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Fiction: ~18~

Après cinq ans d'absence, Okami revient à Konoha. Descendante de la branche Kitai du clan Uchiwa, elle est nommée à la tête d'un groupe de genins, Hana, soeur jumelle de Neji, Oma, fille d'Asuma et Kurenai, et Yakisoba, frère aîné de Naruto, mais qui ne le connaît pas. Un passé lourd, et cinq années que sa mémoire a éffacé. Okami doit elle les retrouver ces cinq années ? Ou est ce trop dur ?
Spoil | Général | Mots: 23624 | Comments: 23 | Favs: 9
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Okami18 (Féminin), le 15/04/2009
Je saiiiis ! Je bosse de moins en moins ! Mais c'est que j'ai peiiiin de projets et de supers lectures !
Alors en espérant que ça vous rassasie pour un certain temps...
Sinon demandez, j'ai de quoi vous dégouter de ma piteuse écriture.




Chapitre 14: Qu’est ce que tu as fait ?



Sortant d’un sommeil qui lui avait paru bien cour, Warai se rendit compte qu’on tambourinait à sa porte. Réajustant son pyjama, elle traversa l’appartement et ouvrit en râlant un « à cette heure ?! ». En effet, il était minuit passé, et Warai avait sombré dans la voilure noire du sommeil depuis un certain temps. Elle était fatiguée, et ne rêvait que de replonger sous sa couette.

Elle déverrouilla la porte et l’entrouvrit, juste assez pour voir qui était ce taré qui frappait à pas d’heure.

« Warai !
- Oh ? Okami ?

La kunoichi aux cheveux foncés se glissa dans l’appartement sans que Warai ait eu le temps de riposter.

- Qu’est ce que tu veux ?
- J’ai besoin que tu me soignes.
- Qu’est ce que t’as fait ?!

La brune désigna son bras. La blonde tâta un instant l’épaule de son amie, eut un hoquet et secoua la tête :

- Je ne peux rien faire, c’est les ligaments. Une chance que ton épaule soit encore fixée à ton corps. C’est l’hôpital ou plus de bras. Et encore, tout a été coupé net, je ne suis pas sûre que ça puisse s’arranger.

Warai s’étonnait de voir Okami comme ça. Celle-ci jetait des regards furtifs à travers la fenêtre, et se mordait les doigts de sa main droite, seule valide qui lui restait. Elle était dans un état de stress que la médecin ne lui avait jamais connu.

- Qu’est ce que tu as fait ? redemanda plus doucement la blonde
- Une erreur qui peux me coûter cher si je reste dans cet état.
- Quoi ? Raconte.
- Non.
- Je suis ambu, j’ai aussi le droit de savoir si c’est secret défense !

Warai lut dans les yeux de son amie un « désolée mais non ». Elle ronchonna, mais ne rajouta rien.

- Je suis désolée, mais je ne peux rien pour toi Okami.
- Ca fait rien. Tu parlais d’hôpital ? Ca pourrait marcher ?
- Il te faut une greffe, je peux m’en charger demain à la première heure si tu veux.
- Illégalement ? demanda la brune

Warai fronça les sourcils, signe d’incompréhension chez elle.

- Si les Services Secrets savent de quoi j’ai été opérée, je suis finie.
- Non désolée, je ne vais pas me lancer dans des histoires tordues, je ne veux pas de problèmes.
- Je comprends.

Il y eut un long silence, qui fut rompu par Okami.

- L’hôpital de Suna est qualifié pour ça ?
- Tu ne vas aller te faire opérer dans un autre pays ! On prendrait ça pour une désertion !
- Je n’ai pas le choix ! Un hôpital bien pour ça, un privé dans le pays au pire ! Tu n’en connais pas ?!
- Non. Et même, je ne te dirai rien.

Okami donna une tape sur l’épaule de son amie.

- T’es une chouette fille. et en ouvrant la porte d’entrée, elle lui dit. Je file, ça te ferait des histoires si j’étais arrêtée chez toi.
- Désolée Okami.
- Pas de soucis. »

Et elle repartit dans la nuit noire. Warai ne retourna que bien plus tard sous sa couette, trop inquiète pour sa camarade, qui semblait s’être mise dans de beaux draps.


oooo


Cela faisait près d’une heure qu’Iruka attendait à peu près sagement Okami. Assis sur le banc qui faisait face au palais de l’Hokage, il commençait à perdre patience, réellement. Ce n’était pas dans les habitudes de sa petite amie d’arriver en retard à leurs rendez-vous.

Enfin il reconnut une silhouette familière. Manque de bol, pas celle qu’il attendait.

« Iruka !!

Bien, les ennuis allaient commencer.

- Tekichu ? s’étonna le brun à la queue de cheval

Essoufflée comme si elle venait de courir un marathon, elle tenta d’aligner une phrase correcte :

- C’est… Okami…
- Elle ne pourra pas venir ?
- Non, elle… et reprenant son souffle. S’est fait arrêter par les Services Secrets…
- Quoi ?

Iruka haussa les sourcils, puis demanda à l’ambu brune :

- Tu as bu Tekichu ?
- Nooon ! C’est sérieux ! Elle s’est fourrée dans un sacré pétrin, c’est grave…

L’esprit du jeune homme se mit à fonctionner à plein régime. Qu’avait-elle donc fichu entre hier dix-huit heures et ce matin onze heures ?

- Elle est en cellule d’isolement. Et c’est Ibiki Morino qui se charge d’elle.
- I… Ibiki ?

Elle hocha la tête, et Iruka plongea sa tête dans ses mains, descendant en douceur jusqu’à ses genoux. Il avait toujours été un model pour ses précédents professeurs. Il n’avait pas atteint le niveau espéré, mais était la perfection de celui auquel il s’était arrêté. Et ça lui avait suffit.

Mais en cet instant, quand il s’agissait d’Okami, il était, du haut de ses dix-huit ans, incapable de réagir, il aurait souhaité de toute son âme être plus fort, capable de l’aider.

Mais il ne l’était pas.

Le simple nom d’Ibiki était mauvais signe. Il ne s’occupait que des traitres dans le village. Okami avait-elle pu trahir la flamme de la volonté ?

Tekichu, s’inquiétant pour lui, posa une main gantée sur son épaule, et lui raconta :

- J’ai été au conseil pour une mission, et ils débâtaient sur son cas, et sur autre chose…Tu es au courant ?

Iruka releva la tête, haussant les sourcils. Tekichu, le visage inquiet continua :

- Le drame Uchiwa. Itachi, le fils aîné du chef de clan a massacré toute sa famille, sauf le petit Sasuke.

Le jeune homme retint un hoquet de surprise.

- L’affaire a été rapidement classée, ce taré est maintenant fiché dans le Bingo Book.
- Tant mieux. Et pour Okami ?
- Tu sais qu’elle était beaucoup avec lui, ils sont cousins éloignés…
- Oui, mais ?
- Ils soupçonnent Okami d’être dans le coup.

Iruka en eut le souffle coupé. Impossible, c’était impossible, jamais Okami n’aurait pu pensait le brun.

Jamais pensait-il.

- Tu tiens le coup ? Parce qu’ils comptent réellement en faire une coupable, et qu’elle a toutes les raisons de l’être.
- Ils n’ont pas de preuves hein ? demanda, presque suppliant, Iruka
- Si. Uchiwa Fugaku a eu le cœur arraché. Et son abdomen n’a même pas été abimé.
- Ca… Ca aurait pu être quelqu’un d’au…
- Non. le coupa Tekichu. Il n’y a qu’elle, et ses ligaments de l’épaule ont été sectionnés, ils pensent que s’est le vieux qui l’a fait. Elle n’avait pas de mission et n’aurait pas pu se faire ça seule.

Iruka poussa un soupir désespéré, baissant la tête. Même si ce n’était pas elle, elle avait tout du parfais coupable. Mais en fait, il commençait à penser qu’il était tout à fait possible que ce soit elle. Après réflexion, c’était réellement probable.

Il l’en croyait capable.

- On peut la voir ? demanda le brun

La jeune ambu hésita un instant, et balança sa tête de gauche à droite en signe de négation.

- Tu ne devrais pas. Vraiment.
- Ils l’ont brutalisé ? s’inquiéta Iruka
- Un peu, mais moi je l’ai vu. Ce ne sont pas les quelques traces sur son visage qui pourraient te faire peur, de toute façon, elle encaisse bien la torture…
- Ne dis pas ça !
- Oh…
- Abrège…
- Elle a l’air d’une folle. lâcha Tekichu

Ses changements d’attitude, Iruka les connaissaient. Depuis près d’un an qu’ils étaient ensembles, il les avait vus, ses changements d’attitude. Un jour, elle était gentille, sage, souriante. Un autre, elle était sombre, des pensées négatives, et des paroles blessantes sortaient de sa bouche, qui se tordait en grimace. Avec elle, les jours se suivaient, mais n’étaient jamais pareils, c’était sûr ! Mais de là à la traiter de folle…

- Je veux la voir. déclara Iruka

Tekichu prit une mine désolée, et lui conseilla :

- Tu ne devrais pas. Ce serait mieux pour toi.
- Si elle est jugée coupable, elle sera condamnée à mort n’est ce pas ?
- J’en ai bien peur.
- Je veux la voir. » répéta le brun


oooo



Finalement, Iruka se demandait si il avait bien fait. Sûr, Okami risquait très certainement de mourir, et c’était peut être sa seule chance de lui dire adieu. Parler ainsi de l’être qu’il aimait plus que tout le choquait. Mais le visage de Tekichu quand elle lui avait dit le mot « folle », lui faisait froid dans le dos. Il avait peur. Peur de voir l’être qu’il aimait le plus dans un tel état de folie.

« Kikai Tekichu et Umino Iruka ? demanda un homme au comptoir

Ils avaient quitté le continent, et avec la permission de l’Hokage, s’étaient rendus sur l’île Jisshi, au large des côtes du pays du feu. Ce bout de terre protégeait la plus sécurisée des prisons du pays, et était trop loin de la terre ferme pour qu’un réceptacle arrive à atteindre l’autre rive en s’évadant ; où la Kitai avait été transféré après un interrogatoire d’Ibiki.

- Oui.
- Bien, votre ordre de visite s’il vous plait.

Cet endroit faisait froid dans le dos. Tout était sombre, alors qu’ils n’étaient qu’à l’entrée. Aucune fenêtre, et des barreaux à toutes les portes, scellée par des parchemins, dont Iruka n’avait jamais entendu parlé, mais qui ne devaient pas être placés là par hasard.

- C’est en ordre, Niou-Mori vous accompagnera. Ne le lâchez pas d’une semelle, et pas de mouvements brusques, vous allez devoir passer par le couloir cellulaire principal.
- Merci. »

L’homme vers qui Tekichu entrainait Iruka, était certainement le ninja le plus intimidant que le brun ai jamais vu. Un géant aux épaules plus larges qu’un frigo, marqué par le temps et certainement par les coups durs, son nez semblait avoir été cassé plusieurs fois, et c’était à peine si ses vêtements laissaient entrapercevoir ses yeux sombres, certainement pour cacher les maintes cicatrices qui devaient balafrer le corps et le visage de ce géant.

Il les salua d’un bref signe de tête, et désactiva les seaux de la porte qui devait conduire au corps cellulaire. Il leur fit traverser quelques couloirs horriblement sombres et vides, déverrouillant de nombreuses portes et saluant de nombreux gardes, avant de les faire pénétrer dans une grande salle circulaire. Des cellules d’environ trois mètres sur deux, espacés d’un bon mètre étaient disposées en ronde dans la grande pièce, et des ninjas armés jusqu’aux dents faisaient des rondes, jetant un œil noirs à chaque détenu de chaque cellule.

Tekichu avançait naturellement, suivant pas à pas leur guide, tandis que Iruka se recroquevillait peu à peu sous les regards apeurant des prisonniers.

« Hé Mori !! hurla l’un d’entre eux en s’agrippant à ses barreaux. Y en a qu’on de la visite ?!! Pourquoi pas nous ?!!

Les autres cellulaires s’agitèrent dans leurs compartiments si étroits, tandis que le premier continuait :

- Qui est le fils de pute qu’a le droit à Papa et Maman ?!!
- Mamaaan !! pleura un autre sous le regard choqué d’Iruka

La tension montait, ainsi que le niveau sonore. Les plaintes continuaient, traitant de tous les noms celui qui avait le droit aux visites et pas eux. Jusqu’à ce que Niou-Mori hurle en manquant de crever les tympans du jeune Umino :

- SILENCE LARVES !!! AUCUN D’ENTRE VOUS N’A EU D’AUTORISATION DE L’HOKAGE QUE JE SACHE !!! KITAI SI !!!! ALORS FERMEZ LA !! »

Le silence se fit net, et si une mouche (autre que Tekichu) avait pu survivre dans cet enfer, on l’aurait largement entendu voler entre les bruits de pas du petit groupe qui avait reprit sa marche.

Iruka jeta un coups d’œil derrière lui, et cru mourir de stupeur quand il vit les expressions tétanisées ou terrifiées des bagnards, ces gros costaux qui avaient du en voir plu d’une d’en leur vie, apeurées par le sermon d’un garde, serte baraqué mais tout de même...

Quand ils eurent quittés la pièce, Iruka osa un :

« C’est impressionnant comme ils ont peur de vous ! Vous les maltraitez à ce point ?!
- Non, ces brutes épaisses sont pourries gâtées. Ils ont même le droit à une cour extérieur, et des sorties toutes les trois heures.
- Euh… Mais alors ?
- C’est cette foutue Kitai de mes deux… A peine arrivée hier qu’à la première occasion, elle m’a buté dix-huit de ces merdeux. fit il en faisant un signe de tête mécontent
- Et euh…
- Ils ont peur d’elle maintenant, du coup, pas de sortie pour elle, et un système électronique de surveillance, c’est une prison ici, pas un abattoir !
- Ah…
- Une furie ! Tarré cette nana ! »

Et le géant continua ses insultes, jusqu’à arriver dans un couloir où se dressait une unique porte au bout. L’homme désactiva les nombreux seaux qui la protégeait, et tapa quelques codes sur une petite machine prévue à cet effet.

« Kitai !! appela le dénommé Mori. Visite !!! »

La lourde porte de béton se sépara en deux, et une grille se souleva dans un grincement. Plongée dans la pénombre, des machines silencieuses encastrées dans le mur fonctionnant à ses côtés, reliées à elle par des câbles noirs lui entourant jambes, bras, ventre, cou et même deux mèches de cheveux, assise sur une chaise à laquelle elle était enchaînée, se tenait Okami.

Eblouie par la soudaine lumière de sa toute petite cellule, les pupilles de la Kitai se rétractèrent, et sa bouche se tordit en un sourire. Iruka comprit en cet instant ce que Tekichu avait voulu lui éviter. Sa petite amie avait l’air d’une folle. La voir ainsi lui serra le cœur.

Le lui transperça même.

« Oh ? Iruka !
- Okami… fit le brun d’une voix inquiète
- C’est marrant quand même… La fois où l’on m’aura accordé le plus d’importance est en prison ! rit l’ex ambu
- Ce n’est pas drôle Okami…
- Je sais. assura-t-elle en haussant les épaules du peu qu’elle pouvait.
- Ne fais plus de bêtises…
- Tu sais que si je bouge un peu trop, ces petites merveilles technologiques me balancent une décharge ? Et tu as vus ? Ils ont même relié mes cheveux à ces engins. Sois rassuré, je ne ferai pas de bêtise, de toute façon, je n’en ai jamais fait.
- C’est vrai ? Tu es innocente ?! demanda Iruka
- On verra ce que le conseil en dira. sourit la Kitai
- Arrête de plaisanter Okami. grogna Tekichu. Je ne sais pas ce que tu as foutu, et je ne veux pas le savoir. Mais c’est monté trop haut. Tu cherchais quoi ? A venger ton clan ? C’est réussi, te voilà dans la prison internationale où tous les détenus finissent condamnés à mort.
- Tu aurais du voir comment ils m’ont malmené pour m’arrêter, mon pauvre bras n’était même pas en état de me défendre… Et Ibiki après…
- Okami… soupira Tekichu. Tu t’es foutue dans la merde. La vraie.
- Oui… J’en suis consciente. Mais j’en ressortirai. Cet enfoiré de conseil m’a trop souvent sous-estimée, je ne le laisserai pas m’enterrer trop vite ! »

La Kitai fut prise d’un fou rire qui glaça le sang d’Iruka, s’agitant sur sa chaise, et faisant biper les machines qui lui envoyaient de petits coups de jus dont l’intensité augmentait selon ses mouvements. Mori hurla qu’on lui apporte de l’aide dans sa radio. Cinq hommes encapuchonnés apparurent brusquement devant les deux visiteurs, les obligeant à reculer. Dans son délire, Okami cria un « encore vous ?! ne me cabossez pas trop encore ! ». Iruka était sous le choc. Sa petite amie venait tout simplement de péter un câble. Mais certainement pas un de ceux qui l’électrocutait.

« Okami… Qu’est ce que tu as fait ? »



un prochain chapitre avant la fin des vacances ? Ce n'est pas une promesse U.U Je ne sais si je réussirai...
Com's pour me donner du courage ? =)




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