Fiction: Le paradis du batifolage (terminée)

Ce livre, ecrit par Jiraya, est lu par bon nombre d'ermites et par Kakashi également...Mais c'est aussi le titre de ma fic ! Que referme donc ce livre interdit aux moins de 12 ans ? Des choses perverses ? Ou une histoire d'amour complexe....Kakashi va résoudre le mystère !
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 13728 | Comments: 89 | Favs: 121
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Kikich (Féminin), le 11/07/2008
Suite et fin(issage) de cette fic rescapée de mes premiers pas sur Won.



Chapitre 8: Fin.



Cette journée aurait pu commencer comme toutes les autres journées...
Mais Orochimaru, ce matin là, avait malheureusement décidé d'envoyer un genre de bombe sur le monde des ninjas. On ne sait pas pourquoi, peut être qu'il en avait marre de ce monde plein d'injustices et de maux et de malheurs et de trucs pas bien qui faisaient qu'on était tous malheureux, enfin bon, il veut en finir une fois pour toutes et donc en faire pâtir la planète entière.
Un peu égoïste comme démarche mais passons.

Lorsque Kakashi sortit dans la rue, à peine réveillé, la mine pâle et les cheveux ébouriffés, le ciel s'assombrit tout à coup, comme une annonce d'orage. Une incroyable masse noire s'abattit sur Konoha, comme un cyclone dévastateur, rempli d'incantations et maléfices. Il plissa ses yeux bouffis par la fatigue ;
*Encore un coup d'Oro. Il n'a vraiment que ca à faire le pauvre. Et maintenant on va tous crever à cause de lui.*

Aux portes du village, il pouvait voir au loin l'étendue de la catastrophe, plus loin même qu'aux limites de sa ville, plus loin que ces lointaines contrées amies et ennemies. On pouvait déjà voir les arbres, les rochers, les maisons s'envoler, les cloches accrochées au bout des maisons sonner furieusement sous la puissance de la brise malsaine.
Les galets des jardins zen habituellement ratissés sans cesse commençaient à s'envoler, les plantes à s'arracher.
Des tourbillons de fleurs et de feuilles, comme le symbole de Konoha, allaient et venaient dans les rues. Les troupes de ninjas tentaient en vain de repousser le sort, sous les ordres de Tsunade, debout sur les murailles et avec l'aide de Jiraya, qui pour l'occasion n'abordait plus son air d'obsédé. Plus sérieux que jamais, et à l'aide d'incantations et de justsus extrêmement complexes, ils murmuraient à toute vitesse des contresorts.
Mais la force maléfique était trop puissante et envahissante ; petit à petit ils durent reculer.
Une force titanesque, mouvante et noire, comme gluante, arrivait, menaçante, terrifiante.
Dans tout Konoha on criait, on paniquait. Et au centre du village, il y avait Kakashi, immobile. Les gens s'étonnaient de son calme, malgré qu'ils l'aient toujours connu comme un grand excentrique. "N'a t-il donc pas peur, lui ?" murmuraient les gens dans leur panique. "On dirait qu'il attend le dénouement.." répondaient d'autres... et puis ils fuyaient.

Kakashi n'agissait pas car il savait que ca ne servirait à rien. Il savait surtout qu'il fallait s'attendre à une révélation. C'était un présage, tout ce mal concentré qui fondait sur le village. Alors il se mit à courir dans les rues, en même temps que le cyclone destructeur. Il savait que sa fin serait aussi la fin de ses doutes, de ses craintes, de ses désirs.
Les villageois mouraient de manière étrange, comme s'ils brulaient, implosaient, vivaient une torture terrible avant de tomber raides sur le sol dans des retentissements horribles, progressivement, aléatoirement. Les corps s'écroulaient sous une pression mystérieuse, des cadavres gisaient déjà. Il y avait des giclements de sang morbides et des cris perçants. On aurait dit qu'une armée invisible massacrait un à un les hommes, femmes et enfants de la ville.

Mais Kakashi s'était mis à courir et il était arrivé haletant devant la maison de son rival eternel, Gaï.
Une maison de bois ridicule dont Kakashi n'osait imaginer l'intérieur, ce n'était d'ailleurs pas là sa préoccupation principale.
Il n'avait plus qu'à attendre la révélation. Sa révélation. Le coup final qui serait porté à son coeur.
A une centaine de mètres derrière lui, il entendait les autres mourir en hurlant, sous ses yeux ses élèves s'effondrer parterre et mourir de manière atroce. Sakura, qui criait son désespoir devant un Naruto mort, Shôji étendu parterre, dans une flaque de sang. Et tous ces élèves, qu'ils avait formés, élevés, tous ces amis qui avaient remplacé ceux qu'il avait déjà douloureusement perdus, dans son adolescence. On aurait pu croire qu'il n'aurait jamais plus être triste, mais la mélancolie, au lieu de la panique, l'envahissait. Ils étaient tous morts. Tout presque comme lui, dans quelques minutes.

Mais ce qu'il voulait qu'il arrive arriva ; Sur le perron de la porte de la modeste demeure de Gaï, sa bien aimée était là. Nue. Comme un genre d'apparition. Paniquée à la vue de Kakashi. De le voir ainsi, comme s'il l'avait attendue.
Aussi parce qu'elle sortait de la maison de ce plouc de ninja au sourire Colgate.
Et puis aussi parce qu'elle avait compris que sa fin sentimentale _ et physique_ était proche.

Kakashi ne bougea pas. Ne bougea pas un cil. Alors que derrière, la mort approchait à grands pas, il n'en fit que deux, arriva à la hauteur de Negasaka, elle en "tenue d'Eve", lui en habit de mission.
La vue de Kakashi, calme, dos tourné à cette tornade meurtrière, noire et sanglante, troubla la jeune femme.
Qu'avait-elle fait ? Pourquoi l'aimait t-elle ? Elle tremblait de peur, d'incompréhension, de rage contre elle, comme elle aimait cet homme presque inconnu dont elle ignorait le nom et le visage, pourquoi alors était-elle allée se consoler chez un célibataire à la coupe au bol terriblement ringard ? Pour sa fougue de taureau ? Même pas.

Negasaka sentit les larmes couler sur sa joue, mais Kakashi n'essayait même pas de la consoler.
Il était immobile, comme une statue de marbre.
Et elle, presque prise en flagrant délit, à peine enveloppée dans des draps beiges, où elle s'était abandonnée à Gaï...
Dans ces moments de volupté, elle aurait tant voulu que ce soit quelqu'un d'autre qui le remplace, quelqu'un d'autre comme celui en face duquel elle était. Quelqu'un d'autre comme Kakashi.
Pourquoi cette trahison ? Pourtant elle n'avait connu son bien-aimé qu'une nuit. Mais cette nuit avait tout changé dans sa vie.
Cet amour naissant pour cet inconnu l'avait poussée à fuir, à craindre ce sentiment qu'elle n'avait jamais véritablement découvert avant la tombée de cette pluie qui les avait réunis, ce soit qu'elle était trempée, qu'il l'avait ramenée chez lui, qu'elle avait découvert ce corps et ce visage dans le noir, l'ombre du bonheur, sans vraiment savoir qui il était. Qui Kakashi était.
Et pouvait t-elle le redécouvrir à l'ombre de leur mort ?
Tant d'erreurs...

Et lui ne pensait plus rien. Il n'avait qu'un désir ; aller se blottir dans ses bras. Il était tellement proche d'elle, de son corps qu'il avait connu le temps d'une nuit, une nuit qui représentait toute sa vie. Il la voyait toute entière, mais tellement impure, il était tellement dégoûté que Negasaka sorte de chez Gaï, et là, toute sa vie se brisait.
Le maléfice approchait. Et ils n'osaient bouger. Malgré qu'elle pleure, malgré qu'il souffre, malgré que leurs coeurs saignaient.
Et il prit sa décision à l'aube de la fin. Negasaka saurait. Negasaka allait savoir.

Plus rien n'existait autour d'eux.

Alors il commenca par enlever son bandeau marqué du signe de Konoha. il révéla son regard si spécial. Sa bien aimée vit son oeil copieur. Elle sursauta. La mort arrivait. Comme si elle avait lu le futur dans cette pupille, héritée indirectement par Kakashi. Et, lorsqu'il ne restait que quelque secondes avant le dénouement, sans hésiter, sans précipitation, il enleva son masque. La révélation de toute sa vie. Pour mourir juste après. Negasaka hurla. Exprima tous ses sentiments dans ce cri, comme le cri de sa naissance, un cri du fond du coeur, du fond de la gorge, du fond du monde, qui résonna partout, dans tous les esprits, dans celui de Kakashi. Le cri.
Puis ils furent emportés tous deux dans la mort et l'oubli. La mort... Elle était déjà là. Là ? Ici ?
Pourquoi avait-il l'impression qu'il était encore sur terre ? Pourquoi ouvrait-il encore les yeux ? Puis plus rien. Ils venaient tous de mourir. De disparaître. De douleur, de désintégration, par les flammes d'un enfer prochain.
Seulement, ce fut la tristesse et la haine qui firent mourir Kakashi.
Etait-elle morte, elle, de peur ? Elle aussi, n'avait-elle rien compris ? Il était trop tard. Il se sentit disparaîte à jamais.

Kakashi se réveilla.

- Ah, tout ca c'était qu'un rêve... C'est con. Qu'est ce que je vais m'inventer comme histoires avec ce manga que j'ai commencé hier ? Le livre était posé sur la table de nuit, avec sa couverture orange ringarde, son signe interdit sur la quatrième de couverture. Qu'est ce qui l'avait séduit là dedans ?

Et il reprit le chapitre 1 du paradis du batifolage, avec une horrible gueule de bois...

THE END.






Note finale de l'auteur :

Désolée pour mes lecteurs qui aimaient ma fic mais après un an de végétation et d'inactivité sur wOn, l'inspiration est bien evidemment partie, d'autant plus que je n'y connais plus rien à Naruto ! La preuve je suis restée à un niveau ninja pitoyable et mon avatar est en noir et blanc
(La honte ><)

BREF sincèrement désolée. Mais avec un peu de chance je vais peut etre ressortir une fic de ce genre ?
Et j'espère que ca sera Kazuma qui corrigera haha...
Dis Kazu y'avait quelque chose à corriger là ?
Non, ca tu peux supprimer si tu veux =3

See y'aaaa !!

Kikich.

Je ne peux pas me permettre de dévoiler le vrai visage de Kakashi... Masashi m'a dit de ne rien dire ;) héhé
A vous d'imaginer...




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