Fiction: Konoha's Demon Rider

Version imprimable




Demeure Uchiha, 20h 40.

Après quelques bagarres de moindre importance dont il était sorti parfaitement indemne, Itachi rentra chez lui, et fut accueilli à l’entrée par son frère qui l’avait quitté un peu plus tôt, dans l’après midi.

-Père m’a demandé de t’attendre ici. Il dit qu’avant d’aller au salon, tu dois te changer.

-Quelle tenue souhaite-t-il que je porte ?

-La traditionnelle.

-Rien que ça ! Et pour quelle raison ?

-Quelque chose qui risque de ne pas te plaire, je le crains. Mais je n’ai pas le droit de t’en dire plus, Père tiens absolument ce que tu découvres par toi-même cette « merveilleuse » surprise…

Sasuke était très amer, et Itachi savait que ce ton, si rare chez lui, exprimait, au choix, la plus vive contrariété que son aîné, encore plus impassible que lui, ne pouvait se permettre d’avoir, ou bien de la jalousie. Parfois même les deux.

Sans un mot de plus, les deux rentrèrent, puis Itachi quitta l’autre porteur de Sharingan qui devait retourner avec leur père.

Il monta dans sa chambre, et sortit de sa penderie le kimono bleu nuit marqué du célèbre éventail rouge et blanc. Il l’enfila, puis rejoignit le reste de sa famille en bas.

Il ouvrit la porte du salon, et balaya la pièce du regard, rapidement, histoire de ne pas paraître inconvenant. Il vit enfin la « surprise » de son père. C’était une jeune femme, du même âge qu’Itachi, avec de longs cheveux bruns ondulés et des yeux rouges rubis, ressemblants étrangement à ce que serait le Sharingan sans ses trois larmes noires.

Itachi s’assit au côté de son père et salua l’inconnue.

-Enchanté, je m’appelle Uchiha Itachi. A qui ai-je l’honneur ?

-Moi de même, Itachi san. Mon nom est Yuhi Kurenaï.

-Kurenaï est là, intervint Fugaku, car j’ai décidé qu’il était grand temps pour toi de te marier, Itachi Kun.

Le chef des Demons se figea.

-Pardon ? demanda-t-il avec l’arrogante politesse Uchiha qui, dans le cas présent, trahissait un certain énervement.

Mais le chef de famille n’avait jamais été très doué pour distinguer les nuances vocales de ses fils. Ou en tous cas, il ne le montrait pas.

-Oui, en effet, tu as vingt ans, et…

Mais il n’écouta pas la suite. Il lança un coup d’œil à Sasuke, et remarqua qu’il observait intensément Kurenaï. Tellement que le Sharingan en était activé.

Il comprit alors que son intuition était la bonne : son jeune frère était furieux à sa place contre leur père, et en même temps jaloux de lui, car, que ce soit au cul pour le cul, comme jusqu’à présent, ou que ce soit du sérieux, il était certain que la jeune femme lui avait tapé dans l’œil.

En attendant, heureusement que leur géniteur ne le regardait pas, il aurait probablement bondi de terreur en voyant la pupille maudite du clan sur son cadet.

Il regarda ensuite Kurenaï qui écoutait le discours de son père d’une oreille mi-respectueuse, mi-ennuyée, et tournait de temps en temps le regard vers Sasuke, qui désactivait alors inconsciemment le Sharingan, mais beaucoup plus rarement vers lui.

Et enfin fit le tri de ses propres pensées. Voyons, la situation était simple : Lui voulait à tout pris éviter le mariage, car il aimait Shizune. Sasuke, lui, était attiré par Kurenaï, et, bien qu’elle soit de trois ans son aînée, il semblait que cela fût réciproque. Enfin, leur père à tous deux souhaitait que Kurenaï épouse non pas Sasuke, mais Itachi. Bref, il n’y avait guère qu’une solution.

-Père, réussit-il à le couper, pourrais je vous parler seul à seul ?

L’autre se tourna vers lui, étonné.

-Euh… Oui, bien sûr… Sasuke Kun, pourrais tu t’occuper un peu de Kurenaï san pendant que ton frère et moi passons à la cuisine ?

-Je le ferais avec joie, père.

Le chef des Uchiha se leva et sortit, suivi de son aîné, qui adressa un micro sourire à son frère avant de refermer la porte derrière lui.

Et tout d’un coup, Sasuke sembla se décoincer.

-Pfou, soupira-t-il, comme soudain libéré d’un poids de plusieurs tonnes, je sais pas ce que vous en pensez, Kurenaï san, mais c’est quand même moins barbant quand le raseur est pas là.

-Sasuke san ? S’étonna-t-elle.

-Roh, arrêtez de m’appeler comme ça, et ne me vouvoyez pas, c’est pas parce que vous y êtes obligé en public qu’il faut le faire dans le privé… J’ai horreur de ça, j’ai l’impression d’avoir cinquante ans. Je ne suis pas mon… « Père ».

-D’accord, Sasuke, à condition que toi aussi, tu laisses tomber le voussoiement et le « san ». J’ai guère que trois ans de plus que toi.

-Okay, topes là !


Pendant ce temps là, dans la cuisine.

-Alors, Itachi, que voulais tu me dire ?

-Et bien, ce n’est pas très facile…

-Tu es homosexuel ?

-Non. Bisexuel au plus.

-Ah, tant mieux, tu m’enlèves un poids. Je n’ai rien contre eux, mais ce serait embêtant que la branche aînée des Uchiha ne se reproduise pas.

-Père, coupa un peu brusquement le fils, vexé de n’être considéré que comme le vecteur génétique de la famille.

Prenant conscience de la gravité de la situation, Fugaku s’interrompit.

-Je t’écoute.

-Voilà… Je… J’ai rencontré quelqu’un.

-A Todai ? demanda le père, plein d’espoir.

-Non.

-hn. Grogna-t-il.

Au temps pour l’espoir.

-Je ne pourrais donc pas épouser Kurenaï san. Reprit Itachi comme s’il n’y avait pas eu d’interruption.

-Que fait cette fille de sa vie ?

-Le problème n’est pas là.

-Que fait-elle de sa vie ? Redemanda le père, plus froidement.

Le chef de gang soupira. Fugaku pouvait être aussi intraitable que ses enfants.

-Elle est infirmière stagiaire.


Sasuke en voudrait toute sa vie à son frère de n’avoir pas retenu plus longtemps cette information.

Il discutait tranquillement avec Kurenaï, aussi à l’aise avec elle qu’il l’était avec toutes les autres filles, mais sûrement plus intéressé que de coutume par sa conversation, quand un rugissement de lion furieux ébranla la maison.

-UNE INFIRMIERE STAGIAIRE !

Le commissaire n’avait pas su retenir ce cri du cœur.

-OUI ! UNE INFIRMIERE STAGIAIRE ! CELA VOUS DERANGERAIT IL, PERE ?

Le jeune loup répliquait.

« Itachi aurait au moins pu essayer de le calmer » pensa amèrement le joli cœur.

-PARFAITEMENT, JE ME DEMENE POUR TE TROUVER UN BON PARTI, ET TOI, TU PREFERE UNE INFIRMIERE STAGIAIRE !

Ça craignait à fond, là. Sasuke, contrairement à son frère qui se bouchait les yeux, se doutait que ce jour viendrait, et que ce serait probablement pas du propre, aussi s’y était il préparé, mais il ne s’attendait pas à ce que ça tombe alors qu’il parlait à la plus belle fille qu’il lui ait été donné de voir…

-ECOUTES MOI BIEN, ITACHI, TU EPOUSERAS KURENAÏ QUE TU LE VUEUILLES OU NON ! MAINTENANT, TU VAS ME SUIVRE, ET NOUS ALLONS TE LAISSER SEUL AVEC ELLE ! TÂCHES D’ÊTRE AIMABLE !

-D’ACCORD, MAIS JE VOUS GARANTIS QUE VOUS LE REGRETTEREZ !

Puis les voix se calmèrent, et Itachi et son père entrèrent dans le salon, tous les deux en sueur de la dureté de leur affrontement.

-Sasuke, lança sèchement Fugaku, tu viens.

-Bien père.

En partant, Sasuke murmura en passant près d’Itachi et en levant le pouce dans le dos du commissaire :

-Super performance vocale, frangin, tu devrais entrer dans un groupe de métal.

Cette remarque arracha bien malgré lui un sourire à son grand frère.

Son cadet était le seul avec Shisui, Shizune et Yondaime à pouvoir réussir cet exploit. Et il allait avoir besoin d’humour pour gérer sa future situation sans devenir fou. En effet, il avait pris sa décision.

Il se tourna vers celle qui devait devenir sa femme, et dit, très clairement :

-Sachez que ce n’est pas contre vous, Kurenaï san, mais je ne vous aime pas. Je veux dire par là que je ne suis pas amoureux de vous, pas que vous me dégoûtez foncièrement. En fait, je suis déjà amoureux de quelqu’un.

-Oui, je sais. Shizune.

-Comment vous savez ?

-Vous connaissez Anko Mitarashi ?

-Oui, la petite amie de Yondaime sempaï, et ?

-Je suis sa cousine. Quand je lui ai dit le nom de celui qu’on allait me proposer, elle m’a fait votre biographie à peu près complète.

-Ah, bon. Enfin, reprenons. Donc, je ne vous aime pas. Néanmoins, mon père, qui n’a pas supporté son mariage, arrangé lui aussi, a décidé qu’il serait injuste que sa descendance toute entière ne supporte pas la même chose. Seulement, moi, je ne veux pas reproduire ce schéma indéfiniment. Alors je vais le briser. Regardez cette fenêtre derrière vous. C’est par là que je m’enfuirais pour toujours de cette magnifique et étouffante demeure, après vous avoir fait ma demande. Très bien, allons y, levez vous.

Elle obtempéra, et lui s’agenouilla devant elle. Il saisit sa main, puis lui demanda :

-Yuhi Kurenaï, refusez vous de devenir ma femme ?

-Oui, je le refuse.

-Formidable, c’est fait. Cela dit, il n’est pas certain que vous ne finissiez pas madame Uchiha… Enfin, je vais y aller. Adieu.

Il commença à enjamber le rebord de la fenêtre, puis se tourna une dernière fois pour lancer.

-Oh, et, occupez vous bien de mon petit frère, il est pas bien doué.

Les joues de Kurenaï prirent soudain la teinte de ses yeux, et elle tenta de se disculper, mais trop tard, Itachi avait déjà prit la fuite dans le jardin.

Elle resta un instant sans rien faire, puis, s’ennuyant, elle tira un livre que sa cousine lui avait prêté, et qu’elle-même tenait d’un des amis de son petit ami.

-Tiens, lui avait-elle dit, ça t’expliqueras comment bien remplir le devoir conjugal.

Pour la première fois, elle regarda le titre, et décida que cet exemplaire dédicacé du « Paradis du batifolage » n’était peut-être pas la lecture idéale dans cette maison. Aussi en fut-elle réduite à attendre. Longtemps. Ce n’est qu’une heure plus tard que Fugaku poussa enfin la porte du salon pour retrouver Kurenaï seule, s’interrogeant sur son attirance pour Sasuke.

-Où est Itachi ? demanda-t-il, l’air assez bovin.

-Parti.

-Mais pourquoi ?

-A votre avis ?

-Et pourquoi ne pas m’avoir prévenu tout de suite ?

-Pour lui laisser un peu d’avance.


Le lendemain, au QG des Demons Riders.

-Alors tu vas vivre ta vie ?

-Oui, Shizu Chan.

-Et… quels sont tes projets ?

-Dans l’immédiat, déshonorer mon père de la pire manière qui soit. Après, je ne sais pas vraiment.

-Ah… Et comment comptes tu t’y prendre, « dans l’immédiat » ?

-Jusqu’à ce que Yondaime me bannisse parce que j’attire l’œil de la police sur Konoha, je me servirai des Demons, et après… Tu as entendu parler d’Akatsuki ?

-Bien sûr, c’est le pire Gang du coin.

-Et bien, j’ai déjà reçu plusieurs propositions d’intégration…

-Tu ne vas quand même pas y entrer ? s’exclama-t-elle.

-J’ai bien peur de ne pas avoir le choix. Néanmoins, si tu ne me suis pas sur ce coup là, je n’irais pas, même si ça risque de compliquer la donne…

Itachi savait toujours comment présenter les choses de manières à ce qu’on ne puisse pas les refuser. Elle soupira.

-Okay, okay, ne t’inquiètes pas, je ne vais pas te laisser. Après tout, tu as toujours tes bonnes raisons de faire ce que tu fais…

-Merci de me faire confiance, Shizu, je ne sais pas si je tiendrais sans ça… Cela dit, jusqu’à ce que je sois un paria, tu veux bien m’héberger ? J’ai fait ma fugue en totale impro, je n’ai donc ni argent, ni toit.

-Bien sûr…

-Décidément, je t’adore…

-Bon, sinon, Yondaime a appelé parce qu’il arrivait pas à te joindre sur ton portable, t’as rendez vous à 10 heures ce soir pour un concile afin de régler un problème avec Suna…

-Je vois… Bon, dans ce cas, je ferais mieux d’y aller. Je t’aime.


Une gare désaffectée.

Dedans, Yondaime, Hokage du gang de Konoha, discutait violemment avec son homologue de Suna. Ils étaient accompagnés de Shisui Uchiha pour l’Uzumaki et de Gaara, Kankurô et Temari pour le Kazekage.

-Yondaime ! Nous ne pouvons pas tolérer les agissements de tes Kohais !

-Du calme, Yashamaru, c’est juste un test de passage idiot…

-Rien du tout ! Si ce lieutenant d’Itachi ne nous est pas livré…

-Oui ? demanda soudain Yondaime, la voix dangereuse, ses cheveux noircissant très légèrement et ses yeux prenant une discrète teinte orangée. Que se passera-t-il ? Tu ne serais quand même en train de me menacer ?

Le Kazekage déglutit.

-Laisses moi te rappeler que depuis la césure en cinq clans des street's shadows, Konoha est resté le gang majeur. Nous sommes certes moins nombreux que tous les autres, mais nos membres sont assurément les plus forts. Par ailleurs, nous sommes ceux qui, parmi les anciens chefs, avons le plus d’appuis, et notamment celui des trois Crazys. Si tu déclenches une guerre entre nous, il n’est absolument pas certain que Suna existe encore après, et si tu penses t’adjoindre les services de Kumo, Iwa ou encore Kiri, rien ne dit qu’ils ne te trahiront pas après, quand tu seras bien affaibli…

À ce moment entra Itachi.

-Mais voilà le principal concerné, s’interrompit il. Yo, Itachi.

-Bonjour, répondit l’interpellé, Yondaime sempaï, Shisui, Yashamaru… « sempaï », Gaara san, Kankurô san, Temari san… Quelle est la raison de cette réunion extraordinaire ?

Chacun des membres du sable, même Gaara, recula imperceptiblement à chaque fois que l’autre posait son regard presque mort sur eux.

Finalement, la seule femme présente reprit conscience.

-Te fous pas de notre gueule, connard ! Tu sais très bien pourquoi on est là ! C’est à cause de la petite escapade de ton nouveau lieutenant, et de ce qu’il m’a pris !

-Ah, oui, ça… Tiens, attrapes !

Et de lui lancer… un soutien gorge ?!

-Qu’est ce que ça veut dire ? demanda le plus posément du monde Temari.

-Eh bien, en fait, on peut pas te rendre celui qu’on t’a piqué, parce qu’on l’a déjà vendu à un collectionneur. Tu comprends, ce mec est particulièrement riche et nous l’a acheté 1000000 de yen. Enfin, bref, tout ça pour dire qu’on espère que ce sous vêtement remplacera celui dont tu as été frustrée.

-Parce qu’en plus, vous m’avez piqué un soutien gorge ?

Sa voix menaçante n’émut pas plus que ça l’imperturbable fautif.

-« En plus » ? Ce n’était pas pour cela que tu venais ? L’interrogea-t-il poliment.

-ENFOIRE DE MERDE ! TE FOUS PAS DE MA GUEULE ! TU SAIS TRES BIEN QUE C’EST POUR MON BANDEAU QUE JE SUIS VENUE ! J’EXIGE QU’ON ME LE RENDE, AVEC LE MEC QUI L’A PIQUE ! TOUT DE SUITE !

-Tu devrais te calmer, gamine, la conseilla Itachi, afin de faire monter un peu plus son degré de rage, tu vas te choper un ulcère à stresser comme ça…

Elle allait se remettre à brailler, mais son regard rencontra celui du Sharingan, rouge et terrifiant. Son cri se bloqua dans sa gorge, son corps se raidit et se paralysa, et elle pâlit.

C’était un truc d’Itachi, énerver son adversaire au plus haut point, puis le laisser complètement impuissant face à son œil.

-Quant à vous livrer Shikamaru… il n’en est pas question. Alors si vous voulez la guerre, vous l’aurez. Mais on vous mettra par terre autant de fois qu’il le faut pour que vous compreniez.

-Très bien, alors on veut la guerre. Répondit Yashamaru sans se démonter.


-Naruto, Sasuke, Neji, Shikamaru !

La voix d’Itachi claqua comme un fouet dans le QG des Demons, faisant se lever immédiatement les quatre appelés, même ceux qui étaient en train de gagner la partie de belote (à savoir Naruto et Shikamaru, le premier ayant une chance de cocu et le second un QI démentiel).

-Qu’y a-t-il, Itachi niisan ? demanda Sasuke.

-La guerre ! Vous me mettez un filet de surveillance dans tout le quartier. Si un gars de Suna se pointe, il doit partir au pire sur un brancard, au mieux dans une boîte en sapin. Par ailleurs, je vous informe d’un premier rendez vous dans la zone 68 après demain. Les combats se déroulera partout, même dans les ruelles, donc on a intérêt à mettre immédiatement une stratégie au point pour contrer une quelconque forme d’embuscade. Je préfère vous prévenir, on sera seuls, hein, Shisui et Yondaime sempaï ne seront pas avec nous.

-Mais, pourquoi seulement nous ? demanda Shikamaru.

-C’est à cause de ton test de passage. Les Suna l’ont très mal pris, Temari s’est sentie humiliée, ce qu’elle était en un sens.

-Ah, Okay.

Il y eut un petit silence, puis le Koku Tengu reprit la parole.

-Pour ce qui est de la stratégie, je propose quelque chose de simple, un petit groupe qui se charge de nettoyer les ruelles pendant que le gros avance sur le centre de la place.

Itachi ne prit même pas la peine de réfléchir et valida la proposition en chargeant Shikamaru de l’équipe anti-encerclement.

-Très bien, conclut le Bakemono, si tout est clair, je vous dit à après demain.




Yo, alors ? Moi Je le trouve moins péchu que le chap 1, et la chap trois risque d'être un peu pareil... Enfin, quand Itachi aura intégré l'Akatsuki, je pense que ce sera vraiment lancé...

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: