Fiction: Zaubermacht

Vingt ans après sa fin, les ruines du village de la feuille voient revenir un de ses anciens ninjas, masqué, brisé et accompagné d'un adolescent pour le moin désorienté. Ouai. Grave.
Classé: -16D | Action/Aventure / Drame / Suspens | Mots: 46514 | Comments: 41 | Favs: 20
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ohne Seele (Masculin), le 02/01/2008
Ecrit en une soirée, ayant été victime d'un accident de cadeau de noël, avait perdu tout mes chapitres et a du recommencer tout. Et était pas motivé parce que avait pas d'idée.

(Au départ, c'était POV Gaara.)




Chapitre 9: Limbo



"Vize Nara
Rapport de garde,
la nuit dernière (-> pas règlementaire !)

Alors que nous gardions l'entrée nord, enfin que les autres gardaient l'entrée et que je dormais parce que ça me les brisait (-> vocabulaire !) (-> et faites votre boulot correctement !) de jouer aux cartes avec eux, on a soudainegjhngk (> illisible !) vu des gens qui rentraient calmement par cette entrée, deux personnes dont Menge, que j'ai reconnu tt (-> abregé : pas règlementaire !) de suite puisqu'elle a pas changé. Dès que j'ai dit que je l'avais reconnue, Sterben est parti en vitesse, on se sait où. On est aler (-> faute : pas reglementaire !) les arrêter sans lui, Menge a essayé de me parler mais j'ai ps (-> abregé : pas règlementaire !) écouter en me boghmhant (-> illisible !) ls (-> abregé : pas règlementaire !) oreilles. L'inconnu qui l'accompagnait ne dit mot et ils nous suivirent sans resisitance. Mais sur la route, environ cinq minutes après notre départ, un groupe de ninja, parmis lesquels Sterben, nous barrèrent la rouitrf (-> illisible !) et reclamèrent les traîtres. Ayant refusé, norte groupe fut assomé et je ne me suis reveillé qu'a l'arrivée du Kazekage.

The End. (-> pas règlementaire !)"

...

-NARA, TU TE FOUS DE MOI ?!
-Quoi ! Vous m'avez demandé un rapport sur ce qui s'est passé hier ! Et ben le voila !
-Ca, c'est un rapport ?! Pour moi, ça, C'EST DU PQ ! Et encore, je me torcherai même pas avec. Vas me réécrire ça TOUT DE SUITE !
-Mais c'est chiant !
-Je m'en tamponne la végétaline.
-Ouai mais pas moi !
-C'EST UN ORDRE ! Et si tu veux pas que, moi, j'écrive un beau rapport plein de mauvaise attentions envers toi, t'as interêt de bouger tes miches, vitesse grand V-I-T-E !
-Oh, ça va, ça va... Merde, vieux con...
-QUOI ?!
-J'ai dit : "ce midi, c'était bon !"
-Oh... Ok.

"J'ai dit "merde, vieux con", parce que, merde ! T'es qu'un vieux con !" Pensait très très fort Vize Nara. Un rapport écrit, ô la suprême et sainte inutilité qu'on lui avait confié, ou plutot refourgué... Pourquoi lui, quoi... Ils étaient une équipe entière... En plus, ils allait tirer ça à la courte paille quand ce vieux con s'est amené et a dit : "Comme ça concerne vos coéquipiers et ex-coéquipiers, c'est vous qui vous y collez, Nara ! Pas d'objection ?" Si, une : c'est chiant d'écrire un rapport...

Surtout sur ce qui s'est passé. Si une humeur correspondait au Vize d'aujourd'hui, ce serait maussade, temps gris et risque d'averse voire d'orage, donc ne pas s'y frotter. Découvrir tout d'un coup que son coéquipier et ami est suffisament rancunier pour regarder sa coéquipuère se faire tabasser devant lui sans rien essayer pour la sauver, et pire, vouloir carrément sa mort... Ce grand Geil que tout le monde ne peut que considérer comme un excellent ninja par rapport à ceux de son âge et plus, un bucheur hors-pair et pour pas mal de monde un ami. Ce grand Geil, qui considerait les traitres pire que le sida, la peste, la gangrène et la tecktonik reunie. Qui ne cherchait pas à savoir ce qui l'avait poussé Menge à deserter. Qui a laissé ces espèces d'abrutis de la même espèces que lui faire violemment mumuse avec Menge. Vouloir sa mort, et en plus vouloir la faire souffrir... Enfoiré.

Tout en marchant dans sa ville natale, Vize repensait à cette nuit en enfer, et pourtant ici même, qu'il avait passé. Il fourra sa main dans sa poche et en ressortit une boîte dans laquelle il prit un batonnet de nicotine, destiné au départ à réduire l'envie de fumer. Il les volait à son père, qui de toute façon n'achetait ces boites que pour faire semblant à sa femme qu'il essayait vraiment d'arrêter de fumer. L'effet initial de ses batonnets se voyait être inverse sur Vize, qui était maintenant dépendant à ces trucs. Il se le cala entre les dents et laissa fondre sans s'arrêter de marcher. Le ciel était à l'image de son humeur : gris et menaçant.

-Eh ! Eééééééééh Vize ! Attends-moi !
Et voilà, la machine à déclencher l'orage... Le nouveau coéquipier depuis que Menge était parti : une espèce de pile alcaline survatimée qui passait son temps à fouiner dans les affaires des autres. Autrement it, un futur indic' ou detective plein de ressources. Nom :
-Oh. Youth.
-Eheh, salut Vize ! Fit le dénommé Youth (surnommé "Youth-les-bons-tuyaux"), flanqué d'un grand sourire hypocrite sur la tronche.
-Vas-y, poses la question. J'ai pas le courage de te faire la fermer aujourd'hui.
-Ah ? Bon, ben je voulais savoir si Menge est réellement revenue...
-Oui. Maintenant, vas voir ailleurs.
-Toujours aussi aimable, Vize... Je voulais aussi savoir précisément ce qui s'est passé.

Vize s'arrêta et se tourna vers Youth, puis lui posa les mains sur les épaules et dit gravement, tout en machonnant son batonnet de nicotine :
-Youth. J'ai passé un nuit de merde, les anges devaient avoir envie de me chier dessus et le vieux con aux rapports aussi. J'ai mal à la tête, aux bras, aux jambes, partout, j'ai pas dormi, j'ai découvert que mon coéquipier est un enfoiré et qu'il est en taule, que mon ex-coéquipière est suffisament bléssée pour être à l'hopital, et pire que tout, je n'ai plus que deux batons de nicotine. Donc, je suis pas content. Et toi, comme tout ces anges là-haut, tu m'emmerdes. Sisisisisi, tu m'emmerdes. Aussi, je te fais une promesse : parles-moi encore de ça avant la fin de la journée et tu va regretter que je baffe plus fort que ta mère.

Et il lacha immédiatement les épaules de Youth pour continuer de marcher vers sa maison, laissant Youth en plan total. Ce dernier savait que Vize tiendrait sa promesse alors forcément... Pas grave, il restait le reste de l'équipe, même si ils n'en n'ont pas autant vu que Vize.

Vize n'avait pas envie de parler, pas envie d'écrire, et merde ! Pas envie de rentrer non plus. Alors il changea d'itinéraire, se dirigea vers l'hopital. C'est pas qu'il avait envie de voir Menge, peut-être qu'il passerait à tout hasard, lui n'était pas rancunier. Et puis quoi... Elle était revenue, ça voulait bien dire quelque chose. Mais non, il n'allait pas à l'hopital pour la voir. Juste pour aller sur le toit et se poser. C'est pas le plus haut de la ville alors y'a jamais personne dessus. On y était tranquille, car qui dit "personne" poursuit avec "personne pour te brouter les poils de roupettes".

Mais ça n'allait pas lui retirer cette nuit de l'esprit. Quelle nuit, nom de dieu, quelle nuit. Pourtant, ça avait commencé tranquille, calmos, peinard, Vize roupillait pendant que le reste de l'équipe jouait aux cartes. Une soirée parfaitement normale donc. Jusqu'à ce que Atmen vienne le réveiller pour dire que des intrus approchaient. Ils auraient pas pu choisir une autre entrée ceux-là... Dès qu'il vit Menge, Vize savait que ça allait vraiment être une nuit ennuyeuse.

Sterben est parti dès qu'il eut connaissance de la nature de l'intruse. Vize avait deviné pourquoi mais il s'était dit que tout allait bien se passer et s'en était convaincu. Ca commençait pourtant mal. Durant l'escorte, Menge voulait qu'il l'écoute. Malheureusement pour elle, Vize ne voulait pas être impliqué dans quoi que ce soit alors il s'est bouché les oreilles. Puis Sterben est revenu avec ses potes. Des loosers confirmés, de la petite racaille minable à qui on avait donné l'occasion de casser la gueule de quelqu'un sans que personne ne trouve à redire. C'est vrai, Menge était une traitresse ! Pas de compte à rendre à personne, elle était chassée morte ou vive de toute façon. Ils ont même pas fait attention au type qui accompagnait Menge, celui avec l'écharpe. D'ailleurs, ce type n'arrêtait pas de se masser le cou. Maux de gorges ou quelques chose comme ça, ça expliquait pourquoi il ne parlait pas.

Enfin bref, ces petites frappes de merdes sont arrivée avec Geil, à la grande surprise de Vize. Premières hypothèses de sa présence : il voulait faire peur à Menge ou la chasser. C'est vrai, tout le monde savait que Geil a la trahison en horreur et qu'il considère, comme tout le monde d'ailleurs, Menge comme une traitresse. Alors, partant sur l'option que Geil voulait chasser Menge, Vize joua le jeu. Ca commença par un avertissement, "remettez-nous la pute" ou un truc dans le genre. Avertissement passé, cette racaille minable commença l'attaque et assomma l'escorte, sauf Vize qui ne fit que semblant d'être assommé. Au fond, si Menge repartait, tout le monde ne serait-il pas plus content ? Et lui, il aurait la paix... Alors il fit semblant d'être assomé. En revanche, chose étrange : le type à l'écharpe n'avait pas été assommé. Il était aux coté de Geil ! Et il regardait le spectacle ! Là, ça, c'était pas normal. Il était arrivé en même temps que Menge, il devait donc probablement se connaître, alors pourquoi ne l'aidait-il pas ? En tout cas, ça ne gêna pas Geil. Il ne s'occupa pas de lui, se contenta juste de le regarder au début et puis il tourna ses yeux vers "l'assommoir".

Les bruits de coups de poings ne cessaient pas. Pourtant, toute l'équipe d'escorte était à terre. Il ne fallait pas le cerveau d'un Nara pour comprendre ce qu'il se passait : Menge s'en prenait plein la tronche. Dans ces situations, le cerveau d'un Nara sature et ne sait que faire. Peut-être que ça n'allait pas durer, que Geil allait bientot les stopper ? Parce que c'était insupportable. Même si elle ne montrait pas sa douleur, Vize savait parfaitement ce qu'elle endurait et ne le supportait pas. Au bout d'un moment, Menge lacha finalement un petit cri mais ça ne stoppa pas les brutes. Vize décida alors d'ouvrir UN oeil, pas deux, mais UN. En face de lui se trouvait Geil et l'inconnu, c'est à dire ce qu'il souhaitait voir. L'inconnu ne semblait pas ressentir la moindre peine à regarder son amie se faire massacrer par des petites merdes sans avenir. A la limite, c'était acceptable : Vize ne connaissait pas ce type, il ne savait rien de sa vie ou de ses opinions, alors il pouvait très bien se tromper en disant que lui et Menge était ami. En revanche, pour Geil... Il avait le même regard vide que l'inconnu, et ça, ça n'était pas acceptable.

Vize se leva en un bond et se mit à contrôler une de ces brutes grace à sa technique héréditaire, le contrôle par les ombres pour résumer (Ndlr : Tu vois s'que j'veux dire, j'pense...). Avec cette brute sous contrôle, il éloigna les autres de Menge pendant qu'elle tombait à terre. Les racailles comprirent vite ce qui se passait et ils commencèrent à s'en prendre à Vize. Il avait beau être un des élèves du Kazekage Gaara, il ne pouvait pas leur tenir tête longtemps. C'est pour ça qu'il s'est retourné pour demander de l'aide à Geil. Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'il fut plaqué au mur.

Plaqué au mur par Geil.
-Geil, qu'est ce que tu fous !
-Je rends service à la ville ! Tu devrais comprendre, toi comme moi, on a été les plus touchés par sa trahison !
-Mais elle est là, revenue !
-Ca change quoi ? Elle nous a trahi une fois, elle peut le faire encore !
-Lâche-moi !
-Si tu dis que tu n'interféreras pas, d'acord.
-Reveille-toi, Geil ! Le Kazekage aussi a fait des erreurs, t'en feras aussi !
-"Rien à foutre", c'est pas ta devise ?
-C'est pas forcément la tienne ! Rah ! Lâche-moi !

Bon, déjà, essayer de convaincre Geil, complètement foiré. Les petits minables reprirent le passage à tabac. Geil, qui voulait la mort de Menge, poussait le vice jusqu'à la faire souffrir avant de mourir. Ca dégoûtait Vize, c'était vraiment la plus abominable des choses qui soit. Vize se debattait, Geil allait fatalement finir par l'assomer mais pas sans resistance ! D'accord, en vie, Menge est la pire des plaies et en plus, elle lui apporterait que de la paperasse sur les bras. Mais la tuer, ... Non, c'est juste immonde. Et c'est Geil, un coéquipier, un ami qui prône ça. Avant de tomber dans les vaps, Vize lança quand même un appel suppliant du regard à l'étranger à l'écharpe. Et puis plus rien.

Il s'est réveillé avec un mal de crâne pas possible et l'impression d'un lendemain de cuite, avec un cauchemar immonde en bonus offert par la maison. Tant pis, ça l'empêcherait pas de se lever, prendre un café avec son père, marcher chercher une mission chiante, faire la mission chiante, faire le tout avec un bâtonnet anti-fumette dans la bouche, se balader, rentrer, manger, terminer les paperasses pour avoir son propre appartement, dormir, dormir...

Seulement il avait de la poussière dans la bouche et un pavé devant la tronche au lieu d'un confortable coussin. Ce qui lui avait semblé être un affreux cauchemar semblait passer à un statut de réalité, rendant le réveil encore plus difficile. Après avoir laché plusieurs fois le même juron, il se leva en se tenant au mur qui lui faisait face, ce mal de crâne qui lui martelait le cerveau à la mode de Casto lui rendait pas la tâche facile.

Ce n'est qu'après s'être frotté les yeux comme un swiffer qu'il se rendit compte : rien... Il n'y avait pas le moindre son, pas un pet de pigeon, pas un borborygme de fourmi bourrée. Rien. Silence total. Il pencha lentement... Lentement... Très lentement sa tête vers la gauche en plissant des yeux. Rien par là. Il se retourna et s'adossa au mur, ferma les yeux et soupira de nouveau le même juron que tout à l'heure de la même façon répétée, le tout en fouillant dans sa poche pour trouver sa boî-boîte à bâ-bâtonnets. Dès qu'il l'eut entre les doigts, il la remonta devant ses yeux plissés et verifia s'il en restait beaucoup : six. Seulement. Tant pis, ça suffirait probablement jusqu'au lendemain. Il en prit un dans sa main et failli le lâcher lorsqu'il vit ce qu'il y avait à sa gauche (qui, avant qu'il se retourne, était sa droite. Incroyable, non ?).

Sept corps, à vue d'oeil. Non, huit. Vize, après avoir encore une fois laché le même juron et s'être frotté les yeux, s'avança vers le tas de viande. Le premier, un type, maigre, banal, mort sans raison apparente. Trois autres semblaient être morts de la même façon. Deux avaient été tranchés à l'aide d'une lame, probablement un katana ou quelque chose dans le genre. Tous les autres étaient encore vivant. Et, parmis ce reste, Menge. Elle était en vie. En se répétant le juron suivi, de "ouf, elle est en vie".

Il s'apprêtait à la transporter à l'hopital lorsque le Kazekage et toute une clique d'abruti en retard se ramenait. Le Kazekage expliqua à Vize ce qu'il savait. Il semblait que l'étranger à l'écharpe ait finalement décidé de défendre Menge. Il se serait donc occupé à lui tout seul de dix abrutis au poids en neurones très léger. Il aurait aussi tenu tête à Geil tout ce temps. Là, Geil et ce type se trouvait en taule et les blessés étaient conduits à l'hopital, les morts foutus dans des sacs. Puis le Kazekage partit, l'air aussi absent que d'habitude. Vize et le trois autres de l'équipe chargés de l'escorte commençaient à délibérer sur celui qui remettra le rapport quand ce vieux con qui s'occupe de la plupart de la paperasse s'imposa avec :
-Comme ça concerne vos coéquipiers et ex-coéquipiers, c'est vous qui vous y collez, Nara ! Pas d'objection ?
-...
-Je considère ce silence comme un "oui". Vous devriez le commencer ce soir, je le veux au plus tard demain soir.
-...
-Qui ne dit mot consent. Bonne nuit.

Bonne nuit, mon cul. D'abord, Vize est rentré complètement lessivé, l'impression d'avoir un polar américain qui tournait dans son cerveau. Par chance, ses parents comprirent que lui demander ce qui s'était passé plus de deux fois serait abuser s'il ne répondait pas. Alors ils abandonnèrent à la première fois et le laissèrent grimper dans sa chambre où s'entassaient des cartons en vue d'un proche déménagement. Il s'écrasa sur son pieu, restant sur le ventre, habillé, mais surtout reveillé bien que fatigué. Cette nuit là, il ne dormit pas. Il resta quand même dans son lit jusqu'à à peu près sept heures. Il était resté les yeux grands ouverts pendant trois heures, à regarder sa foutue pile de cartons. La plupart étaient remplis de cadeau qu'on lui avait offert pour son déménagement ! Quelle bande d'abrutis. Ca fait plus de truc à déménager. Fallait les donner après... Ca leur auraient crevé les yeux de les ouvrir ?

Enfin bref, à sept heures, il se leva et prit comme à son habitude un café avec son père. A la différence de d'habitude, la machine à café semblait plus bruyante et le café moins fort. Après ça, il aligna deux-trois mots sur une feuille déchirée et reprit un café, puis un de ses bâtonnets. Et c'est dans cet état lamentable qu'il quitta le domicile familial pour aller voir le vieux con et lui rendre le rapport, qui était par ailleurs loin d'être très véridique ou détaillé. Il marchait tellement lentement, on aurait dit un zombie qu'on voudrait appâter avec une carotte. Sur la route, il prit un autre de ses bâtonnets. Lorsqu'il fut devant le bâtiment administratif, il n'eut pas le courage d'affronter ça tout de suite.

Il alla d'abord manger, il reprit un autre bâtonnet, et il rentra enfin chez le vieux con qui lui dit de recommencer son rapport, il sortit et reprit un bâtonnet. Il croisa sur la route un type qui faillit le faire exploser de rage, mais ça s'est finalement correctement déroulé, Vize ayant été très clair. Maintenant, Vize était allongé sur le toit de l'hopital, à regarder ce ciel peu clément et en machouillant son avant-dernier baton de nicotine. Cette nuit repassait dans sa tête comme un de ces vieux films des années quarante, ces films longs et chiants qu'on arrive pas à oublier tellement on a souffert à les regarder.

-P'tain, p'tain, p'tain, nuit de merde.



Je remercie Therapy? (titre), Arcade Fire, Meister, Killing Joke, Houston Swing Engine et Die Ärzte de m'avoir supporté pendant que j'écrivais en regardant les Experts sur TF1. "Oh ! Là-bas, à deux heures, au sud de votre position : un poil de cul de meurtrier ! Rien qu'avec ça, j'peux vous dire qu'il a violé un chameau et qu'il chausse de 36 !"

Merci à Killing Joke, Marilyn Manson, Origa, Ours et Pitchshifter pour la correction de quelques fautes, ce matin. (il en reste.)




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