Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Lorsque la fleur de cerisier devint rouge sang.

Cette fiction est basée sur le monde du manga Naruto avec des personnages existants et d'autres inventés. L'histoire se base sur des faits passés et se passe dans le passé. Le personnage principal écrit son histoire sous forme de roman. Il commence dès son plus jeune âge et jusqu'à la période de l'histoire de Naruto. Je vous laisse découvrir plus en avant ce personnage assez spécial.
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Drame | Mots: 33295 | Comments: 14 | Favs: 16
Version imprimable
Aller au
Kalimsshar (Masculin), le 20/08/2006
J'ai eu l'inspiration de cette histoire suite à une soirée enquète sur le thème de Naruto où chacun avait un nom de personnage. Je remercie une amie qui m'a "refiler le virus" d'écrire, sans quoi cette histoire n'aurait pu voir le jour. J'espère qu'elle vous plaira, bonne lecture!

Voilà la suite, en remerciant tout mes lecteurs et lectrices. Merci pour vos encouragements et vos commentaires! En espérant que la suite va vous plaire!




Chapitre 3: Un instant de paix (suite)



Je me remis assis devant la stèle, j’observais ces écrits pour certains aussi vieux que la création du clan. Deux cents ans avaient passé depuis sa création et nous avons toujours eu la chance de jouir du prestige de notre créateur. Son nom était tout en haut de la stèle, écrit avec grand soin dans des caractères bien plus gros que les autres, rehaussés par rapport aux autres noms. Etrangement, les noms qui suivaient la dynastie ne se trouvaient pas placés sous celui de Jibashi.

Je crois avoir réfléchi des heures à la signification de cet ordre avant de tomber de sommeil. Endormi devant la stèle, mes rêves furent très agités cette nuit là. Je me souviens avoir rêvé de Jibashi et du katana. Je me souviens avoir vu Jibashi forger la lame et avoir mêlé son sang au métal en fusion je revois encore la scène comme si j’y étais.

Le décor d’arrière plan ressemblait à un village en ruine, venant tout juste de finir de brûler. Une pluie battante, comme celle qui tombait cette nuit là, tombait sur le village. Mais le ciel était rouge, d’un rouge ayant la couleur du sang. Le sol autour de Jibashi était couvert de sang épais et âcre. L’odeur de charogne était horriblement présente et prenait à la gorge. Je vois encore le sol au loin, jonché de cadavres, entaillés et mutilés.

Je me suis réveillé à cet instant, le cœur battant la chamade, comme si c’était moi qui venais de tuer les gens du village. Je me rendis compte que mon sabre était dégainé et que je le tenais fermement dans la main. Soudain, comme un éclair qui zèbre le ciel, une pensée traversa mon esprit : le katana est la clé de l’énigme de la stèle. Je m’approchais et observais de plus près la stèle et surtout les noms écrits dessus. Ceux qui étaient écrit sous celui de Jibashi semblaient avoir un sens différent de celui de descendant direct.

Y avait-il un rapport entre eux et Jibashi ? Je n’en savais rien. Il faisait nuit mais je me souviens m’être précipité vers les archives du village. Avec un peu de chance, les archives du clan s’y trouvaient. Le garde à l’entrée me vit arriver de loin, courant sous la pluie, pire, sous l’orage qui grondait menaçant de tomber à chaque instant. Il m’arrêta brusquement.
« Holà, où vas-tu comme ça, tu es trempé et il n’y a personne pour te guider. Il fait nuit, les archives sont fermées. »

« Je n’ai pas besoin de guide, je suis là pour vérifier un détail. Je crois avoir un indice sur l’espion qui nous a infiltré. Laissez moi passer ou le chef ne sera pas content que vous entraviez mon enquête. »
« D’accord, vas-y, mais ne traîne pas compris ? »
« Oui »

J’entrais dans la salle des archives et cherchais toutes les archives du clan Chikami. Je ne savais pas par où commencer mais je me précipitais à travers les rayons pour trouver toute information sur le clan. Je finis par tomber par hasard sur les fiches de recensement du village et je vérifiais alors les noms de chacun des membres du clan inscrits sous le nom de Jibashi. Tous ont fait des exploits remarquables dans leur histoire et tous sont recensés comme héros du village. Rien de plus n’était noté sur eux.

Les réponses que je cherchais ne se trouvaient pas dans les recensements bien sûr mais dans les archives historiques et dans les fiches individuelles. Je crois avoir chercher longtemps, très longtemps, car le jour pointait à travers les fenêtres. Le garde vint alors me voir : « Je t’avais dis que tu ne trouverais pas ce que tu cherche sans aide. »
« J’ai déjà eu des informations intéressantes. Merci de m’avoir laisser entrer. Je dois partir pour ne pas vous créer d’ennuis. Au revoir. »
« C’est ça, au revoir. »

Je suis reparti dans le temple. Il ne fallait pas que l’on sache à quoi je m’intéressais pour ne pas qu’on me découvre. Le nom de Chikami doit être enterré pour ne pas être ennuyé. Je restais assis à nouveau devant la stèle pour l’observer. J’ai fais ça pendant plusieurs jours en allant me nourrir à l’académie ninja du village. Après six jours de recherche nocturne aux archives du village, j’avais en main de nombreux éléments pour comprendre la stèle.

Tout d’abord, il semble que chacune des personnes avait un passé glorieux qui faisait mention à de périlleuses missions accomplies pour le village ou pour le clan et où de nombreux ennemis se sont mis en travers. Ensuite, il semblerait que chacun avait des pouvoirs beaucoup plus puissants que les autres membres du clan. Chacun avait développé des techniques sanguines puissantes et uniques. Enfin, chaque membre inscrit sous le nom de Jibashi avait la capacité de manipuler le sang de Jibashi et donc de l’épée.

Le septième jour, après avoir récupéré, je pensais avoir toutes les clés en main pour comprendre la stèle. C’est en essayant de trouver un mécanisme caché dans la pierre que je compris. Le hasard a voulu que je me blesse en passant ma main sur un coin de la pierre et qu’une goutte de mon sang tombe sur la pierre. Les signes composant divers nom se mirent à briller au contact du liquide chaud. Je venais de comprendre.

En effet, les membres de mon clan avaient une particularité dans leur chakra. Plutôt que d’avoir sa propre circulation, le chakra des membres de mon clan est mêlé directement à leur sang. Ainsi, il est impossible de couper la circulation de chakra du Chikami sans altérer son système sanguin. Cette particularité fut un atout indéniable lorsque l’un d’entre nous était capturé car il pouvait user de ses techniques quelles que soient les circonstances.

C’était logique ! Si mon sang contient du chakra, ce qui est le cas, et que la stèle est scellée par le biais du chakra alors il est possible de faire réagir le sceau avec le sang. Il ne me restait plus qu’à trouver le mot de commandement. Le premier des pouvoirs du clan est de réveiller les pouvoirs de la lame. Comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui Ketsueki.

Au moment même où je prononce le nom de la lame, la stèle se met à bouger. Quatre fentes apparurent et la pierre s’ouvrit en quatre. Les deux parties supérieures de la pierre se soulevèrent tandis que les deux autres pans s’ouvrirent en se coulissant dans le mur. Dedans, se trouvaient huit rouleaux, tous scellés avec le sceau du clan Chikami, encerclé par du sang coagulé. Je pris les rouleaux de parchemin et partis en direction de la maison du chef de village. A ce moment, une main se posa sur mon épaule et je sentis la présence de cette femme.

« Où vas-tu avec ce que tu as trouvé ? »
« Je me dois de les montrer au chef du village, j’en ai le devoir. »
« Qui t’as donc mis cela dans la tête ? Qui donc t’as donné l’idée de porter ces rouleaux au chef du village ? T’es-tu posé la question ? »

Je revis soudainement le masque, comme un flash. J’ai senti qu’elle utilisait une technique sur moi pour me le montrer. Elle retira alors sa main de mon épaule. Etrangement, je la croyais. Je sortis alors le masque de mon sac pour l’examiner. C’est à ce moment là que je me suis rendu compte du fuuin qui l’ornait dans sa face intérieure. C’était un piège. Je me retournais pour la remercier mais elle avait déjà disparue. Qui était-elle à la fin ? Je n’en savais rien mais elle me fascinait.

Il était tant pour moi de partir vers Konoha maintenant que j’avais ces rouleaux. Mon entraînement, je le ferais en chemin. Je ne devais plus perdre de temps. Je cachais mon bandeau dans mes affaires afin de me faire passer pour un apprenti ninja allant dans le village pour en apprendre davantage. Mon voyage sera long alors je devais me préparer. Je serais seul sur la route, seul dans mon cœur, et seul dans mon âme. Je vais exploiter cette solitude pour devenir plus fort, plus agile et surtout pour apprendre les techniques secrètes de mon clan et les développer.

Enfin débarrassé de toutes ses futilités, ces missions qui n’ont aucun intérêt, ces personnes qui ne furent que des boulets, ces sentiments qui m’obsédaient. Maintenant tout ça était derrière moi, je partais. La porte du village se trouvait derrière moi, le soleil venait de se lever à l’horizon. L’aube était rouge, une odeur de cerisier en fleur me parvenait du village. C’était les dernières images qui me restèrent de mon village.

Le voyage jusqu’à la frontière du pays du Feu se passa sans encombres même si je dus éviter à plusieurs reprises des patrouilles de mon village. Là où je rencontrais des patrouilles, il y avait toujours des villages importants du pays de la Pluie. C’est à la frontière que je rencontrais un épineux problème.

Je passais dans une ville à la frontière du pays du Feu dirigée par un seigneur local plutôt bon vivant. Tout le pays le connaissait comme étant un coureur de jupons, un alcoolique et un fêtard. Et c’était justement en pleine période de fête que j’arrivais dans cette ville. Il y avait beaucoup de monde venant de tout le pays, et même des gens venant d’autres pays voisins. Le festival de la fleur de cerisier attirait des milliers de personnes et parmi eux, de nombreux ninjas.

Pourtant, la guerre entre le pays de l’Herbe et celui de la Pluie n’était toujours pas fini mais il semblerait que cette ville fut épargnée des conflits. Cela ne fit qu’accroître la population de la ville car de nombreux réfugiés venaient y trouver le calme. Je restais donc sur mes gardes dans la ville et évitais les ninjas. Je ne pensais pas que de stupides mercenaires se cachaient parmi la population locale mais c’était le cas.

C’est en passant dans une ruelle que les brigands passèrent à l’action. Trois devant moi, quatre derrière. Leurs armes étaient diverses, mais la plupart possédaient des katana, des saï et des bâtons. Quelle bande d’idiots ! M’attaquer moi fut leur dernière erreur, j’allais tester mes nouvelles techniques. Un d’entre eux s’avança d’un pas :
« Si tu veux pas avoir d’ennuis petit, tu devrais poser tes affaires ici et partir. Sa voix sadique ne me faisait ni chaud ni froid. Et n’oublie pas de poser ton katana, il m’a l’air bien joli, caché dans ces bandages. Hahaha !!»
« Pitoyables mendiants, vous feriez mieux de vous écarter pour ne pas périr. A vous de choisir, fuir ou souffrir. »
« Mais c’est qu’il est sacrément arrogant le petit ! Ils se mirent tous à rire. Tuez-le !! »

C’était parfait, il pleuvait. Les fous se jetèrent sur moi, il était tant d’utiliser ma technique. Le premier qui vint n’eu pas le temps de voir arriver la lame qui perça son flan. Je venais de dégainer en me décalant sur le côté pour que le tranchant de la lame se retrouve contre son flanc exposé. Je revois son regard surpris et affolé en même temps, je ressens sa peur encore aujourd’hui. C’était la première fois que j’étais conscient que j’utilisais mon pouvoir et c’était d’autant plus agréable avec cette odeur de sang.

Bien, du sang, de l’eau, j’avais tous les éléments nécessaires à l’exécution de ma technique. Ninpo : Danse des milles lames ! Je crois que c’est seulement à cet instant qu’ils comprirent que j’étais un ninja, mais c’était bien trop tard. Les trois pas de ma technique allaient être accomplie :

Premier pas : Mizu bunshin no jutsu. Je crée des clones de ma lame maintenus par un fil d’eau allant vers moi. Pour faire ce bunshin, j’utilise l’eau mêlée au sang afin d’amorcer le deuxième pas.
Deuxième pas : Kuchiyose no jutsu, invocation des lames de sang. Le sang mêlé aux clones d’eau les rend aussi dur que l’acier d’une lame, les rendants tranchants comme une véritable lame. Grâce à cette technique, les clones prennent une réelle consistance, devenant des lames elles-mêmes.
Troisième pas : Activation des lames. Les lames se mettent à danser autour de moi et de mes ennemis, créant une barrière de lames me servant autant à la défense qu’à l’attaque.

A peine ma technique en place que certains des assaillants fuyaient. Ils n’en eurent pas le temps. Je levais des katana devant eux pour les empêcher de fuir. Les imbéciles se mirent alors à les combattre. Grave erreur. Je me précipitais alors sur un des fuyards et le tranchais en deux, à l’horizontale au niveau du poitrail. Le chef de la bande se précipita vers moi par derrière mais les lames s’interposèrent pour le stopper. Il réussit à éviter leur assaut, j’étais surpris de ce fait mais la fureur du combat l’emportait sur la surprise.

Un autre se jeta sur moi sans aucune défense, j’en profitais pour lui percer le cœur en me glissant sous lui. Une gerbe de sang vint m’éclabousser, c’était délicieux. Je me sentais si envoûté par cette odeur et ce liquide chaud qui coulait que je ne cherchais même plus à m’arrêter pour les laisser fuir. Il n’en était pas question. Ils allaient tous périr de mes mains, ma lame s’abreuvera de leur sang !

Un nouvel assaut du chef me fit reprendre le combat de plus belle. Je laissais les lames le repousser à nouveau pour massacrer un nouvel adversaire. Il n’en restait qu’un de ce côté et de l’autre, mes lames avaient déjà mutilé les deux autres qui accompagnaient le chef. Ils ne fuiraient pas. Après avoir tranché mon adversaire, je laissais le dernier se faire tuer par mes lames.

Je me tournais vers le chef. Il me regarda avec toute la terreur d’une proie ne pouvant fuir. Il savait sa mort proche, je sentais son sang se figer de peur, de désarroi. Je riais de sa faiblesse, moi qui ai toujours appris à ne pas craindre la mort. Et lui qui avait si peur que je n’aurais qu’à amplifier les battements de son cœur pour le tuer, mais ce n’était pas drôle. Je voulais jouer un peu. Maintenant que ses sbires étaient morts, je pouvais jouer.

J’ordonnais à un clone de l’attaquer puis à deux, le regardant se démener contre ses adversaires. Il se battait bien pour un vulgaire mercenaire ou un chef de bande peut-être ? Peu m’importais, il mourra. Une fois mes deux clones à terre, je me précipitais sur lui, l’obligeant à reculer. Je faisais en sorte qu’il devait être trop occupé à la défense pour regarder où il mettait ses pieds. Je le dirigeais sur un de ses hommes mourrant pour qu’il tombe sur lui, ce qu’il ne manqua pas de faire.

Désarmé, il me regardait avec une expression de supplication sur le visage, demandant grâce pour que je ne le tue pas. Je souriais et levais mon katana pour frapper vers lui. Il mit ses mains au-dessus de sa tête pour se défendre. Je déviais le coup pour planter délibérément ma lame dans le cœur de son homme encore en vie. Il se mit à tomber en sanglots en recevant une giclée de sang sur le visage.

Il était pitoyable dans cette position de supplique, il ne m’amusait plus. Quel homme faible ! Il était tant que je le tue. Je levais mon arme et tranchais sa tête. « Minable petite vermine, il ne fallait pas t’en prendre à moi. » Je me sentais observé soudainement. Je me retournais mais je n’aperçus personne. Je regardais sur les toits autour de moi mais rien non plus. Suiton : détection aqueuse. J’étais sûr qu’il y avait quelqu’un. Oui là haut, il fuit ! Je sautais sur le toit à ma droite mais arrivé en haut, il n’y avait plus personne.

Je redescendais dans la ruelle achever le dernier mais il était déjà mort. J’avais surestimé sa force, j’en riais. J’ôtais mes vêtements sanguinolents et en mettais de nouveaux avant de reprendre ma route, j’allais dormir dans une auberge à la sortie de la ville. Je prenais tranquillement mon repas quand un groupe de soldats armés de naginata entrèrent et vinrent vers moi, nerveux.

« Suivez-nous sans faire d’histoire, le seigneur Masata désire vous voir, sans votre arme. Si vous ne coopérez pas, nous serons forcés de vous tuer ! »
« Vous n’auriez aucune chance, fit une voix féminine derrière eux. Mais je suis sûr que ce jeune garçon va nous suivre sans faire d’histoire. »
J’eus soudainement un moment de panique en voyant que la femme était une ninja de mon village, la fille du chef ! Que faisait-elle ici ? Elle s’occupe normalement des services de renseignements, pas de politique extérieure. Elle me souriait, elle m’avait reconnue, c’était foutu. Jamais elle ne me laisserait partir sans une bonne explication.

Nous quittions l’auberge en récupérant mes affaires bien sûr. Elle paya à ma place la propriétaire en ajoutant des excuses pour le dérangement. Nous traversions la ville par des ruelles peu peuplées. Sur le chemin, elle s’approcha de moi et me dit à l’oreille :
« Ne t’inquiète pas petit, je ne suis pas là pour toi. J’aurais cependant une petite mission à te confier, nous en reparleront une fois chez Masata. »




Chapitres: 1 2 [ 3 ] 4 5 6 7 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: