Fiction: Zaubermacht

Vingt ans après sa fin, les ruines du village de la feuille voient revenir un de ses anciens ninjas, masqué, brisé et accompagné d'un adolescent pour le moin désorienté. Ouai. Grave.
Classé: -16D | Action/Aventure / Drame / Suspens | Mots: 46514 | Comments: 41 | Favs: 20
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ohne Seele (Masculin), le 31/08/2007
Total de ratés pour ces deux chapitres : 24 ko.
Total de ratés pour mon autre fic : 342 ko (pour 262 ko de chapitre posté!)

Musique "utilisé" : Ce soir c'est noël, les Wampas.

Je suis un fan de virgule.




Chapitre 2: "Tu pourras plus jamais mettre un pantalon!"



Et non, comme d'habitude, on ne l'avait pas écouté. Mais bon, à cause de sa soeur, Trend avait l'habitude qu'on ne lui obéisse pas. Pourtant, il s'attendait à ce que son adversaire fasse preuve de bonne volonté : son adversaire venait de se faire lâcher comme on ne pouvait pas l'être. Enfin, lâcher... C'est pas vraiment ce qu'il s'est passé, son maître ne l'avait pas lâché mais lui avait donné un ordre irréalisable puis est parti... Ca revient strictement au même. Mais ce Leere s'était accroché et plutot bien battu pour un chunin mais il ne faisait evidemment pas vraiment pas le poids. Et si il ne faisait pas le poids contre Trend, alors c'était même pas la peine d'essayer de faire changer les choses ici, Trend avait beau être actuellement un des meilleurs ninjas dans Konoha, il n'était pas le meilleur et de toute façon, pour remplir son objectif ce Leere aurait eu besoin de beaucoup plus d'entrainement. C'est vrai, quoi! Il n'avait peut être pas plus de quinze ans! Pas plus vieux que sa soeur! Et sa soeur non plus n'avait jamais vaincu Trend non plus. Pourtant, aussi jeune qu'il soit, ce gosse l'avait sacrément amoché. Jamais Trend n'aurait pu s'attendre à ça, mais ce gosse lui faisait peur. C'était à croire que ce gosse avat vécu autant de combat que Trend, mais il était dix ans plus jeune! Il aurait peut-être même pu gagner ce combat s'il avait été plus un peu plus rapide. C'était son principal défaut. Quoi qu'il en soit de son âge et de ses capacités, ça n'avait plus d'importance maintenant. Trend avait fait ce qu'il avait à faire, sans problème de conscience. Mais il s'inquietait pour sa soeur.

De son coté, sa soeur, faisait tout pour avoir l'air moche comme tout, les semaines, le même jour, à la même heure. C'était la meilleure chose pour elle, dommage pour elle qu'elle s'en soit rendu compte un peu tard. Mais bon, maintenant elle savait que que son boss n'était pas pervers au point de se taper n'importe quoi tant que c'était troué, et pour les clients normaux, son frère lui apportait de l'argent et voilà, illusion parfaite de travailler. Mais au début, elle n'était pas moche, malheuresement. Alors, pour ne plus avoir de blèmes avec son boss, elle faisait le maximum pour être moche : maquillage immonde, pose pas forcément avantageuse, se salir délibérément, comme elle ne pouvait pas grossir pour cause de manque de nourriture, elle était anorexique... Bref, c'était pas beau à voir. Et c'était le but. Touche finale de la disgrâce, en réalité pour cacher une disgrace bien pire, elle mit son bandeau de deserteuse de Suna pour masquer le sceau qu'elle avait sur le front.

Durant cette nuit, elle avait reçu un invité indésirable de la part de son frère. Il avait pas forcément l'air en forme, pèpère. Son frère non plus, d'ailleurs mais il était encore debout. Il s'est amené avec ce type sur le dos en disant "soignes-le et jartes-le." Soigner, elle avait fait ce qu'elle avait pu, mais elle n'est pas médecin. Le jarter, faudrait déjà que le type se relève, et qu'il puisse marcher aussi. Bref, son frère lui avait foutu un poids sur les bras, ce poids avait beau lui rappeler son ancien sensei, ça restait un poid.

Petite, elle craquait pour son sensei... Il avait l'attitude de l'homme de ses rêves. Silencieux, intelligent, ténébreux, célèbre et... Et... Et roux ? Bon, bref, c'est surtout parce que c'était le kazekage Gaara qu'elle l'aimait et elle avait eu la chance de l'avoir comme Sensei. En revanche, son équipe l'emmerdait profondément. L'équipe numéro truc était composé d'un j'm'en foutiste de service nommé Vize qui ne faisait que ce qui lui plaisait, un peu comme elle en fait mais elle ne veut pas le reconnaitre. La fille de l'équipe, en l'occurence la soeur de Trend, c'est à dire Menge, était aussi la contestataire punk, désobéissante, bref, la fille parfaite. Enfin, le dernier, Geil, venait d'un ghetto pas franchement flashy. Le ninja qui s'occupait de ce ghetto avait tué le tuteur de Geil, alors en geste de compensation il l'a envoyé à Suna pour lui permettre d'avoir un avenir autre que simple nom dans une rubrique nécrologique. Et Geil faisait tout son possible pour réussir, il étudiait jusque très tard le soir, ce qui fait qu'il arrivait toujours en retard en mission avec des cernes, des poches sous les yeux dignes d'un kangourou ou d'un baggy de skater. Pour courroner le tout, il était de mauvais poil quand il était fatigué, il était donc la plupart du temps de mauvais poil. Menge et lui n'arretait pas de s'envoyer des vannes et autres pics dans la tronche sous le regard impassible de leur sensei, ce regard que Menge appreciait tant, et Vize, qui s'en foutait.

C'est du passé, maintenant elle était à Konoha, bloquée en tant que pute de bas-quartier a cause qu'elle avait désobéit quand il ne le fallait pas. Maintenant, elle detestait persque autant Suna que Konoha ainsi que son sensei pour être laissé ici en tant que deserteuse. Maintenant, elle allait reveiller ce feignant pour lui demander de se casser de là et de ne plus jamais revenir.

Elle s'est donc approché de ce corps en sommeil, corps qu'elle avait dû soigner. Elle s'attendait à ce qu'il pousse un cri d'horreur en la voyant. C'est vrai que voir un monstre dès son reveil n'est pas franchement agréable, c'est plutot traumatisant. Ou alors, si c'était quelqu'un de bien, il allait se reveiller tranquillement sans commentaire, surtout en évitant de parler de sa tronche de coléoptère agonisant. Mais rien de tout ça, c'était un reveil énergique auquel elle allait pouvoir assister, et même prendre part.

Alors qu'elle s'appretait à foutre un coup de pieds dans les cotes de son hote, dont quelques unes était en sale état sans être cassée pour autant, Leere ouvrit les yeux. Premier reflexe, il sauta à la gorge de Menge. Evidemment, quand on se retrouve dans les vaps au beau milieu d'un combat, fallait s'attendre à assister à ce genre de reflexe et la meilleure chose à faire est d'attendre que le sujet en question se reveille tout seul. Là, Menge n'avait pas choisi la bonne chose à faire et elle se retrouvé avec une main serrant sa gorge. Quoi que, étrangement pour elle et comme d'habitude pour lui, il ne serrait pas si fort, pas au point de l'étouffer.

De son coté, Leere ne comprenait pour ainsi dire RIEN. Il était en train de se battre dans Konoha, en pleine nuit, et il se retrouve comme par enchantement dans une maison avec une douleur bien installée partout sur son corps et une fille sur laquelle il était assis et qu'il s'appretait à... A tuer ? En fait, il hésitait encore. alors c'était le moment d'observer pour comprendre... Déjà, il faisait jour, Leere le voyait à travers la fenêtre donc le combat devait être finit depuis un moment. Vu qu'il avait mal à la tête comme un lendemain de cuite, il avait dû être assomé. Vu que ses quelques blessures sont bandées, quelqu'un avait forcément dû le soigner. Probablement cette fille... Enfin, nous dirons plutot cette chose.

Mais en contre-partie... Tout était prêt. Il avait le dessus, la main sur la gorge, sans trop serrer puisque c'est inutile. Et surtout, il n'y avait plus personne derrière lui pour lui donner des leçons de morales. La morale, ce qui est bien et mal, la différence, Leere la connaissait. Il la connaissait, mais putain, qu'est ce qu'il s'en foutait... Les problèmes de conscience, il avait vu pas mal de monde qui n'en avait pas dans sa jeunesse alors pourquoi lui devrait en avoir ? Des scrupules ? Que nenni! Voir des gens agonisait, ça le faisait tripper. Lui-même savait que c'était une attitude de mioche capricieux de ne faire que ce que l'on veut, mais ça aussi il s'en foutait. Donc Leere n'était pas le psychopathe de base, il pourrait même se controler si l'envie y était. Or l'envie n'y était pas. Alors la balances penchait du coté "butes-la! Marres-toi! Barres-toi!"

Malheuresement pour lui, cette "fille" commençait à en avoir marre d'avoir un traré sur son bide d'anorexique. Alors, plutot que d'expliquer calmement la raison pour laquelle il se reveillait dans cette piaule, elle le frappa un bon coup dans les cotes et l'effet escompté fut provoqué : Leere la lacha avant d'avoir pu faire quoi que ce soit.
-Bon, t'as l'air d'avoir assez d'energie pour te casser d'ici vite fait, lacha-t-elle en se massant le cou. P'tain, tu m'as fait mal, enfoiré!
Par pur esprit de vengeance, elle lui envoya un autre coup dans les cotes, un coup de pieds cette fois.
-Ahou!
-Oh, pardon! Le coup est parti tout seul!
-Ha-aie..
-Oah, tu vas pas nous en chier une pendule, tes fringues sont sur le fauteuil, prends-les et casses-toi. Moi, j'dois faire semblant de bosser, alors j'y vais. J'rentrerais dans une ou deux heures. Si t'es encore là, j'te botterais le cul tellement fort que tu pourras plus jamais mettre un pantalon. Et, en parlant de pantalon, si t'en mettais un, j'aurai pas à voir tes parties.
-Ah.
Elle sorti en se marrant. Cet abruti ne s'était même pas rendu compte qu'il était à poil! La honte.

Ouai, la honte, surtout que Leere était plutot très pudique. Bon, comme d'habitude, il avait fait mine de rien, comme une machine, mais il avait vraiment honte. Plus petit, il ne voulait pas que sa mère voit ses bleus, alors il ne s'habillait pas comme tout le monde. Pantacourt-tshirt, ah ben nan... Pantalon-pull, ah ben ouai... Et même parfois avec une écharpe, mais il l'a paumé depuis quelque temps, alors a pu, l'écharpe. Et puis, à force de s'habiller comme ça il est devenu complètement dépendant de ce type de fringue et peu à peu complètement maladif à l'idée qu'on puisse le voir sans. Et là... A poil... Aaaarrrgggghhh!

Il s'est habillé mach-3. Tout en s'habillant, il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire. Faire revivre Konoha, LA mission impossible. Naruto n'avait pas réussi malgré son statut de ninja légendaire. A coup sûr, même si on réunissait Itachi Uchiwa, le kazekage Gaara, monsieur Sylvestre et Steven Seagal, qui sont pourtant tout les quatres d'excellents ninjas, ils n'arriveraient pas à finir cette mission. Et Leere n'était qu'un chunin, peut être pas mauvais mais pas suffisament bon pour battre l'assistant d'un des plusieurs big bad guy chef de clans, qui en réalité était un peu plus qu'un simple chef de clan mais ça, Leere ne le savait pas.

Après s'être habillé, il est sorti, comme le lui avait si gentiment demandé la moche. Tout en marchant sans destination, il continuait de reflechir à ce qu'il pouvait faire. Faire revivre Konoha... Déjà, tant que tout ces gangs était là, fallait même pas esperer quoi que ce soit. Pour ce problème, trois options.

La première : demander aux chefs de gangs de faire copains-copains entre eux et d'arrêter d'encourager la prostitution, la vente de drogue et d'arme. Donc, option un : on oublie, c'est trop con. On est pas dans la petite maison dans la prairie.

Option deux : il fallait controler la ville entièrement, et une fois que c'est fait, stopper la prostitution, la vente d'arme et de drogue. Option deux : irréalisable vu les compétences actuelles de Leere.

Troisième option : demander de l'aide à quelqu'un d'autre, Suna par exemple. Malheuresement, si Suna n'était pas intervenu jusqu'à maintenant, pourquoi interviendraient-ils si on leur demandait ?

Option quatre : Nope, go fish!

De tout les sens qu'il retournait son problème, Leere ne voyait pas de solution. Simplement parce qu'il n'y en avait aucune. Dans sa marche, il regardait autour de lui. En pleine nuit, même si la pleine Lune éclairait plutot bien les ruines, rien n'était pareil qu'en plein jour. Et là, en pleine matinée et sous un ciel gris, il voyait ce qu'il n'avait pu qu'apercevoir plus ou moin vaguement cette nuit. Des péripatétiputes à perte de vues, des dealeurs, des armes et parchemins divers à vendre sur des tapis posés à même le sol. Personnes ne prenait la peine de se cacher ne serait-ce qu'un peu, tout traffics autorisés! Au moin, la nuit, ça ne se voyait pas à ce point. Cette ville était pourrie.

Pourrie, et surtout irrécupérable. C'est ce qu'en a conclu Leere en se baladant un peu. Il était peu être un peu taré sur les bords, et il ne le niait pas, mais pas au point d'accepter une mission impossible comme celle-là. Il s'appelle Leere, pas Ethan. Alors "votre mission si vous l'acceptez..." BEN NON, il l'accepte pas, et Naruto peut bien aller se faire cuire un oeuf d'autruche. C'était vraiment du refourgage de responsabilités un peu trop simple. Décision prise, Leere se dirigea vers la sortie du village la plus proche. Où allait-il ? Lui-même ne le savait pas mais il ne risquait pas de trouver pire endroit que celui-ci, alors il s'en foutait un peu.

Un peu plus loin, hors de la vue de tout le monde, un brun s'appretait à gagner un pari sans récompense.

Et voilà, maintenant, il y était. La sortie de cette anarchie était devant lui, derrière deux ou trois prostitués et un vendeur de lames de mauvaises qualité. Il passa devant les trois prostitués dans le silence le plus complet, mais le vieux papy vendeur d'armes faisait de la resistance au silence.
-Elles sont belles, mes armes, elles sont belles! Oh, jeune homme, puisque vous êtes mon premier client de la journée, je vous fait moin cinquante pour cent sur l'article de votre choix! Une si belle offre, on ne passe pas à coté.
-Pas interressé, fit Leere dédaigneusement.
Il s'appretait à mettre son premier pas hors de Konoha depuis la veille lorsqu'il eut une étrange sensation. Il stoppa net, à un pas de la sortie. Sortie qui, aussi incroyable que ça puisse paraitre, faisait aussi office d'entrée lorsqu'on la prenait de l'autre coté. Incroyable, non ? Ca t'épates, hein ?

Bref, passons sur l'incroyabilité de la chose pour retourner sur Leere, qui se retourna precipitament vers le vendeur et examina attentivement l'attirail posé par terre.
-Ha! Je savais bien qu'un telle offre ne pouvait pas être refusée! S'exclama le vieux, toutes dents dehors.
Nan, nan, t'y es pas, le vieux... L'offre n'avait rien d'alléchante vu l'etat merdique des claymores, kunaïs, katanas, tantos et autres surikens proposés... Non, si Leere était revenu sur ses pas, c'est que quelque chose dans tout le merdier que vendait le vieux avait provoqué quelque chose chez Leere. Lui même n'aurait su dire quoi, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas la-dedans. Il examina tour à tour tout ce qui était à vendre. Surikens... Rien ne lui vint à l'esprit. Katanas... Toujours rien. Une hache... Rien. Un tanto au manche félé... Leere sécrasa sa main contre sa figure. Le tanto! Un cadeau de son père, le seul qu'il ait jamais accepté depuis ses six ans. Il l'avait oublié! Alors qu'il y tenait! Quel abruti il faisait décidément. Il fit donc route vers la masure de la moche en courant pour récupérer son bien et en laissant un vieux déçu de ne pas avoir réussi à refourguer la moindre de ses merdes à ce jeunot.

Un peu plus loin, hors de la vue de tout le monde, un brun se demandait pourquoi cet enfoiré de sale mioche faisait demi-tour. Encore plus loin, Menge rentrait chez elle et ferma sa porte à clef, comme d'habitude.

Une fois devant la porte de la moche, il tourna la clanche. Fermé à clefs. Soit elle était revenue et elle avait fermé la porte, soit elle était juste revenue pour fermer la porte. A tout hasard, et plutot que de défoncer la porte sans refléchir, il frappa légèrement à la porte. Une voix lui répondit :
-Casses-toi.
Il re-frappa à la porte en évoquant les raisons de son retour, ce à quoi elle répondit :
-M'en fous, casses-toi.
Il frappa à la porte une dernière fois, pas de réponse mais pas de mouvement non plus.

Cessant momentanément d'être bien élevé, il fit calmement quelques pas en arrière et fonça sur la porte. Ele ne bougea pas d'un centimètre, en revanche lui s'était bien tué l'épaule comme il fallait, déjà que ses anciennes blessures lui faisait pas du bien. Il devait y avoir une sacré baricade derrière pour qu'il n'arrive pas à la défoncer. Derrière la porte, Menge était morte de rire. Elle s'était mise derrière la porte pour l'empecher de sauter de ses gonds, la sacré baricade que Leere n'avait pas réussi à briser était en fait une anorexique, un peu punk sur les bords. Il n'y était pas allé à fond non plus, mais quand même.
-Laisse tomber, tu pourras pas défoncer la porte.
Qu'à cela ne tienne, il suffsait de ne pas passer par la porte. Certains auraient défoncé un mur, d'autres brisé une fenêtre, mais Leere était bien plus subtil que ça. Il se concentra un peu et accumula du chakra dans sa main droite, qu'il frotta ensuite sur le mur juste à coté de la porte. Enfin, pas vraiment frotté puisqu'il "dessina" un rectangle qui partait presque du sol pour finir un peu plus haut que lui. Sa mère étant une ninja médecin, il le sut très tard, elle lui avait appris quelques techniques comme celle qu'il venait d'utiliser. Habituellement utilisée en chirurgie, Leere s'en servait pour torturer ses adversaires et en ce moment pour découper un mur. En imageant, on peut dire que cette technique consiste à créer un scalpel de chakra. Une fois qu'il eut fini, Leere posa sa paume sur le mur et poussa un coup sec. Le mur s'écroula dans un bordel assourdissant en prenant la forme d'un rectangle parfaitement découpé, et en détruisant... Un peu... Le mobilier derrière.

Leere rentra calmement sans que Menge ne fasse le moindre geste, elle ne s'attendait pas franchement à ça. Quelqu'un venait purement et simplement de découper son mur comme du beurre! Quelques instants plus tard, Leere revint la voir et constat qu'elle était moin moche que tout à l'heure, maintenant, elle n'était plus qu'une anorexique mal coiffée mais c'est tout, parti le maquillage immonde et les fringues qui s'accordent avec. Il demanda poliment :
-Où est-il ?
Aucune réaction, Menge était comme hypnotisée par le trou rectangulaire dans son mur, qui lui était tombé à deux centimètre de ses pieds. Leere frappa ses mains et elle sortit de sa rêverie.
-Heein ?
-Je cherche mon tanto.
-J'en sais rien, moi! Vas voir ailleurs si il y est!
-Je ne m'en suis pas servi hier, donc je n'ai pas pu le perdre pendant le combat. Ou est-il ? Répéta-t-il, moin poliment.
-Rien à foutre, casses-toi.

Leere soupira... Mais en réalité, il n'attendais que ça. Il posa délicatement ses mains sur les frêles épaules de Menge qui n'eut pas la moindre réaction. Puis elle sentit une vive douleur dans les épaules sans vraiment comprendre de quoi il s'agissait, même si elle se doutait que Leere n'était pas innocent là-dedans. Mais la douleur devenait tellement intense qu'elle ne pouvait plus rien faire, et c'était même pas la peine d'essayer de sortir le moindre jutsu : elle avait tellement mal qu'elle n'arrivait pas à bouger ses bras ni hurler. Elle s'affalla par terre sous le regard amusé de Leere, joyeux de pouvoir enfin profiter de sa liberté nouvelle.
-Qu'est s'tu m'as fait, connard!
-J'ai très abimé tes épaules. N'essaye pas de t'enfuir ou je fais pareil pour tes jambes. Maintenant, où est-il ?
-Vas crever, enfoiré!
Il se mit à genoux et posa un doigt sur son bandeau frontal. Une seconde plus tard, le bandeau tomba au sol, coupé en deux. Leere fut très stupéfait de découvrir ce qu'il cachait sur le front de Menge, mais ne le montra pas.
-Où est-il ? Je te blesserai jusqu'à ce que tu me répondes.
Elle ne répondit pas, trop fière pour ça, mais elle hésitait beaucoup. Finalement, Leere accelera sa décision. Il posa sa main sur sa cuisse et commença le décompte :
-Trois. Deux. Un.
-J'L'AI VENDU! J'l'ai vendu!
-A qui et où?
-A un type qui s'appelle Ranzig, il est chez mon boss.
-Tu m'y conduis. Mais d'abord allonges-toi.
-QUOI!
-Vite.
Elle obeit, par crainte de devoir subir un autre hard-traitement. Leere posa ses mains sur les épaules de Menge et elle sentit peu à peu la douleur disparaitre. Pas complètement, bien sûr. Mais il la soignait. Enfin, il appliquait juste les premier gestes car il n'était pas un ninja médecin non plus, il connaissait simplement quelques bases.

-Pourquoi tu fais ça ? Finit-elle par demander plus calmement.
-Pour que tu ne sois pas ralentie.
-C'est tout ?
-Je n'ai pas pitié de toi, si c'est ce que tu veux savoir.
-Super...
C'était faux, Leere avait pitié delle. Le sceau qu'elle avait sur son front permettait à celui qui l'avait apposé de tuer Menge sans même avoir à se déplacer. Une menace de mort permanente gravée sur le front, pas besoin d'autre chose pour forcer les gens à faire ce que vous voulez. Et vu l'état de Menge, le type qui lui avait fait ça ne faisait pas dans le sentiment. C'est ce que pensait Leere, mais ça n'était pas exactement ça. Pas loin, ni mieux, mais pas exactement ça. Il l'aida à se remettre debout. Elle n'arrivait toujours pas à bouger ses bras et la douleur était loin d'avoir disparue, Leere avait fait ce qu'il savait faire dans le domaine de la medecine et c'était pas miraculeux. De toute façon, ça l'arrangeait comme ça elle ne risquait pas de lui poser de problèmes. Il ouvrit la porte et invita tel un gentleman Menge à sortir, qui poussa un soupir de dédain.

Sur la route, Leere reprit la parole, ce qui n'était pas dans ses habitudes mais il se posait encore des questions.
-Pourquoi je me suis reveillé dans cette chambre ?
-Mon frère t'as amené chez moi et m'as dit de te soigner de de te foutre à la porte de Konoha après.
Leere pensa que ce Trend se prenait pour un bon samaritain. Il prenait des risques en laissant Leere en vie, mais bon... Leere, qui avait refusé la veille de se barrer par fierté et peut être un peu par esprit de contradiction lorsque que Trend lui avait laissé le choix, ne comptait maintenant plus rester et dès qu'il aurait récupéré son tanto, il dirait adieu à cette foutue place.

Quelques minutes plus tard...
-C'est là d'dans.
-Comment je fais pour reconnaitre ce Ranzig ?
-C'est le seul qui vends des armes, tu peux pas le manquer.
Leere examina le batiment. D'exterieur, c'était un appart classique, mais il y avait deux armoires à glace à l'entrée, et pas n'importe lesquels à première vue : du frigo américain, contenance max 2000 litres cube. Des videurs, peut être.
-Tu peux te casser, dit-il à Menge.
-Attends-attends-attends... Fit-elle. On entre sur invit' ici. C'est pas un moulin.
Faisaint fi de son intervention, Leere se mit devant la porte et la fixa en attendant une réaction des deux types.
-Votre invitation ? Demanda l'un des deux.

Menge assista à la scène, pour le moin inhabituelle mais diablement efficace. Deux tas de muscles les bras croisé avec entre eux un gamin de p'têt quinze ans qui devait faire une tête de moins qu'eux. Leere qu'elle voyait de dos, leva lentement ses bras, l'index pointé et le pouce levé, vers le front des deux autres types. Elle comprit ce qu'il allait faire un peu tard, mais elle aurait dû le deviner bien plus tot vu ce que Leere lui avait fait subir. Il était tel Jesus sur sa croix, sauf que c'est pas lui qui allait crever.
-Pan, lacha-t-il.
Juste après ça, il baissa les bras. Les deux types décroisèrent les leurs. Dans une synchronisation parfaite, ils touchèrent le sol au même millième près. Leere n'avait pas le courage de jouer avec eux, il voulait se casser au plus vite alors il ne comptait pas perdre de temps.

-PUTAIN, MAIS T'ES MALADE! Hurla Menge. Tu vas te faire massacrer si tu continue comme ça!
-Et alors ?
-Et alors si on voit que c'est ici que tu t'es fait buter et pas par mon frère, il aura des problèmes.
-Je ne crois pas que cela me concerne. Au revoir.
Menge se précipita entre lui et la porte.
-Je ne te laisserais pas passer!
-Ha.
Leere fit un pas de coté et commença à découper le mur, comme il l'avait fait chez Menge. Elle soupira, pensant que son cas était irrécupérable. En le regardant faire, elle se rappela ce que ça avait fait chez elle : une découpe impeccable, son mur n'avait pas du tout la moindre éraflure. Il s'était écrasé par terre en rectangle mais surtout... Mais surtout dans un bordel assourdissant! Quand elle s'en rendit compte, Leere s'appretait à pousser la pan de mur prêt à s'écrouler. Elle lui sauta dessus en criant :
-STOOOOP!
Ils s'écrasèrent tout deux par terre
-Je te laisserais pas passer! Laisse moi y aller à ta place, je te payerai ton tanto si tu veux mais ne rentre pas!
Leere se releva et ne fit pas attention à son offre. Manifestement, elle ne s'y connaissait pas beaucoup en arme blanche et elle s'était sûrement faite arnaquer par ce vendeur. Ce tanto n'était pas seulement precieux pour Leere à cause de ce qu'ils avaient pu traverser ensemble, il était precieux tout court. Jamais Leere n'aurait les moyens de se le payer honnêtement, et cette fille non-plus. Son prix était très difficilement chiffrable, si cher que Leere s'est toujours demandé comment son père avait fait pour se le procurer.

Il marcha vers la porte, sans se presser. Menge se mit à courir pour se mettre devant lui, mais il se retourna pour lui faire face. Il en avait marre qu'elle le ralentisse. Un lourd silence s'installa pendant qu'il se fixaient. Leere lisait de la peur et de l'inquiétude dans les yeux de Menge, elle devait probablement s'inquiéter pour son frère. De son coté, Menge n'arrivait pas à lire quoi que ce soit dans les yeux de Leere. Ce qui pouvait arriver à son frère n'était pas la seule cause de sa peur. Leere aussi y était pour quelque chose. Ses yeux ne montraient rien, ne racontaient rien, inexpressif. Pourtant, elle sentait une grosse envie de meurtre dans ce silence. Ce Leere l'avait torturé sans problème de conscience, il avait tué ces deux armoires à glace, il avait gravement bléssé son frère. Après tout ça, il était le même : froid mais à peu près neutre, calme, insensible.

Au début, elle avait trouvé qu'il avait un peu la même attitude que son senseï. Elle s'était trompé, elle s'en rendait bien compte. Leere ne pouvait pas être comme son Gaara. Le regard de Gaara pouvait être chaleureux sans être très expressif. Celui de Leere lui glaçait le sang. Leere ne pouvait pas être capable de faire le bien, elle le sentait, elle le savait, elle le craignait. N'osant plus bouger, elle posa une question avec une boule dans la gorge :
-Pourquoi tiens-tu tant à récuperer ce tanto ?
-Parce qu'il m'appartient, je crois.
-Tu n'en es même pas sûr!
Après un nouveau silence, Leere reprit :
-C'est un cadeau de mon père.
-L'amour paternel ne demande pas que l'on crève pour!
Leere ne répondit pas. Il fixa Menge plus intensivement quelques secondes puis se retourna vers la porte. Menge ne comptait pas se mettre sur sa route, elle savait bien qu'il la tuerait sans remord si elle faisait ça. La clanche grinça, Leere ouvrit grand la porte. Avant de disparaitre derrière, il lança sa dernière tirade :
-Je n'en sais rien, je veux ce tanto car il est à moi. Et je detestais mon père.
Avant que la porte ne se ferme, Menge entendit très clairement la dernière phrase :
-De toute façon, je l'ai tué.

Il l'avait tué. Il l'avait detesté pour ses conseils qui ne lui apportait que merdes sur merdes. Ces conseils avait tout de même apporté un ami à Leere, surtout par hasard en fait. Mais son père avait à nouveau foutu son bordel, et cet ami est parti. Toute la haine que Leere portait envers son père est un jour sortie violemment, pas par la bouche. Il ne le regrettait pas. Peu importe, l'ordre du jour n'était pas "rappelles-toi" mais "casses-toi" alors Leere essaya de ne pas y penser. Derrière la porte, rien de très particulier, juste un autre appart' à l'abandon comme il y en avait des dizaines d'autres dans cette rue. La seule chose qui le différenciait des autres, c'était que beaucoup de bruit provenait de quelque part dans cet appartement. Leere fit son inspection pour savoir où aller pour rejoindre le vacarme, la réponse était la cave. Au départ, ces appartements n'ont pas de caves, elle avait dû être creusée après. Quoi qu'il en soit, Leere descendit les sombres marches qui y menait. Plus il descendait, plus le bruit était identifiable : de la musique, de merde, mais de la musique.

Et ce que Leere pensait de cet endroit s'avera être correct : un bar, néons mutlicolores et tags sur tout les murs, enceintes énorme de tout les coté. Evidemment, c'était un bordel, un tripot de bas-étages où un mac puissant avait décidé de monter son affaire, ce qui expliquer les filles aguicheuses un peu partout dans la salle. Ces stupides néons adoptaient eux aussi des formes agucheuses : boissons, cerises, pommes, couteaux, belles paires de... Les tags n'était guère mieux : clopes, scènes stupides, mots indéchiffrables, chiffres sans signification... Le tout en technicolor, flashant bien la tronche. Si on ajoute la sono assourdissante, cet endroit était étourdissant pour tout les sens.

Essayant de conserver ses neurones et refusant quelques propositions de drogues ou "d'amusement", il avança vers le bar et accosta le barman en gueulant :
-Ranzig!
Le barman lui fit signe qu'il n'avait pas entendu. Leere gueula plus fort, sans plus de resultat mais le barman lui tendit un papier et un stylo. Après avoir écris "Ranzig" dessus, Leere le lui rendit. Le barman gueula alors à son tour sous les basses et en tendant son bras dans une direction :
-Ah ouai! Il est là-bas!
Leere lui accorda un signe de tête en guise de merci et se dirigea vers la direction indiquée. Il trouva effectivement celui qu'il cherchait, avec son stand encastré dans un mur. Les armes, la drogue et tout le reste se vendaient sans règles ici, tu veux tu payes tu prends. Leere examina un peu le stand pour voir si son tanto était posé parmi les autres lames, mais niet. Il allait devoir aborder le vendeur, Ranzig donc. Esquivant tout ce qui se mettait devant lui tout comme les nombreuses propositions de "s'amuser", il arriva devant ce Ranzig Ce dernier lui demanda froidement, mais en hurlant:
-Quelque chose pour vous ?
-On vous a vendu un tanto ce matin, répondit Leere en hurlant aussi.
Ranzig montra alors toute ses dents dans ce qui devait probablement être son plus beau sourire.
-Comme les nouvelles vont vite! Hurla-t-il en esperant détendre un peu Leere qui était aussi inexpressif qu'à l'accoutumée.
-Je veux le voir.
Ranzig se baissa et ramassa quelque chose sous le stand, le tanto. Il le posa sur le stand et commença son cours, en hurlant :
-C'est un tanto qui se transmettait de génération en génération dans la famille Hyuga, un des clans les plus puissants de Konoha lors de sa grandeur. C'est pourquoi ce n'est pas un tanto classique et je ne peux bien sûr pas le vendre pour une miette de pain, vous me comprenez je suppose.
-Ha.
Leere n'était même pas au courant pour son tanto, mais ça voulait dire que son père avait encore fait une connerie. Il posa un doigt sur le front de Ranzig, le prix était payé. Il ramassa son tanto et commença à revenir vers la sortie. Personne ne remarqua que le vendeur d'arme était écroulé sur son stand.

Traversant la foule, refusant des offres, Leere atteint enfin l'escalier qui lui permettrait de sortir de ce tas de lumières et de bruits. Mais ses petits meurtres devant l'appartement avait été remarqué et un autre type dans le genre des deux morts là-haut le repoussa lorsque Leere essaya de monter l'escalier. Il s'appretait à le tuer quand la musique s'arreta. Tout le monde resta immobile, sauf quelques filles de tout ages qui se mirent en rang devant une porte. Certaines d'entres elle avait un bandeau et d'autre carrément le même sceau que Menge sur le front. La porte s'ouvrit et quelqu'un en sortit. A en juger par son accoutrement, à base de couleur violette et bleue pour une chemise à moitié ouverte et complètement pourpre pour un manteau à col en fourrure, Leere en conclut qu'il était le maquereau de ces dames. Et à en juger par sa gueule d'anorexique sans complexe bourré de toc tel que de se mordre la lèvre, il était junkie.

Passant devant le rang, il examina les filles avec attention, comme s'il faisait son marché. Puis il s'arrêta devant une qui, bien que n'ayant seulement vers les trentes ans, était la plus vieilles de toute. Elle avait un bandeau qui masquait probablement le sceau.
-Hein! T'es trop vieille, lui lacha-t-il. Hein ? BAAH! Qu'est ce qu'tu fous là ? Hein ? GAH! Hein ? T'es vieille! Hein!
Il effectua ue série de signe à une vitesse de drogués hyperactif et la femme en face de lui tomba à terre, morte. Il avait activé le sceau, c'était donc lui qui les avait posé. Il reprit alors sa marche tandis que deux gros bras ramassait le cadavre de la pauvre fille sous le rire de quelques abrutis que personne ne fit taire. Il s'arrêta devant une autre fille, bien plus jeune que l'autre et même mineure.
-Hein ? Toi! GAAH! Toi, tu rentres! Hein ? GYAH! Hein! Et tu m'attends!
Résignée et ne voulant pas subir le sort de sa camarade, elle obeit comme un petit chien sage.

Tout d'un coup, le mac devint plus serieux et le silence revint.
-Hein... Alors, j'ai une annconce à faire. GAAAH! je veux que tout le monde, hein, se mette en rang. Il semblerait qu'un intru se soit glissé parmi nous, hein! BLAH! Mes hommes vont verifier vos invitations. Hein ? GAAH! Pas de panique, et tout ira bien, hein ? Sauf si l'intrus se dénonce, et il ne lui sera fait aucun mal, hein ? Hein ?
Leere fut forcé de se mettre en rang avec les autres. Par un coup de pot inoui, la fouille commençait à l'exact opposé de sa position. En revanche, pas question de fuir. Ils étaient encerclé et Leere n'était pas sûr de pouvoir tous se pouvoir s'en sortir sans egratignure. Pendant que les invitations étaient vérifiées à grande vitesse, il reflechissait à ce qu'il allait faire pour s'en sortir.

Plus que trois personne avant que ce soit son tour. Toujours aucune idée.
Deux personnes. Il pensa à faire semblant de vouloir travailler pour ce mac, mais il ne serait pas prit au serieux puisqu'il avait tué trois personne car le cadavre de Ranzig a finalement été remarqué.
Une personne. Tant pis, il n'avait plus qu'à esperer que ce tas de viandes qui l'encerclait soit faible.

Leere sortit du rang et sans aller exceptionellement vite, il saisi le fouilleur dans la nuque pour le lacher juste après. Ce dernier tomba à terre en se tenant la gorge de ses mains et en faisant des petits sifflements ridicules. Leere avait la confirmation maintenant : ces gros-bras n'étaient pas des ninjas. Presque n'importe qui aurait pu eviter cette attaque avec un minimum d'experience.

Tout le monde s'écarta de lui. Il se retrouva seul au milieu de la pièce, un homme en train d'étouffer à ses pieds et tout les yeux rivés sur lui. Il s'était vraiment mis en spectacle sans y faire attention. Et surtout, il s'était mis dans la merde. Le mac prit la parole, interrompant les chuchotements :
-Hein ? Alors, c'est toi, hein ? GYaAH! Hein! Hein! Hein ? Butez-le.
Quelqu'un eut la bonne idée de remettre la musique, un petit rock rapide et dansant qui correspondait peut-être à la situation.

Le chanteur commençait ses "papapa! Pa, pa, palapapapa..." pendant que les hommes de mains du mac, evidemment très supérieur en nombre à Leere, se marraient et que deux d'entre eux s'avancèrent vers Leere. Il marchèrent calmement vers lui, qui fit de même mais accéléra au dernier mètre, en même temps que l'arrivée des clochettes dans la musiques. Prenant ses adversaires au dépourvu, il plaqua ses mains sur leurs visages. Ils tombèrent à terre en entendant "ce soir, ce soir, c'est noël!" Les autres se demandèrent un peu ce qu'il avait fait, sauf le mac qui avait même trouvé Leere casse-cou pour y aller aussi calmement. "C'est noëël!" Tout les autres gros-bras, ayant compris que leur adversaire était plus fort qu'eux, foncèrent tous en même temps vers Leere qui attendait calmement à coté deux deux corps à terre qui avaient de léger spasmes. Il sauta au dessus de la mélée et dégaina son tanto, il trancha dans le vif du sujet, le combat allait être rapide. "La nuit a un goût de miel!" Sautant d'épaules en épaules et coupant quelques têtes au passage, il s'accrocha ensuite au plafond et lacha un katon sur ses adversaires. Il y avait maintenant un gros trou carbonisé au milieu du champ de bataille, trou dans lequel Leere posa pied. "Ce soir, ce soir c'est noël! Merci pour toutes ces merveilles!" Les gros bras, passablement énervés, foncèrent à nouveaux sur lui sans vraiment reflechir. Il esquiva chacune de leurs attaques et les touchait avec se technique chirurgicale et son tanto au passage. Certains perdaient leurs bras, d'autres n'arrivaient plus à les bouger. "CE SOIR C'EST NOËL! Noël! Noël..."

il ne restait maintenant plus que six hommes de mains debout sur la vingtaine de départ. Beacoup de ceux à terre n'étaient pas mort, mais pas en état de combattre. Voyant le massacre, les six derniers s'enfuirent. Leere n'avait finalement pas la moindre égratignure visible, mais ses vêtements n'était plus aussi propre. En revanche, il ne s'était peut être rien pris dans la tronche cette fois-ci, mais sa tête tournait comme c'était pas permis. Il resta debout quelques secondes le temps de récuperer son équilibre et que la douleur, de ses cotes entre autres, s'estompe.

Les yeux de tout le monde toujours rivés sur lui, il essuya son tanto son un corps par terre et le rangea dans son fourreau.
-GYAAAH! Hein! Mais t'es qui ? GAH!
Leere ne lui fit pas face. Il se tourna vers l'escalier et avança.
-Hein? GAH! Mais tu crois vraiment que je vais te laisser partir comme ça! GYAH!
Le mac se precipita devant l'esclier, coupant ainsi la route à Leere. Il avait parfaitement l'air con avec son ses muscles aussi épais qu'une frite McDo, son pantalon pattes d'ef, sa chemise mélant presque élégament deux couleurs gerbantes à souhait et son manteau si grand que rien qu'avec le col, il aurait pu torcher un troupeau de gnous mangeant dans un champs de laxatifs. Ses tocs liés à la drogue le rendait encore plus crédible dans le rôle d'abruti profond. Pas moyen de prendre un type comme lui au sérieux, c'est impossible dant tout les sens que l'on le regarde. Leere s'appretait à poser la main sur l'épaule de ce type.

Pourtant, Leere aurait pu se souvenir que c'était ce type qui avait posé les sceau sur le front de Menge et des autres. C'était un ninja. Il se prit un bon coup dans le ventre sans le voir venir et vola jusque sur le bar, cassant quelques néons, bouteilles et autre étagères. Déjà qu'il s'en était pris plein la tronche quelques heures plus tôt de la part de Trend et de sa soeur, et en ajoutant les petites cabrioles qu'il venait de faire, ça faisait beaucoup. Il se releva ne laissant rien paraître mais pourtant il était limite. Sonné qu'il était, il ne remarqua pas El Macro courir vers lui. A la dernière seconde, il finit par le remarquer et esquiva de justesse son attaque. Attaque suite à laquelle s'en enchaina rapidement une autre que Leere esquiva encore plus difficilement que la précédente. La troisième le toucha de plein fouet et l'envoya s'écraser sur quelques néons et bien entendu sur le mur qui les soutenait. Le maquereau sauta sur le comptoir pour se faire acclamer par la foule en délire. Pose ridicule après pose ridicule, il finit par revenir derrière le bar et marcha lentement vers un Leere adossé contre un mur, des débris de verre à ses pieds, et un bon coup à la tête qui lui faisait le même effet qu'un bon coup dans le nez puisqu'il voyait complètement trouble. Les néons l'aveuglaient presque complètement. Il finit tout de même par remarquer qu'une silhouette s'avançait vers lui, il essaya alors de lacher un nouveau katon mais il n'eut pas le temps. Il se prit un coup de pied dans la tronche avant d'avoir pu balancer quoi que ce soit. Assomé. Ce maquereau ninja anorexique junkie obsédé mal fringué n'était pourtant pas si fort que ça. Leere n'avait juste pas assez la pèche pour pouvoir faire quoi que ce soit de plus.



J'arrête mon chapitre sur cette note en suspension, ça fait déjà pas loin de 7000 mots et il en faudrait encore pas mal avant que la scène dans le bar se termine. Donc je viens juste de le finir, après avoir corrigé deux-trois fautes (il en reste, soyez-en sûr...). Je poste direct.

Et, pour finir, sachez que je mets pas des noms au hasard.
Et pour terminer, la musique est écoutable sur radioblog!
Et pour re-finir, commentez un peu, quoi.
Et pour re-terminer, merci d'avoir lu jusque là.




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