Fiction: Zaubermacht

Vingt ans après sa fin, les ruines du village de la feuille voient revenir un de ses anciens ninjas, masqué, brisé et accompagné d'un adolescent pour le moin désorienté. Ouai. Grave.
Classé: -16D | Action/Aventure / Drame / Suspens | Mots: 46514 | Comments: 41 | Favs: 20
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ohne Seele (Masculin), le 28/10/2007
C'EST LONG. Ca faisait longtemps.



Chapitre 6: Taub-Stumm-Blind



Et voila ! Et voila ! Comme d'habitude, elle ne reconnaissait pas son autorité d'aînée et il se retrouvait comme un pèse-personne : avec un poids sur les bras. En l'occurence, sa propre soeur. Il lui avait dit : "pars devant, j'te rejoindrai plus tard..." ce à quoi elle répondit : "pas tant que l'autre n'est pas reveillé." L'autre étant Leere, bien sûr. Son frère avait fini par lui dire son nom suite à un quiproquo (Ndlr : séquence supprimée.) pour le moins idiot. Alors ils passèrent la nuit planqués derrière un tas de bois, un ancien dojo qui était un peu trop éloigné du "centre des affaires presques légales" (c'est à dire l'artère principale de Konoha) pour être squatté. Si il faut faire plus de deux pas pour se trouver de la dope ou n'importe quoi d'autre, c'était trop dur pour ces feignants d'outrepasseurs de lois. Le dojo n'avait pas été détruit lors de l'attaque, il avait été détruit quelques années plus tard par vandalisme. C'était juste pour la petite histoire.

Passons maintenant à une autre histoire, celle d'un vieux docteur qui fait peur. Ce vieux docteur venait de finir son job, maintenant ce gosse qu'on lui avait amené était complètement vidangé, les pneus regonflé, le carbu bien récuré, bref il était soigné et pourrait probablement rouler dans peu de temps. Il en avait pris plein la tronche mais au final rien n'était impossible à soigner. Sauf une chose, sur laquelle le doc Martens ne comprit rien. Un problème au niveau des yeux : les veines et artère était excessivement élargie, à croire que le débit sanguin était incontrolable à cette endroit. Puis il remarqua que ce "problème" utilisait du chakra. Le doc se posa pas plus de questions. Si ce gosse là devenait aveugle à cause de ça, qu'est ce qu'un vieux docteur fan de menuiserie et de sculpture sur bois aurait pu y faire ? A vrai dire, il savait ce qu'il aurait pu faire, mais le doc se doutait que Trend et la gamine qui l'accompagnait serait quelque peu choqué par ce procédé. C'est pourtant pas inhumain comme méthode ! C'est même la plus parfaite des méthodes de guérison, après tu chope plus jamais de rhume ! Mais le prix à payer, c'est pas Liddl et y'a pas de solde. Et c'est cher. Et Trend comme la gamine n'en voudrait pas. Tant pis pour eux, le gosse n'a qu'à rester miro, ça n'empecherait pas qui que ce soit de dormir. Enfin, pas le doc en tout cas.

Quelques heures plus tard, Trend et sa soeur refirent surface à Kiri's hospital. Ils avaient reprit le même chemin que lors de leurs visite précédente, sauf que la garde avait été renforcée. Trend, chauffé était blanc et à froid par une nuit blanche et froide durant laquelle il ne put dormir. Pourquoi ? Fallait que quelqu'un monte la garde, "à tout hasard." Il avait été décidé que Trend commence et que Menge le remplace vers le milieu de la nuit. Inutile de preciser que les négociations entre Trend et sa soeur furent sérrées mais finalement elle était trop crevée pour continuer de se plaindre alors elle accepta et s'endormit comme un bébé. Un bébé que Trend n'osa pas reveiller. Elle avait l'air bien à dormir sous sa veste, il n'eut pas le courage de la reveiller. Alors il veilla à sa place aussi et ne dormit pas. C'était en plus inutile puisque le "à tout hasard" n'eut pas lieu.

Donc, lorsqu'ils arrivèrent devant le comité d'acueil plus important que la première fois, Trend et sa tête de zombie ne fit pas de sentiments. Il y alla franco plus que le général, et il commença à s'enfuir après en avoir assomé deux (l'un deux était probablement mort mais Trend ne l'avait pas remarqué). Tout les autres le suivirent alors que Trend les emmenait sur un territoire hostile à Kiri. Ils tombèrent tous dans une embuscade des Flathead's, un petit gang minable. Le seul qui ne fut pas prit dans la bataille était evidemment Trend qui resta le plus à l'écart possible de leur petite baston de rue. Il retrouva Menge quelques minutes plus tard, elle s'était endormi en l'attendant. Il la transporta délicatement jusque chez le vieux doc.

Arrêtons l'avance rapide ici, et même quelques secondes avant afin que l'éludation de détails cesse. Je déteste passer trop vite sur l'action comme ça, mais c'était pas de l'action inutile alors ne m'en veuillez pas comme je m'en veux.

Dans l'appart du vieux, le vieux regardait par la fenêtre afin de determiner l'arrivée de Trend. Il ne voulait pas être surpris comme il l'avait été la veille. C'était risqué. Et c'était parce qu'il ne pensait pas à lui par le mot risque qu'il voulait eviter ces derniers.

C'était une bêtise, une grave. Eviter de prendre de risques, c'est un peu éviter de vivre. Empecher quelquer de prendre des risques, c'est pas garder en vie mais garder en mort. Mais bon, le doc ne voyait pas les choses comme ça et ses yeux lui dictaient de proteger ce qu'ils voyaient d'important. Alors il le faisait, peu importe le temps et les plaintes. Soudain, le doc s'éloigna de la fenêtre et le drap qui servait de rideau reprit sa place. Tout seul, il dit :
-Les v'là. Si tu leurs dit quoi que ce soit, j'te bloque.
Il ne parlait pas à Leere puisque ce dernier n'avait pas ouvert les yeux. Il n'y a rien de difficile dans la suspection de la personne à qui s'adresse cette menace, mais en cas de doutes de votre part, je ne dirai rien. Du moin, pas avant au moin quelques paragraphes.

Quelques instants plus-tard, Trend et sa soeur arrivèrent devant la porte... enfin, le tas de planches qui faisait office de porte. Trend, avec sa soeur dans les bras, fit ce qu'il put pour frapper sur ce tas de planches et réussit. Si bien qu'après à peine deux petits coup à toquer dessus, le tas de planches retomba lourdement par terre en face de lui. Incroyable, chance : non seulement il ne s'était pas prit le tas de planche sur la tête mais en plus sa soeur ne s'était pas reveillée. Le gros coup de mollusque. Il entendit la voix du vieux plus loin dans l'appartement qui lui disait de rentrer et de faire comme chez lui. Il enjamba le tas de planches avec difficultés : la fille dans les bras, la nuit blanche dans la tête, son équlibre n'était pas digne d'une equation. Dès qu'il eut passé cet obstacle, il en découvrait un autre : il faisait quoi de sa soeur ? Le canapé était occupé par Leere -qui avait des veines surgonflées, bizzarement- et Trend n'avait pas le courage de la reveiller pour l'asseoir sur une chaise.

Tant pis pour son mauvais caractère, Trend preferait subir un gros élan de mauvaise humeur plus tard qu'un petit tout de suite. Donc il déposa Menge à coté de Leere sur le canapé. Après ça, Trend s'affala sur une chaise, complètement vanné. Le doc le remarqua facilement, de par les cernes, le clignements incessant de ses paupières, le fait de soulever regulièrement ses lunettes pour se frotter les yeux... Mais le doc ne fit aucun commentaire. Il n'avait plus Trend dans une excellente estime parce que ce dernier avait paru choqué de voir ce qu'était devenu le fils du doc : une oeuvre d'art. La plus parfaite possible. Une marionette confectionné grâce au savoir qu'il avait récupéré dans le carnet d'un certain Sasori, un type qui aurait fait partie de L'akatsuki mais qui était mort bien avant le problème de Konoha. Bref, dénigrer une oeuvre d'art n'est pas d'une politesse raffinée et même un punk ne peut supporter ainsi de voir son fils et son oeuvre être refusée de la sorte. Et ce n'était pas la seule raison pour laquelle il ne paralit pas à Trend. Il voulait qu'il deguerpisse le plus rapidement possible. Trend avait une mauvaise influence.

-Il va comment ? Demanda Trend en balançant un signe de tête vers Leere.
-Ca d'vrait aller.
-C'est quoi le problème avec ses yeux ?
-Ils ont explosé !
-Quoi ?!
-Nan, j'deconne. Sais pas. C'est pas de mon ressort, en tout cas. J'ai fait ce que j'ai pu, et j't'ai payé ma dette.
Le doc avait dit ça d'un ton genre "maintenant, si tu pouvais me debarasser le plancher, tu m'arrangerais." Trend l'avait perçu. C'est pour ça qu'il posa sa dernière question :
-Il se reveillera quand ?
-Demain, au plus tard. Sinon, probablement jamais.
-Ah bon ?
-Nan, j'déconne.
-Ah bon. Bien, dans ce cas, on va s'en all... Baaah !

"Baaah !", mais pourquoi cette onomatopée ? N'est ce pas ce que vous vous demander en ce moment même ? Et même si tu te demandais "qu'est ce que je vais bien pouvoir manger, moi ?", je vais tout de même te répondre. Mais avant, ça, des hypothèses ? Peut-être que Trend venait de se rendre compte qu'il était loin de son appartement ou la poussière n'avait pas sa place, ou tout les angles se devaient d'être droit, ou le décor était d'une symetrie plus parfaite qu'un reflet de miroir... Parce que là, c'était le chaos, la poussière s'accordait avec l'odeur de cirage qui regnait dans l'air, les rayons de soleil (car ce dernier avait fait son retour) que l'on voyait sur les "rideaux" n'avait pas l'air de les rendre moin jaune, la table basse devant Trend n'était qu'un ramassis de tout ce que comporte l'expression n'importe quoi, Les tags et les peintures sur les murs n'étaient pas des plus classieuse ni des plus réussies... Et pourtant, bien que tout cela soit la Nouvelle-Zélande de son univers si ce dernier était la France, ce n'était pas cela qu'il l'avait fait sortir ce "baaah !" sinonyme de surprise et de sursaut mal-contenu.

Il s'agissait d'une marionette, juste à coté de lui, une marionette qu'il n'avait pas remarquée avant, une marionette qui le dégoutait. Cette marionette avait été un être vivant, et un être cher aux yeux de Trend qui plus est. Voir celui qui avait été un ami dans un état aussi boisée ne le laissait pas de marbre, ça lui faisait peur... Faire ça à son fils, quelle horreur.

(Ndlr : A vrai dire, personnellement, je ne vois pas en quoi c'est une mauvaise chose d'embaumer les morts de cette façon. On empaille bien les animaux. Et a coté de ça, on laisse pourrir des cadavres six pieds sous terre. Alors que les marionettes, c'est sans conservateur et ça dure, ça dure, ça dure... Marionette, taille 170 sur 50, déconseillé aux enfants de moin de trois ans. Fonctionne sans piles.)

-Quoi ! S'exclama énervé le vieux après le soudain "baaah !" de Trend.
"Quoi, quoi, ben y'a cadavre dans le salon ! Et c'est votre fils ! Voila, quoi !" Mais bon, Trend ne pouvait quand même pas le dire comme ça, le mieux était d'ailleurs de ne rien dire du tout. Alors il répondit un peu géné :
-Euh... Non, non, rien.
-Ouai, j'prèfere... Fit froidement le vieux.
-Bon, je vais ramasser les deux gosses et on s'en va...
-D'ac.

C'était pas si simple : Trend n'arrivait pas à détacher ses yeux plein d'effroi de la marionette. C'était une grande tristesse l'habitant qui l'empechait de bouger. Trend considérait cette marionette comme un manque de respect pour la et le mort... Un truc satanique de punk, un vrai affront. Il pouvait passer outre ce genre de stupidités anti-chretienne, mais le fait qu'on le fasse avec le corps de quelqu'un était plus difficile à pardonner. Et c'etait encore plus dur de s'en foutre. Le vieux avait tout fait pour que ça soit atroce : il l'avait habillé comme son propre fils se serait habillé, le visage n'était pas que criant de vérité, Trend savait que c'était le vrai visage, un visage qui avait presque l'air vivant.

Trend finit tout de même par tourner les yeux vers le tas de planches à l'entrée. Une violente envie de tuer ce vieux fou l'avait envahit mais il se retint. Il ne savait pas pourquoi il se retenait, pourtant. Pour ne pas ressembler au monstre qu'il est en réalité ? Exactement. Il se dégoutait assez comme ça, pas la peine d'en rajouter. Et puis Konoha était un vrai musée des horreurs, si il commetait un meurtre à chaque fois qu'il jugeait d'une chose qu'elle était injuste ou atroce, il aurait décimé les 3/4 de ceux qui residaient à Konoha et même son boss. Surtout son boss, en fait. Mais il ne le ferait pas. Pour une très bonne raison.

Menge se reveilla au "baaah !". Ce n'était pas une exclamation qui aurait pu figurer dans du Death Metal. Mais elle l'avait malgré tout reveillé, peut être parce qu'elle avait tranché la discussion en laissant derrière elle une plaie béante emplie de silence. Peu importe la raison, elle était reveillé. Et peu importe la raison, elle n'avait aucunement envie de le montrer pour le moment. Quoi que, à vrai dire, on ne peut vraiment dire "peu importe la raison" de cette raison. Nous dirons donc simplement que ça ne concernait qu'elle et le garçon à coté duquel elle était allongé. Vous aurai-je mis sur la voie ? Cela fait un certain temps que quelques indices nous laissait supposer ce cas figures contre figure. Sauf que lui n'est pas reveillé.

Sauf qu'il s'est soudainement levé et courrut directement vers la fenêtre, sauta à travers en emmenant le draps avec lui et en laissant un énorme rayon de soleil entrer.

Menge se précipita à son tour à la fenêtre. Elle le vit alors en train de faire comme du parapente avec le drap. Puis il se posa par terre et courru entre les types de Kiri vers le centre de Konoha. Enfin, "courru"... Il zigzagait plus qu'une départementale dans les Alpes... Mais bon, faut dire qu'à ce moment, il était presque miro et elle ne le savait pas. En tout cas, il réussit à esquiver tout les ninjas (car certains essayaient de le stopper) et il continua sa course, poursuivi par deux types. Ils devaient bien se marrer ces types à poursuivre un gars torse et pieds nu qui portait un draps jaune sur les épaules ainsi que des traces de blessures sur tout ce qu'on voyait de lui. Il courrait n'importe comment pour terminer. A croire qu'il ne voyait les murs qu'au dernier moment. Ben oui, c'était ça.

Le doc et Trend, qui n'avaient pas sourcillé mais juste ecarquillé les yeux jusque là , lachèrent dans une synchronisation étrange :
-Hein ?
Ils se magnèrent d'aller derrière une autre fenêtre et en soulevèrent le draps pour regarder la situation. Déjà en bas, les ninjas de Kiri montraient cette fenêtre du doigt. Ca, c'était pas bon. Trend attrapa Menge par son t-shirt trop grand, en oubliant la phrase magique "prends ton manteau, on s'en va", mais en disant à la place dans une precipitation vers une autre sortie que la fenêtre :
-Faut qu'on y aille.
-Quoi ?!
-Pas le temps de parler.
Et il sauta au dessus du tas de planche, malheuresement sans lacher le t-shirt de sa soeur. Bilan : une grosse déchirure jusqu'à la moitié du dos. C'est pas malin.

Maintenant, il n'y avait plus que le vieux dans l'appart, enfin dans l'ex-chambre.
-Bon, on est pas moin dans le caca qu'eux. Faut qu'on s'tire aussi.
-Non.
Petit vent.
-Comment ça, non ? Tu crois que je te laisse le choix ?
-T'as toujours voulu que je reste là, que j'passe mon temps à regarder les nuages par la fenêtre. Que j'fasse ce que tu voulais, que j'sois celui que j'avais été. C'est pas comme ça que ça marche. Alors... vas te faire mettre. J'bougerai pas.
-Fais pas ça, merde ! C'est pas le moment ! On va pas tarder à avoir de la visite et ça pas être des bisous qu'y vont nous donner, on vient d'heberger des ennuis !
-Et alors ? Qu'est ce que tu veux que ça me fasse ? J'risque rien, moi.
-Tant pis pour toi, j'ai essayé d'faire ça cool.
-C'est ça, c'est ça... J'prefere être un poids pour toi. Avec un peu de chance, tu te feras choper.
-Mais tout ce que j'ai fait, c'était pour ton bien ! Tu comprends rien !
-Tu ferais mieux de te magner, ils montent...
Le vieux effectua une série de signe, la mort dans l'âme mais de la determination dans les veines. Il emporta ensuite la marionette avec lui et commença à son tour à fuir.

Quelques minutes plus tôt, avant le saut de l'ange, l'ange se réveille.
Leere s'était reveillé il ne pouvait savoir où. Il n'ouvrait pas les yeux, il ne fallait pas qu'on découvre qu'il était éveillé. Ca aurait été prendre des risques. En tout cas, vu que cette saleté de byakugan defectueux s'était encore mis sur ON sans raison, il pouvait un peu comprendre la situation. Un peu, car son byakugan n'était que partiel à cause de son père dont il avait hérité une infime partie du regard. Heuresement pour lui qu'elle était infime. Malheuresement c'était déjà trop. Il avait hérité de la couleur des yeux de son père, noir. Evidemment, pas seulement ça mais c'était la seule chose visible. Bilan : le byakugan activé, il sentait plus ou moin ce qui l'entourait, surtout le chakra, mais il était presque complètement miro. Pour parfaire la médiocrisation de cette prodigieuse technique héréditaire: il ne pouvait pas desactiver le byakugan une fois qu'il s'était activé. Fallait que ça s'arrête tout seul ou qu'il vide son chakra.

En ce moment, il sentait cinq personne dans cette pièce, en se comptant lui même et celle qui était juste à ses cotés. Par ailleurs, il se savait soigné. Pourquoi l'avait-on soigné ? Il s'en fichait un peu. Toujours est-il qu'il n'était pas non plus au meilleur de sa forme. Et echapper à quatre personnes alors qu'on ne sait rien de la situation dans laquelle on se trouve n'est pas simple. Evidemment, il aurait pu lacher un peu de chakra dans toute la pièce, les rebonds sur les murs lui auraient permis d'analyser la structure de la pièce et les sorties les plus sûres. Mais il reconnaissait le chakra et la voix de Trend et ce dernier était un bon ninja, meilleur que lui. Alors il aurait facilement senti le chakra de Leere. Donc fallait se lancer au pif complet.

Soudainement et lui donnant sa chance, il sentit un courant d'air frais lui arriver dessus. En face de lui, une ouverture ! Quelle ouverture ? Bonne question. Est-ce qu'il était près du sol ? Manifestement non puisqu'il sentait quelques types pas mal de mètres plus bas. Mais bon, c'était la seule issue qu'il avait. Et de toute façon, Leere savait comment ralentir sa chute pour ne pas se retrouver immobilisé juste après. Ce qu'il ne savait pas encore, c'est qu'un draps allait lui rendre un grand service et lui faire changer de méthode. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre un moment propice à une fuite réussie.

Le moment vint lorsque plus personne ne bougeait. Leere se leva et coura vers le courant d'air puis sauta à travers cette ouverture. Il fut assez surpirs de voir un morceau de tissus l'encombrer mais il réagit très vite. Alors qu'il était pas loin de s'écraser, il avait fini les signes rapidement (en même temps, il avait pas trop le choix) nécéssaire à la partie de piafs qu'il se préparait. Il attrapa les deux bords du tissus, assez mal mais il réussit à en tirer une grande surface. Et avait la technique katon qu'il avait préparé il chauffa l'air en dessous de cette suface. Ca le ralentit suffisament et il posa rapidement les pieds toujours nus aux sol. Il courru ensuite un peu là où le hasard le mènerait, esquiva les quelques bras qui tentaient de l'attraper et commença à choisir une vraie direction pour semer ses poursuivants. Une vraie direction oui, mais au hasard. Si il avait su qu'il se dirigeait droit vers le coeur de Konoha, il aurait preferé se laisser capturer. Bon non, p'têt pas mais quand même. De toute façon, il fallait qu'il retrouve son tanto, ENCORE !

Plus loin...
-Trend ! Arrête-toi !
Trend soupira...
-QUOI ?
-Ho calmos ! J'voulais juste te demander où on allait.
-On va à Suna.
-Ah nan, nan-nan, nan !
Raaahhh... Déjà qu'elle l'avait arrêté trois fois pour rien. (la première, elle avait remis ses cheveux en l'air. Les secondes et troisièmes fois ne valent pas mieux.) Et maintenant qu'ils étaient tout près de la sortie et que le temps autant comme autant, NAN ! Elle veux pas partir ! Et Pourquoi ? Pour Leere, à coup sûr !
-Et pourquoi tu veux pas partir ? Demanda Trend en retenant sa haine et son cri.
-Ben... Et Leere ?
-Et ben il se demerde ! Il était pas obligé d'nous mettre dans la mouise comme ça !
-Mais il est même pas au courant de ce qui lui arrive... En plus, j'ai un truc qui lui appartient.
-J'ai une idée : on s'en tamponne les royalties et en plus on s'barre... C'est y pas merveilleux comme idée ?
-Ouai. Ouai, c'est bien. Ouai, mais salut ! On s'voit à Suna ! Moi je vais le chercher !

Et elle partit dès que sa phrase fut finie. Pas croyable... Non seulement il faisait tout ce qu'il fallait pas, ce Leere, mais en plus faut aller le chercher... Et comme Trend ne savait pas dire : "NON !" à sa soeur, il la suivit avec sa motivation à faire peur. Au loin retentit une explosion. Encore une.

Ailleurs... Dans les égouts, en fait, le vieux punk transportait sa marionette sur le dos en marchant dans la mouise. Il y avait un passage secret de l'hopital aux égouts... Qu'il avait construit lui-même. Le doc Martens est quelqu'un de prevoyant. C'est pour ça qu'il avait construit ce passage. Etant donné qu'il ne participait plus aux actions de Kiri (il jugeait Kiri comme un gros gang maintenant. C'était la méthode "tue et courre" des ninjas de Kiri et des ordres donnés par le pouvoir qui lui faisait penser ça.), il ne leur servait à rien alors il y aurait forcément eu un jour où ils auraient dû partir. Et il n'aurait pas forcément eu droit au pot de départ des vieux docteurs. Donc il avait eu raison de construire ce truc. Bon, il avait en fait juste fait un trou qu'il avait camouflé. Mais voila, il l'avait fait.

Il s'arrêta à un endroit. Il était pile en-dessous d'un territoire ennemi. Mais bon, vu qu'il avait une marionette sur le dos et qu'il n'avait pas le bandeau de Kiri, en plus d'avoir l'air d'un type bien "destroy", il passerait inaperçu en tant que vendeur d'arme. C'est comme ça ici. Il regarda autour de lui et vit la sortie qu'il cherchait. Une fois dehors, il s'arrêta un instant adossé à un mur pour reflechir... Une chose était sûr : ils ne pouvaient plus rester à Konoha. C'est pas plus mal mais être en dehors de Konoha signifiait devoir redoubler de prudence, aussi paradoxal que ça puisse paraître. Mais bon, s'il s'installait comme un petit médecin dans un quartier calme n'importe où, même si ça impliquait de se débarasser de ce look de punk, il était près à ce sacrifice.

Tout d'un coup, il entendit des cris qui se rapprochait d'eux. Il entendait :
-Arrêtes-toi ! Bouges pas, on t'dit !

Le doc commença à repeter :
-Dieu, s'te plait, fait qu'ils viennent pas ici, s'te plait-s'te plait-s'te plait...
Plus loin dans la même petite allée, il vit le gamin qu'il avait soigné courrir vers lui à la suite d'un virage. Derrière-lui, cinq ou six gars de Kiri.
-Dieu, s'pèce de crevuuuure !

Leere fut surpris de voir un type en transporter un autre le rejoindre dans sa course. Celui qui portait l'aute lui dit d'un ton de reproche :
-T'aurais pas pu tourner à gauche...
Ils sautèrent un mur. Le doc fit un "humpf !" lors du saut. Sauter avec un gros tas de bois sur le dos sans faire de "humpf !, c'est 'achement dur ! Il reprit du même ton de reproche après le saut et pendant que les ninjas de Kiri, qui pourtant n'avait pas de paquet sur le dos, faisaient "humpf !" :
-... Ah nan, il a fallu que tu tourne à droite, hitoire de me faire plaisir, hein ?
Ils tournèrent à droite en un virage très sérré, on entendait presque le "iiiiii !" de leurs freins. Le vieux avait pas de mal à suivre Leere, ce dernier semblait décidément pas en forme. Et puis courir pieds nus sur les pavés tranchants ou sur la poussière, c'est pas simple non plus. Ayant remarqué ça, le doc changea de ton pour se vouloir plus bourru mais plus aidant :
-Ho ! Si tu tiens pas l'endurance, c'est parce que t'était pas sensé pouvoir te lever avant demain !
-Ha ? Fit Leere complètement essouflé.
-Je l'sais, c'est moi qui t'ai soigné ! T'en avais pris plein la tronche...
Un autre virage sérré, vers la gauche. Le doc continua après un dérapage de Leere qui s'éccorcha encore un peu les pieds :
-... Mais tu t'es quand même vite relevé ! Trop vite même, tu vas pas tenir plus de trente secondes à ce rythme.
-Ha.
-Donc tu ferais mieux de...
Encore un virage dans une petite allée sombre à cause des deux appartements encore en bon état qui l'entourait.
-... Trouver un moyen d'accelerer vite fait ! Eh ! Tu m'écoute ? Eh ! Ben t'es où ?
Le vieux s'arrêta : plus personne ne les suivaient, ni Leere ni les ninjas de Kiri. Et puis, c'était calme... il y avait juste un nuage de poussière derrière lui qui disparaissait légèrement avec le doc dans l'ombre d'un appartement.

Ayant la curiosité piquée à vif mais ne voulant pas se faire choper, il chercha autour de lui un moyen de voir ce qui se passait de l'autre coté du virage, pourquoi c'était un silence parfait. Il vit une fenêtre à l'appartement au dessus, il grimpa sur le mur et entra. Dans cet appart', deux types complètement défoncé qui allait pas tarder à se noyer dans leurs vomits. Il changea de pièce et regarda la scène d'un étage au-dessus de l'action : le gosse qu'il avait soigné s'était arrêté et les ninjas aussi. Ils le regardaient confiant, l'air de se marrer. D'ailleurs, il n'en avait plus seulement l'air puisque pendant que l'un d'eux s'avançait vers Leere, les autres prenait les paris et pariait tout sur leur coéquipier. Le doc aurait fait pareil.

Sauf qu'on le sait, ils ont tous tort. Bientot, ils seront tous morts. Enfin nan, pas tous "bientot", mais ils seront tous mort quand même.

Commençons donc par celui qui s'approchait. Comme d'habitude, les premiers le sous-estimaient. On ne déroge pas à cette règle puisque ce premier là s'approchait lentement. Il faisait ce qu'on appelle communément le "kéké" : il balançait ses bras comme un "winner", il faisant de grand et long pas comme un randonneur, il souriait en montrant ses dents à faire peur. Bref, il s'attendais à tout sauf ce qui lui est arrivé. Au bout de quelques mètres, il sentit soudainement de l'air chaud. il n'eut pas le temps de réagir que cette masse d'air avait explosée, et lui avec. Un de moin. C'était atroce, y'avait des morceaux partout.

Le deuxième, c'était quasiment en même temps que l'explosion. Leere savait qu'ils ne s'attendait pas à ça, il avait donc une avance sur eux. D'ailleur, tellement d'avance qu'il avait deja touché le coup d'un des quatres restant. Il essaya d'en enchainer un autre mais l'autre en question réussit à parer. Le type à qui Leere avait touché le cou s'était écroulé par terre et faisait des couinements pour le moin dértangeant pendant qu'il se contorsionnait dans tout les sens en se tenant le cou.

De l'étage, le doc avait réussi à voir la scène avec précision et fut impressioné par la prestation de Leere. Il effectuait des actions meurtrières dans un calme impressionnant. Pour un gamin, c'est pas mal. Par contre, il utilisait des techniques qu'il n'était pas forcément sensé connaître. Quand il a touché le cou du mec, le doc, en tant que doc, avait comprit à peu près ce qui s'était passé. Mais cette technique, en plus d'être excessivement dure à apprendre, n'était pas accessible à tout le monde. Jauger et expulser le chakra de la façon nécéssaire et dans les proportions adéquate, le doc n'avait jamais réussit. C'était un technique de médecine que le monde n'utilisait plus depuis longtemps mais y'avait toujours des vieux pronant les vieilles valeurs familiale pour l'apprendre manifestement. L'utiliser en plein combat, c'est plutot cruel. Toujours est-il que ce gosse aux veines des yeux surgonflées présentait des capacités interressante.

Par contre, pour ce qui était de l'explosion au début, le vieux n'avait pas compris. Expulser autant de chakra en si peu de temps, c'était impossible ! Ben pas pour tout le monde, fallait-il croire. Pas pour les Hyugas, en fait.

Mais bon, le combat n'était pas fini et la victoire n'était pas certaine pour autant : il en restait trois, et ils étaient pas de bon poils. Et lui était tout seul et pas en forme.

Puis l'un des ninjas esquiva un kunaï de justesse provenant d'une autre direction que Leere. Un kunaï que Trend avait lancé. Il était là, lui ? Il s'était pas secoué les jambes vers la sortie ? Ah ben nan. Il était là, lui. Et maintenant que l'issue du combat n'était plus trop dans le brouillard, le doc sauta de sa fenêtre avec la marionette, c'était donc du trois contre trois. Menge arriva tardivement en soufflant comme un hélicopter et en balançant des insultes à son frère pour l'avir laissée derrière. Et voilà, quatre contre trois, c'était plus la peine. Les types se sont concerté, et après s'être rassemblé dans ce but, ils s'enfuirent sans honneur. La honte sur eux. Et fin des hostilités par la même occasion.

Mais pas forcément fin de la course. En effet, la petite scène à la Bruce Willis terminée, Leere s'est remis à fuir. Parce qu'il avait reconnu le chakra de Trend. Or, inutile de vous rappeler que la dernière fois qu'il avait vu Trend, c'était lors d'un combat que le frère de Menge avait gagné. Peut-être pas de justesse, mais avec quelques difficultés tout de même. Et même de sacrée taille, ces difficultés, le genre élevé au grain dans les champs.

Enfin bref, Leere ne gardait pas un très bon souvenir de Trend. C'est pour ça qu'il s'est pas posé de question et a recommencé à courrir. Sauf que Trend en avait marre de lui courrir après. Alors il le rattrapa sans problème et le maitrisa en le plaquant au sol.
-On se calme ! MAINTENANT ! Hurla-t-il à Leere. Et si t'essaye quoi que ce soit, j'vais faire une tache sur le sol avec ta tête ! C'est clair ?
Leere essaya de se dégager puis abandonna et lacha à contrecoeur :
-Ha.
-Bon, maintenant, t'écoutes : j'suis pas là pour te tuer. Pas aujourd'hui. J'suis en permanence, là. Trop de boulot en ce moment, t'imagines pas... Bref, est-ce que je peux te lacher sans que tu fasses quelque chose de stupide ?
-Ha.
-Ca veux dire oui ou non ?
-Oui.
-Bien ! Tiens...
Il laissa Leere se relever sans aide, pendant ce temps, il débouttonna sa veste (je l'ai dit, il aimait le classique alors : veste beige) et la posa sur l'épaule à Leere. Ce dernier s'empressa de l'enfiler comme si sa vie en dépendait. Dès que ce fut fait, il lacha un soupir de soulagement. Ensuite, alors qu'il remontait le col à la Dracula (parce que ça cahait encore un peu plus le cou), les veines de ses yeux reprirent enfin une taille normale et le byakugan se désactiva. C'est pas franchement simple de se battre avec comme seules vision des petits fils bleus de chakra et un noir ou marron tout autour. Si le vieux doc avait su qu'il se battait en n'y voyant presque rien, il aurait même applaudi.

En parlant du vieux, il était encore là. Il avait un respect profond envers Leere, mais ce n'est pas le sujet maintenant. Le sujet vient dès que Leere et sa curiosité posèrent ses yeux sur le corps que transportait le doc depuis tout à l'heure. Corp en bois. Pourquoi ? Etrange... Ce truc avait du chakra, pourtant...

-Pourquoi est-ce vivant ? Demanda-t-il sans ménagement au doc en pointant la marionette de sa manche (en fait, du doigt mais la veste était un peu trop grande).

"Aaaarggggrudsybfsubfghjfgidgsghjnk, sflortzdru ! Mais comment ce gosse peut-il le savoir ?!" Les vieux ouvrit grand la bouche, les yeux, et sa crète tomba à la renverse. Tous le regardait en silence. Mais Trend avait du mal à bien comprendre... Enfin non, il avait compris mais il n'y croyait pas... Alors il demanda à Leere d'un calme visiblement précaire :
-Qu'est ce que tu veux dire ?
-Je ne sais pas.
-Quoi ?! Fit Trend, d'un ton qui montrait une incompréhension totale. (imaginez : tu vois le sketch de Bigard dans le resto ? "Vous venez manger ? -Nan ! J'viens faire un tennis !" après forcément, le serveur répond "quoi ?!")
-Ce n'est pas à moi qu'il faut demander.
Comprenant ce que Leere lui dictait, Trend se retourna vers le vieux et demanda :
-Qu'est ce que cela signifie ?
-Rien du tout... Répondit le vieux emplie d'une indiférence forcée.
-CA VEUT DIRE QUOI !

Le vieux reprit un visage plus résigné mais aussi plus serieux. C'était plus la peine de le cacher maintenant, le pot au rose était découvert malgré son camouflage innatendu. D'un rythme lent, afin que personne ne croit qu'il essaye de lancer une technique offensive, le vieux fit une série de signe et posa ensuite la marionette debout.
-Fais ce que tu veux, dit-il.

Puis le vieux s'en alla. Lentement, calmement, peut être même libéré d'une protection qu'il donnait à outrance. Sa protection, il la sentait inutile et il la savait indesirable. Ca servait plus à rien. A rien du tout. C'était triste à dire, mais c'était vrai. Il ne faisait pas ça dans la gaieté de coeur puisqu'il n'avait pas réelement ouvert les yeux. Non, il n'avait pas ouvert les yeux et pensait toujours avoir bien fait. Et de toute façon il aurait été trop borné et fier pour admettre avoir eu tort pendant tout ce temps. Mais il n'avait plus le choix, son rôle imaginaire s'effondrait. Sa présence, inutile. Sa marionette, sans fil. A plus, p'têt qu'on se reverra. tu me manqueras. Maintenant, ils étaient déjà loin.

Tous trois fixaient la marionette. Trend était estomaqué, Menge semblait s'en taper mais regarder parce qu'il n'y avait rien d'autre à voir, et Leere... Ben... Il était là. C'est tout. Neutre, quoi. Comme d'hab.
-Wald ? tenta timidement Trend. (Wald étant le nom du fils du vieux, donc de la marionette.)
-C'est moi.
Menge et Trend sursautèrent. Pas Leere. Il s'y attendait. Et puis il n'aurait pas sursauté de toute façon.
-Co... Comment est-ce possible ?
-J't'expliquerai, j't'expliquerai...

Moi aussi : En se balandant dans Konoha il y a de ça quelques années, le vieux doc Martens qui semblait encore plus destroy qu'aujourd'hui avait trouvé un carnet bizare d'un certain Sasori des sables rouges. Il avait entendu parler de ce type, un gars de l'akatsuki qui était mort bien avant l'akatsuki... Un type fort, donc. Ca l'avait inrtigué, il avait acheté le carnet. Je ne vous dit pas ce qu'il y lit, mais en mélant quelques techniques médicales de son cru à ces notes, il savait comment braver la mort. Et il le fit avec son fils, afin de le réssuciter. Mais ne voulant pas revoir son fils mourrir encore une fois, il avait placé un sceau dans ce pantin qu'il avait fait de son fils. Ce sceau empechait tout mouvement (c'était une invocation, une matière bloquant les articulations pour tout dire. Un truc tout-bête.). Ainsi, il protegeait son fils et le secret de sa technique. Le vieux était décidément bien trop fier pour permettre à qui que ce soit de le copier.

-... Mais vaudrait mieux qu'on reste pas là, termina la marionette.
-Je suis d'accord ! Lacha Menge d'un grand enthousiasme. On a récupéré tout le monde, alors on se barre !
-Non, fit Leere d'une intonation qui signifiait bien qu'il ne partait pas.
-Tu veux ton tanto, peut-être ?
-... Ha.
-Nan, parce qu'il se trouve que je l'ai sur moi.
-Aurais-tu l'aimable intention de me le rendre ?
-No...
Elle fut coupé par Trend qui lui chipa le tanto (il était dans ses poches trop grandes depuis qu'elle l'avait ramassé) et le remit à Leere.
-Merci, dit Leere.
Trend s'éloigna de quelques pas en lui tournant le dos puis il dit :
-T'es libre d'aller où tu veux.
-Suna ?
-C'est par là, tout droit. Sinon, achète une carte, c'est à l'orée du desert.
-MAIS... S'interposa Menge.
Son frère un regard qui signifiat d'une façon plutot terrifiante : "ferme-ta-bouche." Leere commença sa route, lentement, sans rien demander de plus.

Dès qu'il fut suffisament éloigné, elle lança en colère :
-Mais qu'est ce qui te prends ! C'est pas par là, Suna !
-Je ne veux pas que tu voyage avec lui.
-En quoi ça te regarde, ceux que j'fréquente ?
-Ca me regarde depuis que je suis ton frère. Et j'ai aucune confiance en ce type. Il a quelque chose qui ne va pas. Alors ne t'avise pas de le rattraper.
-Mais...
-Pour une fois, essayes de m'obeir. C'est mieux comme ça. De toute façon, il finira forcément par arriver à Suna, même si c'est pas en même temps que toi.
-T'es qu'un enfoiré !
-Désolé, c'est comme ça.
-Bon, vous avez fini, là ? Demanda la marionette, à priori un peu fatiguée de leur discussions. Trend, faut qu'on bouge, maintenant !
-Menge, tu y vas.
-Comment ça, "Menge, tu y vas" ? Toute seule ?
-J'ai encore des choses à faire ici.
-MAIS CA VA PAS, CA ! J'comprends plus rien...
-Tu vas à Suna, maintenant. J'ai encore des...
-OUAI, c'est bon, "des choses à faire", pas la peine de repeter, j'suis pas sourde !
-Ben alors, vas-y. Au fait, Menge, reprit Trend, ne reviens jamais ici. Quoi qu'il arrive. Bon, moi, je m'en vais. Wald, tu me suis.
-D'ac, fit l'interressé.
-NAN, PAS D'ACCOoooorreuh...
Trop tard, tout deux avaient disparu dans un nuage de fumée.
-J'y crois pas, le salaud, marmona-t-elle toute seule au milieu de cette rue étroite. Oh, pis tant pis pour ses ordres, pas question que j'y aille toute seule !
Elle se mit à courir derrière Leere.

Un peu plus loin, dans Konoha...
-Alors, le vieux ? Doc Martens... On fait plus son gros crack maintenant qu'on est tout seul ?
Deux des trois ninjas de Kiri qui s'étaient enfui l'avaient suivi. Ansi va la vie. Et la fin de la vie. Pour lui, pas de deuxième chance.
Bah ! Fallait s'y attendre. C'est Konoha.



Wouach ! La dernière crèpe made in Unswabbed est sortie et elle passe en boucle à coté d'Emigrate et de Piss on your Kingdom de Nutcase (qui est gratuit !) J'fais overdose... Punk-rock-mélo-métal-indus, voila le résumé.



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