Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Lorsque la fleur de cerisier devint rouge sang.

Cette fiction est basée sur le monde du manga Naruto avec des personnages existants et d'autres inventés. L'histoire se base sur des faits passés et se passe dans le passé. Le personnage principal écrit son histoire sous forme de roman. Il commence dès son plus jeune âge et jusqu'à la période de l'histoire de Naruto. Je vous laisse découvrir plus en avant ce personnage assez spécial.
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Drame | Mots: 33295 | Comments: 14 | Favs: 16
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Kalimsshar (Masculin), le 13/08/2006
J'ai eu l'inspiration de cette histoire suite à une soirée enquète sur le thème de Naruto où chacun avait un nom de personnage. Je remercie une amie qui m'a "refiler le virus" d'écrire, sans quoi cette histoire n'aurait pu voir le jour. J'espère qu'elle vous plaira, bonne lecture!



Chapitre 2: Un instant de paix



Tout a commencé lors de la guerre des ninjas qui avait été sanglante et totale. Chaque pays voulait tirer son épingle du jeu et chaque village ninja usait de ses nombreuses influences pour s’assurer sa propre survie. Les plus ambitieux ayant décidés de tirer profit de cette situation envoyèrent leurs ninjas à la guerre dans les plus grands pays. Parmi eux il y avait un village ayant toujours garder une tradition de conflit : le village de la pluie, ame no kuni.

Ce village ninja devint un axe important dans la guerre et envoya de nombreux ninjas combattre. Parmi ces ninjas se trouvait un clan de guérisseurs du village, le clan Chikami, les dieux du sang. Ce clan était peu important mais ses connaissances devinrent essentielles à la survie de nombreux ninjas du village. Ils devinrent de précieux atouts aux yeux de tous les ninjas du village.

Lorsque la guerre se termina, le clan reçu le droit de fonder une communauté au sein du village et reçu l’honneur de fonder une école de médecine. Les Chikami acceptèrent les honneurs qui leurs furent accordés mais n’acceptèrent que de très rares élèves dans leur école. Après cinq ans le clan se referma sur lui-même sans aucune explication. L’école fut reconvertie en dojo privé et en temple et les relations avec le reste du village cessèrent peu à peu.

Le clan expliqua ce soudain revirement en prétextant être la cible d’espions des autres clans du village. Du fait de leurs exploits lors de la guerre, le village accepta leurs explications et décida de les laisser faire. Les relations entre le clan et le village revinrent à leurs origines et le clan continua de s’occuper de l’hôpital et de soigner les blessés.

Parmi les plus importants rites du clan se trouvaient les rites de succession de la direction du clan. On dit que le fondateur du clan, Jibashi Chikami possédait une lame, un katana qu’il avait forgé de ses mains et imprégné de son sang, la lame Ketsueki. Cette épée devint vite une légende dans le clan car on dit que quiconque possède les pleins pouvoirs sur la lame serait digne de réveiller le sang de Jibashi Chikami et d’en référé à ses pouvoirs. Cette lame devint donc le symbole du dirigeant du clan.

Elle devint alors l’héritage du chef de clan qui devait être un descendant direct de Jibashi. Le clan out entier savait que seul la lignée directe de Jibashi devenait alors chef de clan. Ce privilège donna naissance à de nombreuses récriminations mais jamais l’organisation du clan ne fut changée. Malheureusement, les descendants de Jibashi furent la cible d’une terrible malédiction dont personne ne comprenait l’origine. Chacun des membres de la lignée de Jibashi mouraient jeunes sans aucune raison de diverses manières. Pas un seul ne dépassa l’age de 30 ans.

Après huit générations, la lignée de Jibashi s’éteignit brusquement car le dernier de la lignée n’eu aucun enfant. Sa mort fut lente et douloureuse, touché par une maladie inconnue que personne ne put soigner. Il sentit venir sa mort et convoqua alors les diverses branches familiales du clan. Il décida alors que la famille ayant le sang le plus proche de celui de Jibashi serait celle qui reprendrait la succession de la famille principale. Il désigna alors, après avoir utilisé son dojutsu lui permettant de voir le sang et ses liens, le grand-père de Jiryoku comme étant le futur chef du clan.

Le dernier descendant de Jibashi mourut le soir même et aucune récrimination ne fut acceptée au sein du clan qui avait un profond respect pour les paroles d’un mourant. Etrangement, la lame semblait beaucoup plus réactive au sang de cette famille qu’a celui des descendants de Jibashi. Les pouvoirs de la lame se révélèrent un précieux atout supplémentaire au clan. Les nouveaux dirigeants en acquirent un très grand prestige.

« Hé gamin ! … Hé ho, réveille-toi petit. »
J’émergeais avec grande difficulté de ce sommeil torturé par des visions de mort, troublantes et terrifiantes, mais tellement excitantes. J’ouvrais les yeux pour voir un ninja de mon village que je connaissais de vue.
« Qu’est-ce qui s’est passé ici petit ? Tu sais ce qu’il y a eu ? Répond. »
« Senseï’ m’écriais-je brusquement, Miyako-sama !! »
« Calme-toi petit, ça ne sert à rien de l’appeler, elle est morte. Suis-moi, nous avons des questions à te poser »
« Oui, laissez moi prendre mes affaires. »
« Fait, je t’attends »

Je courrais alors vers la cabane en prenant soin de cacher le masque à ce ninja. Je ramassais mes vêtements, mes armes et mes rouleaux de techniques, mettait tout dans un sac de toile et retournait vers la maison. Le corps était toujours là. J’ai marqué un temps d’arrêt assez long, revoyant la scène d’hier soir et les rêves qui s’ensuivirent. Je sentais un pincement d’excitation me prendre à la poitrine et le goût ferreux remonter à la bouche.

J’entrais finalement dans la maison et allais dans la chambre de Miyako-sama pour y récupérer ses rouleaux de techniques et ses kunaï. Ils me seront plus utiles qu’à elle maintenant. Je retournais enfin vers le ninja et nous partîmes alors vers la maison du chef du village. En arrivant, je sentis la présence d’au moins 15 puissants ninja, les chefs de clans et les jounin les plus importants du village s’étaient réunis.

Tous les regards se posèrent sur moi lorsque j’entrais dans la pièce où ils étaient réunis. Ma tension montait encore plus et je commençais à sentir mon sang qui bouillonnait de plus en plus. Le chef du village pis alors la parole :« Je vous ai fait réunir tous ici ce matin car Miyako à été retrouvée morte il y a deux heures environ. Comme vous le savez tous, elle avait sous sa protection ce jeune ninja. Vous vous souvenez tous de lui n’est-ce pas ? »

Chacun me jeta un nouveau regard avant d’acquiescer tour à tour. Je ressentais à nouveau cette oppression soudaine dans la pièce mais je n’arrivais pas à définir d’où cela venait. Je savais toutes les personnes présentent plus forte que moi.
« C’est le gamin qui affronta les jounin du pays de l’Herbe et qui s’en sortit vivant. C’est ça ? » Dit l’un d’entre eux en me regardant insistement.
« C’est exact. »
« Pourquoi l’avoir amené ici ? »
« Il a été retrouvé dans la maison, dormant à côté du cadavre de son senseï et doit savoir ce qui est arrivé. Il se tourna alors vers moi. N’est-ce pas jeune ninja »
« Je ne sais pas, je suis arrivé alors qu’elle était déjà morte. »
« Mais tu habitais bien avec elle. Alors pourquoi n’étais-tu pas présent ? »
« J’étais parti parce qu’elle me l’avait demandé. J’ai manqué à ses enseignements, elle m’a puni. »
« Tu n’étais donc pas présent ? Etrange coïncidence qu’elle ai été tuée deux jours après l’attaque du pays de l’Herbe et que tu n’étais pas là au moment des faits. »
« Si vous me soupçonner alors dite-le moi en face. Je n’y suis pour rien, je n’étais pas présent. »
« Sais-tu si un ninja ennemi aurait pu rester en vie après que tu ai vaincu les autres et soit retourner se venger cette nuit là ? »

« Je ne sais pas, je me suis évanoui d’épuisement après mon combat. Je pense que mon senseï m’est venue en aide et que l’ennemi aurait pu fuir. Tout était si confus ce soir là, j’ai perdu mes camarades et maintenant on m’arrache mon senseï et on m’accuse de l’avoir tuée. Si c’est ainsi, je préfère encore mourir en vous affrontant que d’être déshonoré comme cela. »
« Calme-toi donc, nous ne sommes pas entrain de t’accuser mais nous craignons que l’ennemi se cache encore dans le village. Tu comprends que nous te posions toutes ces questions. Je comprends ta souffrance mais il nous faut savoir ce qui se passe. »
« Puisque je vous dis que je ne sais rien de tout ça, je n’étais pas présent. »

Un homme aux cheveux longs, bruns et attachés en queue de cheval se leva pour prendre la parole, il s’approcha de moi avec calme. Il posa une main sur mon épaule et me parla à l’oreille :
« Tu ne sais pas qui je suis, mais ne t’inquiète pas, je te protégerais si l’un d’entre eux t’attaque. Miyako t’a bien éduquée » Sa voix me donnait des frissons dans le dos. Il pris la parole à haute voix.
« Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je connaissais bien Miyako. Elle n’aurait jamais accepté que l’on traite ainsi son élève. Laissons le tranquille le temps qu’il se remette de ses émotions, nous n’aurons qu’a lui poser des questions plus tard. »
« Tu as raison sur ce point mais je crains pour la sécurité du village. Si un ennemi est encore présent ici, nous serons à nouveau attaqué et ce n’est pas le moment. Nous avons perdu beaucoup d’hommes lors de la dernière bataille. »
« Envoyons des patrouilles fouiller le village et les alentours, nous verrons bien si un espion ou un ennemi se cache parmi nous. »

Plus j’observais cet homme et plus j’avais la sensation de le connaître. Cette voix me rappelait vaguement quelque chose. Et ses cheveux semblaient refléter des couleurs argentées par moment. De plus, j’avais l’impression d’avoir déjà connu cette personne.
« Bon, je suis d’accord pour que tout le village soit fouillé. Ordonnez à tous les ninjas de fouiller les moindres recoins du village. »
« Bien seigneur. »
« Attendez, disais-je. Je veux y participer ! Je veux venger mon senseï ! » Tout le monde se tourna à nouveau vers moi.
« Soit, tu feras parti des fouilles. Mais si tu rencontre notre ennemi, appelle les autres, ne l’affronte pas seul. »
« Bien, je ferais selon vos ordres. »
Il sourit « Excellent, tu es un bon ninja. »

L’homme aux cheveux bruns se rapprocha de moi alors que les autres partaient. « Ne meurs pas, nous avons encore besoin de toi ici, tu le sais…Chikami » Je ressentis alors une terreur profonde à l’évocation de mon vrai nom. Comment savait-il ce secret si bien gardé ? C’est impossible, personne ne connaissait mon histoire à part Miyako, et elle me fit promettre de ne jamais en parler. Lui aurait-elle dit ? Je n’y crois pas.

Je partis sans dire un mot accomplir ma mission. Bien entendu personne ne trouva quoique se soit concernant un ennemi. Mais on découvrit alors le corps de l’homme aux cheveux bruns, mort depuis presque une semaine. Mais alors, qui était cet homme présent ce matin ? Je n’en avais aucune idée. Tout le village se mit en deuil cette soirée là car le ninja retrouvé mort était très apprécié de tous. On rechercha son homonyme partout mais en vain, personne ne put le retrouver.

Le soir, je partis me réfugier dans le temple du clan. Je crois avoir compris que c’était à moi que cet homme en voulait, mais pourquoi ? Pourquoi moi ? Et puis qui était-ce ? Pourquoi avais-je si peur face à lui ? Je me torturais de question sans pouvoir fermer l’œil de la nuit. Après des heures où je tentais en vain de dormir, je me mis assis devant la stèle des ancêtres du clan.

Je crois avoir observé cette pierre jusqu’au levé du jour. Je me revoyais le jour où j’ai suivi mon père dans le temple, le jour où je me suis assis ici, à l’endroit même où j’étais assis en ce moment. J’entends encore la voix de mon père me disant : « Mon fils, tu es trop jeune pour comprendre ce qu’est cette stèle et ce qu’elle représente pour nous autres, les Chikami. Un jour tu seras digne de comprendre les voix de nos ancêtres qui résonnent dans ce hall. »
« Dis-moi père, qui était Jibashi ? Je connais son histoire, mais …je me demande s’il était comme toi ? » Je crois que ce jour là, c’était la seule fois où mon père ria avec plaisir.
« Père, toi qui savais parler à nos ancêtres, toi qui entendais leurs voix, m’entends-tu aujourd’hui ? Si seulement tu étais encore là, tu me montrerais le chemin à suivre. » Je restais là, à parler seul dans le noir quand un bruit me fit sursauter. Cette femme que j’avais vue la veille était là. Je ne put m’empêcher de me mettre sur la défensive.

« Je ne suis toujours pas ton ennemie. Elle souriait. Tu aurais dû m’écouter. »
« Que me voulez vous à la fin ? Qui êtes vous ? Vous avez dis connaître mon père. Comment ? »
« Je veux juste te protéger, je l’ai promis. Peu importe qui je suis ni où j’ai connu ton père. Je suis là pour toi aujourd’hui. Tu comprendras peut-être un jour. »
« Répondez à mes questions. Je veux savoir la vérité. Mon sabre ne rentrera pas dans son fourreau tant que je n’aurais pas eu de réponse. »

« Tu parle comme un adulte alors que tu n’as que douze ans. Mon pauvre enfant, je te plains. Ma promesse m’interdit de répondre à tes questions. Je m’en excuse. » Elle s’approcha de moi et posa sa main sur ma lame. C’est à cet instant que je crois avoir repéré son age. Elle ne devait pas avoir plus de seize ou dix sept ans.

Je ne pus rien faire contre elle alors qu’elle s’approchait. J’étais fasciné par son visage d’ange, cette beauté qui rayonnait vers moi. Une lumière dans les ténèbres. Je crois que c’est la première fois que je me sentais apaisé, que mon sang cessa de me torturer depuis la mort de mon père. Elle me prit dans les bras et nous avons dormi comme ça, tous les deux.

Lorsque je me réveillais, elle n’était plus là. Partie. Je me sentais alors terriblement seul dans ce temple froid. Il faisait jour dehors mais je suis resté dans l’obscurité toute la journée. La pluie battante qui s’abattait dehors ruisselait le long des gouttières du temple, j’entendais le ruissellement bruyant de cette eau. A l’intérieur du temple, c’était très humide et les fuites du toit laissaient l’eau goutter sur le sol.




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