Fiction: Hinata metamorphosus!

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Elle était là depuis plus d’une heure, assise sur le rebord de sa fenêtre, le regard perdu dans les ténèbres profondes de cette nuit sans étoiles et sans lune. La brise soufflait dans ses cheveux, glacée.
Elle frissonna soudain, et réalisa qu’elle était transie, ce qui était bien normal : elle n’avait pour tout vêtement qu’un drap, noué autour de la poitrine.
Elle se décida enfin à quitter son perchoir et à retourner dans son lit. « Il ne faut pas que je me choppe un rhume ; demain, j’ai une mission importante à accomplir… »
En fait, elle en avait deux, de missions ; deux missions de natures très différentes ; deux missions qui requéraient le meilleur d’elle-même ; deux missions, hein ? Mais, une seule qui lui importait vraiment…

Le lendemain, l’aurore la trouva éveillée. Elle n’avait dormi que deux heures tout au plus, et d’un sommeil lourd très peu réparateur. Aussi eut-elle eut tout le mal de l’univers à quitter son lit, d’autant plus que cette journée s’annonçait sous des auspices très peu amènes. Après une douche, qui ne fut pas rapide, chaque mouvement étant exécuté avec une mauvaise foi manifeste, elle se dirigea directement vers l’extérieur. L’idée de petit-déjeuner ne lui caressa même pas l’esprit. Elle marcha vers les bois, comme téléguidée. Il lui fallait se réveiller, il lui fallait trouver du courage, de la force ; et elle savait ce qu’il fallait pour ça...
Comme elle le pensait, elle trouva Neiji en train de s’entraîner. Sans se retourner, il lui demanda :
- Qu’est-ce que tu fais là, Hinata ?
Hinata trouva sa voix moins glacée que d’habitude, mais assez fraîche quand même. Quant à elle, elle demeura fidèle à son habitude, virant au rouge pivoine. Après un moment de silence pendant lequel Hinata inspira et expira trois fois – c’était pour se donner du courage -, elle parvint à dire ( on dirait que ça marche ! )
- Je…je veux que tu me fasses mal !
Neiji fit volte-face. Son visage avait perdu sa sérénité ; il pensait : « Pourquoi moi ? C’est pas juste… ». Ses yeux se posèrent sur ses cheveux, à présent longs et luisants, qui balançaient sous l’impulsion du vent. Ils(les yeux) descendirent ensuite dans ses yeux (ses yeux à elle, koi !) sans pupilles, s’y attardèrent un peu, méditant sur leur beauté, puis ils (c’est toujours les yeux…) glissèrent doucement sur les courbes pures du cou, détaillèrent un peu l’ample vêtement qu’elle mettait toujours, osant se figurer ce qui s’y cachait – à cet instant, il rosit un peu, au grand étonnement de Hinata – et enfin ils ( il s’agit toujours des yeux - oui, je sais, je vous saoule ! - ) remontèrent …Il prononça intérieurement son verdict : « Effectivement… ».
« Neiji, je t’en supplies… »
Il ne le remarqua qu’à cet instant, Hinata s’était rapprochée ; ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Néiji se battit farouchement contre lui-même pour ne pas réduire cet écart, et plus farouchement encore pour ne pas s’enfuir ! « S’enfuir ? Elle a vraiment une mauvaise influence sur moi » pensa t-il. Il sourit à cette idée…
- Alors, tu es d’accord ?
Il sursauta.
- Euh…Hinata…je ne peux pas !
- Pourquoi ?...Ah, je vois ! La Bunke… C’était vraiment une sotte idée de te demander ça…mais, c’est que je suis tellement bouleversée !
Là, elle fondit en larmes et fut parcourue de tremblements. Neiji était complètement perturbé. « Oh non ! c’est pas juste ! c’est la dernière chose que je voulais faire, je ne suis qu’un idiot ! » pensa Neiji ( enfin, c’est ce qu’il croyait ! )
- Non, c’est moi l’idiote ! fit Hinata, toujours secouée de tremblements.
« Hein ? Et m… ! J’ai pensé tout haut, heureusement que je ne suis pas allé plus loin ! »
Une brise souffla à l’improviste, faisant bruisser les feuilles des arbres, soulevant les feuilles déchues, un peu de poussière et le haut de Hinata, laissant apparaître pendant un laps de temps la chair blanche de son ventre. A un moment, la brise se fit plus violente et les cheveux d’Hinata (qui, rappelons-le, étaient désormais très longs ) vinrent fouetter le visage d’un Neiji totally perdu (ou éperdu ; keski va le mieux ?) ! (Ouais, c’est assez bouleversant une jolie fille dans la forêt avec les cheveux soulevés par le vent…)
Il ne comprit pas trop, lui-même ; peut-être était-ce à cause de la poussière dans ses yeux – il y a un gros doute-là… -, mais toujours est-il que Neiji fondit en larmes lui aussi.
Qui l’aurait prédit ? Qui l’aurait même imaginé ? Neiji, l’iceberg impitoyable, pleurer ! Ce fut au tour d’Hinata d’être perturbée. « Quoi ! Néiji pleurait ? Etait-ce le vent ? La poussière ? Mes cheveux dans ses yeux? Non…sans doute pas ; pas autant de larmes pour si peu ! Il doit y avoir autre chose. Je le trouve un peu bizarre ces temps-ci : il sursaute, il est plus chaud –(oh ! c’est juste pour dire qu’il est moins glacial ! ) et aujourd’hui, il a sourit et a presque rougit ! Et voilà qu’il pleure maintenant ! Oui, il est bizarre. Mais pourquoi ? ».
Ils restèrent ainsi longtemps : Neiji qui sanglotait et Hinata qui le regardait, ahurie.
« La pire des hontes ! La honte des hontes ! Je pleure ! Et à cause de Hinata ! Qu’elle est loin, l’époque « bénie » où je la détestais ! Comme j’aimerais qu’on y soit encore ! P… ! Vous allez arrêter de couler, vous ! Et m… ! »
Longtemps après que les larmes de Néiji aient tari, Hinata se décida à briser enfin le silence : -- N…Néiji, tu as un problème ? Tu sais, je peux peut-être t’aider…
Pourquoi il fit ça ? Ben, la colère de s’être humilié de la sorte peut-être…Quoiqu’il en soit, il lui fit cette réponse (oh la malheureuse réponse !) : - NON, TU NE PEUX PAS M’AIDER ! C EST TOI, MON PROBLEME ! VAS-T’EN ! CASSE-TOI, JE NE VEUX PLUS TE VOIR !
Et il disparut à travers les bois, comme une flèche.


Elle voulait qu’on lui fasse mal ? Eh bien, c’était fait, et même bien fait ! Elle voulait qu’on la sorte de sa torpeur ? Accompli aussi, et brillamment avec ça ! En fait, elle était tellement sortie de sa torpeur et de son stress qu’elle était entrée dans autre chose, quelque chose qui contre toute évidence lui seyait bien : la colère. La colère contre Néiji ! D’ailleurs, elle demandait pourquoi elle était si fâchée ! Mais enfin, ça n’était pas une question importante ! Le fait était qu’elle était en colère et que cela allait lui servir pour faire ce qu’elle avait à faire ! C’était tout ce qui comptait ! Il pouvait aller se faire f…, ce Néiji ; elle s’en foutait !
Bon ça, c’était ce qu’elle se disait…


La veille, son père était venu lui annoncé que le Hokkage avait besoin d’elle. Il était environ 18 heures, elle venait de finir de s’entraîner avec Ten-Ten et Hanabi. Tout en se dirigeant vers la demeure de Tsunade, elle imagina toutes sortes de raisons pour lesquelles le Hokkage l’a demandait. Toutes sortes de raisons…Ses présomptions allaient du massage (ben oui !) à des cours de Byakugan (oui, oui on peut le faire, en tout cas dans ma fic !), en passant par un petit récital de chants et même (oui, oui, pourkoi pas ?) un petit strip…
Elle trouva le Hokkage, qui à cet instant était fort peu honorable, un peu affalée dans son fauteuil, des rougeurs sous les yeux. Il flottait d’ailleurs dans la pièce une certaine odeur…
« Cette fois, elle a un peu dépassé les bornes » pensa la jeune fille.
- Ah ! C’est toi, Hinata ? Ah…bien mignonne la p’tite. Allez, viens mon petit ! Approche, oui, approche…
Le graphique de l’intensité de la voix du Hokkage aurait été en dents de scie.
- Voilà, c’est bien…Alors, voyons…qu’est-ce que je voulais te dire ?...Euh…euh…Voilà ! Ecoute bien, hein ? Demain des gens, des ambassadeurs de Suna arrivent ici, à K’noha. Tu seras leur guide…
Il s’en suivit explications et force détails inutiles sur le comment de sa mission. Puis, elle fit cette remarque, comme pour répondre à la question que Hinata n’osait poser :
-Ben, je sais ! Ce n’est pas vraiment toi la plus indiquée pour ce genre de mission, mais…là, je suis coincée. S’kura a trop de travail à l’hopital, Ino, Ten-Ten et Hinabi ont autre chose à faire, (elle réfléchit un peu) ouais ! tout le monde a queq’chose à faire ! Il n’y avait plus que toi, alors…
Hinata sentit quelque chose comme une lame effilée l’atteindre en plein milieu ( un peu à gauche, en fait !) de sa poitrine. Mais, elle ne releva pas. Au moment où elle allait refermer la porte du grand bureau, Tsunade ajouta :
- Je compte sur toi pour les « amuser » !
Elle avait illustré son propos par un grand mouvement du buste qui avait ébranlé son imposante poitrine. Hinata referma promptement la porte.
Après avoir quitté la demeure du Hokkage, Hinata traîna sa jeune et frêle carcasse dans Konoha. Elle ne réfléchissait absolument pas à où elle allait ; elle avait en effet suffisamment de choses à penser.
« Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand, je serai rejetée ?…Jusqu’à quand je serai seule ? »
Seule ? Elle était de nouveau seule. Car Naruto, qu’elle avait considéré comme son semblable, avait changé de camp. Il n’était plus dans celui des rejetés – ou presque, parce qu’il demeurait encore quelques idiots pour le repousser sous prétexte qu’il hébergeait Kyubi en lui -. Naruto avait changé…Il n’était plus rejeté…Elle n’avait pas changé…Elle était toujours rejetée… ! Il fallait qu’elle change ? Comment ? »
Quelque chose l’avait alors tirée d’elle-même. Une voix. Une voix qu’elle reconnaissait, qu’elle aimait, la voix de Naruto. Elle avait alors réalisé qu’elle se trouvait près du restaurant de ramens préféré de Naruto. Instinctivement, elle se cacha. Pourquoi ? Ben, pour mieux le contempler…
Il avait vraiment changé. Physiquement, il était beaucoup plus séduisant : plus grand, les cheveux un peu plus longs, l’habit plus sexy… Mais le plus grand changement était ailleurs : il avait acquis le respect de tous ses amis et surtout l’amitié de beaucoup de ceux qui le repoussait avant ; il ne passait plus pour l’idiot de service ni pour la vermine, il était à présent pour tous un ninja de Konoha. Et tout cela, parce qu’il s’était battu et avait gardé la foi ( et il la gardait toujours : son but n’était pas complètement atteint…)
« Qu’est-ce que j’attends pour changer moi-aussi ? N’est-il pas mon modèle ? Il faut que je me fasse accepter, que je me fasse respecter…Mais comment ? »
A ce moment, elle s’était assise et avait commencé à réfléchir (réfléchir très fort !). Comment Naruto s’y était-il pris ? En faisant des progrès. Elle en ferait, c’était sûr. Depuis longtemps déjà, elle s’était assignée un entraînement hyper rude. D’ailleurs, elle en avait déjà fait, des progrès ; lors de son dernier combat avec son père, elle s’en était sortie avec seulement 3 côtes cassées et une blessure sérieuse. C’était un grand signe, vu que l’avant-dernière fois, elle avait été carrément hospitalisée. Il fallait dire que Maître Hyachi ne lui faisait pas de cadeau. Mais, elle se disait dans le tréfonds de son cœur que cela ne suffirait pas. Mais, qu’est-ce qu’elle devait donc faire ?
- Oh ! Naruto, tu te fais toujours remarquer…
Quelqu’un, peut-être Kakashi, venait d’adresser cette parole à Naruto. Remarquer…ce mot la marqua. C’est vrai que c’était un trait caractéristique chez lui…Se faire remarquer, hein ? Pourquoi pas !


La colère jouait à présent en sourdine en Hinata. C’était comme une musique de fond, une musique qui faisait monter en elle le courage et la force…pour changer, et pour l’instant présent, pénétrer dans cette boutique…




les choses sérieuses vont commencer! dsl s'il ne s'est pas passé gd choz mai ça vien et c'est pour bientôt!! merci pour les comment!

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