Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Konoha's Demon Rider

Plusieurs couples : -Itachi/Shizune -Yondaime/Anko -Shikamaru/Karin -Enfin, peut être, Sasuke/... Surprise ! Mais ce sera au delà du bizarre. D'ailleurs, à arwen00710, interdiction d'en parler !
Classé: -16D | Spoil | Drame / Romance | Mots: 6182 | Comments: 11 | Favs: 26
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Garok (Masculin), le 02/08/2007
Même si vous trouvez que c'est de la merde, laissez des comms.



Chapitre 1: Présentation, vol, morphine et mariage



-Eh, toi, t’es bien le chef du gang des Demons Riders ?

L’abruti qui venait de poser la question toisait son vis-à-vis affalé contre le mur d’une scierie abandonnée. Il était chef d’un gang, et cinq de ses gars l’accompagnaient. L’homme en face de lui portait une chemise noire au col largement ouvert, ainsi que de longs cheveux couleur corbeau emprisonnés dans un catogan laissant deux mèches pendre de chaque côté de son visage ravagé. Il était beau, mais son regard était terrifiant. Rouge, avec trois virgules noires dans chaque œil, et terriblement lassé. Des cernes s’étendaient jusque sur ses joues émaciées. Il leva les yeux vers son interlocuteur, puis hocha doucement la tête.

-Tu es Itachi Uchiha ? reprit l’autre en le soulevant par le col.

Encore une fois, il acquiesça.

-Ecoute moi, putain d’enfoiré, on vient de Yokohama, et on est là pour te dézinguer.

Pour toute réponse, l’autre leva un bras fatigué, et claqua des doigts.

Aussitôt, le minable sentit une lame tout contre sa gorge. Il se tourna légèrement et vit ses pote, chacun bâillonné par une main, et eux aussi menacé par un cutter. Par ailleurs, il devait bien y avoir une vingtaine d’autres types à l’air plutôt menaçant.

-Un problème, grand frère ? demanda celui qui tenait le chef.

-Absolument pas. Sasuke, Naruto, Neji, ils risquent de m’ennuyer, je vous les laisse.

-D’accord, fit un brun aux cheveux longs et aux yeux blancs, merci beaucoup Itachi san.

Le lendemain matin, l’infirmière de garde d’un hôpital de Shonan trouva six adolescents dans un état passablement critique gracieusement jetés à la porte de l’établissement.


Ainsi allait la vie à Shonan, le quartier mis en coupe réglé par Itachi Uchiha, Shonan no Bakemono, le monstre de Shonan, de son nom de scène, fils de Fugaku Uchiha, commissaire de police, et par son gang des Demons Riders. Bien entendu, le père ignorait tout des activités de ses fils, puisqu’Itachi avait aussi entraîné son jeune frère Sasuke, dit Onimaru, dans ses histoires. Enfin, « entraîné » n’est pas le mot. En fait, il avait croisé un rassemblement de la bande un jour, avait été enivré par le bruit de la centaine de motos paradant ensemble dans les rues, et avait demandé à en faire partie. Il avait brillamment passé le test d’admission (péter la gueule à toutes les voix qui s’élevaient contre son accession au titre de membre), puis avait rapidement franchi les échelons qui lui avaient permis un contact direct avec le mystérieux chef des Demons Riders qui portait systématiquement un casque. Sa surprise fut grande quand il reconnut son frère, mais il la digéra finalement. Il était un des sous chefs directs de son frère avec Naruto Uzumaki, surnommé Aka Kitsune, le renard rouge, et Neji Hyuga, appelé aussi Haku Kyuketski, le vampire blanc.

Les deux frères Uchiha avaient hérités d’un œil spécifique de leur clan nommé Sharingan qui, s’il était très pratique au combat, était affreusement douloureux, et les obligeaient à prendre régulièrement de la morphine. L’œil en question avait le pouvoir d’anticiper les mouvements de tout adversaire croisant son regard.

Naruto, lui, était en combat incessant avec sa seconde personnalité, le Kyubi, qui s’exprimait de manière fort désagréable et impromptue, surtout dans les combats de rue.

Enfin, Neji Hyuga avait lui aussi développé une rétine spéciale du nom de Byakugan qui lui permettait de voir à presque 360 degrés et à travers les corps opaques. Ajoutez à cela une grande précision qui lui permet de frapper les points les plus faibles de l’ossature de son adversaire, et vous obtenez un combattant redoutable.

Dans le quartier de Kamakura régnait Shisui, chef des Road’s Angels, et cousin de Sasuke et Itachi. Il n’avait pas le Sharingan, mais son avantage sur ses deux parents de Shonan était qu’il n’était pas abruti de morphine, donnant plus de puissance à ses coups.

Enfin, les deux chefs de gangs étaient sous la coupe de leur sempaï, Yondaime Uzumaki, frère aîné de Naruto, et surnommé Hokage, l’ombre du feu. Cet impressionnant regroupement de Zokus formait Konoha, une des cinq bandes tokyoïtes majeures, avec Suna, Kiri, Kumo et Iwa. Elle tenait son nom de l’endroit d’où les deux Uzumaki étaient originaires, et où l’on trouvait beaucoup d’arbre.


Ce jour n’était pas comme les autres pour le clan des Demons. Ils s’apprêtaient à la promotion d’un nouveau haut gradé, Shikamaru Nara, remarqué pour ses aptitudes stratégiques. Néanmoins, il devait d’abord passer l’épreuve, à savoir récupérer un objet de grande valeur.

Naruto, lui, avait dû récupérer la plume d’écrivain de Jiraya, un sempaï trentenaire rangé de son frère, un des légendaires Crazy Riders, et qui gagnait maintenant sa vie par des romans pornographiques certifiés écrit à la plume d’oie. L’Uzumaki la portait maintenant autour du cou.

Sasuke, pour sa part, s’était introduit dans un bâtiment contrôlé par des Yakuzas, et en avait ramené Kusanagi, le bokuto de fer noir d’Orochimaru, lui aussi ancien rangé dans un secteur encore moins honorable que Jiraya, qui fut son meilleur ami. Le jeune Uchiha emportait maintenant l’arme à chaque règlement de compte.

Enfin, Neji avait pour épreuve de récupérer un pendentif très précieux appartenant au troisième membre des Crazy, Tsunade, désormais infirmière. Pour lui, l’opération avait été moins risquée, il avait juste eu à parier avec la blonde à l’imposante poitrine qu’il avait une meilleure descente qu’elle au saké. Elle avait commis l’erreur d’accepter, et avait bien entendu perdu, car il était de notoriété publique que personne, dans tout Shonan, n’avait de plus grande sobriété que le glacial Neji Hyuga.

Pour Shikamaru, ça risquait d’être probablement plus compliqué. Lui devait s’introduire dans le complexe du gang rival de Suna, arriver jusqu’à la chambre de la nièce du Kazekage Sabaku no Yashamaru, nommée Temari, et y prendre… Un soutien gorge ! Bon, en fait, seulement un bandeau marqué du signe du gang de Suna (un sablier) que la jeune femme portait quand elle se battait, mais le sous-vêtement était là pour être vendu (cher) à un (riche) fétichiste, rapportant ainsi un peu (beaucoup) d’argent à Konoha.

Naturellement, comme pour les autres, tous les moyens lui seraient accordés, et par conséquent, on s’attendait à ce qu’il réussisse facilement, étant donné ses capacités. Pour une journée, il allait être le chef, Itachi lui-même devant respecter le moindre de ses ordres.

D’abord, il demanda qu’on capture cinq gars de Suna, puis qu’on les tabasse et que l’on signe, histoire de provoquer l’autre bande et de se faire une bonne grosse bagarre. Mais il ne fallait pas que Konoha soit débordé, par conséquent, il fallait juste que les bataillons de garde cette nuit partent, à savoir pas celui de Temari, compliquant légèrement l’opération.

Le soir venu, une baston était organisée entre les clans de Konoha et deux des trois bataillons de Suna, dirigés par Gaara (le Sand Troop) et Kankurô (le Puppet Troop) les deux frères de Temari. Gaara, comme Naruto, avait développé une seconde personnalité mais lui n’essayait pas de la contenir. Elle le conduisait à ne pas dormir et à se montrer excessivement violent avec tout le monde.

Plus loin, Shikamaru et cinq autres Demons Riders se trouvaient en bas d’une des fenêtres ouvertes du bloc du bataillon de Temari dans le complexe de Suna. La fenêtre se trouvait à trois mètres de sol, mais ce n’était pas un problème pour eux. L’un des cinq se mit au pied de l’ouverture, les mains en courte échelle pendant que les quatre autres montaient la garde. Le Nara prit un peu de recul, courut vers son camarade et appuya un pied dans ses mains. L’autre le projeta à la hauteur du rebord auquel il s’agrippa avant de l’escalader. Il se pencha et fit signe aux autres de bien faire gaffe à ce que personne ne sache leur présence ici, puis s’aventura dans les couloirs, un bokuto dans la main droite, une lampe torche dans la gauche.

Le bataillon de Temari, aussi appelé Storm Troop, à cause de sa rapidité de mobilité, était le seul à être paritaire, ce qui rendait l’exploration de son bâtiments plus longue, étant donné que la mixité des chambres n’y était pas prônée, élargissant ainsi le nombre de pièce.

Néanmoins, Shikamaru savait que la chambre de la Leader serait probablement marquée, et qu’il avait un peu de temps, car, bien que n’ayant pas été convoqué pour la bataille de ce soir, la troupe au complet était pour l’instant regroupée en bas, dans la cantine, pour le dîner, et donc absente des étages.

Enfin, la troupe presque au complet. Une jeune fille avec des lunettes et une coupe de cheveux pour le moins inégale déboucha du couloir en face de Shikamaru, à peine à cinquante centimètres de lui. Elle resta un instant paralysée, instant qu’il mit à profit pour analyser calmement les différentes options qui s’offraient à lui.

-« Trois choix », pensa-t-il, « soit je lâche la torche et la bâillonne avec la main gauche en l’assommant avec mon bokuto, soit je lâche mon bokuto et l’assomme avec la torche. Dans les deux cas, ceux d’en bas seront alertés par le bruit. Enfin, je peux la laisser là et m’enfuir avant qu’elle ait le temps de donner l’alerte ».

Aucun des trois scénarios n’étant acceptable, il en inventa un quatrième. Il la paralysa en l’entourant de ses bras et la bâillonna avec sa bouche.

Surprise par ce baiser inattendu, la jeune fille se raidit de surprise et écarquilla les yeux. Puis elle tenta de se débattre.

Néanmoins, bien qu’étant certainement moins fort que Naruto, Neji ou encore Sasuke, Shikamaru était quand même plutôt costaud. Sans relâcher son étreinte, il fit glisser le manche de son arme jusqu’au cou de sa victime et frappa un coup sec, lui faisant ainsi perdre connaissance. La résistance dans ses bras se détendit, et il la laissa glisser sur le plancher. Il prit le temps de s’essuyer la bouche (cette fille était de Suna, quand même !), puis il dégagea de sa ceinture une corde, prévue pour ce genre de cas, et lui ligota les main dans le dos, ainsi que ses jambes, sortit un rouleau de scotch épais dont il colla un bout sur sa bouche, ouvrit une porte, s’aperçut qu’il s’agissait d’un cagibi, en sortit un balais, la jeta dedans sans ménagement, remarqua qu’elle était drôlement belle, se rabroua intérieurement, ferma la porte, la cala avec le balais sur lequel il scotcha un papier, et partit à la recherche de la chambre de la Sabaku.

Il la trouva rapidement, prit le bandeau, le soutif, fit le chemin en sens inverse, sauta par la fenêtre, rappela ses cinq gars, et se barra avec en moto, secouant victorieusement le trophée dans le vent…


Quand ils eurent fini leur repas, les membres du clan de Temari eurent une drôle de surprise.

D’abord, deux d’entre eux trouvèrent la porte d’un placard calée avec un balai sur lequel était scotché un petit mot. Quand ils l’eurent lu, ils s’empressèrent d’ouvrir. Ils y trouvèrent l’une des membres de leur gang ligotée, bâillonné et se débattant furieusement dans ses liens.

Ils la libérèrent et appelèrent leur chef. Celle-ci s’agenouilla aux côtés de son amie.

-Karin, Qu’est ce qui s’est passé ?

-Je sais pas vraiment, Temari, juste un type, un Konoha, je pense, qui s’est introduit dans notre bâtiment et qui m’a neutralisée.

Elle passa outre le moyen employé.

-A mon avis, il cherchait quelque chose, j’ai vu un passe partout à sa ceinture…

-Okay, tout le monde, lança énergiquement la jeune blonde, vérifiez vos affaires, il se peut que quelqu'un les ait fouillées.

Elle-même se dirigea vers sa chambre. Elle poussa un léger soupir de lassitude en voyant sa porte entrouverte. Elle entra et constata la disparition de son symbole de guerre. Elle poussa un hurlement de rage.

Paniquée, une des filles du bataillon entra et dit :

-Temari sempaï, ça va ?

L’’autre lui tournait le dos, mais elle pouvait voir que la Sabaku tremblait de rage.

-Qui ? demanda-t-elle avec une voix dangereuse. Qui a osé faire ça ?

-Et bien, en fait, il y avait un mot sur le balai qui bloquait la porte du cagibi dans lequel était enfermé Karin, et…

-Qu’on me l’amène ! Immédiatement !

-Ha… Hai ! fit l’autre, sa voix partant étrangement dans les aigues à la fin.

Lorsque un garçon arriva finalement avec le fameux papier, elle lui arracha des mains et le lut.

« Dites lui que je suis désolé.

Shikamaru Nara, futur Koku Tengu»


Le lendemain.

Effondré contre la paroi de sa chambre dans le repaire de son gang, son visage légèrement crispé par la douleur due au Sharingan, Itachi lisait le recueil des « Fleurs du Mal » de Baudelaire en écoutant en boucle la « Lettre à Elise » de Beethoven.

On frappa à sa porte.

-Entrez.

-Itachi niisan, dit Sasuke en entrant, Shizune est arrivée.

-Très bien, dis lui de venir…

-D’accord.

Une minute plus tard, l’infirmière stagiaire qu’il avait rencontrée par Tsunade pénétra dans son antre.

-Bonjour, Itachi kun.

-Salut, répondit il vaguement en terminant le quatrième spleen.

Elle s’agenouilla à côté de lui, et attendit patiemment qu’il finisse sa lecture.

Enfin, il posa son livre, et releva sa manche droite, révélant une trace de piqûre dans le creux de son coude.

En préparant la dose de morphine qu’elle avait volée discrètement à l’hôpital, Shizune demanda :

-T’écoutes quoi ?

-La lettre à Elise de Beethoven…

-Connais pas.

-Je pourrais faire une bibliothèque de ce que tu ignores.

-Très agréable…

-Mais non, répondit-il, il en va de même pour tout le monde, moi y compris…

Shizune testa la seringue, puis la planta dans le bras de son interlocuteur.

-Au fait, reprit elle, je ne t’ai jamais demandé, comment un mec comme toi, qui fait de brillantes études, du point de vue du prestige comme de celui des résultats, en est arrivé à diriger un gang ?

-Trop longue histoire, dit-il en sentant avec soulagement le produit se ruer dans ses veines, tu t’ennuierais à la moitié…

La jeune femme retira la seringue du bras d’Itachi, et sortit du désinfectant de sa trousse. Elle en imbiba un coton, puis elle nettoya la plaie, avant d’y appliquer un pansement.

Quand elle eut fini, elle rangea le tout. L’Uchiha la regarda faire, puis entoura sa taille d’un bras, et continua en l’attirant à lui et en l’embrassant dans le cou :

-Mais dis moi, TOI, comment en est tu arrivée à finir avec un mec comme moi ?

Shizune commença à gémir doucement.

-Itachi… haleta-t-elle.

Les caresses se firent un peu plus insidieuses.

-Non…

-Non ? L’interrogea-t-il, faussement étonné.

-Non… confirma-t-elle. Je dois… hmmmmm… je dois… aller voir Sasuke…

Les mains d’Itachi se rafraîchirent nettement, et leurs mouvements se calmèrent. Si il y avait une chose qu’Itachi mettait au dessus de son propre plaisir, c’était son petit frère, et il savait que, comme lui, son cadet devait souffrir assez intensément dans l’attente de la salvatrice injection.

Il sourit à sa petite amie, et lui dit :

-Vas y, mais reviens vite.

-Promis, répondit-elle avec un sourire coquin.


Ailleurs.

-Salut, Naruto, ton frère est là ?

-Salut, Anko neesan… Ouais, il se prépare. Attends, je vais l’appeler. NIISAN ! URGENT !

Anko elle-même, pourtant habituée à ses propres hurlements, se tassa sous le choc sonore.

-Pas la peine de gueuler ainsi, Naruto, l’appart est pas si grand que ça… répondit le chef du gang de Konoha en sortant précipitamment de sa douche, les cheveux dégoulinant. Qu’y a-t-il ?

Naruto se contenta de désigner la petite amie de son frère du pouce avant de se diriger vers la cuisine pour éviter l’orage.

Yondaime regarda dans la direction montrée par son frère, puis son expression se décomposa. Il se reprit bien vite, et dit, d’un ton qui se voulait naturel :

-Anko chan… On avait pas rendez vous à huit heure ?

Silence glacé en face.

-…Hein ?

-Effectivement. Tu es en retard. Il est neuf heures.

Sa voix inexpressive n’annonçait rien de bon.

Le plus discrètement possible, l’Uzumaki tenta de dérégler sa montre. Puis il la regarda.

-Oh ! Ce petit enfoiré de Naruto ! Regardes, il a déréglé ma montre !

D’un air neutre, Anko baissa les yeux vers le cadran, puis regarda, toujours indéchiffrable, son vis-à-vis. Celui-ci se construisit un sourire mal assuré, tandis que de la sueur coulait le long de son front.

-Ta montre indique huit heures et demie. Tu restes en retard.

Le blond tenta de réfléchir le plus rapidement possible à une solution, d’autant plus que la bombe menaçait d’exploser. Il voyait l’expressivité reprendre possession de son visage, avec une grande dominante pour la fureur. Il fallait la désamorcer très vite. Il choisit la solution panique, celle qui passe ou qui casse, c'est-à-dire la saisir par les hanches, l’écraser contre lui et l’embrasser assez sauvagement.

Le résultat fut pour le moins mitigé. Il la sentit se détendre dans ses bras, puis se raidir très vite à nouveau, et lui envoyer une patate qui l’éjecta de l’autre côté du studio.

-Baka ! Hurla la jeune femme furibonde. Regardes c’que t’as fait ! Je suis trempée, par ta faute !

Oups ! La gaffe ! Il avait oublié qu’il ne s’était pas séché en sortant de la douche !

Dans sa cuisine, Naruto sourit. Son frère n’en ratait pas une !

Dans le salon, Anko continua d’injurier copieusement Yondaime, tandis que celui-ci se relevait.

Elle s’arrêta, rougit et détourna les yeux. Ce soudain silence intrigua la victime de la tornade d’insultes.

-Quoi ? demanda-t-il.

En prenant soin de ne pas le regarder, Anko désigna son bassin. L’autre regarda et comprit en voyant qu’il avait perdu sa serviette. Alors il éclata de rire.

-Ça te dérange tant que ça ? La questionna-t-il entre deux hoquets. Tu m’as déjà vu comme ça à plusieurs occasions, non ?

-Oui, mais… mais…

-Mais ?

-Mais… enfin, voilà quoi. Termina-t-elle en faisant d’étranges arabesques avec ses mains.

-Ah, d’accord. Ça t’incommode de me voir nu dans d’autres circonstances que celle là. Eh, bien, qu’à cela ne tienne, on y va. Par contre, j’ai une douche à finir de prendre, donc…

Il se dirigea vers elle et la chargea sur son épaule comme un sac à patate, et, malgré ses protestations, se dirigea vers la salle de bain. Il la déposa dans la cabine de douche, et y entra à son tour. Il ferma derrière lui, et sourit d’un air coquin en tournant au maximum le robinet d’eau froide. Elle eut un hoquet de surprise, et recommença à l’injurier :

-Mais ça va pas ! Espèce d’a…

Il la coupa en écrasant sa bouche contre la sienne, tandis que ses mains parcouraient ses vêtements trempés, pour se glisser ensuite doucement en dessous…

Le sourire de Naruto s’élargit encore plus quand il commença à entendre des gémissements venant de la salle de bain. Son frère gaffait peut être souvent, mais il savait toujours rattraper le coup.

Peu après, Anko et Yondaime se reposaient, tous les deux affalés dans la douche, lui, un bras passé autour de ses épaules, elle, la tête contre son torse, l'eau froide coulant toujours. Le silence se prolongea encore un peu, puis Yondaime prit la parole.

-Au fait, tu m’as dit que tu voulais me voir pour me parler de quelque chose d’important. C’est quoi ? T’es pas enceinte, quand même ?

-Non, rassures toi. En fait, ça ne nous concerne ni toi, ni moi directement, mais plutôt des gens de qui on est proches.

-Bon, vas y, racontes.

-En fait, c’est ma cousine Kurenaï qui m’en a parlé quand on s’est vu, dimanche dernier. Elle m’a racontée que, comme elle avait la vingtaine, ses parents cherchaient absolument à la marier. Et là, on va lui présenter un parti qu’elle peut difficilement refuser. Beau, intelligent, élève à Todai, et fils d’une riche famille…

-Okay, je vois où te veux en venir, anticipa Yondaime, pas si con que ça. Ce parti, c’est…

-Oui, c’est Itachi. Itachi Uchiha.




Premier chapitre fini ! Alors, vous devinez quel sera le couple surprise avec Sasuke ! Si oui, envoyez moi un mp, mais le dites pas dans vos comms, je nierais toute véracité dans les propositions que vous y feriez...



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