Fiction: On ne naît pas femme on le devient... Vont-elles survivre ?

Pas facile d'être une fille ninja. D'ailleurs ça se voit elles sont bien moins nombreuses que les garçons ! Hinata, Temari, Tenten, Ino et Sakura vont-elles regretter d'avoir choisi cette voie ? Chacune leur tour elles racontent leur journée, et elles en bavent entre autres à cause de leurs coéquipiers qui vraiment ne comprennent rien aux filles (mais sinon ce ne serait pas drôle). Bref venez profiter de leurs malheurs. ^^
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inesl (Féminin), le 17/06/2008
N'hésitez pas à me laisser vos impressions (et à m'encourager un peu) c'est ma première fiction.

Je remercie Tsuchimaru qui a dessiné Schlurp et Gaara (allez tous lui mettre des comms dans sa gallerie !)

Bonne lecture !




Chapitre 20: L'auteur de cette fiction est-elle schizophrène ?



Konoha, jeudi dans l’après-midi.

- Attends !
- Quoi ?
- Ben c’est le vingtième chapitre de cette fiction : ça se fête ! Ouvrons le « Kankuro’s Puppets Show ! ».
- Ce qui se fêterait, c’est que je trouve une fin. Un dénouement heureux, du genre : Kankuro se promenait et hop, il tomba de nouveau dans une rivière et se noya !
- C’est une fin nulle ! Je préfèrerais : Kankuro devint l’homme le plus aimé du monde et tous ses fidèles se prosternèrent à ses pieds.
- Pas de chance, c’est moi qui écris ! Alors on commence !
- Tu n’avais prévu qu’une dizaine de chapitres : tu en es au double ! Et pour cela tu nous dois des honoraires.
- Kankuro ! Je ne vous dois rien ! C’est à mes lecteurs que je devrais donner quelque chose, mais pas à toi.
- Justement, j’ai une idée de cadeau : un chapitre où nous autres, les garçons montrerions que les victimes ce sont nous, et pas elles !
- On l’a déjà fait, et vous n’avez convaincu personne (du moins je ne crois pas)…
- C’était au dixième chapitre, d’ailleurs ! Alors redonne-nous celui-ci…
- …
- Plusieurs lecteurs te l’ont demandé…
- …
- Tu en meurs d’envie, je le sais !
- D’accord, sale manipulateur ! Mais je ne peux pas tous vous laisser parler, ce serait trop long. Alors il va falloir choisir.
- Le problème c’est que choisir, c’est renoncer… Bon, déjà moi : Kankuro.
- Hors de question ! Tu parles déjà ici, puis si j’écris tes pensées, tous mes lecteurs vont fuir et faire des cauchemars. Je te laisserais conclure si tu veux mais pas plus !
- Pfffff, et c’est moi le manipulateur ? Bon, d’accord, un par équipe, comme l’autre fois ?
- Comme tu veux, mais pas plus de cinq.
- Ça tombe bien, j’aime le chiffre cinq : les cinq doigts de la main, les cinq océans, les cinq joueurs d’un match de basket, les cinq sens, les cinq saisons, les cinq mousquetaires, les cinq nains de Blanche neige, les cinq…
- Oui, on a compris, même si tu es comme toujours à côté de la plaque ! Bon, tu me trouves cinq volontaires.
- Oui mais sept c’est mieux : les sept merveilles du monde…
- Oui et bien vous n’êtes pas des merveilles alors c’est cinq. Et c’est mon dernier mot. Si ça ne te convient pas je rappelle les filles !
- Ok… Et Karasu peut parler ?
- Non ! Que des êtres vivants !
- Elle est vivante.
- Pas de marionnette !
- Et Schlurp ?
- Tu te fous de moi ?
- Il est vivant !
- Bon, okay, laisse tomber : Tenten, Sakura, Temari, Ino, Hinata, venez ici !
- Noooooooon ! Bon, fin de ce « Kankuro’s Puppets Show » qu’Inès a gâché ! Et maintenant que la partie intéressante est terminée : à ton clavier, poupée !
- Si tu m’appelles encore une fois poupée je te change en marionnette ! 3, 2, 1 c’est parti…

...

- Attends, je ne sais pas qui choisir…
- Kankuroooooo !
- C’est bon…

Gaara :

Ô mon dieu, j’ai cru que Schlurp allait mourir. Ce garçon est un malade ! Avec son regard vide et inexpressif, il me fait froid dans le dos.

- Ne crains rien, mon Schlurp, je vais te mettre à l’abri.

Je dois quitter ce village de cinglés. Je passe les portes de Konoha en me mêlant à la foule, et je me dépêche de mettre une bonne distance entre ce lieu maudit et moi. Je cours pendant une bonne heure, seul dans les bois, en tenant fermement Schlurp contre mon cœur, il a dû avoir si peur.

Je me stoppe enfin dans une clairière et m’assure que personne ne m’a suivi. Je crois que je suis en sécurité. C’est alors que je prends conscience que j’ai agi sur une impulsion sans penser aux conséquences. J’étais tellement paniqué que je suis parti sans y réfléchir. Mais maintenant les retombées de mon acte me sautent aux yeux : j’ai abandonné Kankuro là-bas. S’il lui arrive quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais. Cependant, je n’ose pas remettre en danger la vie de Schlurp ! Ô Kankuro, pardonne-moi de te laisser tout seul là-bas, je suis un frère indigne !

Kankuro est ma seule famille, je ne peux pas me permettre de le laisser là-bas, d’autant que j’ai bien vu que des filles lui voulaient du mal. Ô mon dieu que faire ? Sauver Schlurp ou Kankuro ? Schlurp est beaucoup moins fragile, mais je l’aime tant que je me tuerais s’il lui arrivait quoi que ce soit.

Tant pis, Kankuro est intelligent, il saura se mettre à l’abri, peut-être même qu’il est déjà parti ! C’est ça, je suis certain qu’il m’attend à Suna.

C’est étrange, j’ai l’impression d’oublier quelqu’un mais je ne sais pas qui. Je réfléchis : nous sommes partis à trois de Suna, j’en suis certain : Moi, Kankuro et … Ben Schlurp, évidemment ! Je suis bête, comment ai-je pu l’oublier. Voilà notre équipe : Kankuro, Schlurp et moi. Bientôt nous nous verrons tous à Suna. Puis là-bas je ferai valoir que je suis le ninja le plus puissant du village et que le titre de Kazekage me revient. Et après j’attaquerai Konoha pour leur faire payer les menaces qu’ils ont fait planer sur Schlurp et Kankuro. Je me baignerai dans leur sang ! Finis les traités de paix stupides : je vais détruire ce village dégénéré. Puis je graverai sur leur montagne mon visage à la place de leurs chefs idiots. Puis j’ajouterai celui de Kankuro et de Schlurp, comme ça les gens sauront qu’ils sont à moi, et rien qu’à moi. Et je détruirai jusqu’au dernier ceux qui s’en approcheront !

Je dois me dépêcher, si Kankuro est encore là-bas, je dois vite trouver de l’aide pour le sauver et anéantir Konoha !

Choji :

Je ne peux pas laisser Ino sortir avec Kankuro. Ce mec est fou à lier. Je dois tout faire pour la protéger. Parce que les filles, ça manque toujours un peu de discernement. Elles voient un mec avec un physique d’évadé d’un boys band et hop, elles craquent sans voir qu’elles ont affaire à un psychotique de première classe. Alors qu’un mec idéal passera inaperçu s’il n’entre pas dans les critères de beauté. Par exemple, s’il a deux ou trois kilos superflus !

Enfin bref, Ino fait une erreur monumentale en sortant avec Kankuro, et c’est mon devoir de coéquipier de la sortir des griffes de ce cinglé ! Et puis elle mérite quelqu’un de mieux que lui, quelqu’un qui fasse attention à ce qu’elle est vraiment. Il y a quelque chose que j’aimerais lui dire depuis un moment, mais je n’ose pas. Je crois que le temps est venu de me jeter à l’eau, il faut que je tente tout pour la sauver, même ça.

Je me lance donc à sa recherche, tout d’abord je croise Kankuro en train de se disputer avec lui-même à propos du nombre de nains dans Blanche neige :

- Euh, tu parles à qui, Kankuro ?
- À l’auteure, elle m’agace ! Elle ne veut pas croire qu’il y a seulement cinq nains dans Blanche Neige ! Puis en plus, elle est toujours du côté des filles : elle veut les sauver !
- De qui parles-tu ?
- Blanche neige ! Tu sais, la princesse qui se pique le doigt avec une pomme et qui dort cent ans, puis qui après tombe amoureuse de cinq nains qui ont perdu chacun une chaussure et…
- Euh… Ce n’est pas vraiment la question… Mais je voulais savoir qui était « l’auteure » ?
- Ben Inès... Quelle question stupide ! Celle qui écrit ce que l’on fait. Par exemple, là, elle écrit ce que je te dis !

Je dois vraiment éloigner ce mec d’Ino avant qu’il ne lui fasse du mal, il est totalement atteint ! Mais si cette Inès est son amie imaginaire, j’espère qu’elle va l’occuper un bon moment, que j’aie le temps de parler à Ino. Mais elle devrait le faire : selon lui, elle est du côté des filles, elle ne peut donc pas laisser Ino sortir avec un mec aussi dangereux que ce crétin de marionnettiste.

Je m’éloigne alors qu’il reprend sa conversation dans le vide, ce coup-ci à propos du nombre de mousquetaires dans Dumas.

Je vois enfin Ino, il est temps de lui dire ce que je ressens depuis si longtemps :

- Ino ! Je dois te dire quelque chose, c’est super important !
- Non ! Avant ça, dis-moi où as-tu été chercher que je sors avec Kankuro ?
- Je t’ai vue !
- Ça m’étonnerait beaucoup, Choji, car je hais ce mec, il me fait vraiment peur, et jamais je ne sortirais avec lui !
- C’est vrai ?
- Oui, si je te le dis ! Je ne suis pas totalement folle, tu sais !
- Bah tout va bien, alors.
- Tu voulais me dire quoi ?
- Je voulais te dire quelque chose ?
- Tu es arrivé en me disant « Ino, je dois te dire quelque chose c’est super important ».
- Ah bon ? Je ne m’en souviens pas.
- Tu as oublié un truc important ?
- Il faut croire. Bon, je te laisse ! À tout à l’heure !

Neji :

Je sens confusément que Lee essaie de me jouer un mauvais tour, je le vois bien tourner autour de MA Tenten depuis tout à l’heure. Il a beau faire semblant de s’entraîner avec elle, je ne suis pas dupe ! A-t-on besoin de se battre de si près ? Je vais le remettre vite fait à sa place. Gaï senseï m’attrape soudainement par le bras :

- Tu me sembles un peu nerveux Neji. Un problème ?
- Ça ne vous regarde pas !
- Mmmmh, j’aime la force de la jeunesse qui émane de toi. Tu es aussi fougueux qu’un jeune cerf !

Quelle comparaison ridicule ! Ça, c’est bien lui. Comme si nous étions semblables à des animaux. Enfin, instinct bestial ou pas, je refuse que Lee s’approche aussi près de MA Tenten ! Ah non, ça c’est trop fort, je ne peux pas laisser passer ça :

- Hey ! Senseï, vous avez vu ?
- Quoi, Neji ?
- Lee vient de caresser la joue de Tenten !
- Caresser ? Je viens de le voir lui mettre une bonne claque dans la figure, mais rien de tendre là-dedans, juste l’expression de la vigueur de la jeunesse printanière.
- Non mais j’ai bien vu ! Je suis tout de même Neji ! Si quelqu’un a de bons yeux, ici, c’est moi !
- Ah ? Crois-tu alors qu’il y a une tendresse naissante entre deux de mes élèves ? Mmmh, je suis fier de Lee, cela lui ressemble, un jeune garçon fonceur, plein de mérite et d’enthousiasme.
- Mais non, c’est horrible ! Il faut stopper ça !
- Aurais-tu peur de devoir tenir la chandelle lors de tes prochaines missions, Neji ? Allez, ne sois pas si décontenancé, toi aussi tu trouveras ta fleur de lotus et…

Non, là c’en est trop ! Je vais massacrer cet idiot. Pour être honnête, je ne sais pas si je désigne Lee ou Gaï senseï dans la proposition « cet idiot », sans doute un peu les deux. Non, c’est Lee qui abuse, il vient de toucher la poitrine de MA Tenten avec son pied (un coup de pied ? Mon œil !). Je cours et je lui inflige un coup en plein dans l’estomac. Lee tombe, le souffle coupé au sol. Tenten me regarde, abasourdie, quant à Gaï senseï, il semble hésiter entre me sermonner pour ce coup bas, et s’extasier devant mon ardeur. Lee se relève d’un bond et, tout content, s’apprête à m’affronter. Je me tiens prêt, je vais lui faire payer son attirance soudaine pour MA Tenten. Mais alors que je m’apprête à frapper, une main m’agrippe violemment par le bras et me tire au loin :

- Neji Hyûga, aurais-tu l’obligeance de ne pas me voler mes adversaires en plein milieu d’un combat !
- Mais, Tenten…
- Tu as une bonne explication, j’espère ! Ôte-moi d’un doute, tu ne penses pas que parce que je suis une fille, je vaux moins que toi au combat et que tu faisais l’honneur à Lee de te battre avec lui ?
- Si… Euh… Non… Enfin… Euh… Tu… C’est quoi déjà la question ?
- Bon, tu restes assis ici, je finis de dégommer Lee et après tu t’entraînes avec lui si tu veux, mais attends ton tour !

Elle s’éloigne et reprend son combat avec Lee, qui se fiche totalement de l’identité de son adversaire pourvu qu’il en ait un. Peut-être que je me trompe et qu’il n’est pas en train d’essayer de me voler MA Tenten… Mais j’ai un doute, il rigole avec elle, entre chacune de leurs attaques. Soudain, il perd un peu le contrôle et Tenten prend le dessus, elle lui assène plusieurs coups de suite. Je suis hors de moi, je ne veux pas que cela arrive ! C’est MA Tenten, c’est moi qui doit recevoir ses coups lors des entraînements, pas lui. Je veux la sentir tout contre moi, qu’elle évite mes attaques avec souplesse, qu’elle me frappe de ses petits poings si fins et…

Ça suffit ! En évitant un coup, Tenten a glissé et sa nuque si frêle s’est retrouvée juste sous le nez de Lee. Je me dresse d’un coup et fonce sur lui, il a à peine le temps d’esquiver mon attaque. J’entends Tenten me crier d’arrêter ça, et Gaï senseï hurler de joie en voyant Lee me rendre mon attaque. Je me battrai jusqu’au bout, Tenten est à moi et à personne d’autre !

Shino :

Je refuse de laisser Neji gagner ! Parfois je me fais peur, je ne suis même pas certain de ressentir quelque chose pour Tenten, mais je refuse que ce Hyûga gagne la partie. J’aurais bien assez le temps une fois que j’aurais remporté le cœur de Tenten de tomber amoureux d’elle. Pour le moment, je dois tout faire pour la récupérer.

Qu’est-ce que ça aime, les filles, d’abord ? Je demanderais bien à Hinata, mais elle est en train de commenter avec Kiba le couple formé par Neji et MA Tenten ! Après elle va poser pleins de questions, et je n’ai pas du tout envie d’y répondre. Je dois réfléchir, qu’est-ce que Hinata aime chez Naruto ? Qu’est-ce qu’il fait pour lui plaire ? En fait c’est un mauvais exemple, Naruto ne fait rien pour lui plaire, c’est elle qui est à ses pieds sans raison. Je ne la comprends pas, je ne vois pas l’intérêt que l’on peut avoir pour quelqu’un qui a à peine remarqué notre existence. Tenten, au moins, sait que j’existe.

Je dois trouver la solution, il y en a toujours une. Quelle différence y a-t-il entre Neji et moi ? Qu’est-ce qui fait que l’on puisse le préférer ? Ce n’est pas quelqu’un de drôle, il n’est pas spécialement cultivé, il n’a pas de beaux yeux, il est prétentieux… Non, là, je m’égare, je ne dois pas chercher ses défauts, mais ce qui est plaisant chez lui. Ses cheveux qu’il aime tant brosser pendant des heures ? Je n’ai pas envie de devenir une vraie chochotte comme lui ! Sa famille si glorieuse ? J’imagine que certains peuvent aimer les dynasties de ninjas qui passent leur temps à se poignarder dans le dos. Puis moi aussi je suis issu d’une grande famille de Konoha. J’en arrive au constat affligeant que Neji est populaire sans raison, et qu’il aurait aussi bien pu être détesté de tous.

Non je ne dois pas me voiler la face, il a ce charme romantique de ceux qui ont eu une enfance malheureuse et que tout le monde plaint et admire en même temps. Puis il a la chance de ne pas être considéré comme un être répugnant. J’aime beaucoup mes petits insectes, mais je dois avouer que socialement c’est une charge terrible. Comment une fille qui a en horreur les insectes pourrait s’attacher à moi ? Et même si elle n’est pas spécialement dégoûtée par ces petites bêtes si gentilles, comment pourrait-elle accepter que le corps de son petit ami en soit plein ? Mon seul recours est de me trouver une autre éleveuse d’insectes comme tous les membres de mon clan auparavant. Mais je refuse cette idée, je ne veux pas de n’importe quelle fille : je veux Tenten et rien d’autre. Et je suis prêt à tous les coups bas pour mettre en péril son couple et la récupérer.

Naruto :

Je ne sais pas pourquoi je fuis Hinata depuis ce matin, ça n’a pas de sens. Je ne suis pas un lâche, pourtant. Mais tout est allé si vite, hier. Et puis j’ai peur de finir comme Neji, pris au piège par une fille qui voudrait m’embrasser. C’est écœurant ! Cependant, je ne pense pas qu’Hinata veuille m’embrasser. Elle n’est pas stupide, pourquoi ferait-elle ça ?

Cependant, hier soir, je ne sais pas pourquoi, j’ai failli l’embrasser, comme ça, sans raison. Comme une impulsion subite, comme si mon corps décidait à la place de ma tête. J’ai pris peur et je me suis enfui. Mais j’avais honte d’avoir abandonné ainsi Hinata en train de vomir (sûrement à cause de moi : elle a dû croire que j’allais vraiment l’embrasser et a été dégoûtée), donc je suis revenu. Et comme encore une fois sa famille l’avait abandonnée malade, je l’ai ramenée chez moi. La pauvre, elle était quasiment inconsciente. J’ai voulu appeler Sakura pour qu’elle la soigne, mais je craignais qu’elles ne s’entendent pas très bien toutes les deux. Sans doute des histoires de filles sans intérêt.

Je croise, au sommet d’un toit où je me suis réfugié, Shikamaru en train de regarder les nuages passer au loin.

- Salut, Naruto. Tu m’as l’air bien pressé !
- Pas vraiment, je… Enfin… Non, tout va bien. Tu fais quoi ?
- Je regarde les nuages et je leur demande de trouver une occupation à Kankuro et Gaara pour la soirée.
- Pourquoi, ils s’ennuient ?
- Non, mais ils sont ennuyants.
- Pourquoi ?
- Ils refusent que je sois seul avec Temari.
- Et tu voudrais être seul avec elle ?
- Ben oui… Mais tu ne peux pas comprendre.

Je ne vois pas pourquoi il refuse la présence de Gaara et Kankuro, il peut très bien être avec Temari et eux. En plus, s’ils sont là, il est certain qu’elle ne va pas essayer de violer sa bouche comme Tenten l’a fait avec Neji. Je ne pense pas que ce soient des choses que les filles fassent quand leurs frères sont là. Au contraire, elles profitent que tu sois seul avec elles et quand tu es sans défense : bam, elles t’embrassent… avant même que tu puisses tenter quoi que ce soit pour te protéger. J’explique cela à Shikamaru pour le mettre en garde :

- Mais s’ils sont là, elle n’osera pas t’embrasser !
- Oui, c’est ce que je me dis.
- Alors il faut qu’ils soient là !
- Ben non… Tu te contredis, Naruto.

Non, je ne me contredis pas. Je pense qu’il ne m’écoute pas, et qu’il va au devant de gros ennuis, mais tant pis pour lui, après il sera trop tard pour pleurer.


Prochainement :

La jalousie de Neji le poussera-t-elle au meurtre ?
Lee est-il réellement amoureux de Tenten ou Neji est-il aveuglé par ses sentiments de possession ?

Vaut-il mieux mettre Schlurp à l’abri ou sauver Kankuro qui est si fragile ?
Que se passera-t-il quand le troisième membre de l’équipe (non pas Schlurp, à l’origine il y en avait un autre, réfléchissez bien) verra que son abominable petit frère a disparu ?

Quel plan machiavélique Shino va-t-il mettre au point ?
Qu’est-ce que Neji peut avoir de plus que lui ?

Naruto est-il réellement si naïf ?
Quelqu’un va-t-il réussir à l’embrasser sans qu’il ne vomisse ?

Mais qu’est-ce que Choji voulait annoncer à Ino ?
Les nuages exaucent-ils des souhaits aussi difficiles à réaliser qu'éloigner deux petits frères ?

Kankuro a-t-il inventé l’auteure de cette fiction dans son délire schizophrène ?
L’auteure est-elle affublée d’une double personnalité : à la fois Kankuro et elle-même ?

Les lecteurs vont-ils arrêter de lire cette fiction, effrayés par les révélations de ce chapitre ?
Faut-il écrire une suite à cette «chose» ?

Tout ceci vous ne le saurez que si vous lisez la suite du Kankuro’s Puppets show... Euh… De la fiction : « on ne naît pas femme, on le devient ».


- Alors, Kankuro, satisfait ?
- Oui, les lecteurs ont enfin pu voir que nous autres étions totalement sains d’esprit et que les filles sont les seules cinglées de cette fiction.
- Ça, c’est toi qui le dis !
- Alors je reviens au chapitre trente ?
- J’espère que ce sera fini d’ici là ! Je profite de ce dialogue pour remercier tous ceux qui nous suivent depuis le début, ceux qui ont eu le courage de nous rejoindre en cours de route, et par-dessus tout, ceux qui ont la gentillesse de laisser des commentaires !
- Moi je vais t’en laisser un : « Kankuro est le plus beau, cette fiction ne doit parler que de lui ! ».
- Oui, vas-y, ne te gêne pas ! Ça ne te coûte rien d’essayer. Cependant j’ai une mauvaise nouvelle pour toi : tu n’existes pas !
- Quoi ?
- Tu n’apparais ici que parce que j’écris ton nom et que je t’invente une histoire, je peux à tout moment arrêter.
- Tu oserais me tuer ?
- Tu ne serais pas mort ! Déjà tu laisseras une marque dans l’esprit des lecteurs pendant un moment, et je ne t’ai pas inventé, c’est à ça que je voulais venir : je remercie Masashi Kishimoto de me prêter ses personnages, et je lui fais mes excuses pour toutes les libertés que j’ai prises concernant leurs caractères.
- Arrête ! Tu vas me faire pleurer ! On dirait que tu nous fais tes adieux.
- Je ne peux pas encore, tu vois bien que ce n’est pas fini.
- Ah bon ? A la fin les marionnettes tueront tout le monde, j’espère, et je régnerai sur la terre !
- On verra… Une dernière chose, au cas où vous auriez un doute : je ne souffre pas de dédoublement de la personnalité. Par contre tous ceux qui ont pensé que Kankuro s’adressait réellement à moi doivent aller consulter d’urgence.



Je n'ai pas grand chose à raconter. Merci à tos pour vos commentaires, n'hésitez pas à poser des questions ou à laisser vos suggestions. Tous les conseils sont les bienvenus et les compliments aussi évidemment.
J'ai toujours ma tendinite, mais j'écris de mieux en mieux de la main gauche XD




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