Fiction: On ne naît pas femme on le devient... Vont-elles survivre ?

Pas facile d'être une fille ninja. D'ailleurs ça se voit elles sont bien moins nombreuses que les garçons ! Hinata, Temari, Tenten, Ino et Sakura vont-elles regretter d'avoir choisi cette voie ? Chacune leur tour elles racontent leur journée, et elles en bavent entre autres à cause de leurs coéquipiers qui vraiment ne comprennent rien aux filles (mais sinon ce ne serait pas drôle). Bref venez profiter de leurs malheurs. ^^
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inesl (Féminin), le 28/03/2008
Pour le moment vous pouvez lire les témoignages des jeunes filles ninja en fonction de vos affinités car ils ne sont pas encore liés (mais vous perdez quelques échos dans les récits et ce serait triste).

Elles ne parlent volontairement pas toutes de la même façon.

N'hésitez pas à me laisser vos impressions (et à m'encourager un peu) c'est ma première fiction.

Bonne lecture !




Chapitre 12: Si seulement l'un d'eux pouvait s'étouffer



Mercredi … À l’heure de pique-niquer !

Ino :

J’ai enfin trouvé LE truc, LA seule et unique chose que mes équipiers font convenablement : préparer un pique-nique ! Il faut dire que le principe même du déjeuner sur l’herbe semble avoir été inventé pour eux : passer des heures à manger et à somnoler au calme, c’est exactement ce qu’ils aiment. Ça n’empêche évidemment pas Shikamaru de râler parce que c’est dans sa nature, mais au fond on voit bien que l’idée lui convient. D’ailleurs pour la première fois de notre vie d’équipe, nous sommes en avance ! J’ajouterais même que nous allons attendre les autres !

- Pff Galère Ino ! C’est de ta faute, on est les premiers !
- De ma faute ? J’ai fait quoi exactement pour ça ?
- Tu nous presses toujours …
- Oui c’est vrai Ino, tu nous prends pour des citrons ou quoi ?

Là je bogue … Des citrons ? Ah ok … Humour à deux balles, comme toujours je passe pour une idiote car ils remarquent que je capte la « blague » dix ans après. Je crois que même Kiba et Naruto n’auraient pas fait une plaisanterie aussi pitoyable. Au moins, ça les fait rire. Je m’assois au pied d’un rocher. Shikamaru retire son haut et s’en sert comme oreiller. Et ainsi, il s’affale dans les herbes sauvages :

- Ça pique !
- Si tu n’étais pas torse nu aussi !
- Si je n’étais pas torse nu, je n’aurais pas d’oreiller. Tu préfères que je retire mon pantalon ?
- Je te rappelle que l’on doit accueillir les ninjas de Suna, alors un peu de décence !
- Moi je pense que ça ne dérangerait pas Temari de le voir presque nu !
- Là Choji, tu ne m’aides pas ! Pff… vous êtes galère grave, c’est chiant, je me rhabille puisque c’est comme ça.

Voilà, il se rhabille ! J’installe un parasol et une grande nappe et Choji s’empresse de déballer dessus des monceaux de paquets de chips, de la charcuterie en tout genre et des gâteaux crémeux. J’imagine que si les autres ne sont pas là rapidement il ne restera rien de tout cela, mais je dois avouer qu’il a vraiment tout prévu (il y a même des légumes… Là il me tue).

Au loin, Tenten arrive accompagnée de Lee et de Kiba. Je les salue, et réagis … Tenten, Kiba et Lee ne forment pas une équipe. C’est Choji qui le leur fait remarquer le premier :

- Vous avez fait quoi de vos équipiers ?
- Hinata a été enlevée… Pour les autres il vaut mieux ne pas savoir.
- Enlevée ?
- Rien de grave. C’est plus pour les autres qu’il faut s’inquiéter.
- Ils ont des ennuis.
- Avec leurs hormones peut-être. Ils veulent devenir les mâles dominants.

Je n’ai pas tout compris, mais vu la tête que tire Tenten, je déduis que la matinée a été éprouvante et qu’il vaut mieux arrêter de questionner Kiba, qui de toute façon, commence à jouer avec son chien.

Temari arrive à son tour, et apparemment elle aussi a perdu une partie de son effectif (enfin, ses frères quoi).


Temari :

J’ignore où sont passés Gaara et Kankuro, mais je pense que je les retrouverai bien assez tôt. J’espère juste qu’ils n’auront pas causé de désastres (dégâts est un mot trop faible quand ils sont ensemble) en ville.

« Ainsi font font font les petites marionnettes, ainsi font font font, trois petits tours et puis …. S’en vont »

Qu’est-ce que je disais … Je remercie le ciel pour ne pas avoir donné l’idée à Kankuro de devenir chanteur (marionnettiste c’est déjà bien assez bruyant). J’ose à peine me retourner pour les regarder, mais vu la tête que fait Ino, ça doit valoir le déplacement. Alors je procède à un petit tour sur moi-même, et j’aperçois Gaara juché sur les épaules de Kankuro avec à la main une boîte à chaussures rose fuchsia.

« Mais elles reviendront… Les petites marionnettes, mais elles reviendront quand les enfants… Crèveront »

- Kankuro, tu es certain que c’est ça la suite ?
- C’est qui le marionnettiste ? Toi ou moi ?
- Toi…
- Moi je ne m’occupe pas d’affaires de sable, alors tu me laisse m’occuper du business des marionnettes Allez, fais les gestes avec moi ! Ainsi font font font les petites…

Si on me demande, je nierai tout lien de parenté. Ce n’est pas possible, j’ai été adoptée, où alors c’est le chromosome Y qui a une tare dans la famille. Ils s’arrêtent à mon niveau:

- Regarde la jolie maison de Schlurp ! En fait, c’est une boîte à chaussures.
- Pas croyable… Arrête de chanter Kankuro !
- Pourquoi ? Tu n’aimes pas l’art ?
- Non ! Pas quand c’est toi qui le fait !
- Ah oui ! Et bien si tu as des problèmes ne compte pas sur mes marionnettes…
- D’accord, tu es doué comme marionnettiste, mais pas comme chanteur.
- Je suis un artiste.
- Ca ne te donne pas le droit de nous casser les oreilles ! Et Gaara, je me fiche de savoir que tu trouves qu’il chante bien ; ce n’est pas le problème.
- Je suis un artiste.
- Tu l’as déjà dit Kankuro.
- Je suis polyvalent.
- Alors chante autre chose.

« Moi je construis des marionnettes, avec de la ficelle et du papier. Elles sont cruelles les mignonnettes. Je vais, je vais vous les présenteeeeeer »

- Tu n’en as pas une sans le mot marionnette ?
- Si …

« Je suis un polichinelle, tirez sur ma ficelle, je suis un polichinelle, tirez sur ma ficelle, je fais mon petit numéro, dès que j’entends les bravos, et quand je suis fatigué, je m’arrête d’assassiner… »

- Kankuro polichinelle est une marionnette !
- Mais il n’y a pas le mot marionnette.
- Tu n’en connais aucune où il n’est pas question de marionnettes ?
- Non … Pourquoi ? Je ne vois pas quel serait l’intérêt d’une telle chanson.

Je préfère m’éloigner. Pendant cet intermède musical, les autres sont arrivés et on commencé à parler. Je vois bien que ma famille et son état mental est au centre des conversations. Comme pour me consoler, Tenten me dit :

- Il chante bien ton frère. Je n’aurais pas cru.
- Il a pris des cours de chant lyrique quand il a reçu sa formation de marionnettiste. Le problème c’est qu’il ne connaît que ces chansons là, et encore, il change les paroles.
- Ah oui… C’est ennuyeux.
- Tu n’imagines pas à quel point.
- J’ai dû assister à un duel de chant ce matin. Et je peux te jurer qu’ils n’avaient pas ce niveau vocal.
- Tu as dû ?
- Oui, ce n’était pas du tout volontaire.

Comme quoi, nous avons toutes nos soucis (et j’ai l’impression qu’elle en a eu une bonne dose). Je m’assois près de la nappe :

- Ah … Ce n’est pas possible, vous les femmes vous êtes de vraies malédictions ambulantes !
- Pardon ?
- Tu me caches le soleil.
- Ben tu peux le dire gentiment non ?
- Pff galère… J’ai déjà Ino et ma mère pour me faire la morale toute la journée, alors n’en rajoute pas.
- Pauvre chéri !
- Chéri ? Depuis quand tu m’appelles Chéri ?
- Shikamaru ! C’est une expression ! Juste une expression ! J’ignore de quoi ton esprit tordu est capable, mais ne t’imagines rien.
- Je ne préfère pas en effet. A propos d’esprit tordu, ils font quoi là exactement tes frères ?
- Je te préviens, je suis la seule à avoir le droit de dire du mal de mes petits frères ! Encore une réflexion et …

Bon d’accord, il a raison, ils sont fêlés, Gaara est à quatre pattes le nez dans l’herbe (j’imagine qu’il suit son escargot). Quant à Kankuro, il est en train de mesurer le tour de crâne de Neji et de Shino (qui ont l’air de trouver ça très normal). Au moins, je les ai tous les deux dans mon champ visuel, pas de frangins manquant c’est toujours un souci en moins.

- Tu me fais toujours de l’ombre.
- Tu me saoules avec tes histoires d’ombres.
- Je présume que je suis censé rire.
- Oui, pourquoi pas ?
- Ce n’est pas possible, de toutes les filles, tu es sans doute la plus chiante
- Venant de toi Shikamaru, je le prends comme un compliment.


Sakura :

J’espionne discrètement Hinata et Naruto, elle lui a bien préparé son repas. Non mais elle se croit au Moyen-âge, les hommes peuvent se faire à manger seuls ! Puis du coup, il ne va pas manger ce que JE lui avais préparé. C’est moi son équipière, c’est mes sandwichs qu’il doit manger ! Tant pis, je vais m’occuper de sa petite réputation de fille de famille noble.

Je me dirige vers Ino. Et lui tapote l’épaule :

- Hey ! Ino…
- Quoi ?
- J’ai un truc génial à te dire.
- Sans vouloir être désagréable, Kiba vient de …
- … Me coller un poisson dans le dos, je sais. Ça lui passera.
- Ah ça doit être énervant.
- Ino ! Tu m’écoutes ou tu dis des trucs inutiles ?
- Mhhh, ça a intérêt à être bien.
- Tu ne devineras jamais !
- Sakura tu me le dis où on joue aux devinettes ?
- Hinata a harponné Naruto.
- Harponné ?
- Elle sort avec ! Tu te rends compte ?
- Waouh c’est génial ! Je suis trop contente pour elle ! Comment tu le sais ?
- Non ce n’est pas génial ! Ce matin elle était dans son lit quant même !
- Hinata ? Waouh elle a de l’avance sur nous ! Alors elle a raconté un truc ?

Ce n’est pas possible, elle le fait exprès ? C’est la pire des choses qui puisse arriver et elle trouve ça bien. Hinata et Naruto ne vont pas du tout ensemble. Elle est coincée (enfin pas tant que ça apparemment) et visiblement hypocrite, alors que Naruto est plutôt excentrique et ultra franc (même trop). En plus, elle nous a toutes trompées avec son air de petite Sainte nitouche ! Je dois le dire à quelqu’un qui va mieux comprendre la situation. Ino est en train de le raconter à Choji, je me tourne vers Tenten qui fusille du regard Neji et Shino, qui font une course de brouettes aidé par Kankuro et Kiba.

- Tenten ?
- Je ne sais pas ce qu’il leur arrive si c’est la question. Et je ne vois pas pourquoi je le saurais alors arrêtez de me le demander tous.
- Euh… Ce n’est pas ça.
- Ah pardon.
- Hinata a allumé Naruto.
- Ce n’est pas nouveau. Même si le mot allumer me semble extraordinairement excessif.
- Non je ne te parle pas de ça. Elle était dans son lit ce matin.
- Et il ne le savait pas ?
- Ben si …
- C’est génial ! Au moins elle s’éclate, elle.
- Non ce n’est pas du tout génial !
- Elle ne l’a pas violé ? Donc je ne vois pas le problème.

Je ne les comprends pas. Au moins la rumeur se transmet vite, d’ici cinq minutes, tout le monde sera au courant. J’espère que certains verront à quel point c’est une abomination. Tenten me lance « tu m’as l’air bien jalouse ». Non mais de quoi elle se mêle celle-là ? Je ne lui ai rien demandé ! Puis jalouse de quoi ? Si j’avais voulu Naruto, je l’aurais eu !



Hinata :

J’ai l’impression que tout le monde me regarde. Ça a commencé par Sakura qui s’est mise à me lancer des regards noirs, puis Ino qui elle me fait des grands sourires et des clins d’œil. Tenten aussi vient de s’y mettre en me faisant un petit signe de la main. Je me demande bien ce qu’elles ont.

- Hinata, tu n’as pas chaud ? Tu devrais retirer ton blouson !
- Euh… Merci Naruto, mais ça va je t’assure.
- Mais si regarde tu es toute rouge ! Tu ne fais pas encore de la fièvre j’espère, sinon je te ramène chez moi !
- Merci mais ça va…
- Je vais t’aider à le retirer. Je suis certain que tu as trop chaud.

Quand il a une idée en tête il ne lâche pas. Il défait les boutons de mon blouson avec beaucoup de précaution. Ses doigts effleurent ma poitrine, j’ai failli lui donner une bonne claque à cause d’un réflexe de protection stupide. Heureusement il n’a rien remarqué. Je rougis tant que l’on pourrait faire cuire un œuf sur mon front. Il me retire une manche puis l’autre. Puis se remet à parler à Lee normalement, sauf qu’il me tient la main. Je regarde affolée autour de moi, tout le monde a évidemment suivi la scène (mais heureusement je ne pense pas qu’ils puissent voir que Naruto me tient la main), il n’y a que Neji et Shino qui sont trop occupés à se disputer, et Gaara qui a le nez dans une touffe d’herbe, qui n’ont rien remarqué. Ino me fait un super clin d’œil pas discret du tout, et je vois que Lee adresse à Naruto un pouce levé et un sourire digne des plus grandes marques de dentifrice comme pour le féliciter.

Je me sens à la fois bien et mal. Pourquoi faut-il qu’il y ait autant de monde autour de nous ?

Pour me donner une contenance, je me tourne vers Kankuro qui vient de s’attaquer au plat en face de moi :

- Kankuro, je peux te poser une question ?
- S’en est déjà une.
- Euh une autre alors ?
- Ben demande, je verrais si j’ai envie de répondre.
- C’est que je pense que c’est une question un peu idiote.
- Ne t’en fais pas Hinata, il n’y a pas de questions idiotes.
- Ah tu as peut-être raison …
- Oui, ce sont les gens qui les posent qui sont idiots. Allez, je t’écoute.
- J’ai fait un rêve avec des marionnettes, elles tuaient une actrice de Nô et …
- Oh non ! C’est horrible.

Il a l’air sincère, mais j’ai quand même l’impression qu’il se moque de moi. Le problème de tout ce maquillage, c’est que ça brise pas mal de lignes du visage et empêche de lire les expressions convenablement. Il commence un délire sur des marionnettes ramenées à la vie qui viennent tuer les marionnettistes et leurs amis. Ce mec est vraiment le plus effrayant que je n’aie jamais rencontré. Je n’aimerais pas me retrouver à une soirée « histoires d’horreur avec lui ». Je crois que je ne vais pas dormir avant un moment. Il commence à sortir un de ces pantins pour me montrer le bruit que font les marionnettes en s’approchant de leur victime (c’est un espèce de grincement cauchemardesque), puis il m’explique qu’elles ne tuent pas d’un coup et préfèrent torturer pendant des heures. Quand il me décrit les manières dont elles font souffrir leurs victimes, j’ai vraiment l’impression qu’il a lui-même commis toutes ces atrocités. Heureusement, Temari arrive et le fait partir :

- Kankuro ! Va raconter tes horreurs à quelqu’un d’autre ! Tu vois bien que tu lui fais peur !
- Comme ça au moins elle sera préparée quand elles viendront lui prendre son âme au milieu de la nuit.
- Kankuro, du vent !

Elle me fait signe qu’il est cinglé, mais ça ne me rassure pas du tout. Je n’avais pas envisagé après mon rêve que les marionnettistes sont plus dangereux que leurs marionnettes. Je ne peux réprimer un frisson en le voyant se retourner vers moi et me faire un signe comme pour me mettre en garde. Naruto (qui me tient encore la main, mais n’a rien capté de ma conversation avec Kankuro) a sentit cette légère secousse. Aussitôt, il se tourne vers moi et me remet mon blouson, sans rien me demander, en pensant que j’ai froid.

Heureusement, l’attention de tout le monde est détournée grâce à Shino qui vient de renverser un saladier plein de taboulé sur la tête de Neji. Ce dernier, vexé, (il y eut quelques rires à peine étouffés) est parti après avoir donné un coup à Shino. Ils sont vraiment étranges. Au moins plus personne ne me regarde, mais ce qui est triste c’est que Naruto vient de me lâcher la main. Un léger soupire m’échappe ce qui provoque aussitôt une réaction inattendue chez lui :

- Ca ne va pas Hinata, tu ne te sens pas bien ?

En disant ça il m’a plaqué la main sur le front :

- Tu es brûlante ! Je te ramène chez moi ! Et tu pourras y rester ce soir.
- Ce soir je ne peux pas, il y a une réception chez moi.
- Ah oui… C’est bête.
- Tu peux venir si tu veux…

C’est vraiment moi qui viens de dire ça ? Moi ? Je viens d’inviter Naruto ? J’ai peut-être réellement de la fièvre. Il me fait un super sourire :

- Bonne idée ! Mais avant tu dois te reposer sinon tu ne tiendras pas, je te ramène chez moi.
- Mais je ne suis pas malade …

Il m’attrape la main et d’un geste souple me lève et m’entraîne loin des autres qui semblent beaucoup apprécier ce pique-nique à multiples rebondissements (sauf Sakura peut-être qui me fusille du regard).


Tenten :

Naruto entraîne Hinata au loin, Sakura disait donc vrai. Avec elle je me méfie, elle fait souvent passer des informations sans les vérifier, comme quand elle avait dit que Choji et Ino sortaient ensemble simplement parce qu’elle les avait vu manger à la même table sans Shikamaru, ou alors pire quand elle avait soupçonné une relation entre Neji et Lee en affirmant les avoir vu le matin même faire une ballade en barque ensemble (pas de chance pour elle, j’avais passé la matinée avec eux, et il n’y avait eu aucune promenade en bateau).

A propos de Neji, il vient de s’enfuir en emportant le panier repas de l’équipe. Comme Lee est en train d’essayer de battre le record du coup de pied le plus haut, c’est à moi de m’y coller et d’aller rechercher nos sandwichs qui par chance n’ont pas terminé sur la tête de Shino. Alors que je me lève, ce dernier m’agrippe le bras (et ça je m’en serais bien passée) :

- Tu vas où ?
- Récupérer mon repas. Neji est parti avec.
- Je viens avec toi.
- NON !
- Ben… Pourquoi ?
- Parce que ! Et je ne veux pas te voir me suivre sinon je te jure que je t’éclate la tête contre ce rocher !

J’ai peut-être crié un peu fort car tout le monde me regarde. Même Gaara a arrêté de renifler les pâquerettes pour me dévisager. Ils n’ont pas autre chose à faire ? Je m’emporte trop vite, ma mère a raison, mais s’ils continuent comme ça je vais vraiment en tuer un ou deux. Oh et puis je n’en ai rien à faire…

Je tourne les talons et me dirige vers la rivière, je marche sans me retourner d’un pas rageur, si jamais Neji apparaît devant moi, je crois qu’il va payer pour les autres. Heureusement, il n’est pas là… En fait, je suis un peu déçue, ça m’aurait fait du bien de lui crier dessus sans raisons (quoique si on réfléchit bien, j’ai pas mal de bonnes raisons de lui en vouloir). Je me penche au dessus de l’eau tourbillonnante du cours d’eau et en fais couler dans le creux de la main. Elle est fraîche et apaisante.

Soudain, drame total. Sans vraiment de motifs, je me mets à pleurer. Je sens les larmes monter dans ma gorge et mes yeux commencent à me piquer. Rapidement je ne peux plus contenir mes sanglots. Je pense que trop de choses se sont accumulées depuis hier, je n’en peux plus.

Je dois me reprendre, je respire un grand coup, mais mon corps n’a pas décidé de m’obéir et une nouvelle convulsion de chagrin me traverse le corps. Je sens alors une main sur mon épaule :

- Tu pleures ?
- Non.

Neji, je n’ai même plus la force de lui crier dessus. Il se permet de s’asseoir à côté de moi sans rien me demander. Puis, il me tend un mouchoir :

- Je t’ai dit que je ne pleurais pas.
- Ben c’est au cas où… Tu es fâchée contre moi ?
- Ca t’étonne ?
- Non. Je l’ai bien mérité.
- Oui, tu as été odieux.
- Mais la prochaine fois je gagnerai je te le promets.
- Quoi ?
- Le défi de la course en brouette, la prochaine fois je gagnerai. Comme ça tu ne m’en voudras plus. En plus c’est de la faute de Kankuro, il a dévié au dernier moment pour ne pas que l’on marche sur son idiot de frère.

J’ai le souffle coupé. Il en fait exprès d’être aussi bête ce n’est pas possible. Là je le vois me faire un clin d’œil, il était en train de se moquer de moi (comme si c’était le moment)!

- Désolé, j’avoue que ces défis étaient pathétiques. Je ne sais pas pourquoi je suis entré dans le jeu de Shino.
- Parce que tu es stupide, ne cherche pas plus loin.
- Ce soir je ne serai pas à la fête chez moi.
- Ah oui ? Pourquoi ?
- Je ne veux pas passer la soirée avec des gens qui ne te reconnaissent pas à ta vraie valeur.
- Je n’en ai rien à faire que ta famille me dénigre. Le problème, c’est que toi tu le fasses.
- Pardon Tenten.
- Tu crois quoi ? Que tu vas dire pardon et que moi je vais accepter tes excuses bidons ? Tu as été trop loin Neji ! Je ne veux plus te voir.
- Pas facile on est équipier.
- Alors nous nous contenterons de relations purement professionnelles. Maintenant, rends-moi les sandwichs et va voir ailleurs si tu ne peux pas lancer un défi ridicule.

Disant cela, j’attrape le panier. Il me regarde complètement sonné, et ne cherche même plus à se défendre. Je le bouscule au passage et retourne vers le lieu du pique-nique. Je me retourne avant de dépasser une rangée d’arbre, il n’a pas bougé, la main qui tenait le panier est encore tendue vers moi comme pour me rappeler, mais il ne m’aura pas. Je lui tourne définitivement le dos.


Prochainement le suspense sera à son comble car vous pourrez enfin résoudre certains mystères de cette fictions (mais comme toujours certains resteront dans l’ombre) :


Est-ce la jalousie ou la mauvaise foi que Sakura a le plus développé face au « nouveau couple» ?

Que va-t-elle faire du repas qu’elle avait préparé pour Naruto ?

Combien de temps Temari fera-t-elle de l’ombre à Shikamaru en sachant qu’au mois de juin les jours sont les plus longs de l’année ?

Existe-t-il un asile suffisamment bien équipé pour accueillir ses frères ?



Est-il légal de faire une blague aussi nulle que « pressé comme un citron » ?

Ce repas en tête à tête entre Ino et Choji était-il aussi innocent que Tenten le croit ?

Hinata va-t-elle retirer ce qu’elle a sous son blouson ?

Naruto ne la drague-t-il (si c’est ce qu’il est en train de faire) que pour aller à la pyjama party… euh… je veux dire la soirée chic chez les Hyûga

Tenten et Neji : plus aucun espoir d’aller vérifier s’il porte ou non le justaucorps comme sous-vêtements ?

Lee va-t-il faire tomber sous son charme la jeune fille au cœur brisé ?



Mais aussi à prévoir : le retour en force de Schlurp, la vie intime de Karasu, la description détaillée de tous les caleçons de Naruto, le mode de confection d’un bon poisson en tapisserie, les trucs et astuces de Shino pour avoir un semblant de vie sociale malgré les insectes qui grouillent dans son corps, la mode des justaucorps vert, la pratique de la drague selon Neji, le gavage au chips et l’art de faire une bonne sieste.


(Toutes ces informations sont données à titre indicatif et ne pourront en aucun cas faire l’objet de poursuites en cas de non respect, en effet l’auteur toute puissante se réserve un droit de modification et menace d’envoyer une bombe atomique sur Konoha si certains trouve quelque chose à y redire et si vous ne lui mettez pas de commentaires)



La vie fabuleuse de Inèsl:

Je tiens à rappeler que toute ressemblance avec des personnes du monde réel ne sont pas toujours fortuites : Je connais réellement des gens qui ont élevé des escargots dans des boîtes à chaussure par exemple.

Merci beaucoup à ceux qui laissent des commentaires, et merci à tout ceux qui suivent cette fiction en général.




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