Fiction: On ne naît pas femme on le devient... Vont-elles survivre ?

Pas facile d'être une fille ninja. D'ailleurs ça se voit elles sont bien moins nombreuses que les garçons ! Hinata, Temari, Tenten, Ino et Sakura vont-elles regretter d'avoir choisi cette voie ? Chacune leur tour elles racontent leur journée, et elles en bavent entre autres à cause de leurs coéquipiers qui vraiment ne comprennent rien aux filles (mais sinon ce ne serait pas drôle). Bref venez profiter de leurs malheurs. ^^
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inesl (Féminin), le 17/05/2008
N'hésitez pas à me laisser vos impressions (et à m'encourager un peu) c'est ma première fiction.

Je remercie Tsuchimaru qui a dessiné Schlurp et Gaara (allez tous lui mettre des comms dans sa gallerie !)

Bonne lecture !




Chapitre 17: Il faut sauver le ninja Gaara (ou ce titre est nul, mais c'est moi le chef ici !)



Konoha par une belle journée de juin dans la matinée.


Ino :

À quel moment je me suis faite avoir? En tout cas, me voici dans une situation plus que périlleuse : j’ai un rencard avec Kankuro. Un de ces jours, je le ferai payer à Shikamaru, je le jure. Comment a-t-il osé me faire un tel chantage affectif? J’aperçois le marionnettiste de Suna au coin de la rue, il a l’air un peu surpris de mon invitation.

- Hey, Kankuro!
- Salut, Hinata!
- Non, moi c’est Ino…
- Ah bon? Tu es sûre?
- Oui, c’est mon prénom. Hinata c’est la petite brune aux yeux blancs.
- Comme c’est étrange… Vous avez donc échangé vos prénoms?
- Non, je m’appelle Ino depuis ma naissance, et elle, ses parents l’ont nommée Hinata.
- C’est ce que tu crois.
- C’est la vérité! Par exemple toi, tu t’appelles Kankuro, ça t’énerverait que je t’appelle Gaara …
- Parce que Hinata et toi vous êtes sœurs?

Ce n’est pas possible! Il est réellement attardé ou il se fout de moi? J’essaie de garder mon calme et lui fait signe que non :

- Je n’ai aucun lien de parenté avec Hinata.
- Mais avant, tu t’appelais comme elle.
- Tu le fais exprès! Je viens de te dire que non! Je me suis toujours appelée Ino, comme toi tu t’es toujours appelé Kankuro!
- En fait, je ne me suis pas toujours appelé Kankuro, c’est le nom que j’ai pris quand je suis devenu marionnettiste. C’est un prénom en rapport avec le théâtre Kabuki et…
- Ok, j’ai compris… Moi je me suis toujours appelée Ino, je ne peux pas faire plus clair comme phrase.
- D’accord, Ino.
- Voilà… Au fait, tu t’appelais comment avant?


Là, je l’ai touché, il a reculé d’un pas et fait une petite grimace, cette question semble l’avoir troublé. J’insiste un peu mais il se renfrogne et me dit que cela ne me regarde pas, et qu’en plus il ne s’en souvient plus. J’ai un peu de mal à croire que l’on puisse oublier son prénom (mais il a l’air bien atteint comme mec donc on ne sait jamais). De toutes façons, je demanderai à sa sœur, elle me doit bien ça puisque j’occupe son frangin pendant qu’elle fricote avec Shikamaru.

J’ai peut-être un peu trop insisté avec ma question, car maintenant il boude et veut s’en aller. Cependant, j’ai promis à Shika de le retenir au moins une heure et demie, alors je dois encore tenir… Une heure et vingt cinq minutes. Je sens que cela va être très long. Je décide cependant de reprendre la conversation :

- Et tu aimes quoi dans la vie? (question stupide mais je fais ce que je peux).
- Les marionnettes.
- Évidemment… Et à part ça?
- …
- Tu n’aimes pas que les marionnettes ! Alors?
- Non, j’aime plein de choses… J’aime les marionnettes à gaines, les marionnettes à fil, à tiges aussi, puis j’adore les marionnettes à contrôle et aussi à baguette ou encore… Plein de choses je te dis comme les marionnettes animatroniques, ou les marionnettes à doigts aussi, c’est rigolo les marionnettes à doigts…
- Euh… Oui, sûrement. Je ne savais pas qu’il existait autant de sortes de marionnettes…
- Si! C’est très riche comme monde, par exemple…
- Kankuro! Je te crois! Mais tu dois bien aimer autre chose que des marionnettes!
- Oui, je suis ouvert d’esprit tu sais! Je me passionne pour le bunraku.
- C’est du théâtre de marionnettes!
- …
- Je ne sais pas… Par exemple mes équipiers aiment… Non, ce n’est pas un bon exemple. Moi j’aime des choses très diverses : les vêtements, les fleurs, les promenades, les romans… Enfin tu vois…
- Et tu n’aimes pas les marionnettes?
- Pffff. Oui, si ça te fait plaisir.
- Tu veux que je te montre les miennes?

Oh, mon dieu! Tout sauf ça! Je refuse de voir les monstres de bois qu’il transporte sur son dos. En fait je refuse de rester avec lui. Plus je lui parle, plus je me rends compte qu’il est flippant et borné. Alors que je m’apprête à décliner son offre, je vois Choji qui arrive vers nous, fou furieux. Il m’agrippe par le bras et me tire loin de Kankuro, qui continue son exposé sur les marionnettes sans même se troubler.

- A quoi joues-tu Ino?
- C’est pour Shika.
- Tu dragues Kankuro pour Shikamaru! Tu veux me faire croire ça?
- Choji ! Calme-toi ! C’est pour lui rendre service…
- Qu’est-ce qui te plaît chez lui? Je vois… C’est toutes ces rumeurs sur les marionnettistes qui t’attirent!
- Mais non… Écoute-moi…
- Alors vous alliez faire quoi? Il allait te montrer sa petite marionnette?
- J’espère que tu parles bien d’une vraie marionnette… Choji, tu me fais peur!
- C’est plutôt ce cinglé qui devrait te faire peur! Pour ta gouverne, je me suis renseigné, c’est lui qui chassait le Pokémon sur le chemin de Konoha, il mange sous la table et son frère est un débile profond qui élève des escargots!
- Chojiiii…

Trop tard, après avoir poussé un soupir de rage, mon équipier s’éloigne. Je me retourne alors vers Kankuro, qui a profité de cette minute d’inattention pour s’éclipser. S’il va se mettre dans les pattes de Shika et Temari, j’aurais réussi à me fâcher en un temps record avec mes deux coéquipiers à cause d’un malentendu douteux.

Temari :

Shikamaru m’attend au bout de la rue, il m’a invité à aller me promener au bord de la rivière avec lui. Je trouve ça vraiment sympa, surtout qu’habituellement c’est toujours à moi de prendre les initiatives. J’espère seulement que Kankuro ne viendra pas tout gâcher cette fois-ci. Je ne l’ai pas trouvé avant de partir, il a eu de la chance, car sinon je pense qu’il aurait passé la matinée dans un placard (je lui aurais filé une BD et un paquet de biscuit, je ne suis pas une sœur immonde, tout de même).

- Salut, Shika!
- Hey Tem!
- Je suis vraiment désolée pour mon frère, hier.
- Ne t’inquiète pas, aujourd’hui il nous laissera.
- Tu crois?
- Ino va l’occuper pour la matinée.
- La pauvre… J’espère qu’elle sait ce qu’elle fait.

Shikamaru est vraiment un mec plein d’attentions, penser à éloigner Kankuro comme ça, c’est vraiment une bonne idée. Même si au fond je me sens un peu coupable pour Ino, qui, à l’heure actuelle, doit en baver. Nous nous engageons dans un petit sentier de terre battue bordé de cerisiers en fleur, c’est vraiment très beau. Seul le bruit du vent nous accompagne. Nous nous asseyons sur une roche ensoleillée, je sens mon cœur battre à tout rompre (ben quoi, je suis une fille moi aussi : j’ai le droit de dire des choses niaises comme Sakura ou Hinata). Shika se penche mine de rien vers moi et ce qui devait arriver arriva :

- Temariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! (Non, rassurez-vous, ce n’est pas Shikamaru qui crie comme ça).

Comment ai-je pu penser une seconde que seul Kankuro pouvait jouer au parasite? Évidemment, les dieux se sont acharnés sur moi, et ne m’ont pas condamnée à une plaie, mais bien à deux. Je me tourne donc vers le vice-empêcheur de tourner en rond, qui court vers moi en hurlant avec à la main dans sa boîte de chaussure (Oh, que dis-je, la noble demeure de Schlurp!).

- Gaara! Peux-tu être un grand garçon et me laisser tranquille?
- Mais j’ai une question très importante!
- Vas-y vite alors!
- Pas devant machin.
- Il s’appelle Shikamaru! Et si tu ne peux pas la poser devant lui, et bien tu attendras, car là, je suis avec lui.

Évidemment, c’était stupide de dire ça. Gaara s’est assis à côté de nous. J’ai essayé de le faire partir, mais c’était vain. C’est Shikamaru qui a fini par s’éloigner. Je crois que je vais tuer Gaara!

- Ça a intérêt à être très important, Gaara!
- Oui… Mais c’est gênant.
- Accouche, Gaara!
- Tu crois que l’on peut aimer une fille qui soit très différente de nous?

J’hallucine ou des étoiles viennent de s’allumer dans ses yeux? Mon petit Gaara serait-il amoureux?

- Tu as rencontré quelqu’un, Gaara?
- Oui, elle est très belle…
- Ah?
- Une jolie brune, très combative, avec des yeux très brillants… Et elle court vite aussi.

Je n’aurais jamais pensé que de courir vite soit un critère. J’espère seulement qu’elle ne courait pas pour échapper à mon abominable petit frère. Depuis quelques jours, Gaara a un besoin d’affection tel qu’il est prêt à tout (même à des trucs vraiment limites comme se balader avec un escargot dans une boîte à chaussure!).

- Et tu l’as rencontrée où, cette jolie jeune fille?
- A l’hôtel ! Tu veux la voir?
- Pourquoi pas… Elle s’appelle comment?
- Pholcidae, c’est joli… Hein?
- Oui, c’est un peu étrange.

C’est alors que Gaara a ouvert sa boîte et en a sorti une énorme araignée noire et velue et me l’a tendue. (Pour une fois, j’aurais été heureuse qu’il ne s’agisse que de Schlurp). Il faut le savoir, j’ai horreur de ces sales bêtes à huit pattes. J’ai donc hurlé et repoussé violemment mon frère.

- Tu ne l’aimes pas?
- Gaara, lâche cette chose immonde tout de suite!
- Mais c’est Pholcidae, la petite amie de Schlurp! Je l’ai sauvée ce matin, une mouche l’avait capturée dans une toile et allait la manger!
- Tu aurais dû adopter la mouche! Déjà c’est moins répugnant, et en plus, ce sont les araignées qui mangent les mouches et pas l’inverse. Aaaaaah, éloigne-la de moi!
- Regarde, elle te fait un sourire.
- Non, ne t’approche pas!

C’est horrible! Je sens la sueur couler dans mon dos, j’ai envie de partir en courant, mais Gaara (et surtout Pholcidae) me bloque le passage. J’essaie donc de le raisonner pour qu’il remette au moins cette bestiole dans la boîte. Je peux à la limite supporter son escargot, mais là, je refuse de cohabiter avec une araignée.

- Gaara, si tu continues comme ça, elle va te mordre!
- Mais non, ça ne mord pas les araignées. En tout cas pas Pholcidae.
- Je te dis que si!
- Aaaaaah !

Comme quoi, ça a du bon d’écouter sa grande sœur de temps en temps : parce que j’avais raison, il a été mordu. Du coup la sale bête a volé dans les airs (et dieu merci ne m’est pas retombée dessus), et alors qu’elle tentait de s’enfuir, une masse impressionnante de sable lui est tombé dessus.

- Temariiiiii, j’ai mal !
- Tu ne vas pas pleurnicher trois heures parce que tu t’es fait mordre par une araignée?
- Pourquoi tu ne m’as pas dit que ça mordait?
- Je te l’ai dit!
- Nooooon, et maintenant, regarde mon doigt.
- Ça va passer.
- Vas-y, Temi, pas de faux sentiments, prend un kunaï et coupe-moi le doigt!
- Euh… Gaara, on ne coupe pas un doigt pour si peu.
- Aaaaaaaaah, ça m’irradie dans tout le bras. Je crois que je vais mourir. Dis à Schlurp que je suis désolé de lui avoir donné une fiancée aussi nulle, et dis à Kankuro qu’il était mon modèle et…
- Stop Gaara! Tu ne vas pas mourir, mais si ça t’angoisse autant, va demander à Sakura de te soigner!
- Mais je ne l’aime pas, Sakura.
- Je ne te demande pas de l’épouser! Tu lui demandes juste de te soigner.
- Je vais plutôt aller demander à Tsunade, elle est meilleure médecin…
- Gaara, on ne dérange pas l’hokage pour une stupide morsure d’araignée!

J’ai regardé Gaara partir, et me suis mise à rechercher Shikamaru. Cependant, je ne vais pas vous mentir, je l’avais à peine aperçu que Kankuro m’avait attrapé pour me poser lui aussi une question existentielle : « Temari, tu aimes quoi dans la vie? » Si je réponds que j’aime les rares moments où mes frères ne sont pas là, le prendra-t-il mal?


Hinata :

Je ne sais pas l’heure qu’il est, mais je me sens enfin prête à me lever. De plus, toute cette histoire m’agace : que s’est-il passé hier? Comment ai-je atterri encore une fois dans le lit de Naruto? Maintenant que j’y pense, hier matin, déjà, je me suis retrouvée sans souvenir dans son lit, ça devient angoissant.

Je quitte mes draps moites de sueur, et marche lentement sur le sol froid de ma chambre, ma tête me fait horriblement souffrir. Je me glisse sous la douche. L’eau brûlante me fait lentement revenir à la réalité. Je ferme les yeux et j’essaie de me remémorer la soirée. Je me souviens de Naruto qui s’apprêtait à m’embrasser, puis de la honte que j’ai ressentie lorsque j’ai vomi… Et après… C’est un peu flou, mais il me semble que j’ai fini par retourner à l’intérieur et que de nouveau j’ai bu. Les autres filles se collaient à moi et me susurraient dans l’oreille des vacheries sur Sakura, et moi j’alimentais la conversation en leur racontant les blagues sur les poissons dans le dos. Pauvre Sakura, par ma faute, les autres se sont de plus en plus acharnées sur elle. Et moi, au milieu de tout cela, je buvais sans compter comme pour noyer mon humiliation en laissant les garçons se frotter contre moi. Ma sœur a fini par me faire sortir, mais ensuite je ne me souviens plus vraiment de ce qu'il s’est passé, le trou noir jusqu’à mon réveil.

J’enfile mes vêtements, finalement, je les préfère à toutes les robes de soirées du monde. Alors que je sors, mon père m’attrape :

- Hinata, ça va?
- Oui, père…
- Tu as passé une bonne soirée.
- Oui, très bonne.
- Tu as eu l’air de bien t’amuser.
- En effet. (Mais que cherche t-il à me faire dire?)
- Puis au moins, ton cavalier était un peu plus présentable que la cavalière de ton cher cousin.
- En même temps, je crois qu’il l’a un peu délaissée, du coup, elle n’était pas très…
- Hinata, c’était une cruche! Toi, tu étais resplendissante. Beaucoup de garçons parlaient de toi.

Oh mon dieu, comme si je voulais que les garçons parlent de moi… J’essaie de me dégager, cette conversation devient franchement gênante. Pour la première fois de ma vie j’ai l’impression qu’il est fier de moi alors qu’habituellement il n’y en a que pour ma sœur. Voilà la façon dont m’aime mon père : totalement alcoolisée. Il a repris :

- Ta sœur nous a fait peur ce matin, elle a dit que tu avais disparu.
- Non, j’étais juste aux toilettes.
- D’accord. Tu devrais aller t’acheter d’autres vêtements, ceux-là ne t’avantagent pas.
- …

J’ai enfin réussi à sortir de chez moi. Maintenant, je vais retrouver Naruto pour savoir ce qu’il s’est passé.

Sakura :

« Sakuraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa », ça c’est étonnant car personne ne m’appelle avec tant de fougue en général. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec Gaara. Et quand je dis nez à nez, ce n’est pas une expression, on s’est retrouvés littéralement l’un contre l’autre.

- Euh, oui, Gaara? Que veux-tu?

Disant cela, je me recule d’un pas, et lui, aussitôt, il avance de nouveau et se plaque contre moi, comme si c’était le seul moyen de me parler.

- Sakuraaaaaa, je vais mourir.
- Ah? Pourquoi dis-tu ça?
- Regarde!

Il me colle son doigt sous les yeux (limite dedans), j’essaie de regarder, il est un peu enflé et très légèrement rouge. Ça ne me semble pas être une cause de mort potentielle. J’observe plus soigneusement, je pense que c’est une piqûre d’insecte ou une morsure d’araignée. Mais je me souviens de mes premiers cours de médecine : ne jamais dire que ce n’est rien.

- Comment tu t’es fait ça?
- C’est Pholcidae, elle m’a mordu.
- …
- Et après je l’ai tuée, je n’ai pas réussi à garder mon calme, je l’ai tuéééééééée.
- Ne pleure pas, explique-moi tout ça. C’est qui, Pholcidae, d’abord?
- La fiancée de Schlurp.
- Euh… Schlurp?
- Mon escargot, Pholcidae c’était une araignée, mais elle est mooooooooorte.
- Ben, tu sais, ce n’est pas grave de tuer une araignée (je dirais même que ça en fait une de moins, ce qui est une bonne nouvelle), bon, donne ton doigt, je vais le soigner.
- Nooooooon, c’est Temari qui avait raison, je ne dois pas me le faire couper, je dois garder cette cruelle blessure pour me souvenir à jamais que je suis un monstre abominable qui a tué une jolie petite araignée si heureuse de vivre.

Il est vraiment fêlé tout de même, on ne coupe pas un doigt pour une morsure d’araignée. Puis ces histoires d’escargots et tout ça ce n’est vraiment pas net. D’ailleurs je préfère autant ne pas avoir à le soigner, après tout, si je lui faisais ressentir la moindre douleur, il serait capable de m’ensevelir sous une bonne tonne de sable et me faire rejoindre sa Pholcidae. En fait, je me demande : qu’est-ce qui lui fait plus mal, son doigt ou le fait d’avoir tué une araignée?

- Sakura?
- Oui?
- Je vais mourir?
- Pas de ça, en tout cas.
- Mais un jour? Je vais mourir?
- Tout le monde meurt, Gaara.
- Mais je ne me sentirais plus vivant!
- Ben, en gros, c’est le principe de la mort.
- Que ferais-je alors?
- Tu sais, Gaara, je ne suis pas spécialiste de la question, tu devrais demander à ta sœur, je suis certaine qu’elle sera heureuse de te répondre [l’auteur de cette fiction tient à préciser qu’elle aime jouer avec les nerfs de Temari, mais qu’elle n’est pas pour autant sadique, avouez-le, vous aimez bien que je la maltraite un peu].

Il se mouche dans sa manche (très classe) et renifle bruyamment. J’essaie vaguement de le consoler. Puis tout à coup, comme s’il se souvenait d’où venaient tous ses problèmes, il m’a lancé en hoquetant :

- En plus, j’ai perdu un truc important.
- Oh! Quoi donc? (s’il me répond Grigrie ma sauterelle, je le tue.)
- Un grand machin, habillé en noir, avec des oreilles de chat… Et du maquillage aussi…
- Tu ne parles pas de ton frère, j’espère.
- Parce que toi aussi, tu le connais! Mais ce n’est pas possible ça! Qu’est-ce que vous avez toutes à tourner autour de mon frère! C’est le mien! Tu m’entends, Sakura, le mien!
- Euh… ne t’énerve pas. Je ne le touche pas, ton frère, je ne lui parle même pas et… (Il me fait vraiment peur là.)
- Bon, j’y vais! Mais ne t’avise pas de toucher à Kankuro, il est fragile et influençable, et je refuse que tu lui fasses prendre un mauvais chemin.

Sur ces mots, il est parti, fou de rage. J’ai un peu de mal à imaginer Kankuro en être fragile et influençable, mais je ne vais pas le contredire.


Tenten :

J’avais espéré que l’attitude de Neji soit liée à la présence de Lee et de notre professeur, mais absolument pas. En effet, quand je me suis retrouvée seule avec lui, il a continué à m’insulter et à faire comme si rien ne s’était passé hier soir. Le pire c’est que c’est lui qui devrait se faire des reproches, or c’est moi qui me sens honteuse. Je n’aurais pas dû lui tomber si facilement dans les bras, j’aurais dû me souvenir qu’il n’était qu’un vrai salaud, mais non, j’ai joué à la gourdasse qui accordait ses excuses aussitôt!

Je m’éloigne du terrain d’entraînement au lancer, même à 300 mètres, les yeux bandés, je n’ai pas loupé une seule de mes cibles : c’était facile, j’imaginais qu’il s’agissait de Neji. Je m’assieds à l’ombre d’un arbre. C’est là qu’arrive en courant mon bellâtre d’équipier amnésique.

- Salut, Tenten, ton entraînement s’est bien passé?
- … (il ne croit tout de même pas que je vais répondre !)
- Je n’ai pas pu venir ce matin, on a cru que l’on avait perdu Hinata, mais en fait, elle était juste aux toilettes.
- … (mais qu’est-ce qu’il raconte?)

Il s’approche de moi et m’embrasse. Je le repousse violemment, et apparemment, il n’a pas vu le coup venir.

- Mais, Tenten, qu’est-ce qui se passe?
- C’est plutôt toi ! Tu m’ignores toute la matinée et là tu me sautes au cou! Va te faire soigner!
- Mais Tenten, je ne t’ignorais pas, j’aidais mon clan…
- Tu m’as demandé si j’avais passé une bonne soirée toute seule!
- Pourquoi je t’aurais demandé ça alors que nous étions ensemble hier soir?
- Parce que tu es cinglé.
- Non, c’est toi qui es folle à lier. Je veux rompre avec toi.
- Non, Neji, c’est hors de question.
- Ah bon?
- Ravale ton sourire : c’est moi qui romps avec toi.

Disant cela, je tourne les talons (et le reste du corps avec, sinon ce n’est pas confortable), et j’avance vers la forêt où je vois Lee qui s’entraîne… avec Neji. Je suis décidément réellement folle à lier.


Prochainement :

Des réponses, nous voulons des réponses!
Mais avant tout, des questions :

Neji nous a-t-il caché durant tout ce temps son frère jumeau Bananufle qui vient tout juste de rentrer des Indes où il était parti chercher des diamants?
Tenten a-t-elle attrapé la schizophrénie de Kankuro en côtoyant Gaara?

Hinata va-t-elle suivre le conseil paternel et devenir la bimbo de Konoha?
Mais comment a-t-elle fini dans le lit de Naruto alors qu’elle a continué la soirée sans lui?

Qu’est-ce qui est pire qu’un frère? Deux évidemment… Temari va-t-elle réussir à avoir un minimum d’intimité?
Qu’est-ce qu’il y a de pire que Gaara qui débarque sans prévenir? Gaara qui débarque sans prévenir avec une araignée velue, c’était facile. Mais Pholcidae méritait-elle la mort?

Ino et Hinata sont-elles en réalité des sœurs alliées de la confrérie des marionnettes tueuses qui, pour tromper l’ennemi, auraient changé de nom?
Ino va-t-elle être tuée pour avoir osé parler au grand frère sacré (et si fragile)? Et à ce propos, quel était le vrai prénom de ce dernier?

Ai-je été trop gentille avec Sakura? (Sérieux, elle est humaine ce coup-ci).
Mais qui est Grigrie la sauterelle?

Tout cela, vous ne le saurez sûrement pas la prochaine fois (ben oui, à chaque fois je vous fais attendre), mais un jour peut-être.



En Bref :

Merci à tous de lire cette fiction et je m’incline humblement devant tout ceux qui me laisse des commentaires. J’allais oublier j’ai super peur des araignée (mais j’essais de me soigner), Pholcidae c’est le nom scientifique des faucheuses (vous savez les toutes fines qui bougent pas), il va de soit que l’araignée de cette fiction était bien plus effrayante que ça (ben oui une faucheuse c’est pas vraiment flippant, puis ça mord pas), mais je trouvais ça joli comme nom.

Et comme je l’ai déjà dit une fois (à ma grande honte) : à bientôt pour de nouvelles aventures !!!

Et vive les esperluettes => &




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