille va l’embrasser ? Ce serait bien le premier.
- Mais ils sont fous là-bas !
- Tout le monde est fou. Je suis folle, Kankuro est fou, les ninjas de Konoha sont fous et toi tu es fou comme tout le monde.
- Mademoiselle…
- Oui Gaara ?
- Vous me faites peur.


Tenten :

Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Neji, mais il s’est battu avec Lee comme si ce dernier venait de commettre le pire des crimes. Le problème c’est que mon pauvre Neji n’a pas pensé que notre équipier avait beaucoup évolué ces derniers temps et qu’il ne fallait pas se jeter dans un combat contre lui tête baissée, sans prendre un instant pour réfléchir. Du coup les deux sont bien amochés. Même si Lee refuse de l’admettre et s’est enfui sans prendre le temps de se faire soigner. Je regarde la grosse bosse sur le front de Neji, et applique avec soin un baume dessus.
Je l’entends grommeler que Lee l’avait bien cherché et que s’il recommençait il lui fendrait le crâne. J’ignore la nature de leur différend, mais je sens que l’ambiance risque d’être corsée s’ils ne font pas un effort pour se réconcilier. En même temps je pense que Lee n’est pas fâché. Par contre Neji est furieux. Une mouche se pose doucement sur son bras, d’un geste rageur il l’écrase et me dit :

- Si ce maudit Shino tente encore de s’approcher de toi, je le tue !
- En même temps nous sommes au mois de juin, une mouche peut voleter tranquillement sans que Shino soit derrière tout ça !
- Après ce qu’il nous a fait tu le défends encore ?
- Non, je défends juste cette pauvre mouche qui ne t’avait rien fait.
- Elle m’avait touché !
- Oh… Alors tu as bien fait de la tuer. Je ne veux pas qu’une autre que moi te touche !
- Tu ne serais pas un peu jalouse maladive par hasard ?

Je dois vous remettre dans le contexte pour que vous saisissiez le fond de cette conversation : J’ai dit la dernière phrase sur un ton nettement humoristique, et lui m’a répondu d’un air grave comme si j’étais une malade mentale en liberté. Je retente donc sur un ton léger :

- Bien sûr que non ! Tu restes libre même si tu es avec moi. Je ne vais pas empêcher toutes les filles de t’approcher.
- Eh bien, je vois le degré de ton amour pour moi… Pas brillant.

Je rêve ou il cherche la bagarre ? Il veut que l’on se dispute, je ne vois que ça. Pour stopper cette vaine argumentation, je me penche vers lui et l’embrasse tendrement. Je sens ses bras puissants me serrer contre lui, et son odeur chaude et voluptueuse vient chatouiller mes narines. C’est vraiment un mec idéal quand il se tait.

Sakura :

- Sakuraaaaaaaaaaaaaaaa !

Oh mon dieu qu’est ce que c’est encore que ça ? Je me retourne et me trouve nez à nez avec Lee. Au moins ce n’est pas Gaara. Il est ensanglanté et me montre avec fierté des hématomes sur ses mollets.

- Que t’est t-il arrivé Lee ?
- Je ne sais pas trop, je me battais avec Tenten, quand soudain pris d’une ardeur toute printanière Neji m’a sauté dessus et s’est mis à me frapper. N’ayant pas vu le coup venir je n’ai pas paré à ses premières attaques. Je le remercie de m’avoir donné cette leçon : toujours rester sur ses gardes !
- Ah… C’est tout de même étrange.
- Mais après j’ai réussi à retourner la situation, et je l’ai frappé en plein sur le front et je lui ai donné un coup violent dans l’estomac. Après il m’a tordu la cheville, je l’ai alors fait trébucher, et là il m’a mordu au mollet, puis…
- Il t’a mordu !?
- Oui, j’avoue que maintenant que j’y réfléchis c’est assez curieux : Neji ne mord pas d’habitude. Kiba peut-être mais pas Neji… Puis il a essayé de m’étrangler aussi…
- Tu es certain que c’était Neji ?
- Je sais reconnaître mes équipiers Sakura !
- Oui évidemment.
- Cependant, je crois que Shino a essayé de prendre sa place ce matin, même si j’ignore pourquoi. Mais encore une fois, je ne pense pas que Shino ne morde. A moins qu’il n’ait imité Kiba… Mais avoue Sakura que Shino qui prend l’apparence de Neji et se met à mordre comme Kiba pour me battre c’est un peu embrouillé comme situation.
- Je t’avoue que j’ai un peu de mal à te suivre.
- C’est pourtant ton idée !
- Mon idée ?
- C’est toi qui pensais que ce n’était pas Neji !
- En fait j’ai dit ça comme ça… Sans imaginer les conséquences.
- Tu crois que je vais attraper la rage ?
- Pardon ?
- Ben imagine : Un chien enragé mord Akamaru, qui mord Kiba, qui mord Shino, qui se transforme en Neji et me mord, ou alors Shino mord Neji pendant la course de brouette ou alors…
- Je crois avoir saisi, mais ça me parait un peu complexe Lee.
- Ou alors Akamaru mord directement Shino, puis…
- Je t’ai dit que j’avais compris !
- Tu es certaine de ne pas avoir la rage Sakura ? Je te trouve un peu énervée.
- On se demande bien pourquoi. Montre-moi ta morsure.
- Tu veux que je te morde ?
- Non… Je veux que tu me montres l’endroit ou Neji t’a mordu.
- Si c’est Neji qui l’a fait, parce que peut-être que Shino a pris son apparence et…
- D’accord Lee, je vais faire une phrase très claire : où as-tu été mordu ?
- Là !

Je regarde la blessure sur le mollet de Lee (ce qui ne l’empêche pas de continuer à élaborer des théories farfelues au-dessus de ma tête, mais au moins je ne dois pas y répondre). Neji a vraiment un bon coup de mâchoire ! Je me demande bien quelle mouche l’a piquée (si quelqu’un répond Shino qui avait attrapé la rage à cause de Kiba, je le tue). La plaie est profonde et on distingue nettement les marques des dents. Je n’aimerais pas être mordue de la sorte. Je ne pense cependant pas que Neji soit enragé, mais par contre il est très probablement cinglé. Je concentre mon chakra pour désinfecter la plaie, même si elle me paraît saine. Lee s’écrie alors :

- Mais qu’est-ce que tu fais ?
- Je vais te soigner…
- Mais ce n’est pas comme ça qu’il faut faire !
- Je suis ninja médecin, alors ne me dis pas comment soigner les gens !
- Il faut faire un bisou !
- Quoi ?
- Un bisou qui guérit tout !

Je fais un bond en arrière, ce mec ne croit tout de même pas que je vais embrasser une morsure sanguinolente ? En plus il a les jambes toutes poilues c’est un cauchemar ! Je m’éloigne en lui disant d’aller au centre de soin pour faire vérifier qu’il n’a pas la rage. Je l’entends me supplier d’embrasser son mollet tout poilu alors que je lui tourne le dos. C’est à se demander s’il ne s’est pas mordu seul pour que je l’embrasse.


Hinata :

Ce qui est bien quand on est membre de la famille Hyûga, c’est que l’on fini toujours par gagner à cache-cache. Et là je viens de trouver Naruto. Il s’est endormi derrière un muret. Depuis ce matin je le cherche partout, j’en ai fini par être furieuse contre lui, et là je n’ose pas le réveiller. En plus je ne suis pas certaine qu’avec moi dans les pattes il ait réussi à beaucoup dormir cette nuit. En même temps j’ignore ce qu’il s’est passé. Sanako, oserait le réveiller elle ! (vous voyez qu’elle existe !) Je me penche vers lui et je susurre son prénom. Évidemment il ne se réveille pas (il aurait fallu qu’il fasse semblant de dormir pour entendre ce léger son que j’ai émis).

En le regardant dormir, si beau et si paisible, le doute me submerge, pourquoi un garçon comme lui aurait voulu embrasser une fille comme moi ? Kiba doit avoir raison, Naruto trouve les embrassades déplacées, et n’en a que faire. Il a un vrai but dans sa vie, et ne va pas s’encombrer d’amourettes. D’ailleurs mes espoirs s’effondrent aux moments où je l’entends murmurer dans son sommeil : « non ! Ne vous embrassez pas…C’est sale ! ».

Je crois que je vais me faire nonne. Je tourne les talons et le laisse assoupi à même le sol. Je sens les larmes me monter aux yeux alors que je marche dans les rues. À force d’errer sans but je finis par rejoindre mes équipiers qui ne remarquent même pas mon trouble. Kiba est en train d’expliquer à son chien que jamais une fille ne les séparera et Shino grommelle dans son coin. J’ai de plus en plus le sentiment d’être invisible.


Prochainement :

Sakura va-t-elle apprendre à maîtriser la technique médicale du bisou qui guérit tout ?
Lee va-t-il s’épiler les jambes pour qu’elle applique ladite technique sur sa terrible morsure infectée par la rage transmise par Akamaru à Kiba qui a mordu Shino avant que celui-ci ne se change en Neji et… (Vous connaissez la suite) ?

Est-ce une bonne idée de draguer une fille si on ne sait pas quoi en faire après ?
Faut-il se faire des macarons pour plaire aux garçons ?

Gaara a t-il trouvé quelqu’un de plus effrayant que lui ?
Mais où est-ce que l’auteure est allée chercher cette idée stupide de rajouter une fille ?

Hinata va-t-elle entrer au couvent des sœurs désespérées ?
Aurait-elle dû embrasser Naruto dans son sommeil ?

Qui va nettoyer les graffitis de Kankuro ?
Quel est le meilleur moyen de marquer son territoire ?

Comment faire en sorte que Neji ne parle plus ?
Tenten va-t-elle supporter longtemps les sauts d’humeurs de son compagnon ?

Tout ceci vous le saurez la prochaine fois (ça au moins c’est sobre).

PS : Mea culpa à la demande d’Amiante dit l’emmerdeur de service => il paraît que j’ai mis un –e à la fin d’auteur, je me jette donc a vos pieds et implore votre pardon puisque ce n’est permis qu’en Suisse et au Québec. Ayant fait la moral à Amiante à ce sujet il y a quelques temps et lui ayant dit « si tu n’es pas content, tu n’as qu’à écrire à l’académie française », je tiens donc à rétablir les faits : en écrivant les chapitres précédents je devais penser à autre chose (ou alors c’est le complot des marionnettes, escargots, pokemons, vache qui rit, qui me poursuit). Voilà j’espère que vous êtes tous contents (et oui moi aussi je connais un boulet !!!).

PPS : Pour Sanako, ce n’était pas vraiment prévu (en fait si, dès le début je savais que j’aurais besoin d’elle à ce moment précis ! C’est crédible ? Non ? Tant pis…) j’espère donc que vous ne m’en voudrez pas trop pour ce coup de baguette magique, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour vous donner des nouvelles de Gaara. Si vous en avez un meilleur (autre que de le faire parler lui-même, ou de le faire revenir) n’hésitez pas à me le dire. J’ai essayé de lui donner une forme de personnalité à travers son discours, mais je ne sais pas si c’est très net. Enfin encore une fois pardonnez-moi…



J'ai trouvé un boulot de secrétaire médicale pour l'été, je ne sais donc pas si j'aurais le temps de poster beaucoup (ni si ça améliorera ma tendinite) ... Sinon rien à déclarer, merci à ceux qui me laisse des commentaires, ça me fait toujours très plaisir, félicitation à ceux qui ont eu le courage de prendre la fiction en route (et d'ailleurs à tous ceux qui ont encore le courage de la lire). Sinon j'ai été impressionée par le nombre de personnes qui avait mis l'histoire dans leurs favoris (même si je pense que beaucoup ont lâché en cours de route XD)

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