Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Konoha passe à l'offensive

J'ai pris l'histoire un peu après que Naruto soit rentré de son entrainement avec Jiriaya. Je vais essayer de donner ma version de l'histoire comme je l'imagine. Je vais aussi tenter d'inclure des combats mais je ne garantie pas le succès. Pour le moment, vous aurez droit à un petit entraînement, un combat surprenant. Je compte m'occuper du cas d'Itachi et biensûr le retour de Sasuke. Mais il faudra attendre que j'ai mis l'histoire en place.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance / Suspens | Mots: 9333 | Comments: 37 | Favs: 50
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Nara Temari (Féminin), le 26/07/2007
Je sais, je sais, c'est un chapitre dédié à l'amour. Mais j'aime bien créer des liens forts entre les personnages avant de passer à l'action.



Chapitre 2: Tout changea dans leurs regards



Près d’une stèle, un jeune homme brun se tenait debout, une veste kaki caractéristique des chuunins et juunins de Konoha, les mains dans les poches et une cigarette se consumant toute seule entre les lèvres.

Temari arriva à l’orée du bois qui encerclait ce lieu de recueillement et aperçu le shinobi. Il lui tournait le dos. Elle le regarda un moment et décida de s’approcher discrètement pour ne pas le déranger. A quelques pas de lui, et vit une lueur se dessiner le long de sa joue. Elle marqua une pose hésitante et se rapprocha un peu plus.

Lorsque le jeune Nara s’aperçu de sa présence elle n’était plus qu’à quelques mètres de lui. Il s’essuya la joue, renifla, baissa la tête sans dire un mot et jeta sa cigarette. Temari senti alors un pincement au cœur, elle n’avait jamais vu Shikamaru dans un tel état. Lui qui paraissait toujours détaché, il ne laissant jamais de place aux sentiments comme tout bon shinobi. Elle s’arrêta à côté de lui et prit sa main sans réfléchir pour le réconforter. Elle la serait un peu pour lui faire comprendre qu’elle compatissait.

La tête toujours baissée, il se retourna, puis il leva doucement son regard vers elle. Elle put lire ainsi en lui toute la tristesse et de désarroi dans ses yeux rougis par les larmes. Instinctivement, elle le serra dans ses bras. Il cala sa tête dans le creux de son épaule. Un sentiment d’impuissance s’empara de lui. Il sentit qu’il ne pouvait plus luter et s’effondra en sanglots dans ses bras. Puis il dit en pleurant :

« Temari, je n’ai pas pu, je n’ai rien pu faire. Je suis un nul, j’aurai du le sauver …
Doucement, elle lui murmura dans l’oreille tout en lui caressant tendrement le dos :
- Pleurs Shikamaru, pleurs, laisse sortir ta douleur et ta peine. »

Elle ressenti alors toute la fragilité et la sensibilité qu’il essayé de cacher tout au fond de lui.
Ils restèrent ainsi ensemble, dans les bras l’un de l’autre. Au bout de quelques temps, elle ne sentait plus les soubresauts qui ponctuaient ses larmes. Elle se décolla de lui pour le regarder et constata que le sommeil l’avait emporté. Elle souriait légèrement et, tout en le gardant contre elle, elle glissa lentement au sol. Il était vrai que pour réveiller Shikamaru, il fallait un peu plus que quelques mouvements.

Une fois installée, elle le regarda dormir, lui caressant le visage pour sécher les quelques larmes qui coulaient encore. Comme il avait l’air calme et détendu, songea-t-elle. Endormi, le jeune homme avait l’air beaucoup plus beau et serein.


Le temps passa, Temari tenait toujours Shikamaru dans ses bras. Il ouvrit les yeux doucement et aperçu la jeune kunoichi au dessus de lui. Un grand sourire ornait son visage, elle ressemblait à un ange. Il ne pouvait quitter du regard ses grands yeux noirs. Il était à la fois étonné et subjugué. Il jeta un rapide coup d’œil au soleil et vit qu’il n’était plus très loin de se coucher. Combien de temps avait-il dormi ? Elle était restée tout ce temps près de lui, sans dire un mot en évitant de le déranger, à veiller sur lui. Puis il se souvint d’une conversation qu’il avait eut avec son père quelques années auparavant. Il lui avait dit qu’une femme pouvait être très tendre avec celui qu’elle aimait. A cette pensée, son sang ne fit qu’un tour, il avait enfin compris. Pourtant, elle était la seule à part sa mère à lui tenir tête et à lui inspirer du respect. De plus, malgré sa force de caractère et ça grande efficacité lors des missions, elle était une kunoichi très forte. Mais, jamais il n’avait partagé avec elle un tel moment de tendresse.

Pour lui tout n'était qu'évidence, comment ne s'en était-il pas rendu compte plus tôt. Puis, soudain, sans réfléchir, en se redressant sur ses genoux, il caressa la joue de la jeune femme qui ne bougeait plus. Leurs regards étaient toujours plongés l’un dans l’autre. Pour une fois ses gestes étaient guidés par son coeur, il faisait ce qu'il ressentait un moment présent. Il rapprocha son visage du sien, encore un plus. Il marqua un temps d’arrêt pour s’assurer qu’elle ne chercherait pas à se dégager, comme attendant un accord de sa part. Il ferma les yeux. Elle percevait son souffle chaud se rapprocher lentement. Elle était comme envoûtée. Des papillons lui chatouillaient le ventre. Enfin, elle sentit sur ses lèvres celles du shinobi.

Au début, leur baiser fut tendre puis passionnel. Temari s’était redressée sur ses genoux pour l’enlacer et le serrer contre elle. Elle ne l'avait pas repoussé. Elle l'avait laissé faire. Un sentiment encore inconnu les avaient envahit tous les deux, une sensation de bonheur. Shikamaru caressait le dos de la jeune femme. Leur étreinte était de plus en plus charnelle. Puis, emporté par la passion du moment, la main du jeune homme s’égara un peu plus bas que sa chute de reins.

Temari s’écarta subitement et l’interpella avec un peu de gène et les joues rosies par l’émotion. Ce dernier avait un sourire satisfait sur les lèvres. Une nouvelle facette du jeune homme se dévoilait à elle, un Shikamaru si sûr de lui et à la fois si séduisant. A ce moment là, elle compris ce qu’elle refusait d’admettre depuis longtemps, elle l’aimait et lui aussi.

Le shinobi lui prit la main en la tirant et lui dit :

« Viens, suis-moi, je voudrais de montrer quelque chose.
Ils s’éloignèrent de la clairière et se dirigèrent vers le village. Il ne lui avait toujours pas lâché la main malgré les gens qu’ils croisaient et qui les connaissaient en les regardant d'un air surpris. Ils s’arrêtèrent devant une maison :
- Mais c’est chez toi Shikamaru ! Voyons, je connais déjà tes parents et tu m’as déjà fais visiter.
- Galère, tu ne peux pas attendre trente secondes, on n’est pas encore arrivé. »

Ils entrèrent, Shikamaru salua ses parents. Il n’avait toujours pas lâché Temari. Elle leur adressa un rapide « Bonjour Madame et Monsieur Nara, ravie de vous revoir » car Shikamaru l’entraînait dans les escaliers et entrèrent dans sa chambre. La kunoichi rougie et le regarda fronça les sourcils.

« Mais non Temari, ce n’est pas ce que tu crois. Lui dit-il un peu gêné. Suis-moi. »

Il ouvrit la fenêtre et grimpa sur le toit. La jeune femme rassurée le passa derrière lui. Il était déjà assis sur la cime du toit :

« Viens vite t’asseoir ou sinon tu vas louper le spectacle. »

Intriguée, elle s’installa auprès de lui. Il glissa son bras autour de sa taille pour la garder tout contre lui. Elle fit de même et dirigea son regard là où Shikamaru scrutait. Elle fut surprise par le romantisme que pouvait faire preuve le jeune juunin car ce qu’il voulait lui montrer c’était un magnifique coucher de soleil. Une lueur rouge orangée embrasait la forêt qui bordait le village. On aurait pu croire qu’elle était en feu. Elle s’exclama :

« Comme c’est beau Shikamaru !
- C’est en partie à cause de se paysage que notre pays est le pays du feu. »

Ils restèrent ainsi à contempler ce spectacle l’un contre l’autre sans rien dire.


Tandis que dans le salon, les parents de Shikamaru s’interrogeaient. Shikaku pensa « Enfin, il s’est décidé, il lui en aura fallu du temps pour reconnaître ses sentiments, pourtant, avec plus de 200 points de QI. » Puis il vit le regard alarmant de sa femme :

« Shikaku, tu n’as pas vu que ton digne fils vient d’entraîner une fille dans sa chambre ? Tu vas le laisser faire ?
- Mais non, ne t’inquiètes pas, il ne va rien se passer, ils sont trop jeunes.
- Tu en es bien sûr ? Je préfèrerai que tu ailles voir, sinon c’est moi qui m’en charge et ça va déménager, crois-moi !!!
- Bon, calmes-toi, j’y vais. »

Il monta les escaliers silencieusement et colla son oreille contre la porte pour les écouter. Il ne perçut aucun bruit. « Bizarre, mais que fabriquent-ils ? Non, ils n’oseraient pas faire ça maintenant ! » Inquiet, il ouvrit la porte, mais à sa grande surprise, il n’y avait personne. « Évidemment, j’aurais du m’en douter, ils sont sur le toit. » Les mains dans les poches il redescendit dans le salon. Il vit sa femme qui l’attendait avec son regard insistant qui attendait son rapport :
« Je t’avais dit de ne pas t’inquiéter, ils sont sur le toit. »


Pendant ce temps, au sommet de la maison

« Dis-moi Shikamaru, je ne savais pas que tu fumais.
- …
- Excuse-moi, si tu ne veux pas en parler.
- Non, ce n’est pas ça. C’est que s'est encore douloureux pour moi. Je ne fume pas vraiment. L’odeur de cigarette me rappelle seulement Asuma sensei. Alors, lorsque je me recueille en pensant à lui, j’en allume une, c’est tout.
- …
- Mais tu sais, tout à l’heure, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, ne n’ai pas pu me contrôler, je ne pouvais pas me retenir. J’aurai préféré que tu ne me vois pas comme ça.
- Voyons, il n’y a aucune honte à pleurer un être cher. C’est un sentiment humain.
- Mais pour un shinobi …
- Tu n’étais pas en mission, à ce que je sache. Si tu devais t’interdire tout sentiment même hors missions, crois-tu que la vie serait agréable ? Qu'elle vaudrait la peine d'être vécue ?
- …
- Bon, changeons de sujet. Alors, quand est ce que tu vas devenir juunin ?
- Il faudrait te mettre à la page, j’ai été promu il y a à peine une semaine. C’est Kakashi qui m’a recommandé.
- C’est vrai, alors félicitations. Maintenant que nous sommes au même grade, tu ne te sentiras plus inférieur à une femme !!! … »

Elle se mit à rire tandis que Shikamaru la regardait d’un air boudeur. Elle reprit :

« Et si tu m’invitais à manger maintenant ?
- Si tu veux, on va voir ce qu’on trouve en ville.
- Ca t’ennuie si je vais chercher mes frères, ils doivent s’inquiéter maintenant de ne pas me voir revenir.
- Galère, OK … »

Il lui tendit la main pour l’aider à se relever :

« On passera par l’intérieur pour prévenir mes parents. »

Une fois rentrés, il cria :

« Papa, Maman, on va manger en ville, à plus tard.
Sa mère l’interpella de la cuisine :
- Mais, Shikamaru, j’avais préparé à manger.
Son père l’intercepta le jeune homme et lui glissa quelques mots dans l’oreille. Il lui répondit :
- Papa, t’es lourd, à plus »

Et les deux jeunes gens s’en allèrent dans les rues du village, main dans la main.




Le prochain chapitre sera dédié à un autre couple aussi.



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