Fiction: On ne naît pas femme on le devient... Vont-elles survivre ?

Pas facile d'être une fille ninja. D'ailleurs ça se voit elles sont bien moins nombreuses que les garçons ! Hinata, Temari, Tenten, Ino et Sakura vont-elles regretter d'avoir choisi cette voie ? Chacune leur tour elles racontent leur journée, et elles en bavent entre autres à cause de leurs coéquipiers qui vraiment ne comprennent rien aux filles (mais sinon ce ne serait pas drôle). Bref venez profiter de leurs malheurs. ^^
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inesl (Féminin), le 18/08/2007
Pour le moment vous pouvez lire les témoignages des jeunes filles ninja en fonction de vos affinités car ils ne sont pas encore liés (c'est le début de la journée).

Elles ne parlent volontaireement pas toutes de la même façon.

N'hésitez pas à me laisser vos impressions (et à m'encourager un peu) c'est ma première fiction.

Pardon pour les fautes




Chapitre 1: Pourquoi ne pas aller se recoucher tout de suite ?




Mardi matin 6h30 :






Hinata :

Il ne reste que quelques mètres, mon souffle se coupe, mes joues me brûlent et mes jambes tremblent. Je ne suis pas certaine que je vais tenir, je sens que mes forces sont sur le point de m’abandonner. Quelques mètres seulement, il ne faut pas défaillir, je suis une ninja, je ne peux pas me permettre d’abandonner. La sueur coule lentement dans mon dos, j’ai si chaud. Ce cauchemar aura-t-il une fin ?

Plus qu’un obstacle, cette porte juste devant moi, je n’ai qu’à tendre la main et tout sera joué. Je n’arrive pas à calmer les pulsions de mon cœur. J’étends le bras, ma main effleure le bois mais je peux plus continuer, c’en est trop.

Je m’effondre lentement sur les genoux. Un léger bruit se fait entendre. Je retiens ma respiration. Derrière cette porte Naruto, de l’autre côté cette fille pitoyable qui ne peux plus bouger face à la porte qui les sépare. Comme j’aimerai être une autre, comme j’aimerai avoir le cran de celle qui se dit « j’y vais ! ». Je suis décidée à ne pas fuir, je resterai là jusqu’au moment où je trouverai la force de frapper. Un coup suffirait. Un seul coup. Mais je n’y arrive pas. Mon cœur bat si fort que j’en ai presque envie de vomir. Il faut que je me calme. Tout d’abord respirer profondément, puis me relever.

Je me redresse et fixe la porte. Je repense à cette fille, Sanako, que j’avais escortée durant une mission, une actrice de théâtre qui se prenait pour une reine, une sale petite garce effrontée que je ne peux m’empêcher d’admirer. J’ai l’impression qu’elle est là dans la cage d’escalier à me regarder avec ce petit sourire moqueur qu’elle avait quand elle me voyait rougir, la main posée sur la hanche prête à éclater d’un léger rire pleins de mépris. Penser à elle me donne du courage, j’aimerai pouvoir fasciner les autres comme elle savait le faire d’un seul regard. Je voudrais pénétrer dans une pièce et que toute l’attention se porte sur moi… Non c’est stupide si c’était le cas je ne le supporterais pas et je deviendrais si bêtement rouge que cela en serait indécent. Je voudrais juste avoir autant de confiance en moi qu’elle en avait en elle.

« Sanako, sale petite orgueilleuse, ravale ton sourire je vais frapper ». Je ne contrôle plus mon geste, mon seul but est d’atteindre cette porte. Je la touche un coup, un seul, très léger. Et violement je me recule. J’attends, ma poitrine va exploser. Comment ai-je put faire ça ? Une éternité passe, pourquoi n’ouvre t-il pas ? Je souhaite presque qu’il n’ouvre pas. Rien. Il est là pourtant, je l’entends. Mais lui il ne m’a pas entendu. Je n’ai pas frappé assez fort. Ses pas résonnent et s’éloignent de la porte. J’attends encore, mais je sais que je n’aurais pas la force de frapper une seconde fois. Dans l’appartement de celui qui cause tous mes troubles la chasse d’eau retentit. C’est comme un signal, je n’ai plus rien à faire ici. Je reviendrais demain matin, et comme tous les matins j’espèrerai lui demander enfin si nous pouvons aller ensemble au terrain d’entraiment, et comme tous les matins je repartirais seule et furieuse contre moi-même. J’ai envie de pleurer sur mon manque de courage.

Je descends l’escalier. Il va bientôt sortir je ne veux pas qu’il me trouve là.

Au fond de moi j’entends le rire moqueur de Sanako retentir.







Temari :

Plus qu’une journée de marche pour rejoindre Konoha, j’ai bien dormi, dehors le ciel est dégagé. Je n’ai plus qu’à me doucher et nous pourrons partir. Je me tourne Gaara et entrain de pousser des petits grains de sables qui se sont amoncelés sur le parquet du bout du doigt :

- où est Kankuro ?
- Dans la salle d’eau.
- Encore ! » là il me tue ça fait au moins une heure qu’il y est entré

Gaara hoche la tête, et se replonge dans son occupation. Je m’approche de la porte, je m’apprête à le traiter de minette, quand prise de remords je me dis qu’il ne se sent peut-être pas bien et que c’est pour ça qu’il est là-dedans depuis si longtemps (on ne peux pas dire que je ne suis pas une grande sœur attentive).

- Kankuro, ça va ?
- Oui très bien pourquoi ?

D’accord je me suis inquiétée pour rien. Je peux attaquer désormais, mais en douceur car si je le vexe je ne suis pas prête d’accéder à la douche.

- Dépêches toi il faut que je me douche avant de partir.
- 1 minute.

Bon ça va, j’attends. Une minute, puis deux, puis cinq, puis dix, presque un quart d’heure… J’avais oublié ce qu’était une minute de marionnettiste.

- Kankuro tu fais quoi là-dedans ? Je dois me doucher ! On avait dit que l’on quittait l’hôtel à 7h00 ! (là je commence à perdre mon calme)
- J’ai presque fini.
- Tu fais quoi ?
- Je me maquille.
- Il y a un miroir dans la chambre, viens le faire ici !
- Non la lumière est meilleure dans la salle d’eau.

Je commence à me demander quelle est la peine encourue pour un fratricide. Gaara se lève, se plante devant la porte (va-t-il m’aider ?)

- Je peux entrer je dois aller aux toilettes ?
- Oui je t’ouvre.

Là je réfléchis vite une fois à l’intérieur (sans avoir défoncé la porte pour ne pas avoir à la payer) je pourrais mieux le virer.

- Je peux entrer aussi pour … me coiffer ? (C’est déjà fait mais il ne le sait pas)
- Non t’es une fille !
- Je ne vois pas en quoi ça te dérange que je te voie te maquiller
- Oui mais moi je suis au toilettes et ça me dérange que tu me vois

Et m**de voilà l’autre qui s’y met. Heureusement il ressort vite.

- Maintenant je peux rentrer ?
- Non
- (puissante envie de meurtre) et pourquoi ?
- Parce que je n’ai pas fini, tu avais qu’à te lever plus tôt.
- Je ne pouvais pas savoir qu’il te fallait 2H pour te laver.
- C’est pas moi c’est Karasu.

Bon j’arrête le dialogue à travers la porte car je commence à douter de la santé mentale et de la bonne foi de mon interlocuteur. Je vais luis faire bouffer ses marionnettes quand il sortira avec son maquillage en supplément.

- On avait dit que l’on partait à 7h00 Kankuro.
- Ben il est 6H58 !

Il sort enfin et annonce : « tu vois j’ai même deux minutes d’avance ! ». Gaara hoche la tête comme pour l’approuver.

La journée commençait pourtant bien…





Tenten :

Je suis crevée, j’ai été stupide d’accepter. Cela fait déjà 2h que ça dure. Quelle bande d’abrutis ! Une course dans un terrain piégé dès 4h30 du matin il n’y a vraiment que Gaï et Lee pour avoir des idées pareilles. Eux à 19h30 ils dorment, moi je ne le peux pas. Je crois que le pire c’est leur sourire ravi, je me demande s’ils ne sont pas complètement masos. Parfois j’ai vraiment envie de les frapper. En plus j’ai mal au ventre, les garçons ne connaissent pas cette douleur, du moins pas comme ça. D’un bond je dépasse une stupide mine posée sur ce stupide parcours. Plus qu’une demi-heure. Neji se déplace avec souplesse quelques mètres devant moi, lui non plus n’aime pas ces entrainements plus que matinaux, et parvient souvent à les éviter. Il ne cherche pas à se surpasser comme Lee qui tente de prendre l’avantage sur Gaï.

Un filet tombe d’un arbre, je l’évite de justesse. Stupide reflexe, si j’avais été enfermée dans ce piège j’aurais pu me reposer enfin. Mais j’aurais perdu la face devant les autres, et ça je ne peux pas l’admettre. Je ne pourrai pas supporter une réplique du genre « tu ne t’entraînes pas assez Tenten », c’est facile à dire pour Lee, l’entraînement c’est sa seule passion.

En plus j’ai envie de faire pipi, j’ai la vessie prête à éclater. Je me demande parfois si eux ça leur arrive. En mission c’est toujours moi qui dois demander ce genre de haltes, et parfois ils ont le culot de me dire « Encore ! Attends un peu, une heure pas plus… » Comme si je pouvais me retenir une heure en plus. Il me suffirait d’une minute et hop on serait reparti, mais non il faut battre un record virtuel et ne jamais se stopper même pour soulager les besoins corporels les plus primaires. Quand je leur dis que je n’en ai pas pour longtemps, ils me répondent que j’avais qu’à prendre mes précautions. Evidemment que je les prends ces « précautions », mais je ne tiens pas 12h d’affilés sans les reprendre.

Il faut que je me calme ou je vais être de mauvaise humeur toute la journée. Il faut que je trouve un point positif… Il doit bien en avoir un. Là une clairière minable, les autres sont devant, c’est parfait pour soulager discrètement ma petite vessie. Encore une fois j’envie les garçons qui n’ont pas besoin de s’accroupir comme je le fais. En quelques secondes c’est réglé et ça va beaucoup mieux. Je repars rapidement pour les rattraper sans me faire remarquer.

Evidement ils ont remarqué mon absence, je ne peux vraiment pas leur reprocher de ne pas être attentifs. « Que t’ai t-il arrivé tu es tombé dans un piège ? » Nous y voilà, soit je fais une déclaration sur ma pause pipi et je renonce devant eux à toute once d’intimité, soi j’avoue un échec pendant le parcours, ce qui n’est pas glorieux non plus. J’aimerai vraiment avoir une coéquipière parfois. Je bafouille un truc inaudible, mais ils ne lâchent pas l’affaire et persistent à me demander ce qu’il m’est arrivé et si je suis blessée. Cela pourrait être gentil, mais je n’ai pas besoin de cette surprotection masculine, surtout pour un simple arrêt pipi. Après tout je suis une ninja comme eux et ce n’est pas parce que je suis une fille qu’il faut me regarder comme une petite chose fragile.

Je me tourne vers Neji en espérant trouver de l’aide pour me sortir de cette situation, mais lui me regarde avec ce regard compréhensif du type : « Ce n’est pas grave que tu sois tombée dans un piège le parcours était difficile ». Quelle bande de machos irrécupérables. Leurs attentions je n’en veux pas, je veux juste pouvoir faire des arrêts quand c’est nécessaire sans avoir à faire un rapport dessus par la suite.
« J’avais besoin d’un arrêt » ça y est c’est dit. Mais ce serait trop beau qu’ils me lâchent : « ah bon ? Pourquoi ? »

La matinée va être longue.





Prochainement :

Ino survivra t-elle aux ronflements de Choji ?
Pourra t-elle suivre son régime en voyant les autres s’empiffrer ?

Sakura trouvera t-elle le temps de s’occuper d’elle ?
Naruto bavera t-il sur son épaule ?

Hinata pourra t-elle devenir comme son modèle Sanako une femme de caractère ?
Cette Sanako est-elle une pure invention pour se donner du courage ?

Kankuro est-il schizophrène et que faisait-il dans cette salle d’eau ?
Temari peut-elle assassiner ses frères sans remords ?

La team Gaï accordera t-elle à Tenten le droit d’aller se soulager sans avoir une autorisation écrite de ses parents ?
Le justaucorps vert deviendra t-il obligatoire lors de l’entraînement matinal ?

Aurez-vous le courage de lire la suite (et moi de l’écrire ?)





A la prochaine ^^



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